RCA : incursion des rebelles de 3R à Makounzi Wali

Ils ont tiré en l’air durant plusieurs minutes pour intimider la population qui tente de se réfugier pour la plupart en brousse.

 

Les combattants rebelles du mouvement 3R, membres de la coalition  des patriotes pour le changement (CPC), ont fait leur incursion dans le village Makounzi Wali, situé à  vingt kilomètres de Bocaranga sur l’axe Bouar, dans la préfecture de l’Ouham-Péndé.

Selon les déplacés du village Makounzi Wali qui continuent d’affluer à Bocaranga depuis cette nuit, les rebelles de 3R ont fait leur incursion  dans leur village cette nuit aux environs de 21 heures avant de quitter tôt ce matin vers 4 heures.

D’après eux,  dès l’entrée des assaillants, ils ont tiré en l’air durant plusieurs minutes, intimidant la population qui tente de se réfugier pour la plupart en brousse.

Le bilan provisoire fait état d’un jeune homme blessé sur sa jambe gauche.

Pendant ce temps, à Ndim,  les mêmes rebelles de 3R ont tué un jeune dont le cadavre vient d’arriver ce lundi à Bocaranga.

Rappelons qu’à Bozoum et à Ndim,  les rebelles de 3R ont encerclé les deux villes la semaine dernière avant d’attaquer les positions de l’armée nationale à l’entrée de Ndim, faisant un mort du côté de l’armée nationale, et la brigade de gendarmerie de Bozoum, faisant des blessés.

RCA :une attaque des positions de l’armée nationale fait un mort dans l’Ouham-Péndé

Les assaillants, identifiés comme des combattants rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), ont attaqué très tôt ce mercredi matin les positions de l’armée nationale dans la localité de Djim, au nord-ouest de la RCA. Le bilan provisoire fait un mort dans le rang des soldats FACA, a-t-on appris des sources locales.

Selon les mêmes sources, les faits se sont produits à l’entrée de la ville de Djim sur un checkpoint tenu par l’armée nationale .

« Ils sont venus tôt ce matin attaquer les soldats de l’arme nationale sur la barrière à l’entrée de la ville de Djim. Un soldat est touché par les projectiles des assaillants. Malheureusement il succombe de ses blessures à l’hôpital après son transfert », témoigne une source locale. D’après lui, l’attaque a fait également des blessés, mais leur nombre exact qui n’est pas connu pour l’heure.

Pour l’heure, l’attaque est repoussée, et la ville est toujours sous contrôle de l’armée nationale qui demande à la population de regagner leur domicile.

Rappelons que la ville de Djim, située dans la sous-préfecture de Ngaoundaye, est l’un des bastions du mouvement 3R, membre de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) formée fin décembre 2020, et composée de plus de 6 importants groupes armés signataires de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA).

RCA : 5 morts dans un accident de la route

Un accident mortel  de la circulation impliquant un camion lourd s’est produit sur la route nationale numéro 1.

 

Mardi matin vers 9 heures du matin, un accident mortel  de la circulation impliquant un camion lourd s’est produit sur la route nationale numéro 1, à  environ 30 kilomètres de Bossemptélé sur l’axe Yaloké. Le bilan fait état de 5 morts et des blessés.

Selon les premiers éléments d’information recueillis,  le camion était parti de la ville de Bozoum pour la ville de Bangui, transportant des marchandises et des passagers. Juste en arrivant  à  32 kilomètres de Bossemptélé, le véhicule quitte brusquement la chaussée pour se retrouver dans le ravin, causant ainsi la mort de plus de cinq passagers, dont les trois issues de même famille et quelques blessés qui sont rapatriés à Bossemptélé pour les uns, et Yaloké pour les autres.

Une enquête a été ouverte à la gendarmerie de Bossemptélé, et le conducteur  est également maintenu en garde à vue pour nécessité d’enquête.

Il y’a lieu de noter que les accidents survenus dans le pays sont principalement causés par des excès de vitesse, le mauvais état des routes et la non-application des lois font des milliers de morts chaque année en République centrafricaine.

RDC : douze morts dans l’éboulement d’une mine d’or artisanale

Douze « creuseurs » clandestins sont morts samedi dans l’éboulement d’une mine d’or artisanale dans le nord de la République démocratique du Congo (RDC), a rapporté lundi la radio onusienne Okapi.

 

L’incident a eu lieu samedi à la mi-journée, dans la province du Bas-Uélé, dans le territoire de Bondo, dans une carrière surnommée “séminaire”, a rapporté Okapi, citant notamment le député provincial Eddy Pascal Sinango.

« Dix-sept personnes s’étaient introduites dans un puits d’or de cette carrière fermée par les services de mines depuis janvier dernier », selon Okapi.

Un glissement de terrain a provoqué la mort de 10 des creuseurs, six autres ont été blessés. Deux des blessés ont succombé peu après à l’hôpital.

Selon un média local, Radio Télé Uélé (RTU), toujours cité par Okapi, un incident similaire a eu lieu le jour-même dans la soirée dans une autre carrière artisanale, à 55 km de Bondo.

Un creuseur, rentré dans le puits pour récupérer sa motopompe alors qu’il commençait à pleuvoir a été surpris par un éboulement et est mort enseveli.

Selon la RTU, encore cité par Okapi, une vingtaine d’éboulements se sont produits depuis janvier dernier dans cette région de la RDC, faisant une cinquantaine de morts.

RCA-Bria : un militaire de l’armée nationale gravement tabassé par les mercenaires russes

Transféré d’urgence à l’hôpital, l’homme se trouve dans un état stable, mais ses collègues sont très mécontents.

 

À Bria, dans la nuit du samedi à dimanche 23 mai, un soldat de l’armée nationale, en état d’ivresse avancée, a  été copieusement tabassé par les mercenaires russes et syriens de la société Wagner. Transféré d’urgence à l’hôpital, l’homme se trouve dans un état stable, mais ses collègues sont très mécontents.

Depuis la mise en place d’une force coalisée regroupant les mercenaires russes de la société Wagner, les soldats rwandais et les éléments de l’armée centrafricaine pour contrer l’avancée des rebelles du CPC vers la capitale, de nombreux cas d’agression et de viol à caractère sexuel sur certains militaires centrafricains sont de plus en plus signalés.

Après des bavures des mercenaires russes contre les civils dans l’arrière-pays, c’est le tour des éléments des forces de défense et de sécurité intérieure de subir  les conséquences fâcheuses du recrutement des mercenaires par le gouvernement.

Au mois de janvier dernier, un gendarme, détaché à la barrière du PK9, avait été sauvagement agressé par les mercenaires russes avant d’être admis aux urgences de l’hôpital.  Trois mois plus tard, c’est le tour d’une femme soldate de deuxième classe d’être agressée sexuellement par les mercenaires  non loin de la ville de Bangassou. Ceci n’est pas un cas isolé, selon des témoignages recueillis au sein de l’armée.

Et ce n’est pas fini pour autant !Ce samedi 22 mai, dans la soirée, à Bria, un soldat de l’armée nationale, en revenant du quartier Bornou, en état d’ivresse avancée, a été pris à partie par un groupe d’individus non identifiés qui l’ont agressé et emporter son arme de service.

Le soldat est allé alerter ses collègues d’armes qui ont aussitôt patrouillé dans le secteur en vain. Mais le mal est déjà fait. Pour les mercenaires russes, ceci est un signe de faiblesse, et récupèrent le soldat  fautif  pour le corriger devant ses collègues. Malheureusement, les frappes étaient trop violentes, et le soldat est admis à l’hôpital.

Ce dimanche matin, les russes sont repartis dans le secteur ou l’arme de service du soldat avait été emportée. Ils ont bouclé le secteur, mais n’ont pas réussi à retrouver l’arme en question, encore moins les auteurs de l’acte criminel.

À en croire aux témoignages recueillis, le soldat FACA avait passé sa journée au quartier Bornou, plus précisément au camp des pêcheurs ou les femmes vendent de l’alcool frelaté.

RCA : fin des élections législatives

Les Centrafricains étaient appelés aux urnes, dimanche, pour élire leurs députés dans 49 circonscriptions.

 

Les Centrafricains étaient appelés aux urnes, dimanche, pour élire leurs députés dans 49 circonscriptions où le scrutin n’avait pu avoir lieu en décembre en raison d’une offensive rebelle. Les résultats ne devraient pas être rendus publics avant quelques jours

Les Centrafricains ont voté dans le calme, dimanche 27 mai, pour élire leurs 49 derniers députés, dans des circonscriptions où le scrutin n’avait pas pu se tenir au premier tour, il y a cinq mois, en raison d’une offensive rebelle.

Ces dernières partielles d’élections législatives laborieuses en trois étapes présentaient peu d’enjeux : la nouvelle chambre, qui a commencé ses travaux, est déjà dominée par le parti du président réélu le 27 décembre, Faustin-Archange Touadéra, dont les proches sont déjà élus aux postes clefs de l’Assemblée, bien qu’il ne dispose pas pour l’heure d’une majorité.

Car l’opposition s’est présentée en ordre très dispersé dès le premier tour de ces législatives.

Les bureaux de vote ont fermé en début de soirée. Le scrutin s’est déroulé « sans incident », a déclaré dimanche soir à l’AFP Vladimir Monteiro, porte-parole de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca). Les résultats ne devraient pas être rendus publics avant quelques jours.

49 circonscriptions

Lors du premier tour du 27 décembre, moins d’un électeur sur trois avait eu la possibilité de se rendre aux urnes dans un pays alors occupé aux deux-tiers par des groupes armés et en pleine offensive d’une rébellion menaçant Bangui.

Depuis, grâce notamment à des centaines de paramilitaires russes dépêchés par Moscou à la rescousse de l’armée, les rebelles ont été repoussés loin de la capitale.

Le 14 mars, un second tour avait eu lieu pour les sièges en ballottage et, dans le même temps, un nouveau premier tour organisé dans de très nombreuses circonscriptions où le vote n’avait pas pu avoir lieu.

Le scrutin de ce dimanche concernait 49 circonscriptions – sur 140 sièges à l’Assemblée nationale – qui étaient sorties en ballottage du premier tour réorganisé le 14 mars. Le Mouvements Cœurs Unis (MCU), le parti de Faustin-Archange Touadéra, dispose pour l’heure de 25 sièges.

Dénonçant des « fraudes massives » , l’opposition, désunie, n’a pas opposé de candidats capables de rivaliser avec le président Touadéra et son parti. Et, comme dans la chambre sortante, nombre d’élus sans étiquette ou « indépendants » – dont certains issus du parti au pouvoir – devraient se prononcer souvent en faveur du gouvernement dans les votes importants, selon les politologues centrafricains.

Sans attendre ces 49 partielles, la nouvelle Assemblée s’est déjà réunie début mai, le quorum requis étant de 71 députés.

La Centrafrique, deuxième pays le moins développé au monde selon l’ONU, est en proie à une guerre civile depuis 2013, mais de plus faible intensité depuis 2018.

À la veille des scrutins du 27 décembre, les groupes armés contrôlaient les deux tiers du territoire et de nombreuses villes. Mais les forces armées, essentiellement grâce au soutien de centaines de paramilitaires russes, de forces spéciales rwandaises et de quelque 14 000 Casques bleus de l’ONU, les ont repoussés dans les campagnes et ont largement reconquis le territoire depuis.

La Russie livre des armes à la Centrafrique

La Russie a livré une cargaison d’armes légères à la Centrafrique après en avoir informé l’ONU qui impose un embargo sur les armes à ce pays déchiré par la guerre civile, a annoncé lundi l’ambassadeur de Russie en Centrafrique.

 

« La Russie a livré à titre gratuit la 3e cargaison des armes légères à la République centrafricaine. Ce sont des armes légères, c’est-à-dire armes automatiques, mitrailleuses, fusils de précision, pistolets, lance-roquettes, grenades et munitions », dont 5.000 fusils d’assaut AK-47, a annoncé Vladimir Titorenko dans un communiqué.

« M. Titorenko a expliqué que l’autorisation du Conseil de la Sécurité de l’ONU n’était pas nécessaire pour effectuer un transfert d’armes légères, il ne fallait que le notifier », a précisé l’ambassade dans le communiqué.

L’embargo sur les armes a été imposé en 2013, après qu’une coalition de groupes armés a renversé le régime du président François Bozizé et plongé le pays dans la guerre civile.

La Russie, qui mène depuis 2018 une offensive diplomatique dans cette ancienne colonie française, a obtenu du Conseil de sécurité des Nations unies un assouplissement de l’embargo en octobre, après un premier allègement en 2019, qui permettait la fourniture d’armes de calibres inférieurs à 14,5mm.

En octobre, la Russie avait livré à l’armée centrafricaine une dizaine de blindés.

En décembre, une coalition de groupes armés a tenté de perturber l’élection présidentielle et renverser le régime du président Faustin Archange Touadéra mais elle s’est heurtée aux 12.000 casques bleus de la Mission des nations unies en Centrafrique ainsi qu’à plusieurs centaines de paramilitaires russes et de soldats rwandais venus au secours d’une armée centrafricaine démunie. M. Touadéra a été réélu.

Depuis 2018, des instructeurs militaires russes entrainent les forces armées centrafricaines et assurent la garde rapprochée du président.

En parallèle, le gouvernement centrafricain a accordé des permis miniers à des sociétés russes associées à Evgueni Prigojine, un proche de Vladimir Poutine. Cet homme d’affaire est suspecté d’être le principal financier de Wagner, une société militaire privée russe dont les mercenaires sont présents en Centrafrique.

 

 

RCA : précisions sur l’arrestation de l’ex-ministre Dieudonné Ndomaté

En Républicaine centrafricaine, l’ancien ministre du Tourisme, des Arts et de la Culture, Dieudonné Ndomaté, a été arrêté à Bouca, dans le nord du pays, en début de semaine, puis reconduit dans la capitale, Bangui, pour sa participation présumée à la rébellion.

 

L’information a été confirmée, vendredi 14 mai, par le parquet. Appartenant à la branche « Ngaïssona » du mouvement anti-balaka, il était entré au gouvernement suite aux accords de Khartoum, en février 2019, entre le pouvoir et les principaux groupes armés. Le procureur général près la Cour d’appel de Bangui, Eric-Didier Tambo, nous donne des précisions sur les circonstances de l’arrestation de Dieudonné Ndomaté.

« Au commencement du processus électoral, il a quitté Bangui le 16 pour Batangafo, sous prétexte qu’il repartait là-bas pour battre campagne et être candidat aux élections législatives. Malheureusement, il est parti avec les véhicules de l’État, les a remis à la rébellion… et il a combattu avec la rébellion jusqu’à ce qu’elle ait été défaite. Maintenant, il était obligé de se rendre. Donc, son épouse est partie le rechercher et c’est en route, à partir de Bouca, qu’il a été arrêté par les officiers de la police judiciaire de Bouca. », précise-t-il.

« On va d’abord l’interroger sur cela et puis, sur les évènements de la CPC puisqu’il a combattu pendant cinq mois, étant donné qu’il a été arrêté au mois de mai et que la rébellion avait commencé, depuis décembre. Sur tous ces faits-là, on va l’interroger et sans doute qu’il passera avec les autres, lors de la session criminelle que nous allons organiser », a ajouté le procureur.

RCA : la plateforme Galaxy exige l’expulsion de Mankeur Ndiaye de la Minusca et la suspension de la station RFI

Les Collectifs 28-29, Galaxy et TalithaKoum Centrafrique, ont organisé ce mercredi 12 mai une marche de protestation.

 

Après le report de leur manifestation du 6 mai dernier,  les Collectifs 28-29, Galaxy et TalithaKoum Centrafrique, proches du régime, ont organisé ce mercredi 12 mai une marche de protestation contre la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), mais aussi contre la France. À l’issue de leur marche devant le siège de la Minusca à Bangui, les organisateurs ont remis un mémorandum en plusieurs points pour exiger non seulement l’expulsion de monsieur Mankeur Ndiaye, haut représentant du Secrétaire général des nations unies en Centrafrique, mais aussi le départ des casques bleus de la Minusca dans le pays. Et ce n’est pas tout ! Le collectif exige également la suspension de la station RFI sur toute l’étendue du territoire nationale.

Ce  mercredi 12 mai, pour les nations unies,  est considéré comme une journée à risque malgré le caractère « pacifique » octroyé à cette  manifestation des collectifs proches du pouvoir.

Ce matin, des centaines des personnes, pour la plupart des élèves des écoles primaires et du lycée, ont manifesté  sur l’avenue des martyrs jusqu’au siège de la Minusca sur l’avenue Barthélemy Boganda à Bangui. La foule en colère scandait des slogans hostiles à la Minusca et la France, mais favorable à la Russie. À l’issue de leur marche, ils ont transmis à la Minusca un mémorandum sur plusieurs points.

RCA : Honorine Lydie Magba fait ses adieux au Président Ouattara

L’ambassadrice de la République centrafricaine,  Honorine Lydie Magba, est arrivée en fin de mission en Côte d’Ivoire.

 

Le mardi 11 mai 2021, en Côte d’Ivoire, l’ambassadrice de la République centrafricaine, madame Honorine Lydie Magba, en fin de mission en Côte d’Ivoire, a fait ses adieux au président ivoirien, Alassane Ouattara, lors d’une audience au Palais présidentiel d’Abidjan Plateau.

Face à la presse au terme de cette audience d’au revoir, la diplomate centrafricaine a relevé l’excellence des relations entre Abidjan et Bangui. Une coopération appelée à se renforcer grâce à l’action conjuguée de gouvernement des deux pays.

« Ma mission s’achève en République de Côte d’Ivoire, je garde un bon souvenir. Je tiens à remercier Son Excellence Alassane Ouattara, son agréable épouse et toute la Côte d’Ivoire pour l’accueil qui m’a été réservé, dès mon arrivée en Côte d’Ivoire », a déclaré à la presse ivoirienne madame Magba.

La diplomate centrafricaine a jugé précieuse l’expérience acquise en Côte d’Ivoire, notamment en matière de gestion de sortie de crise dans son pays.

« Je pense mettre en place cette expérience pour l’intérêt de la République Centrafrique. La Côte d’Ivoire est un exemple de sortie de crise pour la République centrafricaine », a-t-elle dit.

Rappelons que madame Honorine Flore Lydie Magba avait présenté ses lettres de créance le  jeudi 14 novembre 2019 au président de la République de Côte d’Ivoire. Mais durant ses fonctions en Côte d’Ivoire, elle avait rencontré des sérieux difficultés sur le plan administratif.

Le 17 juillet 2020, Suite aux propos tenus par la ministre des Affaires étrangères et des centrafricains de l’étranger, madame Sylvie Baïpo Temon sur les ondes de la radio Ndékèluka le 08 juillet 2020, auxquels elle avait discrédité au passage Madame Honorine-Flore Sylvie MAGBA, l’ambassadrice de la RCA auprès de la République de la Côte d’Ivoire sur la gestion financière des loyers de son Ambassade, celle-ci l’avait répondu sèchement.