RCA : un employé de Médecins sans frontières « abattu » par un militaire centrafricain

 

Un employé local de Médecins sans frontières (MSF) a été « abattu de plusieurs balles » samedi par un « membre des forces armées centrafricaines » dans le nord-ouest de la Centrafrique, pays en proie à une guerre civile, a annoncé mardi l’ONG à l’AFP.

Mahamat Ahamat, « distributeur de médicaments » centrafricain de 46 ans, « a été touché à trois reprises » à Moyenne-Sido, à 500 km au nord de la capitale Bangui, près de la frontière tchadienne, écrit l’ONG dans un communiqué.

Il a été tué « par un membre des forces armées centrafricaines« , a précisé à l’AFP Romain Briey, chef de la mission de MSF Espagne dans le pays.

La Centrafrique, deuxième pays le moins développé au monde selon l’ONU, est le théâtre depuis 2013 d’une guerre civile, très meurtrière dans ses premières années mais qui a baissé d’intensité depuis 2018.

Médecins sans frontières « condamne avec la plus grande fermeté » le meurtre et « appelle les autorités à clarifier les circonstances qui ont conduit au meurtre de notre collègue ».

Contactées par l’AFP, les autorités centrafricaines n’ont pas souhaité répondre dans l’immédiat.

« MSF est également en contact avec le ministère de la Santé, le ministère de la Défense et les autres autorités concernées afin de mieux comprendre les circonstances qui ont entraîné cette situation inacceptable », a poursuivi l’ONG, en soulignant que les « circonstances exactes demandent toujours à être clarifiées ».

Source : AFP

RCA : le ministre des Sports encourage les fauves du Duathlon au Niger

Le ministre de Promotion de la jeunesse des sports, Aristide Briand Reboas félicite les Fauves de Bas-Oubangui, pour le travail abattu au championnat d’Afrique de Triathlon.

Le championnat d’Afrique de Triathlon de Nyamey au Niger s’est refermé le dimanche 29 mai 2022. La délégation centrafricaine qui a pris part à cette compétition reçoit les félicitations du gouvernement.

Les Fauves de Bas-Oubangui, ont fait une bonne prestation laisse entendre le patron des sports. « C’est pour moi un plaisir d’apprendre les nouvelles de nos fauves qui ont fait vibrer le monde sportif à travers leurs talents. Nous devons leur apporter tous nos soutiens », déclare Aristide Briand Reboas. Le membre du gouvernement salut la bravoure de ces ambassadeurs de la RCA qui finissent deuxième du classement général de la compétition avec deux médailles d’Or et une en Bronze.

Les compétiteurs centrafricains sont entre autres, Larissa Anne Marie Dabodie, championne d’Afrique chez les seniors dames. Nadia Carole Gbonguio, championne d’Afrique chez les minimes. Et Gustave Dendo, champion d’Afrique avec médaille d’Or.

Pour précision, la compétition s’est tenue sous format duathlon (course à pied – cyclisme – course à pied). L’équipe était composée de 6 triathlètes. Deux seniors, deux juniors et deux cadets.

RCA : l’ancien ministre Ndomaté et ses coaccusés acquittés

L’ancien ministre du Tourisme Dieudonné Ndomaté, par ailleurs ex-chef milicien et ses 15 co-accusés ont été acquittés le 27 mai 2022, par la Cour d’appel de Bangui.

Ils étaient poursuivis pour des chefs d’accusation de complot, d’actes de nature à compromettre la sécurité publique et d’association de malfaiteurs, crimes et délits insuffisamment caractérisés. Les 16 personnes font l’objet d’un procès de deux semaines. Ils sont acquittés alors que le procureur a requis entre 10 et 20 ans de travaux forcés contre eux.

«La Cour, au nom du peuple centrafricain, après en avoir délibéré conformément à la loi sur l’action pénale, acquitte les accusés des chefs d’accusation de complot, d’actes de nature à compromettre la sécurité publique et d’association de malfaiteurs, crimes et délits insuffisamment caractérisés », sont les mots prononcés par Rock Alfred Ngoumbré, président de la Cour.

Pour l’un des avocats de la défense, Me Arlette Sombo-Dibele : «Lorsque les ordres viennent du Haut-commandement, celui-ci n’attend pas à ce que vous violiez la loi. Il faut avoir du courage. Lorsqu’on reçoit une instruction d’aller sur le terrain et de  revenir dire que ce n’était pas ça. Que ce n’est pas avéré. Le politique qui rentre dans le prétoire doit en être débusqué par la justice. C’est ce que la Cour a courageusement fait aujourd’hui en disant le droit. »

Pour rappel, l’ancien ministre Ndomaté et ses co-accusés, membres des anti-balakas ont été arrêtés en 2020.

 

Discours de Moussa Faki Mahamat au Sommet des donateurs de Malabo

Ci-dessous, l’intégralité du discours de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, au Sommet extraordinaire et Conférence des donateurs de Malabo.

Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal et Président de l’Union africaine,

Excellence Monsieur Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée Equatoriale,

Excellences Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement,

Mesdames et Messieurs,

Après plusieurs reports, voici enfin que se tient cette importante session extraordinaire du Sommet humanitaire de l’Union africaine, couplée à la conférence des donateurs.

C’est un moment d’intense émotion eu égard à la fragilité existentielle de nos frères et sœurs pris au piège des déplacements forcés, de l’exil et de l’apatridie pour diverses raisons. Ils attendent avec anxiété et impatience que notre générosité et notre devoir d’humanité viennent apaiser leurs multiples souffrances.

Je voudrais remercier le Président de la République de Guinée Equatoriale, S.E. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, pour la chaleur de l’accueil et pour la qualité des conditions dans lesquelles se déroulent nos réunions depuis notre arrivée à Malabo.

Je voudrais solennellement saluer le bilan élogieux des activités humanitaires qu’il a menées depuis 2019, année au cours de laquelle ses pairs l’ont investi de la lourde charge de Champion du thème de l’année, consacré aux réfugiés, aux rapatriés, aux personnes déplacées et à la recherche des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique.

Je me réjouis et me félicite de la présence de nos chefs d’Etat et de gouvernement au premier rang desquelles, celle du président en exercice de l’UA. Ceci constitue assurément un témoignage éloquent du niveau d’attention accordée à la problématique humanitaire en Afrique.

Je salue la participation effective de Monsieur le secrétaire général des Nations unies à travers son représentant, Monsieur Martin Griffins.

A tous nos partenaires, traditionnels et nouveaux, à l’ensemble des participants, j’exprime ma gratitude pour leur présence et leur engagement actif que viendront bientôt attester leurs contributions financières.

Monsieur le Président de l’Union africaine,

Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,

Les urgences humanitaires en Afrique, nombreuses, diversifiées et géographiquement dispersées, constituent un sujet permanent de préoccupation. Elles sont illustrées par des chiffres et des données statistiques élaborés et compilés par les agences spécialisées des Nations unies. Je vais me limiter aux tendances générales qui se dégagent dans les cinq régions du continent.

Dans les 15 Etats membres les plus affectés, 113 millions de personnes sont en attente d’assistance d’urgence en 2022.

L’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique abritent actuellement 4,5 millions de réfugiés dont plus de 75% ont été affectés par la réduction de rations alimentaires en 2021. Ces deux dernières années, dans cette même région, les besoins alimentaires ont augmenté de 70%, et plus de 25 millions de personnes y sont en situation d’insécurité alimentaire.

En Afrique de l’Ouest et centrale, on compte 58 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire. Il s’agit là du niveau d’insécurité alimentaire le plus élevé depuis 2016. On dénombre deux millions de personnes déplacées internes en Afrique centrale. Ce chiffre représente une augmentation de 30% par rapport à l’année 2020, et ne prend pas en compte les cinq millions de déplacés du Bassin du Lac Tchad.

En Afrique du Nord, plus de 14 millions de personnes ont besoin d’assistance humanitaire.

Le tableau n’est pas reluisant. Loin s’en faut. Il est davantage assombri par deux facteurs: d’une part, l’anéantissement des efforts d’autonomisation des réfugiés par l’impact de la pandémie de la Covid-19, et d’autre part, la pression exercée sur la planète au nom de la quête de la croissance économique et dont les effets se traduisent en changements climatiques se manifestant par une sécheresse prolongée et des inondations incontrôlables.

Monsieur le Président de l’Union africaine,

Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,

Face à ce nœud de difficultés, l’Union africaine a développé des instruments normatifs et opérationnels à l’effet d’améliorer les conditions de vie des réfugiés et des personnes déplacées internes sur le continent. Au niveau normatif, il faut mentionner, entre autres et principalement, la Convention de Kampala adoptée en 2009 et la Déclaration y relative qui précisent les objectifs et les modalités d’action en faveur des réfugiés et autres personnes forcées au déplacement. Au plan opérationnel, des plans régionaux pour gérer les crises liées aux réfugiés ont été mis en place. Depuis cinq ans, les fonds requis pour leur fonctionnement n’ont pu franchir la barre de 50%. La première conférence des donateurs, faut-il le rappeler, s’est tenue il y a 11 ans, en 2011.

Le paradoxe de l’humanitaire réside dans la divergence entre le caractère d’urgence lié aux situations de détresse humaine à prendre en charge et la poignante nécessité de différer cette prise en charge pour cause d’absence ou d’insuffisance de ressources financières.

Comment réduire au minimum ce douloureux écart ?

En organisant ce Sommet humanitaire extraordinaire suivi par la conférence des donateurs, l’Union africaine marque sa ferme détermination à poursuivre ses efforts en faveur de la réduction des souffrances dont sont victimes les réfugiés et les personnes déplacées internes sur le continent.

Je me félicite de ce que notre appel aux donateurs soit en phase avec les préoccupations exprimées par le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations unies, Monsieur Antonio Guterres. Dans son Rapport publié en septembre 2021 intitulé Notre programme commun, celui-ci insiste, entre autres, sur la nécessité de ne laisser personne de côté.

Excellences, Mesdames Messieurs,

L’actualité a retenu, l’histoire retiendra, qu’en ce jour, dans cette belle cité de Malabo, les Chefs d’Etat et de Gouvernement d’Afrique ont, au cours de ce Sommet humanitaire extraordinaire de l’Union africaine, réaffirmé et confirmé, leur constante détermination à ne laisser de côté aucun réfugié ni aucun déplacé interne sur notre continent.

C’est sur cet engagement solennel que je voudrais vous souhaiter de fructueuses délibérations.

Je vous remercie de votre bienveillante attention.

RCA : formation des personnels de la mairie de Bangui

A l’initiative de Helpage Rwanda Programme et l’Union européenne, la mairie de Bangui a organisé, le 24 mai 2022, une formation au profit de son personnel.

Cet atelier sur, sur l’importance de la gouvernance locale est organisé à l’attention, des maires, les chefs de quartiers, les chefs des groupes ou encore les chefs des villages, représentant l’autorité de l’Etat. L’objectif est de fournir les moyens adéquats afin de relayer des informations qui touchent à la vie de leurs habitants et de veiller au respect des règles sociales.

Guillaume Ngobo, 2ème vice-président de la mairie de Bangui explique que, pour mieux décentraliser les actions municipales, il faudrait que les acteurs puissent être outillés. Pour lui, « cet atelier vise à renforcer la capacité des agents et cadres de la municipalité, pour qu’on ne puisse pas balbutier l’entrée en vigueur de tous les textes liant à la décentralisation. » Il ajoute que les travaux visent également à renforcer les connaissances au niveau de la matière, le fonctionnement à partir des nouveaux textes, mais aussi, le transfert des compétences et tout ce qui a trait à la question de la décentralisation, comme veut le gouvernement. « Ceci ne s’arrêtera pas qu’à Bangui, car la décentralisation implique toute l’étendue du territoire », indique-t-il.

Précisons que la municipalité de Bangui, fait face en l’absence du respect des règles sociales et de la gouvernance locale. Ce qui rend les tâches difficiles à la municipalité centrale de mener des actions concrètes, faute du déficit de l’information. Ce renforcement des capacités est un élément clé pour l’amélioration des conditions énumérées.

RCA : une plateforme de jeunes exige le départ des troupes françaises basées à l’aéroport

A travers un communiqué de presse du mardi 24 mai 2022, la plateforme de la Galaxie nationale centrafricaine, donne un ultimatum d’une semaine au gouvernement pour répondre à leurs revendications.

Il s’agit de 8 revendications élaborées suite à une Assemblée générale extraordinaire du 23 mai 2022. A l’issue des échanges, la plateforme de la Galaxie nationale centrafricaine, adresse ces revendications au gouvernement centrafricain et à la France.

  1. Interdiction formelle aux troupes françaises basées à l’aéroport Bangui-M’poko de ne plus sortir hors de leur site respectif jusqu’å leur départ dans les jours qui suivent, faute de quoi ils s’exposeront à de traitements inhumains de la part de la population Centrafricaine (sévices corporels, caillasse de leurs véhicules, kidnapping etc…)
  2. Maintien le rassemblement prévu demain Mercredi 25 Mai 2022 au rond-point des Martyres à partir de 9 heures.
  3. Met en garde la filiale française à savoir Total Centrafrique d’une pénurie de carburant dans le pays.
  4. Demande à la Justice Centrafricaine de traquer dans un bref délai les leaders de COD 20 impliqués dans le coup d’Etat de la CPC de Décembre 2020 (Dologuele, Ziguele, Meckassoua, leur Gourou Tiangaye etc…) faute de quoi les victimes seront les justiciers.
  5. Demande sans condition au Chef de l’Etat, de limoger et traduire devant la justice les traitres qui sont impliqués dans l’affaire COBAC à savoir : AnyassI Narcisse, Beninga Lionel, Tombidam Denise et Ouazin Maurice
  1. Met en garde le Directeur Général de la BSIC d’obtempérer à l’injonction du président de la COBAC.
  2. Démission sans condition dans un bref délai du Béninois qui est le Directeur Général Adjoint de la BSIC au profit d’un Centrafricain.
  3. Maintien les veillées d’Armes Jusqu’à nouvel ordre.

RCA : 8 militaires meurent après une confrontation contre la Séléka

Au moins huit éléments des Forces armées centrafricaines sont morts à l’issue d’un affrontement contre les hommes armés de la Séléka de la Coalition des patriotes pour le changement.

Dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 mai 2022, des attaques armées ont opposées, les FACA aux rebelles de la Séléka, à Nzacko, au Sud-Est du pays. 8 militaires centrafricains ont perdu la vie. Ce sont les rebelles qui ont attaqué la base des forces armés. C’est une information confirmée par les autorités militaires.

Si quelques sources confirment la nouvelle, pour le porte-parole du gouvernement, il s’agit des opérations de ratissage initiées dans plusieurs parties du territoire. « Le gouvernement n’a pas cette information. Je crois que, nous menons un peu partout des opérations de ratissage pour traquer les bandits. Les opérations militaires se font actuellement dans le pays.» Ghislain Serge Djorie remet en cause cette information.

La MINUSCA quant à elle annonce, le déploiement d’une mission de patrouille dans la localité de Nzacko afin d’évaluer la situation sécuritaire.

 

RCA : la France finance deux projets de plus de 16 milliards de FCFA

 

La France s’engage de nouveau à accompagner la République centrafricaine, dans le cadre le plan de relèvement et de consolidation de la paix.

C’est dans cette visée que, le 21 mai 2022,  les deux parties ont paraphé, une convention de financement du Projet d’urgence de rétablissement des infrastructures et de la connectivité (PURIC). Elles étaient respectivement représentées par l’ambassadeur de France, Jean Marc Grosgurin et le Premier ministre centrafricain. Egalement, un protocole d’accord a été paraphé pour la mise en œuvre du projet I Boungbi.

Le projet PURIC, financé à hauteur de 10 millions d’euros soit 6,6 milliards de francs CFA, servira à améliorer la connectivité rurale. Notamment, les pistes et les routes dans le Nord et Nord-est du pays. Quant au projet I Boungbi, qui a débuté dans de conditions difficiles depuis 2 ans, il a reçu un financement à hauteur de 15 millions d’euro, soit 9,8 milliards de francs CFA. Ceci pour permettre, sur 4 ans, le développement de l’agriculture et de l’élevage et de faciliter l’accès à l’eau potable, à l’éducation et à la santé aux populations de la Vakaga et du Bamingui-Bangoran.

D’après l’ambassadeur de France : « Ces projets s’inscrivent dans le Plan de redressement et de relèvement de la République centrafricaine, soutenu par la France à travers l’AFD. Ceux-ci visent à accompagner le pays en vue de faire face à plusieurs défis. Notamment, l’accès à l’eau potable, à la santé et à l’éducation. Le portefeuille de l’Agence française de développement pour la RCA s’élève à 108 millions d’euros sur un ensemble de projets».

RCA : la Cobac s’oppose à l’utilisation de la cryptomonnaie

La Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC), s’oppose à l’utilisation de toutes formes de cryptomonnaie dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

 

La réaction fait suite à l’adoption du bitcoin comme monnaie légale en RCA. La cryptomonnaie le bitcoin a cours légal dans ce pays depuis le 22 avril 2022. Cette monnaie virtuelle est utilisée comme deuxième monnaie d’échange après le Fcfa. La COBAC rejette tout recours aux cryptomonnaies dans les transactions financières dans la région. « « Il est interdit aux établissements assujettis ainsi qu’à leurs partenaires techniques dans le cadre des services de paiements d’échanger ou de convertir, de régler ou de couvrir en devise ou FCFA, les transactions relatives aux cryptomonnaies ou ayant un lien avec celles-ci», décide l’institution bancaire.

« Afin de garantir la stabilité financière et de préserver les dépôts de la clientèle, la Cobac a rappelé certaines interdictions liées à l’utilisation des crypto-actifs dans la Cemac, notamment la souscription et la détention des cryptomonnaies de quelle que nature que ce soit pour compte propre ou pour compte des tiers, l’échange ou la conversion, le règlement ou la couverture en devise ou en franc CFA des transactions relatives aux cryptomonnaies ou ayant un lien avec celles-ci, l’interdiction du bitcoin ou de toute autre cryptomonnaie comme un moyen d’évaluation des éléments d’actif, de passif ou de hors-bilan des établissements assujettis.»

Coopération : rencontre bilatérale entre Touadera et des hauts cadres de l’union européenne

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a eu une réunion de travail avec des hauts cadres de l’union européenne à Bruxelles, en Belgique.

De retour de la Corée du Sud et des Émirats Arabes Unis où il était en visite de travail et d’amitié, le président de la république, Pr Faustin Archange Touadera a présidé une réunion bilatérale avec quatre hauts cadres de l’Union Européenne. Notamment, Rita Laranjinha, directrice Afrique du Service Européen pour l’Action Extérieure (SEAE), Michael Tomasella, DG des partenariats internationaux, Maio Coluche Aude, directrice Afrique Centrale de l’Union Européenne et Caroline Liégeois, responsable des affaires politiques d’Afrique Centrale au Service Européen pour l’Action Extérieure.

L’entretien a porté essentiellement sur la poursuite de la coopération entre la RCA et l’Union Européenne; le dialogue républicain et la cryptomonnaie.

Le président Touadera s’est insurgé contre les mesures de rétorsion prises par l’UE et qui sont de nature à asphyxier l’économie de la RCA et la replonger dans le chaos, alors que les efforts louables ont été réalisés par le gouvernement avec l’appui de la communauté internationale, pour remettre le pays sur la voie de la paix, la sécurité et du développement socio-économique.

Le chef de l’Etat centrafricain Touadera a regretté le fait que l’Union Européenne, premier partenaire stratégique de son pays, n’aie proposé aucune solution pratique pour juguler la crise sécuritaire persistante. Il a réaffirmé la volonté de la RCA de maintenir et de renforcer la coopération avec l’Union Européenne.

Les diplomates européennes ont salué le succès du dialogue républicain et ont exprimé le souhait que les recommandations issues dudit dialogue soit effectivement mises en œuvre.