RDC : instauration d’un dispositif sécuritaire quelques jours après les élections

Des dizaines de militaires de la Garde républicaine seraient visibles dans plusieurs endroits stratégiques de Lubumbashi.

 

Cinq jours après les élections générales en RDC, un important dispositif militaire est instauré dans la ville de Lubumbashi, fief de Moïse Katumbi. Une situation qui inquiète les habitants de cette ville. Les autorités administratives assurent que l’armée est déployée pour assurer la sécurité en cette période de fête de fin d’année.

A la place de la poste, à la RTNC et à l’entrée Nord de la ville, des militaires de la Gardes républicaine y sont déployés. Arme à la main, ils sillonnent certaines avenues. D’autres sources estiment que ce dispositif militaire est renforcé afin de barrer la route à toute réaction violente de la part des militants de Moïse Katumbi à la suite de la publication des résultats partiels de l’élection présidentielle.

Dans un communiqué publié dimanche 24 décembre, l’armée accusait la chaîne de télévision Nyota, proche de Katumbi, de diffuser des informations tendant à démoraliser et déstabiliser les militaires. Une accusation rejetée par le média.

RCA : Juan Rémy Quignolot accusé «d’espionnage» et de «complot»

Le ressortissant français arrêté le 10 mai dernier a été placé en détention provisoire. Il accusé d’espionnage, de complot et d’atteinte à la sécurité de l’État.

 

Le procureur général près la cour d’appel de Bangui Didier Tambo a confirmé ce mercredi 09 juin, que Juan Rémy Quignolot, le Français arrêté il y a un mois, était poursuivi pour cinq chefs d’accusation : espionnage, détention illégale d’armes de guerre et de chasse, association de malfaiteurs, atteinte à la sécurité de l’État et complot.

Pour le compte de qui est-il accusé d’avoir espionné ? Sur ce point, le procureur général n’en dit pas plus. Toujours est-il que l’enquête a été confiée à un juge et que l’accusé encourt, selon le procureur, les travaux forcés à perpétuité.

Juan Rémy Quignolot, c’est son nom, a été placé sous mandat de dépôt et en détention provisoire. Après avoir été détenu à l’OCRB, l’Office central de répression du banditisme, il a récemment été transféré au camp de Roux.

Cet homme de 55 ans avait été arrêté le 10 mai dernier à Bangui. Les autorités centrafricaines l’accusaient de détenir chez lui une énorme quantité d’armes de guerre. Dans la foulée, des photos de la perquisition de son domicile étaient diffusées sur les réseaux sociaux.

Une arrestation alors relayée par Valery Zakharov, le très influent conseiller russe du président Touadéra à la sécurité intérieure. Une arrestation et sa médiatisation rapidement dénoncée par Paris qui y a vu « une instrumentalisation manifeste ».