Le Groupe BGFIBank récompensé lors du 25ème anniversaire de NSIA

Le Groupe BGFIBank a reçu du Groupe NSIA, un des prix destinés aux partenaires, lors de la célébration des 25 ans de l’assureur-banquier. Cette distinction, également attribuée à deux autres entités, récompense les soutiens de la première heure du projet initié en 1995 par Jean Kacou DIAGOU, Président du Groupe NSIA.

En marge de la 44ème Assemblée Générale de la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines plus connue sous le sigle «FANAF», tenue à Libreville (Gabon) du 17 au 20 février 2020, le Groupe NSIA, fondé en 1995, a soufflé sa 25ème bougie. Des Awards ont été décernées par la même occasion aux dirigeants, collaborateurs et partenaires du Groupe NSIA, avec une mention spéciale au Groupe BGFIBank et à son Président Directeur Général, Monsieur Henri- Claude OYIMA.

Cette distinction témoigne de la gratitude du Groupe NSIA envers le Groupe BGFIBank, un partenaire qui lui est loyal et fidèle.
Ce prix illustre plus globalement les espoirs que les Présidents des deux Groupes fondent dans la coopération sud-sud.

Les groupes BGFIBank et NSIA sont en effet proches par leurs métiers (la banque, l’assurance et les autres services financiers spécialisés), par leurs implantations actuelles (principalement en Afrique) et par leur engagement effectif à la RSE, en tant qu’entreprises citoyennes.

Lire le communiqué ici 

La BVMAC annonce une série de décisions à la suite d’un conseil d’administration à Douala

Le Conseil d’Administration de la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC), avec à sa tête Henri Claude OYIMA, s’est réuni le 20 février 2020 en son siège social à Douala (au Cameroun).

Il a tout d’abord été question pour le Conseil d’évaluer l’état de la mise en œuvre des décisions prises lors de sa dernière session, tenue le 25 octobre 2019.  Il a donc pris acte de leur état d’exécution et a instruit la Direction Générale de l’atteinte des objectifs assignés dans les délais prescrits s’agissant notamment :
– de la maîtrise des charges ;
– du recouvrement des créances et ;
– de la mobilisation des entreprises en vue d’un recours accru au marché financier.

En ce qui concerne les opérations de marché, la BVMAC a autorisé l’admission à la cote permanente des obligations de l’Etat du Gabon dénommées « EOG 6,25% net 2019-2024 » et des obligations de la société SAFACAM dénommées « SAF1 6% HT 2019-2022 ».  Il a été annoncé en outre, que la première cotation des deux valeurs mobilières aura lieu le 21 février 2020 à Douala.

Le Conseil d’Administration annonce par ailleurs dans son communiqué, avoir examiné le Règlement Général ainsi que le Règlement de Parquet de la BVMAC et a décidé de leur transmission à la COSUMAF pour homologation.

Toujours à travers sa note, le Conseil annonce sa décision de créer en son sein un Comité d’Admissions, en plus du comité d’audit et risques, et celui des nominations et rémunérations déjà existants. Un processus de recrutement d’un nouveau Directeur Général a également été lancé. Celui-ci devrait prendre fonction à compter du 1er janvier 2021.

Au terme des travaux, le Conseil a félicité la Direction Générale pour la qualité des documents présentés et lui a adressé ses encouragements pour les actions engagées en vue de la mise en œuvre effective de la dynamisation du marché financier régional.

Lire le communiqué du Conseil d’administration de la BVMAC ici

BGFIBank Europe annonce la signature d’un partenariat avec BPI France

Cet accord, conclu le 17 février 2020, fait suite à la venue du PDG du Groupe BGFIBank, M. Henri Claude Oyima, en novembre et décembre derniers à Paris.

Il permettra aux deux institutions de mutualiser leur expertise et leur capacité financière au service des entreprises françaises désireuses de se développer à l’export sur les marchés africains. L’accord a été paraphé dans les locaux de BGFIBank Europe, par son directeur général Francesco De Musso et Pedro Novo directeur exécutif en charge de l’export à BPI France. BGFIBank Europe

BGFIBank Europe est la plate-forme européenne du Groupe BGFIBank, premier groupe financier en Afrique centrale, présent dans onze pays et sur deux continents.

Basée à Paris, BGFIBank Europe intervient principalement dans le financement des opérations internationales, le conseil en financement, les services bancaires aux entreprises et aux institutions financières. Elle est accréditée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) en tant qu’établissement de crédit
spécialisé sur les entreprises.

BPI France est la Banque publique d’investissement, détenue par l’Etat français et la Caisse des Dépôts et Consignation. Elle est chargée par d’accompagner les entreprises françaises dans leur développement en leur apportant des solutions de financement et accompagnement durant les phases clés de leur activité. Son champ d’intervention est étendu, allant du financement classique, de la participation au capital, à l’assurance aux garanties.

 

 

 

Assemblée nationale : les projets de loi sur la table

Ouverte ce mercredi et prévue pour durer jusqu’au 28 février, cette session est extraordinaire car il y a urgence de doter le pays des lois prévues par l’accord de paix signé à Bangui le 6 janvier 2019, a expliqué le président de l’Assemblée nationale.

Accueil solennel du président de l’Assemblée nationale pour l’ouverture de cette session extraordinaire.

L’essentiel des lois soumises aux députés sont de nature à l’apaisement et à la cohésion nationale, assure Laurent Ngon Baba. Il prend l’exemple du texte concernant le statut des anciens chefs d’État.

« Nous devons envisager de mettre ce régime juridique en place pour aider une haute autorité qui a servi comme président de la République de faire en sorte qu’il dispose d’un minimum de conditions de vie, de manière à l’épargner de toute tentation. Tentation de sollicitation, tentation de déstabilisation, pour peut-être repartir au pouvoir. Et je crois que cela contribue énormément à cela. »

Onze projets de loi à étudier en moins de dix jours. Un programme ambitieux, selon Annicet George Dologuele, chef de file de l’opposition : « Je trouve qu’il y a un peu trop de lois en quelques jours, mais comme c’est immédiatement suivi par la session ordinaire, nous aurons le temps de bien travailler. C’est important de voter les lois, après c’est l’application des lois. L’Assemblée nationale vote des lois depuis maintenant quatre ans et je les vois très peu appliquées. »,

Statut des anciens présidents, partis politiques et opposition, Commission vérité justice réparation et réconciliation… Des lois très attendues car elles doivent contribuer à la mise en œuvre de l’accord de paix, à quelques mois des élections.

RCA : le gouvernement demande la mutation de trois fonctionnaires de la MINUSCA

Le gouvernement centrafricain a demandé la mutation de trois fonctionnaires de la mission des Nations Unies de maintien de la paix en Centrafrique (MINUSCA) pour leurs actes inacceptables.

Dans une lettre récemment adressée au chef de la MINUSCA par la ministre centrafricaine des Affaires étrangères Sylvie Baïpo Témon, il est reproché à ces trois fonctionnaires internationaux l’incompatibilité de leurs actes avec le mandat de la mission. Ces actes, dont le contenu n’a pas été évoqué dans la lettre, sont jugés « suffisamment graves » par les autorités centrafricaines, selon la source sous couvert d’anonymat.

Il est aussi indiqué qu’un délai a été imposé à la MINUSCA pour procéder à la mutation des fonctionnaires mis en cause, sans quoi, la justice centrafricaine se chargerait de la suite de l’affaire.

C’est la première fois que les autorités centrafricaines en sont arrivées à une telle prise de position depuis la signature de l’accord de siège en mai 2014 entre le gouvernement centrafricain et les Nations Unies.

Pour rappel, lundi dernier, en dépit d’une interdiction des autorités, quelque 2.000 jeunes ont manifesté devant le siège de la MINUSCA à Bangui, demandant le départ des trois fonctionnaires incriminés.

D’après les manifestants, les trois cadres onusiens qu’ils ont incriminés étaient les instigateurs des récentes violences enregistrées dans l’agglomération du PK5 à Bangui, mais aussi celles de certaines régions dans le pays.

La cheffe de la diplomatie centrafricaine, ainsi que le ministre centrafricain de la Sécurité publique, Henri Wanzet Linguissara, ont été dépêchés sur place pour abaisser les tensions. Un mémorandum remis à ces deux membres du gouvernement par les manifestants a mis un terme au sit-in de lundi.

RCA : un hommage rendu au contingent rwandais de la Minusca

Le président centrafricain Faustin Archange Touadera a rendu, le 14 février, un hommage « grandement mérité » aux éléments du contingent rwandais en fin de mission dans ce pays.

Les médailles décernées par le chef de l’Etat aux éléments du contingent rwandais de la Minusca trouvent leur sens dans les services que ces derniers ont rendus à la République Centrafricaine. Durant leur mandant de douze mois dans ce pays, ces derniers ont œuvré dans la protection des institutions républicaines et de la population centrafricaine. Dans son allocution, le major Vincent Ntazinda, commandant de la Force du contingent Rwandais, a remercié le président Touadera pour avoir décerné aux Forces de Défense du Rwanda les médailles d’honneur pour les services rendus à la République Centrafricaine dans le cadre de leur mission.

Le commandant a fait savoir que ses éléments ont eu la chance « unique » parmi les forces de la Minusca d’avoir la confiance d’assurer la protection du président de la République. Les Forces rwandaises, dans le pays, a-t-il poursuivi, « sont déterminées à soutenir le continent africain. La visite d’amitié du président rwandais, le 15 octobre 2019 à Bangui, s’inscrit dans le sens de l’affirmation de son soutien au rétablissement de la sécurité dans ce pays ».

Le lieutenant-colonel, Vincent Ntazinda a en outre ajouté que « le contingent rwandais accepte les distinctions offertes par le président Touadera avec beaucoup de respect et d’honneur ». Fort de leur expérience du passé, marqué par le génocide de 1994, l’unité du contingent rwandais a été responsable, durant leur séjour du troisième et du cinquième arrondissement de Bangui. Cette responsabilité sécuritaire leur a permis de mener des activités en faveur des populations de ces localités.

Selon le commandant de la Force du contingent rwandais, la cohabitation avec les populations de ces arrondissements leur a permis de « se servir de la mauvaise expérience du passé qui a conduit au génocide des Tutsi au Rwanda, en maintenant la neutralité entre la communauté chrétienne et musulmane ». Cette prise de position, dit-il, a permis d’éviter un affrontement entre ces deux communautés durant toute l’année 2019.

Outre des actions communautaires en faveur des populations de deux arrondissements cités ci-dessus, le contingent rwandais s’est aussi occupé des habitants de l’Ile de Singe, affectés par les dernières inondations à travers des aides multiformes. Le commandant de la Force du contingent rwandais a rappelé qu’en plus de servir sous la bannière les Nations unies, les dirigeants rwandais enseignent à leurs soldats de vivre et de servir les autres africains de manière « humaine et fraternelle ».

Enfin, le Major Vincent Ntazinda a remercié le président de la République et le gouvernement centrafricain pour « la solidarité, l’unité » dont le contingent rwandais a fait montre durant son séjour dans ce pays.

Affaire Griveaux : Juan Branco expulsé de la Centrafrique

L’avocat très controversé et aux multiples facettes, dans l’affaire Griveaux, Maître Juan Branco, avait été expulsé de Centrafrique, en mai 2018, à la demande de la Minusca qu’il avait gravement mis en cause.

Juan Branco avait ses entrées à l’ONU et dans les organisations internationales de défense des droits de l’homme depuis son passé comme assistant à la Cour Pénale Internationale de La Haye et ses fonctions de conseiller au cabinet de Laurent Fabius, lorsque celui-ci était ministre des Affaires étrangères.

Un bref passage à la Cour Spéciale de Bangui

En 2018, ayant été missionné par l’ONU pour apporter son expertise à la Cour Pénale Spéciale de Bangui, créé en 2015, l’iconoclaste Juan Branco a découvert, en quelques jours passés à Bangui, une situation qu’il a dénoncée dans plusieurs médias. Juan Branco fut déclaré Persona non grata et expulsé de Centrafrique en mai 2018.

RCA : plus de 230 spécialistes militaires russes formes les soldats centrafricains

L’information est du directeur du département Afrique du ministère russe des Affaires étrangères, Sputnik Andreï Kemarski.

Le nombre de spécialistes russes qui se trouvent en République centrafricaine pour former des unités militaires et policières est de 235, sans compter la douzaine de soldats de la paix russe impliqués dans la mission de l’Onu dans le pays.

Au su du Conseil de sécurité des Nations unies, 235 spécialistes militaires de la Russie travaillent actuellement en Centrafrique, a indiqué à Sputnik Andreï Kemarski, directeur du département Afrique du ministère russe des Affaires étrangères

«Il y a un groupe de militaires-instructeurs russes qui n’ont rien à voir avec la mission de l’Onu et qui s’occupent de la formation des militaires des forces armées du pays et des forces de l’ordre. Ils ont été envoyés par l’intermédiaire du ministère russe de la Défense après la demande des autorités centrafricaines et avec l’assentiment du comité de sanction du Conseil de sécurité de l’Onu. Ils se sont montrés très efficaces et ont réussi à former à ce jour près de 4.000 militaires et environ 500 membres des forces de l’ordre», explique-t-il.

Interrogé sur les perspectives d’augmentation du nombre d’instructeurs russes, M.Kemarski souligne que les autorités du pays ne se sont pas encore adressées à Moscou pour une telle demande.

Des soldats de la paix russe

Le diplomate précise également que 12 militaires, dont deux femmes, ont été envoyés dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).

Il rappelle qu’en avril 2019, Vladimir Poutine a signé un décret prévoyant l’envoi d’une trentaine de militaires russe pour renforcer les troupes de la mission de l’Onu en Centrafrique. Mais après des consultations avec le secrétariat de l’Onu concernant des postes vacants, la Russie a déployé 12 militaires. Néanmoins, cela n’exclut pas qu’à l’avenir, des effectifs supplémentaires soient envoyés s’il y a des postes vacants.

Accord de paix de Khartoum

La situation en Centrafrique s’est aggravée début décembre 2013, lorsque Bangui a été le théâtre d’affrontements entre les membres de l’ancien groupe islamiste Seleka et les milices chrétiennes. Selon les données de l’Onu disponibles en juillet 2018, jusqu’à un millions de personnes ont quitté leur foyer depuis le début du conflit et près de 6.000 personnes ont péri.

Un accord de paix a été trouvé en février 2019 à Khartoum entre le gouvernement centrafricain et les 14 groupes armés représentés. Cet accord de paix, soutenu par tous les partenaires de Bangui et préparé depuis 2017 par l’Union africaine, est le huitième du genre signé depuis le début de la crise en 2013. Aucun des précédents accords n’a abouti à un retour à la stabilité, pas plus que la présence de la MINUSCA, déployée en 2014 et forte de 11.000 Casques bleus.

RCA : des jeunes centrafricains demandent le départ de trois cadres onusiens

Ils sont régulièrement cités dans plusieurs manœuvres machiavéliques mettant en péril la vie de nombreuses populations, selon les manifestants.

Une manifestation populaire de protestation a eu lieu sur la Place des Nations Unies à Bangui contre trois hauts responsables de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

Il s’agit de Ray Tores, José Carlos et Zlatko Dimitroff, respectivement directeur politique, Responsable du 3ème arrondissement de Bangui et Directeur du Bureau-Bangui.

La manifestation a eu lieu lundi, lorsqu’une foule de jeunes réclamait le départ pur et simple de ces personnels onusiens.

« Nous réclamons le départ de trois personnels de la Minusca, à savoir le Directeur politique, le Directeur – bureau de Bangui et le Responsable du 3ème arrondissement de Bangui(…) La jeunesse centrafricaine a trop souffert. Nous voulons une paix définitive et réelle et non une paix utopique », a déclaré Betsaïda Mbongo, président du Mouvement des patriotes centrafricains pour la paix, initiateur de ladite manifestation.

Il explique, par ailleurs, que ces cadres de la Minusca « sont régulièrement cités dans plusieurs manœuvres machiavéliques mettant en péril, à chaque fois, la vie de nombreuses populations centrafricaines. Nous détenons des preuves à leur encontre. Nous avons donc saisi, par plainte, le Parquet de Bangui. La ministre des Affaires étrangères également a été saisi».

La manifestation débutait avec un rassemblement à la Place des Nations Unies pour une marche pacifique jusqu’au siège de la Minusca où un mémorandum devrait être remis au représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies.

Peu après, le gouvernement a dépêché deux ministres sur le lieu du rassemblement où une foule de jeunes était d’ores et déjà mobilisée, pour calmer le mouvement.

« Avant tout, je tiens à vous dire que si vous êtes vraiment patriotes, après la parole du gouvernement que je livre ici, ma collègue et moi allons prendre votre mémorandum et que tout le monde rentre chez lui », a déclaré général Henri Wanzet Linguissara, ministre de la Sécurité publique.

Il a ajouté que la demande de cette manifestation a été refusée par les autorités du pays, « mais, cette jeunesse s’est entêtée pour se mobiliser aujourd’hui ».

« Nous sommes venus envers ces jeunes pour leur expliquer la fragilité de la situation sécuritaire dans laquelle se trouve le pays pour ne pas ouvrir la voie à d’autres bandits qui créeraient d’autres situations de trouble», a fait savoir quant à elle, Sylvie Baipo, ministre des Affaires étrangères.

Les manifestants promettent de rependre leur mouvement s’ils n’obtiennent pas gain de cause, d’ici le 4 mars prochain.

RCA : les complications médicales liées à l’avortement non médicalisé

La mortalité maternelle est un problème de santé publique en Centrafrique. Parmi les premières causes : les avortements clandestins, réalisés dans les quartiers hors des structures sanitaires. Selon les statistiques, deux femmes meurent chaque jour des suites de ces avortements non médicalisés.

Aujourd’hui, l’avortement est interdit par la loi en Centrafrique, sauf dans quelques cas précis. Acculées par les tabous et la pénalisation de l’avortement, beaucoup se décident à mettre fin à leurs grossesses comme elles le peuvent. Ce qui a de graves conséquences médicales.