RDC-Kananga : des morts et des dégâts matériels enregistrés après une forte pluie

La pluie qui s’est abattue, mardi 26 décembre, à Kananga dans le Kasaï-Central, a fait des nombreuses victimes.

 

Plusieurs personnes englouties par des éboulements et de nombreux bâtiments emportés. C’est le bilan provisoire à la suite d’une pluie diluvienne qui s’est abattue dans la nuit de lundi jusque dans l’après-midi de mardi 26 décembre 2023, à Kananga. Pendant la mairie évoque une dizaine de décès, d’autres sources affirment qu’il y a eu jusque-là vingt-deux corps retrouvés à la suite de la catastrophe.

Dans la localité Bikuku, une maison s’est écroulée et a englouti toute une famille : une femme et ses huit enfants. Des sources locales, dénombrent sept morts dans le quartier Kamayi, cinq à Tshisambi. Dans la localité Bikuku, une maison s’est écroulée et a englouti toute une famille soit une femme et ses huit enfants.

Autres dégâts enregistrés : un temple de l’église Cité Bethel, sur l’avenue Kasa-Vubu, commune de Kananga, a été touché par une érosion. L’usine de captage d’eau de la REGIDESO a également été noyée à la suite du débordement des eaux, au quartier Azda. Un mur de l’Athénée de Kamayi, en réhabilitation par la Banque mondiale, s’est écroulé.

D’autres cas ont été rapportés dans la commune de la Nganza et au quartier Hôpital, sans plus de précisions. Le maire du Kananga, Rose Musube appelle à l’aide du Gouvernement central pour assister les familles sinistrées, et l’enterrement des personnes décédées.

RDC : pas moins de 19 décès enregistrés pendant les élections

C’est annonce faite ce vendredi 22 décembre 2023, par le centre Carter.

 

Jusqu’à présent, au moins 19 décès, dont deux candidats, ont été associés à des actes de violence électorale en République démocratique du Congo. C’est une information rapportée par le centre Carter ce vendredi, sans aucune autre précision.

La mission d’observation électorale relève également que la période de campagne, initialement pacifique, a connu une détérioration dans certaines zones à l’approche du jour du scrutin, en raison d’affrontements violents entre des partisans de partis opposés.

« Une rhétorique enflammée pendant la campagne électorale a contribué à l’essor des discours de haine en ligne. Dans certaines régions, des observateurs du Centre Carter ont signalé un abus des ressources de l’État en faveur des candidats du pouvoir en place », a ajouté le Centre Carter.

Notons que les élections se poursuivent ce vendredi dans certaines localités notamment dans les communes rurales de Dibaya Lubwe et Mangay au territoire d’Idiofa, province du Kwilu.

 

RDC-Prison centrale de Makala : 505 décès en 11 mois

Ces statistiques sont contenues dans le rapport d’une enquête menée par la Fondation Bill Clinton pour la paix.

 

Depuis janvier 2023, la Fondation Bill Clinton a recensés 505 décès à la prison centrale de Makala. C’est qui ressort dans son rapport d’enquête sur le non-respect de la prononciation des arrêts dans le délai prévu par la loi et les violations des droits de l’homme dans les cours et tribunaux.

Pour le président de cette institution, Emmanuel Cole, la principale cause des décès dans les prisons congolaises est la lenteur des procédures judiciaires. Il demande ainsi aux ministères de la Justice et des Droits humains, de désengorger des maisons carcérales et d’accélérer les procédures judiciaires.

La Fondation Bill Clinton pour la Paix a également dénoncé la détention, à ce jour de nombreuses personnes dans les cachots de l’Ex-DEMIAP et de l’ANR dans des conditions infrahumaines. A cela s’ajoutent des arrestations arbitraires, des enlèvements ainsi que des emprisonnements illégaux.

Face à ce tableau sombre de la situation des droits de l’homme, l’ONG a en outre recommandé au Chef de l’Etat de fermer les cachots clandestins comme promis lors de sa campagne électorale de 2018 et de veiller au bon fonctionnement de la magistrature à tous les niveaux.

Construite pour une capacité d’accueil de 1500 pensionnaires, la prison centrale de Makala en compte à ce jour plus de 13.500. C’est du moins ce que révèle la Fondation Bill Clinton pour la Paix.

RCA : décès de Jacques Serefio

L’ancienne star du basket est décédée ce weekend des suites de maladie malgré les aides qui lui ont été apportées.

 

Joueur du Red Star Ndongo Club, celui que l’on avait surnommé « Afrika », qui a gagné la coupe d’Afrique des clubs dans les années 1970, est décédé dans le dénuement le plus complet, suscitant de nombreuses réactions à Bangui. Après avoir mis fin à sa carrière, il lui a été difficile de trouver un emploi. Ces dernières années, il vivait de la solidarité de son entourage. Malade, il avait lancé des appels pour l’aider à payer ses soins.

Sur les réseaux sociaux, des photos et les appels aux dons pour aider Jacques Serefio s’étaient multipliés. L’ancienne star du basket est décédée ce weekend malgré les aides qui lui ont été apportées.

« Je suis très triste, parce que monsieur Serefio, effectivement, est un grand basketteur centrafricain, témoigne Aimé-Serge Singa-Bengba, le président de la fédération de basketball en Centrafrique. Son départ nous interpelle, il était retraité et ses conditions de vie étaient un peu difficiles. Quand nous avons appris au niveau de la fédération qu’il était malade, nous avons saisi le gouvernement, qui a tout fait pour essayer de le soigner. »

Aujourd’hui, les anciens basketteurs et les anciens sportifs professionnels de manière générale ne bénéficient pas d’un système de retraite. L’après-carrière sportive est une véritable problématique, reconnaît Aimé-Serge Singa-Bengba.

« La reconversion dans notre pays n’est pas facile, mais cela ne concerne pas que les anciens. Même les jeunes qui se lancent dans le sport, qui n’ont pas de formation et sont obligés -parce qu’ils ont été blessés, ou pour toute autre raison- d’abandonner, souvent certains, ceux qui n’ont pas été formés, se retrouvent en difficulté. »

RCA-Coronavirus : premier décès enregistré

La république centrafricaine a enregistré son premier décès de coronavirus. L’annonce a été faite samedi 24 mai, par le ministère de la Santé.

Cinq-cents cinquante deux (552), c’est le nombre de cas de coronavirus enregistrés en Centrafrique. Dans un communiqué, le ministère de la santé a affirmé que 552 cas positifs ont été recensés et 18 personnes ont guéri de la maladie. Selon les autorités sanitaires, près de 12.000 personnes ont été dépistées.

« La République centrafricaine se trouve à un tournant de l’épidémie de Covid-19 qui se caractérise par une augmentation rapide du nombre de cas importés et autonomes », avaient alerté les autorités.

Ce pays a l’un des systèmes de santé les plus vulnérables du continent. Plusieurs partenaires étrangers lui ont apporté leur soutien dans la lutte contre le coronavirus.