RDC-élections : la CNDH réclame des poursuites judiciaires contre les auteurs des cas de flagrances

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a déposé le 4 janvier devant la justice une dénonciation d’une quarantaine de cas de flagrance constatés le 20 décembre dernier.

 

Le 31 décembre 2023, la CENI a publié les résultats provisoires de la présidentielle du 20 décembre 2023. Ceux-ci mettent en tête Félix Tshisekedi. Une victoire qui intervient dans un processus électoral entaché d’irrégularités décriées par certaines missions d’observations électorales.

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a déposé le 4 janvier devant la justice une dénonciation d’une quarantaine de cas de flagrance constatés le 20 décembre dernier, y compris bourrages d’urnes et des violences.

« Il nous revient que, dans certaines de ces machines à voter, il y a eu bourrage » a affirmé le président de la CNDH, président de la CNDH

La CNDH attend des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces cas. « Cette clameur, dois-je souligner, a plus tourné autour de la détention des machines à voter par des particuliers, probablement avec la complicité de certains agents de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). La justice ainsi saisie par nous doit, je suppose, mener des enquêtes et des poursuites des personnes qui sont citées. » a-t-il expliqué

 

RDC : plusieurs quartiers inondés par les eaux du fleuves Congo

Les habitants des quartiers Bongondo, Ekunde, Socozelo, Petite-Ville, Cocoagri, Bokilimba, Basoko, Boyeka et autres ont les pieds dans l’eau.

 

Depuis quelques semaines, des habitations et édifices publics, des champs de plusieurs quartiers sont inondés par les eaux du fleuves Congo. Les habitants de Bongondo, Ekunde, Socozelo, Petite-Ville, Cocoagri, Bokilimba, Basoko, Boyeka et autres ont abandonné leurs maisons détruites soit inondées. Avec certains de leurs bagages sur la tête ou dans des charriots, ils vont ailleurs chercher un abri. Les autorités n’ont encore aménagé aucun site pour accueillir ces sinistrés.

Le centre-ville n’est pas épargné par cette catastrophe naturelle. La circulation est coupée sur plusieurs artères notamment sur les avenues d’Eyala, Royale, Mobutu, Du Congo et Bolenge. Même le quai du port public de l’ONATRA est totalement inondé.

Les sinistrés sollicitent l’intervention urgente des gouvernements provincial et central.

RDC-Elections 2023 : la CENI invité à faire la lumière sur les irrégularités

C’est une invite de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC).

 

« Déclaration conjointe CENCO-ECC, à la suite de l’observation électorale pour la justice et la paix post-électorales ». Les deux groupes d’observateurs ont invité, ce jeudi 04 janvier, la CENI à faire la lumière sur les cas d’irrégularité enregistrées pendant les élections du 20 décembre 2023.

Les deux institutions ont demandé au procureur général près la Cour constitutionnelle de se saisir de toute dénonciation en rapport avec les irrégularités afin de faciliter la sincérité électorale et redorer la fierté de la République.

Mgr Marcel Utembi et Révérend André Bokundoa présidents de la CENCO et de l’ECC, exhorté les Congolais à demeurer unis et vigilants dans le combat contre les antivaleurs d’où qu’elles viennent.

RDC : les Congolais célèbrent les martyrs de l’indépendance

Ce jeudi 04 janvier est une journée fériée en République démocratique du Congo, en mémoires des « martyrs de l’indépendance », tués en 1959.

 

C’est une journée déclarée fériée en RDC, ce jeudi 04 janvier 2024, en mémoire des martyrs de l’indépendance. Ils avaient été tués en 1959. L’histoire raconte que l’Alliance de Bakongo (Abako), le parti politique de Kasa-Vubu qui deviendra d’ailleurs président de la RDC le 30 juin 1960, prévoyait ce jour-là un meeting sur la Place YMCA à Kinshasa.

Ladite rencontre avait pour objectif de ne pas se faire distancer en popularité par le parti de Patrice Lumumba, MNC, qui avait lui organisé un meeting très suivi une semaine avant. Sauf que le jour du meeting, Kasa-Vubu et les siens décidèrent de l’annuler pour ne pas porter la responsabilité, si troubles il y avait ; étant donné que les revendications d’émancipation étaient fréquentes en cette période et que les colons belges, administrateurs de la RDC, avaient mis en garde Kasa-Vubu.

Plusieurs milliers de personnes qui étaient déjà sur le lieu du meeting refusèrent toute annulation. Elles commencèrent des casses et s’en prendront aux colons. La police réprimera sauvagement ces incidents. Une situation qui coïncidera avec l’arrivée dans ce même périmètre de plusieurs milliers des gens qui sortaient du stade de football après un match.

La confusion, la casse et la répression vont s’aggraver. Les statistiques de ces évènements ne seront jamais connues. Mais les estimations parlent de pas moins de cent morts.

RDC : des présumés assassins face à la justice

Ils sont accusés d’au moins quatre cas de meurtres enregistrés fin 2023 dans la ville de Goma (Nord-Kivu).

 

Ces présumés criminels, parmi lesquels deux jeunes femmes et quatre militaires repartis en six bandes différentes, ont été présentés mardi 2 janvier, avec d’autres présumés criminels, au gouverneur militaire intérimaire. Ils avaient été arrêtés par les services de sécurité pendant différentes opérations les deux dernières semaines de l’année 2023, et sont accusés d’implication, les uns dans des assassinats ciblés, les autres dans les cas de viol et vol à main armée.

« Ils ont assassiné Kise Kubutanwa, gérant de la station Mugabo au quartier Kyeshero, le major Mitima de la PNC Karisimbi, avec cinq civils et son garde de corps qui ont été grièvement blessés. Ils ont assassiné monsieur Dogo Kalinda au quartier Ndosho, le soir du le 1er novembre 2023 vers 19h30 », explique le commissaire supérieur Sehogo Mansengo Panther, commandant de l’escadron de la police anticriminelle.

L’opération de traque des criminels dans la ville de Goma se poursuit.

RDC : la CENI reporte la publication des élections législatives et provinciales

Initialement prévue ce mercredi 3 janvier 2024, la publication des résultats provisoires des élections des députés nationaux et provinciaux est reportée à une date ultérieure.

 

« La compilation en cours des résultats », c’est la raison évoquée par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Pour le gouvernement, cette décision de la centrale électorale est liée aux défis d’ordre technique.

« On peut préjuger déjà de quoi il est question, parce que nous sommes dans une élection à seuil, que ce soit au niveau national, que ce soit au niveau provincial. Il y a eu des soupçons, évidemment, de fraudes, mais il y a eu des dénonciations qui ont été faites au niveau de la Céni, où il existe une commission.

Même nous, au niveau du gouvernement, on a bien accueilli l’idée pour la Céni de faire ce toilettage. Je pense que ce temps doit être mis à contribution pour traiter les différents cas qui ont été observés. Là où il y a eu flagrance, il y a, dans ce que j’ai entendu de la Céni, la possibilité d’annuler certains scrutins dans certaines zones.

Tout ce dont nous parlons-là n’aura pas d’incidences sur l’élection du président. Évidemment, il y a des compilations en cours au niveau de la Céni, mais vous savez, il faut départager : il y avait combien de candidats députés ? Il y avait à peu près 25 000, 32 000 aux provinciales, 49 000 aux municipales. Mais tout ça s’est compliqué, parce qu’il faut prendre le un, le un, le un de tout le monde et réussir à dégager les partis qui auront atteint le seuil au niveau national, au niveau provincial. Ensuite, voir comment on fait l’attribution des sièges. Il y a des génies sans doute qui travaillent à la Céni, nous espérons que dans les meilleurs délais, ils publieront les résultats. », a expliqué Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.

 

RDC : une centaine de passagers bloquée à Kwamouth

Ils étaient à bord de quatre bus, dont deux étaient tombés dans l’embuscade des miliciens Mobondo, qui s’affrontent avec l’armée.

 

Des passagers à bord des bus sont tombés dans les embuscades à Bebes, village situé sur la Route nationale 17 dans le territoire de Kwamouth. Les affrontements opposent les miliciens Mobondo à l’armée depuis la semaine dernière.

Un des passagers, qui alerte, demande à l’agence de voyage concernée de prendre des dispositions utiles pour évacuer tous ces passagers. « Nous demandons aux responsables de GTT, que ce responsable de l’agence GTT puisse appeler son chauffeur, le chauffeur du bus qui est fonctionnel, afin qu’il puisse démarrer son bus et évacuer tour à tour tous les passagers qui sont bloqués de Bebes ».

Le député national, Guy Musomo, élu de territoire de Kwamouth, demande au gouvernement de trouver une solution pour aider les passagers en détresse. Pour lui, le problème est crucial et sérieux. « Ces passagers risquent de mourir. Ils sont une centaine, une centaine des personnes qui n’ont pas de provision, pas d’eau, et rien du tout, qui venaient de Kinshasa pour Bandundu. Alors comme la route est bloquée par les Mobondo, les véhicules ne peuvent plus passer », explique-t-il.

RDC : Félix Tshisekedi reçoit un émissaire de Denis Sassou N’Guesso

Le ministre des Affaires étrangères de la République du Congo, Jean-Claude Gakosso était porteur d’un message de félicitations de son président.

 

Le Président Félix Tshisekedi a été réélu pour un nouveau quinquennat à la tête de la République démocratique du Congo avec un grand écart (73,4 % ) devant ses challengers. Il a reçu mardi 02 janvier 2024, un émissaire de Denis Sassou-Nguesso. Celui-ci était porteur d’un message de félicitations du président de la République du Congo.

« La RDC a abrité un grand événement qui a réussi. La perfection n’existe pas dans toute œuvre humaine », a déclaré l’émissaire, le ministre des Affaires étrangères du Congo Brazzaville Jean-Claude Gakosso

Le porteur de message du Président Sassou a par la même occasion rendu hommage au peuple ainsi qu’aux autorités de la RDC pour le calme qui a régné après les élections du 20 décembre dernier.

RDC : réélection de Félix Tshisekedi, les attentes des Congolais

La sécurité, les routes, l’eau, l’électricité et les emplois sont entre autres problèmes que devra résoudre le président réélu Félix Tshisekedi.

 

Félix Tshisekedi a été proclamé vainqueur de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. Les Congolais attentent de ce nouveau mandat les réalisations dans plusieurs secteurs de la vie dont la restauration de la paix dans l’Est. Dans la partie Est du pays, en proie à l’activisme des groupes armés, la population invite le président de la République à améliorer la situation sociale et à pacifier l’Est de la RDC.

Dans la province du Nord-Kivu, la population attend le rétablissement de l’autorité de l’Etat dans leurs milieux de vie pour la tenue des législatives nationales et provinciales voire des élections locales. Les territoires de Rutshuru, Masisi et une partie de Nyirangongo n’ont pas participé aux élections du 20 décembre courant à cause des problèmes sécuritaires.

La société civile de ces territoires souhaite que l’Etat mène des actions concrètes afin de mettre fin à la rébellion du M23.

La réhabilitation des routes, c’est la première doléance de la population du Grand-Katanga. A Bukama, dans le Haut-Lomami, par exemple, la population demande le chef de l’Etat réélu de prioriser les travaux de réhabilitation de la RN 1, reliant la ville de Lubumbashi à l’espace Kasai. Autres attentes dans cette partie du pays, l’amélioration des conditions de travail des creuseurs artisanaux. Les creuseurs voudraient des espaces propres à eux appelés « zone d’exploitation artisanale ».

Au Haut-Katanga, les Congolais souhaitent avoir des facilitations d’accès à l’eau, a l’électricité et aux soins médicaux appropries.
Pour ce second mandat du président de la République Félix Tshisekedi, la population de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) attend en priorité la réfection de la Minière de Bakwanga.

D’autres habitants du Kasaï-Oriental appellent le chef de l’Etat à achever les chantiers entamés dont le Programme de développement local de 145 territoires, et le projet Tshilejelu.

RDC : l’ONU fait un constat amer sur l’état de la violence

Le groupe d’experts des Nations unies sur la République démocratique du Congo vient de remettre un nouveau rapport sur l’état de la violence en République démocratique du Congo.

 

Le rapport des experts de l’ONU révèle que l’apparition d’épisodes de violences intenses dans plusieurs provinces. Tout d’abord dans l’Ouest du pays, le conflit intercommunautaire déclenché mi-2022 a fait des centaines de morts, détruit des centaines de villages et infrastructures, notamment des écoles et des établissements médicaux. Ce conflit s’est étendu géographiquement et ethniquement selon le rapport.

Les experts de l’ONU réaffirment le soutien du Rwanda aux rebelles du M23. Car le Nord-Kivu (Est) reste l’épicentre des violences, notamment avec le conflit entre l’armée et le M23 qui a repris. Ils attestent aussi que toutes les parties ont violé le cessez-le-feu. Le rapport pointe à nouveau le soutien du Rwanda aux rebelles, avec des photos, vidéos et témoignages prouvant l’implication de Kigali, dont les militaires interviennent directement ou soutiennent le M23 en hommes et matériel.

Dans la province de l’Ituri, les dialogues intercommunautaires visant à freiner la violence endémique ont échoué.  L’armée congolaise a renforcé son utilisation de groupes armés comme les FDLR, les milices Wazalendo (« vrais patriotes ») mais aussi des soldats burundais : plus d’un millier de membres des FDNB seraient déployés sur la route Sake-Kitchanga depuis début octobre. Et ce en uniformes congolais, indiquent les enquêteurs.

Les FARDC s’appuient aussi sur des compagnies militaires privées, comme Agemira RDC et Congo Protection, qui selon le rapport, ont intensifié leurs soutiens tactique et stratégique. Elles supervisent parfois des frappes, transportent des troupes ou protègent des infrastructures.

Et surtout, le rapport pointe leurs sources de financement montrant que l’interdiction minière imposée par la RDC n’a pas été respectée, et que l’exploitation de contrebande en or a profité à certains de ces groupes.

Ce phénomène de violence en expansion constaté par les experts onusiens était justement à l’origine de l’inquiétude des membres du Conseil de sécurité de l’ONU, lorsque le retrait de la mission de l’ONU en RDC (Monusco) avait été acté, il y a dix jours : ils venaient de lire le rapport des experts.

Dans cette tendance inquiétante, les civils sont les premiers à en subir les conséquences.

Source : RFI

RDC : plus de 800 000 ménages vont recevoir des moustiquaires imprégnées en 2024

Le ministère de la Santé va lancer dès le 12 janvier 2024, une opération de distribution des moustiquaires imprégnées.

 

Ce sont au total 846 243 ménages qui sont visés par la campagne de distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide dans la ville de Kinshasa. L’annonce a été faite mercredi 27 décembre dernier, par le ministre de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévention Samuel Roger Kamba Mulamba, au cours d’une réunion avec les différents partenaires de ce projet dont l’ONG Santé rurale (SANRU) et la police nationale congolaise.

L’opération de distribution démarre le vendredi 12 janvier et va s’étendre sur toutes les 35 zones de santé de la capitale. L’objectif visé est de baisser le taux de mortalité due au paludisme à Kinshasa.

L’ONG Santé rurale qui est un acteur actif de la campagne demande une sécurisation contre les délinquants communément appelés kuluna. L’Assemblée provinciale de Kinshasa se chargera de faire le suivi de l’arrivée des moustiquaires, la formation des acteurs et alertes à l’exécutif provincial.

RDC : la Cenco s’interroge sur la légalité du prolongement des jours des élections

La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco ECC) a rendu jeudi 28 décembre ses premières conclusions dans un rapport préliminaire.

 

A huit jours des élections générale du 20 décembre dernier, la CENI publie progressivement les résultats. La Cenco ECC était l’une des missions d’observation électorales déployées pour ce processus. Elle a publié jeudi 28 décembre ses premières conclusions dans un rapport préliminaire. Le rapport énumère plusieurs mauvais points de ces élections.

La Cenco ECC note l’engouement des électeurs en dépit des incidents et du vote qui s’est étalé sur plusieurs jours et la mission s’interroge notamment sur la légalité de ce délai. Le rapport évoque aussi des irrégularités susceptibles d’affecter l’intégrité des résultats. Pour ce fait, la mission demande à la Céni de clarifier si ces dernières sont à même de compromettre le processus.

« À la Céni, nous demandons de tirer les conséquences en toute responsabilité de tout ce qu’on a relevé dans ce rapport, et particulièrement, nous demandons, pour rassurer les parties prenantes, de préciser le nombre de bureaux de vote qui ont ouvert le 20 décembre, et celui des bureaux qui ont ouvert après, et quelle est la quantité des machines à voter et des bulletins de vote qui ont été utilisés régulièrement. Je crois qu’avec ces éléments de réponse, on peut être plus rassurés », affirme le responsable de la Cenco.

Pour la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco ECC), « beaucoup de points posent encore question ».

RDC : « ils préparaient plus la contestation que les élections », Patrick Muyaya

Le ministre congolais de la communication a lancé jeudi 28 décembre, un appel à l’apaisement et au respect du travail des journalistes.

 

La Commission électorale (Céni) a annoncé les résultats partiels de la présidentielle. Résultats qui révèlent le président sortant Félix Tshisekedi largement en tête avec un score de 77, 3%. Il est suivi par Moïse Katumbi avec 15,7%. Martin Fayulu vient en troisième position, avant Adolphe Muzito et Radjabho Tebabho Sorobabho.

On note des tensions autour des élections en RDC vise aussi les médias et notamment la presse étrangère. Il y a eu des déclarations politiques visant directement plusieurs médias internationaux. Face à la situation, Patrick Muyaya a estimé que : « Il est hors de questions de stigmatiser le journaliste, que ce soit par la couleur de sa peau ou par la couleur de son milieu. Les journalistes sont précieux à la démocratie parce que ce sont eux qui permettent aussi de montrer ce qui se passe ici. ». C’était au micro de RFI.

Une bonne partie de l’opposition remet en cause ce processus et demande son annulation pour refaire un vote. Celle-ci a appelé à une manifestation mercredi 27 décembre 2023, qui n’a pas vraiment été suivie à cause de l’interdiction du gouvernement et du matériel sécuritaire déployé dans la capitale congolaise.

A Kinshasa mercredi 27 décembre, il y a eu des échauffourées entre des jeunes militants du parti de Martin Fayulu et la police devant le siège du parti ECIDE. Des blessés ont été signalés. Pour Patrick Muyaya, elle ne respecte pas les règles du jeu électoral. « De toute évidence, ils préparaient plus la contestation que les élections, dit-il. Puis, il y a quand même un problème de cohérence parce qu’ils ont participé aux élections. Ce n’est pas parce que pendant les jeux, vous estimez que vous êtes mené 10 à 0 que vous devez renoncer. Le fair-play voudrait que les opposants participent aux jeux jusqu’au bout et que s’ils ont des contestations à faire, qu’ils les fassent en utilisant les voies légales. »

RDC : la police disperse les militants de Martin Fayulu à Kinshasa

Devant le siège du parti ECIDE, une centaine de jeunes attendaient le début de la manifestation prévue mercredi 27 décembre 2023.

 

La situation s’est brusquement tendue mercredi matin, alors qu’une centaine de militants attendaient devant le QG du parti Ecide (L’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement) de commencer leur manifestation. Des échauffourées ont débuté entre des militants jeunes et des policiers. Jets de pierre contre grenades assourdissantes et lacrymogènes. Le siège du parti s’est retrouvé encerclé par les forces de l’ordre et il y a eu quelques arrestations.

Pendant une petite heure, les militants et les policiers se sont fait face. Des jets de pierre ont fusé au-dessus de l’entrée du bâtiment avant qu’un responsable d’Ecide ne sorte, avec un voile blanc. Il est parti discuter avec les policiers. Puis la situation s’est brusquement calmée, les jeunes sont ressortis du siège du parti, les policiers ont reculé, les blessés ont été évacués.

Le responsable de la police de Kinshasa, le général Blaise Kilimbalimba a tenu à rappeler que la manifestation était interdite et il met en cause les organisateurs. Selon lui, il y avait des mineurs parmi les manifestants devant le QG.

Martin Fayulu, le seul parmi les candidats qui avaient appelé à se rassembler à être présent sur les lieux, a pour sa part dénoncé une utilisation de la violence pour empêcher toute manifestation.

RDC-CAN 2024 : la liste des 24 Léopards dévoilée

Sébastien Désarbre a rendu publique ce mercredi 27 décembre, la liste de 24 joueurs retenus pour participer à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Côte d’Ivoire 2023.

 

C’est officiel, la liste des noms des 24 Léopards qui devront participer à la prochaine CAN 2024. Le sélectionneur a gardé la même ossature ayant entamé les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Mais on note tout de même des entrées entre autres Dimitri Bertaud, Brian Bayeye, Siadi Bagio, Joris Kayembe, Rocky Bushiri, Dylan Batubinsika, Charles Pickel, Silas Katompa, Gradi Diangana, Simon Banza, ou encore Fiston Mayele. Ces joueurs vont participer pour la première fois à une phase finale de CAN.

La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) se tiendra du 13 janvier au 11 février 2023 en Côte d’Ivoire. La RDC évoluera dans le groupe F avec la Zambie, la Tanzanie et le Maroc.

La liste complète des joueurs retenus par Sébastien Désarbre :

Gardiens :

  • Lionel Mpasi (Rodez, France)
  • Dimitri Bertaud (Montpellier, France)
  • Bagio Siadi (TP. Mazembe, RD Congo)

Défenseurs :

  • Brian Bayeye (Ascoli, Italie)
  • Gédéon Kalulu (Lorient, France)
  • Arthur Masuaku (Besiktas, Turquie)
  • Joris Kayembe (Genk, Belgique)
  • Rocky Bushiri (Hibernians, Ecosse)
  • Dylan Batubinsika (Saint Etienne, France)
  • Chancel Mbemba (Olympique de Marseille, France)
  • Hervé Baka (FC Simba, Tanzanie)

Milieux 

  • Edo Kayembe (Watford, Angleterre)
  • Charles Pickel (Cremonese, Italie)
  • Samuel Moutoussamy (Nantes, France)
  • Aaron Tshibola (Hatta, Emirats Arabe Unis)
  • Gaël Kakuta (Amiens, France)
  • Silas Katompa (Stuttgart, Allemagne)
  • Meschack Elia (Young Boys, Suisse)
  • Théo Bongonda (Spartak Moscou, Russie)
  • Gradi Diangana (West Bromwish Albion, Angleterre)

Attaquants :

  • Yoane Wissa (Brentford, Angleterre)
  • Cédric Bakambu (Galatasaray, Turquie)
  • Simon Banza (Sporting Braga, Portugal)
  • Fiston Mayele (Pyramids FC, Egypte)

RDC : la CENI appelé à organiser un cadre de concertation spécial

Quelques organisations de la société civile ont appelé, lundi 25 décembre, le président de la CENI à organiser un cadre de concertation spécial.

 

La concertation devrait réunir les candidats présidents de la République et la société civile, « pour tirer les conséquences des élections et élaguer ce qui est mauvais du processus électoral en cours ». C’est ce qui ressort de cet appel lancé lundi 25 décembre, par quelques organisations de la société civile engagées dans les plateformes Veille citoyenne et Vigilance électorale.

« La situation des élections depuis le 20 décembre ne peut laisser personne indifférente. Nous avons vu dans quelles conditions les élections ont été organisées. Le premier jour, nous avons donné le bénéfice du doute par rapport au retard de déploiement (Ndlr : du matériel de vote), par rapport à toutes ces irrégularités et puis nous avons pris acte de la décision de la CENI de pouvoir prolonger d’un jour, le vote. A un jour, nous sommes partis à je ne sais combien de jours. Nous avions encore de territoires qui n’avaient pas encore réceptionné tout le matériel de vote », a déclaré Danny Singoma, membre de la société civile

Cette démarche est justifiée au regard de ces organisations qualifient, de chaos électoral issu des élections du 20 décembre qui se sont déroulées sur plusieurs jours. Pour la société civile, le déroulement des élections ont conduit au doute de la véracité des résultats.

Notons que les candidats et des membres de la société civile demandent l’annulation des résultats de ces scrutins. C’est du moins ce qu’a affirmé Danny Singoma.

RDC : instauration d’un dispositif sécuritaire quelques jours après les élections

Des dizaines de militaires de la Garde républicaine seraient visibles dans plusieurs endroits stratégiques de Lubumbashi.

 

Cinq jours après les élections générales en RDC, un important dispositif militaire est instauré dans la ville de Lubumbashi, fief de Moïse Katumbi. Une situation qui inquiète les habitants de cette ville. Les autorités administratives assurent que l’armée est déployée pour assurer la sécurité en cette période de fête de fin d’année.

A la place de la poste, à la RTNC et à l’entrée Nord de la ville, des militaires de la Gardes républicaine y sont déployés. Arme à la main, ils sillonnent certaines avenues. D’autres sources estiment que ce dispositif militaire est renforcé afin de barrer la route à toute réaction violente de la part des militants de Moïse Katumbi à la suite de la publication des résultats partiels de l’élection présidentielle.

Dans un communiqué publié dimanche 24 décembre, l’armée accusait la chaîne de télévision Nyota, proche de Katumbi, de diffuser des informations tendant à démoraliser et déstabiliser les militaires. Une accusation rejetée par le média.

RDC : pas moins de 19 décès enregistrés pendant les élections

C’est annonce faite ce vendredi 22 décembre 2023, par le centre Carter.

 

Jusqu’à présent, au moins 19 décès, dont deux candidats, ont été associés à des actes de violence électorale en République démocratique du Congo. C’est une information rapportée par le centre Carter ce vendredi, sans aucune autre précision.

La mission d’observation électorale relève également que la période de campagne, initialement pacifique, a connu une détérioration dans certaines zones à l’approche du jour du scrutin, en raison d’affrontements violents entre des partisans de partis opposés.

« Une rhétorique enflammée pendant la campagne électorale a contribué à l’essor des discours de haine en ligne. Dans certaines régions, des observateurs du Centre Carter ont signalé un abus des ressources de l’État en faveur des candidats du pouvoir en place », a ajouté le Centre Carter.

Notons que les élections se poursuivent ce vendredi dans certaines localités notamment dans les communes rurales de Dibaya Lubwe et Mangay au territoire d’Idiofa, province du Kwilu.

 

RDC : le vote a débuté ce vendredi à Dibaya Lubwe et Mangay

A cause du retard observé dans le déploiement des matériels qui ne sont arrivés que jeudi dans ces parties du territoire d’Idiofa.

 

Les électeurs passent aux urnes ce vendredi 22 décembre, dans les communes rurales de Dibaya Lubwe et Mangay au territoire d’Idiofa, province du Kwilu. Ceci s’explique par le retard observé dans le déploiement du matériel électoral qui est arrivé jeudi dans ces parties du territoire.

Pour Modeste Madingi, député provincial élu d’Idiofa, la CENI aurait mieux fait de reporter à quelques jours plutôt que d’organiser des élections chaotiques dont la crédibilité risque d’être entamée au fur et à mesure que certaines entités débutent quelques jours après la date constitutionnelle.

« La CENI, objectivement aurait dû reporter même d’un jour, même d’une semaine pour que les choses se passent un peu proprement. Jusque tard dans la nuit du 20, dans certains coins, il n’y avait pas de machine. Encore qu’à Dibaya Lubwe et à Mangay, secteur de Kapia, c’est maintenant qu’on est en train de voter. Certaines machines ont bloqué » a déclaré Modeste Madingi

La nouvelle société civile locale indique qu’à part Dibaya Lubwe, il existe bien d’autres entités où les élections n’ont pas du tout débuté suite aux contraintes logistiques.

RDC-Elections 2023 : les premières tendances attendues ce vendredi

La Céni prévoit la publication des premières tendances des résultats dès ce vendredi soir.

 

Les opérations de vote sont officiellement terminées dans presque tout l’ensemble du territoire. Des dysfonctionnements et problèmes logistiques ont été signalés. Selon les différentes missions d’observation déployées dans le pays, c’était un scrutin entaché d’irrégularités et de violences. Le vote qui était prévu mercredi 20 décembre, s’est poursuivi jusqu’à très tard jeudi. La Céni s’est félicitée de la mobilisation des électeurs, et annoncé l’ouverture d’au moins 97% des 75 400 bureaux de vote avaient ouvert.

En réponse aux critiques, la Commission électorale relativise les retards accumulés, en soulignant que ce n’est pas la première fois que la RDC prolonge d’un jour le vote dans certaines régions du pays. Elle compte publier de premiers résultats très partiels dès ce vendredi, après deux jours d’élections générales dans tout le pays.

Malgré les défis logistiques et techniques rencontrés au cours de ces deux derniers jours, la Céni annonce un taux de participation élevé. Elle invite d’ailleurs les candidats à la présidentielle à participer aux travaux de compilation des résultats pour garantir la transparence du processus.

RDC : Denis Mukwege rejette le prolongement des élections

Le candidat à la présidentielle s’est exprimé dans un communiqué qu’il a rendu public quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, mercredi 20 décembre 2023.

 

Dans son programme présenté à la population pendant la campagne électorale, le prix Nobel de la paix 2018, avait promis de mettre fin à la guerre en RDC si venait à devenir président de la République. Mercredi 20 décembre, jour des élections, le candidat à la magistrature suprême a fait une sortie officielle quelques heures après l’heure de fermeture des bureaux de vote.

Dans son communiqué rendu public ce mercredi-là, Denis Mukwege se dit très préoccupé par la multiplication de « graves dysfonctionnements et des irrégularités qui émaillent le scrutin en cours ». Il dénonce plusieurs irrégularités constatées en cette journée électorale. Notamment les machines à voter qui n’ont soit pas été acheminées dans plusieurs localités du pays ou soit ont été trouvées entre les mains des personnes non attitrées voire des candidats ; les listes des électeurs n’ont pas été affichées dans plusieurs bureaux de vote ; l’ouverture tardive de bureaux de votes ; plusieurs électeurs n’ont pas trouvé leurs noms sur la liste électorale ; de nombreux cas de violence avec saccage des bureaux et machines de vote par des électeurs mécontents.

Pour le candidat Denis Mukwege, ces manquements constituent « la preuve que le Gouvernement, la Cour constitutionnelle et la Commission nationale électorale indépendante ne se sont pas suffisamment investis pour garantir à la population congolaise un scrutin transparent, fiable, crédible et apaisé ». Mais, il rejette la décision de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) « de prolonger le vote au-delà du délai fixé par la loi ».

Les élections se poursuivent ce jeudi dans certains bureaux de votes à cause des dysfonctionnements enregistrés mercredi 20 décembre, jour des élections.

RDC : bilan des parties prenantes aux élections

Même si les élections se poursuives ce jeudi dans certains bureaux de votes en RDC, certains acteurs font déjà le bilan de la journée de mercredi 20 décembre 2023.

 

Ils étaient près de 44 millions d’électeurs attendus devant les urnes mercredi 20 décembre 2023, dans le cadre des élections générales de 2023 en RDC. A cause de plusieurs manquements le scrutin se poursuit ce jeudi dans certains centres.

Aux nombrex des irrégularités on note démarrage tardif des opérations, le dysfonctionnement des machines à voter. Autres manquements des mouvements d’humeur notamment à Tshikapa où la police a dû tirer des coups de feu pour calmer les manifestants.

L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti présidentiel, félicite la Commission électorale nationale indépendante pour la tenue de ces scrutins dans le délai. C’est du moins ce qu’a déclaré Jacquemin Shabani, coordonnateur de l’équipe de campagne électorale du candidat Félix-Antoine Tshisekedi.

Pour Faustin Kwakwa, coordonnateur de la campagne du candidat Martin Fayulu Madidi « Le sens de responsabilité aurait voulu que toutes les parties prenantes au processus électoral se mettent ensemble en vue d’identifier les faiblesses en vue des élections crédibles et transparentes ».

Le même mercredi, dans un communiqué publié, le candidat Denis Mukwege se dit pour sa part préoccupée par « des graves dysfonctionnements et des irrégularités » qui ont émaillé ces scrutins.

Dans une déclaration commune, Fayulu, Mukwege, Theodore Ngoy, Nkema Lilo et Anzuluni disent exiger la réorganisation des scrutins dans un délai à décider entre les parties prenantes et avec un nouveau bureau de la CÉNI. Pour ces candidats à la présidentielle qu’il n’y a pas eu élections mercredi.

Dans le camp du candidat Moïse Katumbi, on parle des élections « les plus chaotiques ». Hervé Diakiese, porte-parole de parti Ensemble pour la République, appelle le président de la CENI, Denis Kadima, à démissionner par respect pour le people congolais.

RDC : le élections se poursuivent dans certains bureaux de vote ce jeudi

A cause de nombreux dysfonctionnements enregistrés au cours de la journée du mercredi 20 décembre, le scrutin continue ce jeudi.

 

Plusieurs centres ont clôturé les opérations de vote tard dans la nuit de mercredi, d’autres ont déjà entamé le dépouillement des résultats. C’était en présence des électeurs, des témoins et les observateurs rester dans les bureaux de vote jusqu’au bout de la nuit.

La journée de vote de mercredi a été marquée par plusieurs dysfonctionnements notamment du matériel électoral. Selon la coalition d’organisations de la société civile Regard citoyen, près d’un tiers des bureaux n’étaient pas accessibles aux électeurs à l’heure officielle d’ouverture. Une situation qui a souvent entrainé des mouvements d’humeur.

Le président de la Céni, Denis Kadima, reconnait ces dysfonctionnements, mais estime tout de même qu’au moins 70 % des votants ont pu accomplir leur devoir civique, notamment car les bureaux ouverts en retard ont été autorisés à recevoir les électeurs bien après leur fermeture officielle à 17 h.

Début des dépouillements en cours

Selon RFI, dans les bureaux dans lesquels le vote a eu lieu, le dépouillement a effectivement déjà commencé. À Lubumbashi, il a débuté tard dans la soirée.

Congo : les observateurs de la CENCO-ECC confirment des retards

La mission des églises catholique et protestante, CENCO-ECC, confirme l’ampleur des retards.

 

Les congolais passent devant les urnes pour élire leurs dirigeants. Les premiers bureaux de votes ont ouvert leurs portes dès 6h. premiers rapports des missions d’observations électorales commencent à tomber. La mission des églises catholique et protestante, CENCO-ECC, confirme l’ampleur des retards et des dysfonctionnements, un retard également constaté dans les bureaux de vote de la Gombe, siège des institutions.

Sur les 40% des bureaux de vote visité par les observateurs de la CENCO-ECC, ils ont enregistré un problème lié au dispositif électronique de vote. Selon un rapport préliminaire la mission des églises catholique et protestante, la MOE CENCO-ECC, jusqu’à 9h30, 31 % des bureaux de vote n’avaient pas encore ouvert

Autre mission d’observation nationale, la Symocel a dressé un premier bilan suite aux remontées du terrain. De nombreux dysfonctionnement ont été signalés dans plusieurs provinces du pays : retard dans l’ouverture des bureaux à Kinshasa et dans le Sankuru, absence de matériel et dysfonctionnement du dispositif de vote ou encore arrivée tardive des équipements.

RDC : retrait progressif de la Monusco annoncé

Le gouvernement congolais estime que la Monusco n’a pas su apporter de réponse définitive à la grave crise sécuritaire qui mine l’est du pays.

 

Les retrait des casques bleus du territoire congolais se fera en trois phases. D’abord, d’ici la fin du mois d’avril prochain, un départ total de la province du Sud-Kivu, qui connait actuellement un regain de tension, doit être effectué. Durant cette période, 2 350 militaires et policiers de l’ONU auront quitté le pays.

Ensuite, il y aura une évaluation de cette première phase avant de poursuivre le retrait du Nord-Kivu et de l’Ituri. L’ONU et le gouvernement congolais ont signé ce plan de retrait de la Monusco en RDC en novembre dernier.

Il faut tout de même relever que Plusieurs membres du Conseil, notamment les États-Unis, ont émis des doutes ces derniers mois sur le fait que les forces congolaises soient prêtes à remplacer la Monusco pour assurer la sécurité de la population.

RDC-Elections : les premiers bureaux de vote ouverts à 6h à Kinshasa

Les premiers bureaux de vote ont ouvert à 6h heure dans la capitale congolaise. Dans l’est de la RDC, ils sont ouverts depuis 5h.

 

Près de 44 millions d’électeurs sont appelés à élire leur président mais aussi leurs députés nationaux et provinciaux et leurs conseillers communaux ce mercredi 20 décembre 2023. Le président sortant, Félix Tshisekedi, brigue un second mandat de cinq ans face à 18 autres candidats dont les opposants Moïse Katumbi, Martin Fayulu, ou le Dr Denis Mukwege. Selon RFI, les équipes affichent les listes électorales sous le regard des différents observateurs locaux et internationaux.

Rappelons que pour ces élections, près de 75 000 bureaux de vote doivent être déployés à travers le pays. Mais relevons aussi qu’un million de Congolais ne pourront pas se rendre aux urnes. C’est du moins une information donnée par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), notamment pour des raisons sécuritaires.

Des heures de décalage dans le territoire de Fizi, dans le Sud-Kivu

L’agence officielle de presse évoque plusieurs heures de décalage dans le territoire de Fizi, dans le Sud-Kivu. La Céni évoque 11 heures ou midi comme nouvelle heure de vote selon les centres au lieu de 6 heures. Ce sont donc 17 000 électeurs qui y sont concernés.

Le défi logistique de ces élections en RDC se poursuit et il faut encore dans certains endroits déployer du matériel pour voter. Si jamais ce n’était pas le cas, les autorités promettent que le vote pourra se tenir jusqu’à ce samedi, 23 décembre.

RDC-Elections : les Congolais invité à voter dans le calme

C’est un appel lancé mardi 19 décembre, par la cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (Monusco).

 

Près de 44 millions d’électeurs iront dans les urnes ce mercredi 20 décembre 2023, dans le cadre des élections générales (présidentielle, législatives et locales). Dans un message diffusé mardi 19 décembre, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, appelle les Congolais à exercer leur droit civique dans le calme et la sérénité.

« En ce jour de vote, j’appelle la population congolaise et les acteurs politiques à exercer leur droit civique dans le calme et la plus grande sérénité et dans le strict respect des lois et des institutions de la RDC. J’apprécie les efforts et l’investissement des missions d’observation électorale nationales pour assurer la crédibilité du processus et des résultats des scrutins », indique Mme Bintou Keita.

Aux partis et groupements politiques et leurs candidats, elle demande de garantir le calme lors des affichages et la publication des résultats par la CENI.

Notons que La mission onusienne a apporté un appui logistique fondamental au processus électoral en cours, à la demande de la CENI. Le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri sont les trois provinces concernées par cet appui. La mission a transporté 128 tonnes de matériel pour l’enregistrement des électeurs et 100 tonnes de matériel électoral vers différents sites.

RDC : les congolais du Burundi reçoivent un « sauf-conduit spécial »

Ce document va permettre à ces citoyens de la RDC de traverser la frontière de Kavimvira pour participer aux élections mercredi 20 décembre dans la ville d’Uvira.

 

Plusieurs Congolais vivant au Burundi sont en train de traverser, depuis lundi 18 décembre, la frontière de Kavimvira. Chacun d’eux a reçu un sauf-conduit spécial de la part de l’ambassade de la RDC au Burundi. L’objectif est de faciliter la traversée et la sécurité des Congolais et de leur permettre de participer aux élections. Ceci fait suite à un communiqué de l’institution datant du 18 décembre dernier, qui annonçait d’offrir gratuitement à tous les Congolais du Burundi, un sauf-conduit spécial pour un aller-retour.

Selon le communiqué, la seule condition qu’il fallait remplir pour bénéficier de ce sauf-conduit spécial est de présenter l’original de sa carte d’électeur délivrée en 2023. Depuis lundi, de longues files de bus transportant ces Congolais débarquent à la frontière congolaise de Kavimvira.

Un dispositif est mis en place par la Direction générale de migration (DGM) pour se rassurer de leur enregistrement selon les règles.  Des guichets d’entrée et de sortie ont été multipliés. Avant de monter dans les véhicules, ces électeurs venus du Burundi remplissent les formalités administratives aux frontières de deux pays.

De leurs côtés, les quartiers généraux des candidats et partis politiques se sont organisés dans les différentes villes du Burundi (Bujumbura, Gitega, Rumonge, Chibitoke, Ngozi, Nyanza …) pour faciliter le transport et le séjour de ces congolais à Uvira.

A Bujumbura, une liste d’électeurs est présentée à l’ambassade pour la livraison du « sauf-conduit spécial » pour garantir la sécurité et la liberté de circulation des Congolais à l’intérieur du Burundi ou à traverser les frontières.

Selon les sources de la DGM, la frontière congolaise ne sera pas fermée pendant le scrutin de mercredi, renseignent de sources de la DGM.

RDC : les affiches de campagne interdit 24h avant le jour du vote

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a demandé aux partis politiques d’enlever un jour avant les scrutins les affiches de campagne.

 

La campagne électorale s’est achevée à minuit en RDC. Les électeurs savent désormais les candidats qui auraient été les plus convainquant en fonction de leurs arguments. A moins de 24h des scrutions, des affiches de campagne des candidats ont été enlevées non loin des bureaux de vote. C’est d’ailleurs ce que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait demandé samedi 16 décembre dernier dans un communiqué.

Le communiqué précise aux partis et regroupements politiques que d’enlever, vingt-quatre heures avant le jour du scrutin, toutes leurs affiches dans un rayon de 100 mètres du centre de vote. Autres recommandations de la CENI, les électeurs ne doivent pas aussi porter des habits vêtements avec motifs, couleurs ou logo des partis politiques ou regroupements politiques et effigies de leurs présidents ou candidats sur les lieux de vote conformément aux articles 32 de la loi électorale et 49 de ses mesures d’application.

Près de 44 millions d’électeurs sont attendus mercredi 20 décembre dans les différents bureaux de vote pour accomplir leurs devoirs civiques.

RDC-Elections 2023 : dernier virage pour les 19 candidats en lice

Après le désistement de sept candidats à la présidentielle, Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession sera face à 18 autres.

 

Les élections générales (présidentielle, législatives et locales) se tiendront demain mercredi 20 décembre 2023, en République démocratique du Congo. Ce ont près de 44 millions d’électeurs, sur une population d’environ 100 millions d’habitants, qui vont départager les différents candidats.

La campagne s’est achevée à minuit et les différents candidats à la présidentielle étaient jusqu’à hier lundi encore sur le terrain. Le président Félix Tshisekedi a tenu son dernier rassemblement à Kinshasa, dans la commune de Ndjili, quartier Sainte-Thérèse.

Martin Fayulu Madidi, un rival du président sortant, a tenu ce même lundi un meeting à Lodja dans la province du Sankuru avant de se rendre à Kabinda dans la province de Lomami pour clôturer sa campagne.

De son côté Moïse Katumbi, le principal challengeur de Tshisekedi attendu le même jour à Kananga après l’étape de Lubumbashi ne s’y est plus rendu. Il s’est rendu dans la province du Haut Katanga avec un dernier meeting à Kipuchi, ville frontalière avec la Zambie. Durant l’évènement, il a demandé aux électeurs de surveiller de près le vote et le dépouillement.

Seule candidate femme restée en lice, Marie-Josée Ifoku, a dépêché son équipe à Bukavu pour procéder à la campagne de proximité, apprend-on des sources proches de la candidate numéro 9.