Disparition : Pelé et le football africain, un mélange de respect et d’admiration

Pelé est décédé ce 29 décembre 2022 à l’âge de 82 ans, quelques jours après la fin du Mondial 2022 et la quatrième place du Maroc durant ce tournoi.

Le Brésilien, qui avait annoncé et espéré le sacre d’une équipe africaine en Coupe du monde, entretenait un mélange de respect et d’admiration pour le football africain. « Et je ne pouvais manquer de féliciter le Maroc pour son incroyable Coupe du monde. C’est formidable de voir l’Afrique briller. » Le 18 décembre 2022, un ultime message était adressé sur le compte Instagram de Pelé, de son vivant. Au soir de la finale du Mondial 2022, l’icône y saluait notamment le parcours des Lions de l’Atlas, quatrièmes au Qatar.

En juillet dernier, c’est au Sénégalais Sadio Mané que le Brésilien rendait hommage, après son titre de Joueur africain de l’année : « [Il] a déjà conquis des fans du monde entier par son beau football. Et je suis l’un d’entre eux. »

Visites triomphales en Afrique

A en croire Rfi, durant sa carrière, la superstar a rencontré à plusieurs reprises des équipes africaines, en matches amicaux. Il y a cette série de trois parties du Brésil en Égypte face à la République arabe unie en 1960, durant laquelle il met un triplé à Alexandrie (victoire 3-1). Et il y a aussi cette venue triomphale en Algérie en 1965, avec un but à la clé lors d’un succès 3-0 face aux Fennecs, deux jours avant le renversement d’Ahmed Ben Bella.

S’il n’a jamais affronté d’équipe d’Afrique subsaharienne avec la Seleçao, Pelé s’est en revanche largement rattrapé grâce à Santos. En 1967, son club de toujours rend en effet visite à des sélections comme celles du Sénégal, du Gabon, du Congo-Brazzaville et de la Côte d’Ivoire. « Ce fut une expérience qui a changé non seulement ma vision du monde, mais aussi la façon dont le monde me percevait », assure l’intéressé dans Pelé : The Autobiography, ouvrage édité en 2006.

En 1969, il a joué également au Nigeria. La légende veut que la terrible guerre du Biafra, qui a entraîné la mort de plus d’un million de personnes entre 1967 et 1970, se soit interrompue 48 heures pour cette rencontre durant laquelle le « Roi » inscrit un doublé (2-2).

De ces expériences, Pelé a tiré une admiration pour le continent. En 1976, lors d’un séjour au Maroc, il déclare par exemple : « Si je suis le roi du football, alors Benbarek en est le dieu. » Un divin compliment adressé à Larbi Benbarek, joueur marocain originaire de Casablanca et qui a porté le maillot de l’équipe de France entre 1938 et 1954.

Pelé voyait en grand l’avenir du ballon rond africain. À plusieurs reprises, il soutient qu’une nation africaine gagnera le Mondial. « Ce ne serait pas une surprise si la Coupe du monde 2006 était remportée par une équipe africaine », déclarait-il ainsi dans son autobiographie. Le roi du football, qui a légué son patronyme à des générations de joueurs, dont le Ghanéen Abédi Pelé, n’aura jamais eu l’immense plaisir de voir sa prophétie se réaliser.

Centrafrique : un pas de plus vers la modification de la constitution

Le 28 décembre dernier, le parlement a adopté une nouvelle loi sur les procédures référendaires dans le cadre du code électoral en vigueur.

 

C’est sous proposition du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Bruno Yapandé, que l’assemblée nationale de la République Centrafricaine a adopté le nouveau texte juridique qui encadre les procédures de référendum.

Plusieurs réformes ont ainsi été apportées dans cette présente loi.  Il y a notamment les articles 7, et 16, dont le premier demande à chaque parti politique de verser une caution d’un million de FCFA.

Un texte qui a provoqué l’interrogation du député de Auguste Boukanga « les partis politiques vont gagner quoi en finançant un référendum ? »

L’article 16 demande par ailleurs aux leaders des partis politiques de verser une somme avant de prendre part à un débat politique. Cette disposition est contraire aux principes démocratiques et la Constitution a martelé l’honorable Bernard Dilla. Ces dispositions vont être retirées de cette loi.

Pour Héritier Doneng, coordonnateur du Front Républicain,  cette loi facilitera la participation massive des centrafricains a tous les processus référendaires, qui n’excluent pas le référendum visant la modification de la Constitution actuelle.

Bien que beaucoup voient en cela une tentative déjà de lancer un référendum afin de favoriser une modification de la constitution, l’honorable Aurélien Simplice Nzingas souligne toutefois que, chaque leader des partis politiques auront l’occasion d’aller sensibiliser la population en vue de voter pour ou contre,  lors du référendum s’il y en aura.

Lors de cette séance parlementaire, le député Joseph Bendounga n’a pas manqué d’émettre son opposition à ce texte disant, que la priorité des centrafricains n’est pas la révision ou encore la réécriture de la Constitution du 30 mars 2016. Après avoir terminé, ce dernier a aussitôt quitté la salle.

 

RCA : un nouvel incendie à Bangui

Le quartier Km5 a vu plusieurs installations en son sein être détruites par le feu le 28 décembre dernier.

 

Triste fin d’année pour la population du quartier Km5 à Bangui. Les habitants de ce quartier étaient loin d’imaginer que leur fin de journée d’hier, 28 décembre 2022, allait tourner au vinaigre.

Tout a commencé par un incident causé par l’installation d’un dépôt de carburant, comme l’ont expliqué des responsables de la protection civile. Il s’agit d’un mauvais stockage par les commerçants et des mauvais branchements électriques.

C’est alors que des flammes s’embrassèrent ravageant sur leurs passages, une dizaine de maisons, deux camions citernes, plusieurs autres véhicules, et deux ruelles, et arrachant la vie à plusieurs.

Nous aurions compté un nombre très élevé de morts n’eût été l’évacuation rapide des blessés par la Croix-Rouge centrafricaine et Médecins sans frontières. 

Le feu a néanmoins été maîtrisé par une vingtaine de volontaires de la protection civile avec l’aide de la Minusca.

En moins d’une semaine, c’est le deuxième incendie grave qui frappe la République centrafricaine après celui du 25 décembre.

 

RCA : lancement d’un programme de lutte contre les violences communautaires

Le Centre de formation de la Jeunesse Pionnière Nationale (JPN) de Bangui a servi de cadre pour le lancement de la 7e phase du programme de réduction des violences communautaires.

 

« Je renonce à la violence et m’engage pour la paix dans notre communauté ». C’est sous ce créneau que la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la Centrafrique (MINUSCA) a donné le coup d’envoi de la 7e édition du Programme de réduction des violences communautaires.

Il est question d’offrir une formation en divers métiers à 5, 799 jeunes dont 800 viennent par exemple de Bangui, Bimbo et Bégoua. Les filières concernées sont la menuiserie, la maçonnerie, l’informatique, la couture et le commerce.

Le programme a démarré le 23 décembre dernier en présence du haut-commissaire à la présidence, chargé de la JPN, des représentants de la Section Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) de la MINUSCA, de l’UNOPS, du représentant du ministre chargé du DDR ainsi que des comités locaux de suivi qu’a eu lieu la cérémonie du lancement.

Il prévoit pendant trois mois, prendre en charge ces jeunes par les encadreurs de la JPN, dont « La mission première est de participer à la formation des jeunes centrafricains en situation de précarité et faciliter leur insertion sociale avec les valeurs de paix et de non-violence », a dit le haut-commissaire à la JPN, Alain Brice Pina Sany.

Miloch Krsmanovic, chef des opérations de la Section DDR de la MINUSCA a pour sa part saisi cette occasion pour rappeler l’objectif principal du Programme CVR qui est « d’être complémentaire au processus DDR mise en place en RCA, d’agir sur la jeunesse en particulier, avec une forte participation des femmes pour pouvoir donner une opportunité différente et meilleure à ceux qui sont enclins à la violence au niveau communautaire ».

Au cours de l’année 2021-2022, 5,799 personnes dont 2,466 femmes ont bénéficié de différentes formations et de kits d’insertion offerts dans le cadre du Programme à Bangui, Bangassou, Bossangoa, Birao, Bouar, Bria, Kaga-Bandoro et Ndele.

 

Centrafricain et Tchadien se battent autour du leadership de la BEAC

La gestion de la Banque des Etats d’Afrique centrale par Mahamat Tolli est loin d’être du goût du ministre centrafricain des Finances, Hervé Ndoba qui souligne notamment le récent scandale du recrutement des agents supérieures au sein de la structure.

 

Entre Abbas Mahamat Tolli et Hervé Ndoba, c’est un duel pour la succession à la BEAC

Le gouverneur tchadien vient d’obtenir un avis favorable du juge communautaire dans la confrontation qui l’oppose à l’argentier centrafricain à propos du controversé dossier du concours de recrutement de la BEAC. Enjeu d’une guerre qui promet d’autres épisodes, la désignation du prochain banquier central.

LE MATCH DE LA SEMAINE – Derrière son flegme habituel, Abbas Mahamat Tolli avait le triomphe modeste. « Personne n’est au-dessus de la loi. La justice s’est prononcée, il revient aux responsables d’en tirer les conséquences », lâchait le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), le 15 décembre, en mettant un terme à la conférence de presse succédant au dernier comité de politique monétaire de l’année. Le Tchadien réagissait ainsi à une question sur l’usage qu’il ferait de l’avis – rendu le 16 novembre et qui lui est favorable – qu’il a sollicité de la Cour de justice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) à propos d’une résolution prise par les ministres des Finances, le 6 octobre, de suspendre le controversé concours de recrutement des cadres supérieurs de la banque centrale régionale et d’instruire un audit externe du processus.

Abbas Mahamat Tolli

« C’est suicidaire comme démarche, dans la mesure où il se met à dos le comité ministériel. Ce n’est qu’un avis qui ne remet pas en cause la décision des ministres », estime un haut fonctionnaire communautaire. Du fait du sommet entre les États-Unis et l’Afrique, à Washington mi-décembre, une passe d’armes entre le banquier central et les argentiers de la sous-région, qui pour la plupart accompagnaient leurs chefs d’État à ce rendez-vous américain, a été évitée le 13 décembre, à Douala. Mais la bataille mettant aux prises le gouverneur et le président du conseil d’administration de la BEAC, Hervé Ndoba, promet d’autres rebondissements.

Victime d’une « cabale »

Depuis le mois d’août, ce dernier, par ailleurs ministre des Finances et du Budget de Centrafrique, et le banquier central se livrent une guerre sans merci à propos de ce « scandale » du recrutement des agents d’encadrement supérieur de la banque centrale. Le premier milite clairement pour l’annulation du concours afin de sauver la réputation de l’institution, tandis que le second, excipant d’une attitude irréprochable, plaide pour la poursuite du processus. Le dernier épisode étant cette missive qu’Hervé Ndoba adresse le 21 octobre – soit deux semaines après l’assise ayant décidé de la suspension – à Abbas Tolli pour regretter que les résolutions et le communiqué final n’aient pas été portés à son attention pour signature, alors qu’à l’accoutumée, cela se fait dans les minutes qui suivent la fin des travaux.

Hervé Ndoba

Dans l’entourage du Tchadien, la cause de cette « cabale » dont il est la victime est à chercher dans l’adoption en avril par Bangui de la loi sur la cryptomonnaie. Un dossier susceptible d’ébranler les fondements de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) et sur lequel le banquier central n’a eu de cesse de se montrer inflexible. D’ailleurs, le groupe de travail qu’il a mis sur pied au sein de la BEAC pour réfléchir sur les implications d’une telle décision estime que l’adoption du Bitcoin instaure un « dualisme monétaire » dans la zone, en institutionnalisant un concurrent au franc CFA.

Bien qu’exclu du premier cercle qui gère le dossier de la cryptomonnaie à Bangui, il revenait à Hervé Ndoba d’affronter ses pairs de la Cemac avides d’explications. Et c’est peu dire que l’argentier centrafricain, tout président du comité ministériel de l’Umac qu’il soit, a souvent essuyé les flèches de ses collègues.

Game of thrones

Un autre sujet émerge en toile de fond de cette confrontation : Bangui compte sur cette affaire pour affaiblir davantage le Tchadien et amener ainsi les chefs d’État à écourter son bail qui s’achève en principe en avril 2024. « On sait dans l’entourage de Touadera que Abbas Tolli n’est plus en grâce à Ndjamena où on le soupçonne d’avoir des vues sur le trône. Il n’est donc pas certain qu’il bénéficierait du soutien de son cousin [Mahamat Deby Itno, NDLR] si la question de son maintien venait à se poser », glisse un cadre de la banque centrale. Si tel est le cas, un de ses compatriotes devrait achever son mandat ou alors les chefs d’État pourraient en décider autrement

Une option qui ne déplairait pas à Hervé Ndoba. En vertu du principe de la rotation, auquel s’ajoute la règle selon laquelle le pays abritant le siège d’une institution communautaire ne peut désigner un de ses ressortissants à sa tête, le poste de gouverneur va échoir, non pas au Cameroun – le siège de la BEAC se trouvant à Yaoundé –, mais à la Centrafrique à la fin du mandat de Abbas Tolli. « Ndoba ne cache plus son désir de récupérer ce strapontin lucratif et fait des pieds et des mains après de Touadera », soutient notre haut fonctionnaire

En attendant que le prochain sommet des chefs d’États de la Cemac puisse trancher, les protagonistes croiseront encore le fer dans les prochains jours sur le sort à réserver à l’avis du juge communautaire. Une opportunité pour Hervé Ndoba et ses pairs de laver l’affront fait par Tolli ?

Jeune Afrique

RCA : un incendie ravage une église et une trentaine de maisons 

L’événement que beaucoup considèrent comme un acte criminel a eu lieu le 25 décembre à Béloko.

 

Alors que beaucoup célébraient la naissance de Jésus-Christ le 25 décembre, d’autres étaient en larmes ne sachant plus où ils vont reposer leurs têtes. Ceci à cause d’un incendie dans la concession de la société de transport Avenir à Béloko. À l’intérieur, on retrouvait des fûts de 200 litres.

Au sein de la population comme le relève nos confrères du Potentiel centrafricain, les informations qui ressortent renseignent que l’incendie est dû à la contrebande de carburants et aux entrepôts de fortune créés.

Du côté de l’armée, le renseignement militaire précise que l’origine de l’incendie est plutôt criminelle. Il pointe du doigt les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement qui auraient pris d’assaut cette concession où sont régulièrement entreposés des fûts de carburant.

C’est d’autant plus bénéfique pour les rebelles sachant que c’est cet entrepôt qui sert de point de ravitaillement aux soldats du groupe Wagner.

Toutefois, même si on ne compte pas les pertes en vies humaines, on déplore l’église et la trentaine de lieux d’habitation qui sont parties en fumée.

Centrafrique : une ONG vole au secours des enfants à Bangui

250 enfants de la cité capitale ont reçu des jouets le 18 décembre dernier de l’association Action Solidarité Centrafrique.

Bientôt la fête de Noël. Malheureusement, beaucoup d’enfants n’ont pas le privilège d’avoir un nouveau vêtement ou encore un jouet.

Or, ils méritent aussi d’avoir le sourire. C’est fort de cela que l’ONG, Action Solidarité Centrafrique (ASCA) a réuni 250 enfants de Bangui au restaurant-bar MC.

Ces enfants dont l’âge varie de deux à douze ans ont reçu des jouets et un repas leur a été offert en marge de la fête de Noël. Laurette Diane Djeukam, présidente de l’ASCA précise :

 « la motivation première est de redonner le sourire aux enfants démunis. Vous savez un enfant n’a pas besoin de grand-chose pour s’épanouir mais juste  un jouet, des jeux et de l’amour. Aujourd’hui, ASCA est venue redonner ce sourire aux enfants pour se souvenir de notre enfance. Etant enfant, on nous donnait des petits jouets et on était très contente. C’est ainsi que ASCA a décidé depuis un certain temps de faire un arbre de noël depuis 2022 ».

«Nous sommes à notre 3e édition et à chaque année les choses changent. Mais nous espérons que nous allons de l’avant. Nous avons pensé que les enfants de cette époque ont le droit de vivre ce que nous avons aussi vécu quand nous étions enfants. Parce que voyez-vous aujourd’hui, des enfants vivent dans une certaine précarité. Les enfants n’ont pas accès à tout ce dont nous avons accès quand nous étions enfants. Et l’on dit toujours que le bonheur lorsqu’il est partagé est le vrai bonheur sinon vous ne pouvez pas prétendre être heureux, » a renseigné Edith Douzima, marraine de l’ASCA

 

Cession de Bolloré Africa Logistics au Groupe MSC

 A la suite des communiqués de presse de Bolloré SE du 31 mars et du 1er décembre 2022, Bolloré SE annonce la réalisation en date de ce jour de la cession au Groupe MSC de 100 % de Bolloré Africa Logistics, regroupant l’ensemble des activités de transport et logistique du Groupe Bolloré en Afrique, sur la base d’une valeur d’entreprise nette des intérêts minoritaires de 5,7 milliards d’euros. Le prix de cession des actions s’établit à 5,1 milliards d’euros auquel s’ajoutent 600 millions d’euros de remboursement de comptes courants.

Le Groupe Bolloré conservera une présence importante en Afrique, notamment à travers Canal+, et poursuivra également ses développements sur ce continent dans de nombreux secteurs comme la communication, le divertissement, les télécoms et l’édition.

 

RCA : le ministère de la Santé fait le point sur la campagne de dépistage des maladies transmissibles et non transmissibles

Le ministre chargé de la santé, Pierre Somsé a réuni la presse ce 22 décembre pour présenter le bilan de la campagne de dépistage organisé au quartier Ngbénguéwé, dans le 5ème arrondissement. A ses côtés, la directrice de la lutte contre les maladies transmissibles, Dr. Marie Charlotte Banthas-Sana.

« Les personnes détectées pour le paludisme sont 283 détectées par le test rapide, parmi lesquelles il y a 67 cas positifs, sur les 67 cas de positivité, 66 cas de paludisme simple et un cas de paludisme grave avec convulsion suivi de traitement » a déclaré Dr. Marie Charlotte Banthas-Sana, directrice de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère chargé de la santé. .

En ce qui concerne la tuberculose il y a eu 75 personnes testées parmi lesquelles il y a trois cas positifs.

Pour le VIH il y a eu 228 personnes testées, il y a huit cas positifs et d’autres personnes qui sont venues et sont déjà sous le traitement d’antirétroviraux (ARV).

En ce qui concerne l’hypertension atérienne il y a au total 62 personnes qui ont présenté une tension atérienne supérieure à 15/10 parmi lesquelles 17 ont des chiffres élevés entre 17 et 20  et sont orientées pour des traitements plus appropriés au niveau des centres de formations sanitaires.

En ce qui concerne le diabète, 26 personnes dépistées, parmi lesquelles il y a cinq cas d’hyperglycémie et sont orientées au niveau des centres de formations sanitaires pour confirmations et la prise en charge.

S’agissant du COVID-19, 154 personnes dépistées, aucun cas positif, parmi lesquelles 83 vaccinées contre le COVID-19.

Une dame de 58 ans consultée pour tuméfaction au niveau du sein  gauche évoquant une tumeur de sein, elle a été orientée pour consultation gynécologique ».

Dr. Banthas-Sana a constaté qu’il y a des maladies chroniques de découverte fortuite au sein des groupes avec des valeurs extrêmes par rapport aux valeurs normales, car, il y a un engouement de la population qui est très ravie de pouvoir bénéficier de cette opportunité de consultation gratuite, beaucoup de personnes se sentant malades ne se rendent pas systématiquement dans les formations sanitaires et préfèrent une automédication.

 

L’ONU se prononce sur le projet de réforme de la constitution en RCA

C’est au terme d’une visite de trois jours dans le pays, que le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, Jean Pierre Lacroix, a présenté les inquiétudes des Nations unies vis à vis de la Centrafrique sur le plan politique et sécuritaire.

 

« La RCA n’a pas besoin de plus de violence. La Force de la MINUSCA va conserver et consolider sa posture robuste, ensuite travailler pour la consolidation de la paix dans les zones où la sécurité a été établie », renseigne, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de paix, Jean Pierre Lacroix.

Il s’est inquiété de la reprise des activités de certains groupes armés avec l’arrivée de la saison sèche, ce qui peut générer des tensions, « Nous devons non seulement condamner, mais nous devons contrer. La MINUSCA a renforcé ses capacités, elle a adopté une posture robuste, afin de contribuer à restreindre les capacités de nuisance des groupes armés, même s’il est important que la réponse à ces menaces ne soit pas seulement d’ordre sécuritaire », a-t-il dit.

Toutefois, Jean Pierre Lacroix a rassuré que l’Onu va continuer à assister le pays afin qu’on puisse un jour voir le bout du tunnel,

« Nous allons continuer à faire le maximum pour soutenir la population centrafricaine, consolider certains acquis, mais aussi travailler pour aider la Nation et le peuple centrafricain à surmonter les défis qui restent », a dit Jean Pierre Lacroix, au terme de sa visite de travail en RCA.

Il a également fait la promesse selon laquelle, « les Nations Unies continueront au maximum de leur capacité à fournir cette aide humanitaire aux populations qui en ont besoin »

Par la même occasion, le diplômât a fait part de la poursuite du plaidoyer de l’Organisation auprès des donateurs, pour que « le financement de l’aide à la population centrafricaine soit au rendez-vous ».

L’actualité politique du pays avec notamment la possible réforme de la constitution n’a pas laissé l’émissaire Onusien indifférent, « les forces politiques, la société civile, doivent pouvoir s’exprimer, c’est important, les institutions ont besoin d’être respectées ».

Il rajoute par ailleurs « la tension croissante dans le débat politique, avec des messages négatifs, parfois très négatifs exacerbent les tensions, avec des messages de haine aussi, et de désinformation. Le peuple centrafricain, a besoin d’un débat politique ouvert, apaisé, notamment dans le contexte de la préparation des élections locales », insistant sur le fait que « la vie politique a besoin de se dérouler sans violence ».