RDC : des banques d’investissement et de crédits agricoles pour accompagner la jeunesse

C’est une proposition que vient faire le Mouvement citoyen éclairé (MCE) au président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi.

 

Le MCE a demandé au chef de l’Etat d’installer des banques d’investissement et des banques de crédits agricoles en RDC. L’Object selon cette structure, est de d’offrir à la jeunesse les moyens de se développer, de réaliser ses rêves et de contribuer à la construction du pays.

Cette demande du MCE s’appuie sur le discours d’investiture du chef de l’Etat, le 20 janvier dernier, au stade des Martyrs à Kinshasa, qui évoquait le rôle de la jeunesse dans ce deuxième quinquennat. Selon Hugues Boole, président de cette structure citoyenne, il est important que les jeunes congolais se lancent dans l’entrepreneuriat, qui est moteur de la croissance économique et de la création d’emplois.

RDC : l’incendie de l’usine Plastico Do Sol met en danger 600 emplois

Les travailleurs ont lancé un SOS au Gouvernement afin qu’ils ne se retrouvent pas en chômage technique.

 

D’importants dégâts matériels ont été enregistrés après un incendie déclenché mercredi 06 mars, de l’usine Plastico Do Sol. L’entreprise appartient au Groupe Congo Futur. Ce sont au total 600 emplois qui sont menacés. Préoccupés, les travailleurs ont lancé un SOS au Gouvernement, ils ont peur de ne plus pouvoir subvenir aux besoins de leurs familles si rien n’est fait.

Travailleurs et responsables de l’usine se sont retrouvés jeudi matin, sur le lieu du sinistre pour constater les dégâts causés par l’incendie. Ils s’affairaient à dégager les entrepôts pour récupérer quelques objets encore en bon état. Mais, l’essentiel est parti en fumée.

Tout serait parti une étincelle de feu qui s’est échappée lors d’un travail d’ajustage dans un entrepôt. Elle a touché des chaises plastiques puis le feu s’est rependu à la vitesse d’un éclair. Un feu qui n’a pas été maitrisé jusqu’à ce jeudi matin malgré les efforts des sapeurs-pompiers.

RDC : l’ONU appelé à suspendre le plan de retrait de la MONUSCO

C’est une requête formulée par le Prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege dans une lettre ouverte datant du mardi 05 mars 2024.

 

Denis Mukwege demande au Conseil de sécurité de l’ONU de suspendre et revoir le plan conjoint du retrait de la MONUSCO de la RDC. C’est dans une lettre ouverte que le candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2023, a formulé sa requête. L’homme politique justifie sa demande par la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire et à l’escalade des violences armées et ses effets sur la population du Nord-Kivu.

Pour lui, le retrait précipité des casques bleus et de la brigade d’intervention risque de laisser un vide sécuritaire, désastreux pour la protection des civils et la stabilité au pays. Le gynécologue invité le Conseil de sécurité à reconfigurer le mandat et la présence de la MONUSCO.

Denis Mukwege dénonce les violations massives des droits humains et du droit international humanitaire qui accompagnent cette crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.

« Des sanctions fortes et des mesures immédiates doivent être prises afin que le Rwanda cesse son soutien au M23 et retire ses troupes du territoire congolais afin de favoriser la désescalade de la crise, taire les armes dans les Kivu, et la tragédie humanitaire », a-t-il insisté.

Il pense que ces crimes doivent être punis et toutes les responsabilités, établies, pour prévenir la répétition des violations du droit international.

RDC : plus de 300 blessés par balles et éclats de bombes à Goma

Ils ont été enregistrés en un mois dans la ville de Goma. Ces informations ont été données mercredi 06 mars par le du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

 

La CICR le nombre élevé des blessés soit 300 par balles et éclats de bombes enregistrés à Goma seulement le mois de février. Le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Robert Martini, exprimé le désarroi de sa structure mercredi 06 mars, lors de sa visite à l’hôpital CBCA Ndosho à Goma.

40% de ces victimes sont des civils. Robert Martini condamne la non-protection « inacceptable » des civils et la prise à partie de ces derniers pendant les affrontements au Nord-Kivu.

« Ce que j’ai vu pendant cette visite, c’est vraiment un aperçu très bref de l’ampleur d’une catastrophe humanitaire extrêmement préoccupante. Et nous assistons vraiment à une crise de protection de grande ampleur à laquelle fait face la population civile. Nous sommes en train de plus doubler notre capacité de réponse opérationnelle ; dans certaines activités nous la triplons. Mais le point le plus essentiel ici c’est que la manière la plus efficace de réduire les souffrances humaines dans les situations des conflits armés reste le respect du droit international humanitaire par les parties au conflit », s’est-il exprimé.

Le directeur général du CICR a également visité le camp des déplacés de Lushaga, où 40 000 personnes sont arrivées ces dernières semaines, à la suite de récents affrontements autour de Sake. Il a dit avoir été témoin d’une « souffrance insoutenable » et promis de porter la voix des millions des déplacés du Nord-Kivu auprès des décideurs.

 

RDC : les enseignants sont contre le paiement de leur salaire par mobile money

Dans une déclaration rendue mardi 5 mars, ils soutiennent que ce mode de paiement imposé les pénalités.

 

Dans le territoire de Pangi, les enseignants refusent de recevoir leur salaire via mobile money, un moyen imposé par la Caritas Kasongo. Ils se sont exprimés dans une déclaration rendue public mardi 05 mars 2024. Ils soutiennent que ce mode de paiement les pénalise.

Selon le représentant permanent du SYECO, Katabi Kambili Émile, pour toucher le salaire via le transfert mobile, les enseignants sont obligés de parcourir plusieurs kilomètres de distance. D’aucuns disent être contraint d’abandonner leurs enfants seuls à la maison pour aller faire des retraits et fait perdre aux enseignants des jours de classe dans l’année.

« Pour nous c’est un accord de gré à gré que le directeur de la Caritas à signer avec M-Pesa. Pour nous c’est un accord purement satanique parce que ça met en péril le système éducatif du Congo en général. Quand la Caritas lance la paie, ça prend plus d’un mois en train seulement de payer. Il y a des doublons, des omissions volontaires, il y a l’opération retour pour être payé à temps, il y a parfois absence des frais de fonctionnement » affirme Katabi Kambili Émile.

Chaque fin du mois, ces enseignants sont obligés de se déplacer quelques jours vers des lieux où le réseau mobile est capté pour pouvoir toucher leurs salaires auprès des tenanciers des cabines téléphoniques.

RDC : les agents de la DGCDI entament une grève illimitée

Déclenchée lundi 04 mars 2024, les grévistes réclament plus de dix mois d’arriérés de salaire.

 

Ils sont devant leur bureau central à Kinshasa, les agents de la Direction générale des corridors de développement industriel (DGCDI), cumulent plus de 10 mois de salaire non-payé.

« Nous attirons l’attention du Gouvernement pour son implication, compte tenu des difficultés que nous avons rencontrées pendant plusieurs mois. Le dossier n’a pas évolué jusque-là et nous venons solliciter l’implication du ministre de l’Industrie, du ministre de Finances ainsi que du Premier ministre pour pouvoir décanter la situation », a lancé Cynthia Kubiha, présidente de la délégation syndicale de cette entreprise.

En dehors des arriérés de salaire, ils disent être sous le coup d’une menace de licenciement.

« Cette menace pèse et, en ce moment, l’Inspection générale de travail est en mission pour tenter cette conciliation entre le banc syndical et l’employeur. Mais, ça n’a pas marché. Le dossier est toujours pendant. Nous serons en grève jusqu’à ce que nous soyons payés, c’est-à-dire lorsque nous aurons la totalité de tous nos arriérés de salaire. Nos chefs hiérarchiques sont au courant de la situation. Mais, fort malheureusement en ce moment, ils ne sont pas disponibles ; étant donné qu’il y a des enquêtes en cours et ils sont en détention ».

Rappelons que le directeur général de cette entreprise avait été suspendu pour une durée de trois mois par un arrêté du ministre de l’Industrie depuis le 23 novembre 2023. Il lui était reproché de refuser l’exécution des instructions contenues dans la lettre du ministre datant du 22 novembre 2023, l’insubordination vis-à-vis du Conseil d’administration dont il membre, le trafic d’influence, le tribalisme « déconcertant », et l’insoumission « notoire ».

Les grévistes conditionnent la reprise de travail par le paiement de la totalité des arriérés de salaire.

RDC : les arrêts sur les contentieux électoraux seront rendus le 14 mars

L’annonce a été faite lundi 4 mars au début de l’examen des contentieux électoraux pour les députés provinciaux à la chambre unique.

 

Vingt-et-un (21) dossiers ont été alignés pour le premier jour des contentieux électoraux des résultats aux élections législatives provinciale de décembre 2023 à Kinshasa. Dès l’entame de l’examen des contentieux, la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe a annoncé qu’elle rendra ces arrêts le 14 mars 2024. Les dossiers alignés ce premier jour concernaient les circonscriptions de la Gombe, Ngiri-Ngiri, Kintambo, Makala et Lingwala.

Cinq dossiers ont été traités ce jour pour la Gombe, circonscription à siège unique, remporté par Fiston Bahati Lukwebo de l’AFDC/A. Cinq dossiers ont été traités ce jour pour la Gombe, circonscription à siège unique, remporté par Fiston Bahati Lukwebo de l’AFDC/A.

« Notre client, Dolly Makambo a toujours été élu à la Gombe depuis 2018. Curieusement cette fois, la CENI ne l’a pas proclamé. Les PV que nous détenons, nous donnent plus de voix que celui qui a été proclamé. Dolly a plus de 3000 voix. Celui qui a été proclamé a moins de voix », argumente Me Kipulu Samba du barreau de Matete et avocat du regroupement 1A/A.

Me Pukuta Kuala, qui a conduit les avocats de l’AFDC/A reste serein.

« Le ministère public a déclaré toutes les affaires irrecevables. Cela veut dire que c’est en faveur de notre client parce que tous les regroupements qui l’ont attaqué n’ont pas accompli les conditions exigées par la loi. La plupart n’ont pas atteint le seuil de représentativité. Et puis tous ces regroupements ont donné des procurations, mais la qualité n’a pas été respectée. Enfin, il y a les preuves. Tout le monde dit que la CENI n’a pas permis à ce qu’on ait des PV, mais le juge, il faut lui amener les résultats et non spéculer ».

RDC : les affrontements ont repris entre M23 et FARDC à Bwito

Les combats se concentrent, notamment dans les villages autour de l’agglomération de Nyanzale, mais aussi sur l’axe Mabenga.

 

Depuis très tôt ce lundi 04 mars, de violents affrontements les rebelles du M23 à l’armée congolaise et les groupes armés locaux sur plusieurs fronts dans la chefferie de Bwito, au territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Selon la société civile, les combats se concentrent, notamment dans les villages autour de Nyanzale et sur l’axe Mabenga.

Deux bombes sont tombées sur le village Kihondo, près de la base des casques bleus de la MONUSCO à Nyanzale. Le bilan fait état de quelques blessés. Les acteurs de la société civile locale rapportent qu’après quelques jours d’accalmie, les rebelles auraient eu le temps suffisant pour se renforcer en hommes et en armes avant de lancer ces attaques simultanées contre l’armée congolaise sur plusieurs fronts.

Une situation qui a poussé plusieurs familles à quitter Nyanzale, ainsi que les villages de Bwalanda, Kashalira et Kirima, au groupement de Mutanda. Ils se sont réfugiés à Kanyabayonga.

RDC-Contentieux des législatives provinciales : ouverture des audiences

Les contentieux des résultats aux élections législatives provinciales de décembre 2023, se tiendront du lundi 4 au vendredi 8 mars à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe.

 

Les audiences sur les contentieux des résultats aux élections législatives provinciales de décembre 2023 s’ouvrent ce lundi 04 mars 2024, à la Cour d’appel de Gombe. Programmées du lundi 4 au vendredi 8 mars, cette première journée est consacrée aux requêtes en contestation des résultats provisoires des élections législatives pour les communes de Gombe, Ngiri-Ngiri, Kintambo, Makwala et Lingwala.

La journée de mardi 05 mars, est consacré au traitement des dossiers des communes de Bumbu, Kalamu, Kasa-Vubu et Barambu. Le mercredi sera consacré aux dossiers de Mont-Ngafula et le jeudi à ceux de Selembao et Bandalungwa. Les contentieux de la commune de Ngaliema seront traités le vendredi 8 mars.

Du côté de Matete, la Cour d’appel annonce le début des audiences du contentieux des résultats aux élections législatives provinciales pour le mardi 5 mars.

Rappelons que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait publié le 22 janvier, les noms de 688 personnes élues provisoirement députés provinciaux sur les 780 attendus pour l’ensemble de la RDC.

RDC-Elections des sénateurs et gouverneurs : des cas de corruption dénoncés

La Commission électorale nationale indépendante (CENI), accuse certains candidats prétendants à l’élection sénatoriale, des gouverneurs et vice-gouverneurs de corruption.

 

C’est dans un communiqué de presse rendu public mercredi 28 février, que l’instance chargée des élections s’exprimé. Elle accuse de corruption certains candidats aux élections sénatoriales, des gouverneurs et vice-gouverneurs.

Le communiqué signé du rapporteur de la CENI, Patricia Nseya Mulela, explique que ces actes se font auprès des grands électeurs, que sont les députés provinciaux. Elle relève aussi l’exigence des sommes d’argent aux candidats en échange des suffrages.

« Quiconque s’y livre s’expose à des poursuite exemplaire », promet l’instance chargée d’organiser les élections en RDC.

RDC : 04 prétendants au poste de gouverneur dans le Haut-Katanga

La CENI enregistre quatre candidats donc deux hommes et deux femmes, tous indépendants, pour l’élection du gouverneur.

 

Les noms des quatre candidats prétendants et leurs colistiers ont été rendus public. Le Bureau de réception et de traitement des candidatures de Lubumbashi, a déjà traité et validés ces dossiers. Plusieurs autres candidats, qui ont déjà retiré les formulaires, ne les ont pas encore déposés et il ne leur reste plus quelques jours s’ils veulent être candidats.

L’heure est à la conquête des électeurs dans les médias traditionnels et les réseaux sociaux. Les partisans des uns et des autres transmettent des messages pour vanter le mérite de tel ou tel candidat gouverneur.

Du côté de la société civile, on appelle les députés à faire le bon choix.

RDC : les habitants interrompent le trafic sur la RN2

Entre Mbuji-Mayi et Kabinda, la population a érigé depuis lundi 26 février, des barricades sur la Route nationale numéro 2 (RN2).

 

Ces barricades coupent le trafic entre Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province et la ville de Kabinda, dans la province de Lomami. Leur réaction fait suite aux affrontements qui les ont opposés, il y a environ une semaine, aux ressortissants du groupement Bena Shimba autour d’un conflit foncier.

Selon des sources locales, un véhicule en provenance de Mbuji-Mayi a été empêché de poursuivre son voyage vers Kabinda. A de Bena Muembia, la population a dégonflé ses pneus pour l’empêcher de rouler.

L’administrateur du territoire de Katanda appelle au renforcement de la présence des forces de l’ordre pour escorter les véhicules. Il note que les deux groupements en conflit s’affrontent avec des armes à feu. Le bilan des affrontements fait état de trois morts et de quatre blessés, une école détruite et des maisons incendiées.

RDC : le protocole sur les minerais stratégiques, l’UE se prononce

Dans une interview jeudi 22 février à Kinshasa, Nicolas Berlanga Martinez, ambassadeur de l’UE en RDC a déclaré que l’accord sur les minerais stratégiques, va aider à lutter contre le commerce illicite.

 

L’Union européenne (UE) et le Rwanda avait signé un protocole d’accord sur la création de la chaine de valeur pour les minerais stratégiques et critiques. Un protocole que la RDC avait dénoncé. Le gouvernement trouvait qu’un tel accord avec le Rwanda dont le sous-sol ne regorge pas de ces minerais, est une façon pour l’UE d’encourager la poursuite du pillage des richesses congolaises par le Rwanda.

Dans une interview accordée à Radio Okapi, l’ambassadeur de l’UE en RDC Nicolas Berlanga Martines a déclaré que ce protocole d’entente parle de « la diligence, c’est-à-dire la transparence, la traçabilité, de tout commerce, qui puisse se faire autour des minerais stratégiques ».

Pour le diplomate, le protocole présente un intérêt qui va bien au-delà de la sous-région des Grands lacs

« Nous sommes confiants qu’à travers ce qui est dans ce protocole d’entente (…), je pense que ça va nous aider pas seulement dans la région mais aussi d’une manière très générale, mais aussi pour tout ce qu’il s’agit du commerce illicite, de tout commerce des minerais stratégiques » a-t-il dit.

La RDC contre l’accord sur la création de la chaine de valeur pour les minerais stratégiques et critiques

C’est dans un communiqué signé par le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, que le gouvernement a dénoncé la signature dudit Protocole.

 

L’Union européenne (UE) et le Rwanda ont signé un accord sur la création de la chaine de valeur pour les minerais stratégiques et critiques. Pour Kinshasa, un tel accord avec le Rwanda dont le sous-sol ne regorge pas de ces minerais, est une façon pour l’UE d’encourager la poursuite du pillage des richesses congolaises par le Rwanda.

En effet, le sous-sol rwandais ne regorge pas de minerais critiques et stratégiques recherchés actuellement dans le monde (coltan, cobalt, lithium, niobium…). C’est du moins qu’a expliqué le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula.

« Tout en reconnaissant la souveraineté des parties signataires, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo dénonce ce Protocole qui, à l’évidence, encourage le pillage des ressources naturelles congolaises par le Rwanda et contrarie les engagements de l’Union Européenne notamment au point 26 du Communiqué conjoint de la 2ème session du Dialogue politique RDC-UE tenu à Kinshasa les 5 et 6 octobre 2020, engagements notamment de tirer profit de la mise en œuvre du règlement européen sur les minerais de conflit (3T’ et or) et les autres dispositions pertinentes, dont celles mentionnées par le Dodd- Franck Act, pour renforcer la lutte contre l’exploitation illégale des minerais originaires de la RDC. », peut-on lire dans ce communiqué.

Le gouvernement congolais attend des explications de la part des autorités de l’UE.

RDC-AN : une commission spéciale pour élaborer le règlement intérieur

L’Assemblée nationale a mis en place lundi 19 février, une commission spéciale qui va élaborer son règlement intérieur.

 

La plénière du lundi 19 février, a été l’occasion de créer une commission spéciale qui aura pour rôle d’élaborer le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Celle-ci est composée de 78 membres délégués par les 26 provinces, en raison de 3 députés parmi les plus compétents et les mieux qualifiés par province.

Ladite commission a un délai de 5 jours à partir de mercredi 21 février pour « produire un travail de qualité, en ressortir parmi les dispositions de l’actuel règlement intérieur des amendements, en vue de soumettre à la plénière un texte potable pour approbation ».

Selon radio okapi, l’Assemblée nationale avait demandé, le lundi 12 janvier aux membres du Gouvernement frappés d’incompatibilité de faire le choix, endéans huit jours, entre la Chambre basse et l’Exécutif de la République démocratique du Congo (RDC).

RDC : inauguration de la morgue de l’hôpital général de référence de Gombe-Matadi

L’infrastructure inaugurée dimanche 18 février, a une capacité d’accueil de 40 à 45 corps.

 

L’hôpital général de référence de Gombe-Matadi vient d’être doté d’une morgue moderne. La nouvelle infrastructure a une capacité d’accueil de 40 à 45 corps. Elle comprend un bureau administratif avec dépôt, une salle de conservation, une salle technique avec deux pièces, dont l’une pour l’autopsie et lavage de corps et l’autre pour l’habillage et la mise en bière. Un générateur est prévu pour pallier aux problèmes d’électricité.

Les travaux de construction de cette morgue ont été financé par la fondation Guy-Didier Kintambu qui a signé un protocole d’accord de cogestion transparente avec l’hôpital général de référence de Gombe-Matadi.

RDC-Journée des droits des femmes : Mireille Masangu interdit le port du pagne

L’annonce a été rendue publique dans un communiqué officiel diffusé dimanche 18 février 2024, sur les médias.

 

La célébration de la Journée des droits des femmes le 08 mars prochain, se fera sans pagne en République démocratique du Congo cette année. La ministre du Genre, famille et enfant, Mireille Masangu vient d’interdire le port de ce pagne.

Pour cette édition de 2024, à la place du pagne, Mireille Masangu demande à toutes les femmes et jeunes filles congolaises de se mettre en tenues noires pour partager la douleur des tueries et la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est du pays

« Nous avons levé l’option que les activités du mois des droits des femmes pour cette année ne seront pas festives, cependant elles seront célébrées dans une attitude de deuil », a déclaré la ministre du Genre.

L’autorité administrative annonce pour le 08 mars prochain, l’organisation des rassemblements avec des bougies devant les bureaux des assemblées provinciales(parlements) à travers la République.

En RDC, l’évènement aura pour thème : « Accroitre les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire ».

RDC : l’UNADI est contre l’exclusion de l’Ituri de l’élection des gouverneurs

Au cours d’un point de presse tenu samedi 17 février à Bunia, les responsables de cette plateforme ont demandé au chef de l’Etat la levée de l’état de siège à l’Ituri.

 

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a exclue les provinces d’Ituri et du Nord-Kivu des élections des gouverneurs. Ces provinces avaient été déclarées en état de siège. Une décision déplorée par l’Union des associations culturelles pour le développement de l’Ituri (UNADI).

Au cours d’un point de presse tenu samedi 17 février à Bunia, le président de l’UNADI, Meta Wani, estime que ne pas organiser ces élections en Ituri et au Nord-Kivu sous prétexte qu’elles sont en état de siège, n’a pas de fondement. Il demande, d’une part, à la CENI d’organiser des élections en Ituri et d’autre part, au Président de la République de lever cette mesure exceptionnelle de l’état de siège qui ne s’explique plus.

Les responsables de l’UNADI justifient leur position par le fait que élections générales organisées en décembre 2023 se sont déroulées sans incidents dans ces deux provinces.

Addis-Abeba : une dizaine de jeunes congolais libérée

Ils avaient été arrêtés pour avoir manifestés à l’ouverture du 37e sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba en Ethiopie.

 

Samedi 17 février dernier, une dizaine de jeunes congolais ont été libérés quelques heures après leur arrestation à l’ouverture du 37e Sommet de l’Union africaine (UA). Présents dans la salle Nelson Mandela, dénonçaient le silence de la communauté internationale face aux tueries perpétrées dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.

« J’étais personnellement dans la salle Nelson Mandela. Et je peux vous assurer que c’était un réel plaisir de voir les jeunes congolais de prendre ce courage, de se lever devant autant de chefs d’Etat et de Gouvernement et de toutes les personnalités politiques présentes en ce lieu pour le sommet de l’Union africaine et dénoncer les massacres mais aussi tout ce qui se passe dans l’Est du pays » a affirmé Tina Salama, personnalité politique et journaliste.

Pour cette congolaise, l’acte de ces jeunes a été quelque chose de très courageux de leur part.

RDC : le directeur provincial de l’ANR arrêté pour complicité avec les rebelles M23

Le directeur provincial de l’Agence nationale des renseignements (ANR), ses deux adjoints et le porte-parole civil du gouverneur du Nord-Kivu sont, depuis mardi 13 février, aux arrêts.

 

La Direction générale des renseignements militaire les accuse de complicité présumée avec la rébellion du M23. Ces arrestations sont opérées pendant que les combats font rage entre les FARDC, les miliciens locaux et les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, dans les environs de Sake, territoire de Masisi (Nord-Kivu).

La Direction générale des renseignements militaire affirme avoir procédé à ces arrestations après avoir intercepté des communications entre les incriminés et les rebelles du M23. Le porte-parole militaire du Gouverneur du Nord-Kivu, lieutenant-colonel Njike Kaiko a indiqué sans plus de détails que ce dossier se trouve entre les mains de la justice.

La RDC mobilise 123,5 millions $ pour régler ses arriérés envers les entreprises pétrolières en partenariat avec quatre banques locales

Pour accélérer les réformes entreprises ces dernières années dans le secteur pétrolier, le gouvernement de la République démocratique du Congo a réussi à mobiliser auprès de quatre banques locales telles que EquityBCDC, FirstBank DRC, Ecobank RDC et Standard Bank, un financement de 123,5 millions de dollars, destiné à refinancer une partie significative des arriérés de subventions, et ainsi renforcer la stabilité des finances publiques.

 

Kinshasa, le 12 Février 2024 – Le Gouvernement de la RDC annonce avec satisfaction de récentes avancées dans le cadre des réformes structurelles entreprises au sein du secteur de l’aval pétrolier. Ces mesures s’inscrivent dans une démarche globale d’assainissement et de rationalisation des subventions pétrolières, en vue de garantir une gestion plus efficace et transparente des ressources financières publiques.

Dans un premier temps, les Ministères des finances et de l’Economie Nationale ont conjointement lancé en 2022 une vaste opération d’audit de la Structure des Prix des Produits Pétroliers (SPPP) confiée au cabinet Mazars. Les conclusions de cet audit, rendues en mai 2023, ont mis en lumière plusieurs pistes de réformes visant à améliorer la gouvernance et l’efficience du secteur. Sur la base de ces recommandations, un plan d’action est actuellement en cours d’élaboration.

Par ailleurs, dans un souci de maîtrise des dépenses publiques et d’alignement des pratiques sur les standards internationaux, le Gouvernement a entrepris des mesures proactives dès avril 2022. Cela a inclus l’exclusion du secteur de l’aviation internationale du dispositif de subventionnement, ainsi que la révision du calcul des manques à gagner. En octobre 2023, cette rationalisation a été étendue au secteur minier, qui représentait à lui seul près de 20% des manques à gagner. Ces mesures s’inscrivent dans une perspective plus large de réduction progressive des écarts entre les prix de marché et les prix de vente au détail. L’objectif à terme est d’atteindre une situation où les produits pétroliers ne nécessiteraient plus de subventions de manière structurelle, afin d’assurer ainsi une plus grande stabilité économique et financière pour le pays.

C’est dans ce contexte de rétablissement d’un climat de confiance dans le secteur, que le gouvernement a décidé de créer une nouvelle parafiscalité et a réussi à y associer une levée de fonds substantielle auprès des banques locales visant à refinancer une partie des arriérés de subventions, accumulés en 2022 et 2023. Cette transaction, une première du genre à laquelle le consortium des banques formé par EquityBCDC, FirstBank DRC, Ecobank RDC et Standard Bank a participé, a répondu au double objectif de soutenir le secteur pétrolier national pour éviter toute rupture dans l’approvisionnement en carburant, tout en permettant au système financier congolais d’innover par une syndication de taille, essentiels pour l’essor de l’économie.

CAN 2023 : la RDC disputera la 3e place face à l’Afrique du Sud

Les Léopards de la RDC ont perdu, mercredi 7 février, face aux Eléphants de la Cote d’Ivoire sur le score de zéro but à un (1-0).

 

Dans le cadre des matchs comptant pour la demi-finale de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations, la RDC était face à la Côte d’Ivoire. Les Léopards se sont inclinés face aux éléphants mercredi 07 février au stade Alasane Ouatara d’Abidjan.

Après une première mi-temps vierge, les Ivoiriens ont multiple des offensives avant de prendre l’avance sur cette reprise de Sébastien Haller à la 64e minute de jeu. C’était d’ailleurs l’unique réalisation de la rencontre.

Les Léopards de la RDC jouent le match de classement samedi prochain contre les Bafana Bafana d’Afrique du Sud.

RDC : Goma accueille de nouveaux déplacés

Cette vague de déplacés est arrivée dans la matinée de ce mercredi 07 février après avoir fui les combats non loin de Saké.

 

Goma dans le Nord-Kivu accueille depuis ce matin de nouveaux déplacés. Ces familles ont fui leurs maisons à cause de la situation humanitaire qui s’aggrave avec l’avancée des rebelles. Une situation qui inquiète les acteurs locaux et coutumiers qui indique qu’il n’y a ni eau ni denrées alimentaires pour ces déplacés qui augmentent.

La société civile déclare que les déflagrations de six bombes larguées par les rebelles mardi dernier dans la cité de Saké, ont blessé un enfant. Elle demande aux autorités de protéger la cité de Saké qui reste le dernier verrou au sud avant d’atteindre la ville Goma.

RDC : le gouvernement vient en aide à 100 ménages victimes des inondations

Plusieurs familles avaient été touchées par les dernières pluies qui se sont abattues sur la ville de Kananga le 26 décembre 2023.

 

Les victimes des inondations de la ville de Kananga dans le Kasaï-Central ont reçu mardi 06 février, une assistance financière. Cette aide du gouvernement central a été distribuée par le biais de la Caisse de solidarité nationale et de gestion humanitaire des catastrophes. Cette cagnotte a été collectée grâce à une opération lancée le lundi dernier.

« Nous procédons maintenant à une assistance aux victimes. Ce n’est qu’un pas. C’est le geste qui compte et le reste nous continuons toujours à faire des plaidoyers pour que tout le monde soit servi », a déclaré Gisele Ndaya.

Ils sont trois mille ménages victimes répertoriés dans la ville de Kananga (Kasaï-Central). Le ministre provincial de l’urbanisme et habitat du Kasaï-Central rassure que tous les 200 autres ménages bénéficieront eux aussi de cette assistance.

RDC : 14 personnes décèdent de choléra en une semaine

Le Centre d’instruction militaire de Mura à Likasi (Haut-Katanga), a enregistré 144 cas de Choléra.

 

L’épidémie de choléra a fait 14 morts en une semaine, au Centre d’instruction militaire de Mura. Cet établissement hospitalier a enregistré 144 cas. L’information a été donnée mardi 6 février, par commandant de la 22e région militaire, général Eddy Kapend. C’était en marge de sa rencontre avec une délégation de l’UNICEF bureau de Lubumbashi.

« Il y a 72 heures, les effectifs des patients s’élèvent à exactement 144 qui sont contenus par les soins. Nous avons connu 14 décès, on a sauvé énormément des malades qui sont rentrés dans les rangs. C’est une occasion pour moi de remercier l’UNICEF et les efforts qu’ils ont consentis parce que ça nous a permis de sauver la vie de plusieurs hommes chez nous dans le centre d’instruction de Mura », a souligné général Eddy Kapend.

Cet officier des FARDC a assuré que cette épidémie est en train d’être maitrisée dans ce centre de formation militaire avec l’appui notamment de cette agence du système de l’ONU.

RDC-Combats à l’Est : les Léopards apportent leur soutien aux victimes

Face aux nombreuses vidéos des atrocités ont fait le tour de la toile, Sébastien Desabre et ses poulains, se sont montrés solidaires de la population congolaise.

 

De nouveaux combats ont opposé l’armée et le mouvement rebelle du M23 à Goma. De nombreuses vidéos des atrocités ont fait le tour de la toile et n’ont laissé personne indifférent. Au sein de l’équipe nationale congolaise, bien que la concentration soit de mise sur la demi-finale de CAN, prévue mercredi 7 février face à la Côte d’Ivoire, les Léopards se sont exprimés sur les réseaux sociaux.

Léopards ont réagi de concert sur les réseaux sociaux. Une action concertée pour alerter et ne pas laisser passer les exactions dans leur pays.

Le capitaine Chancel Mbemba a adressé une « très grosse pensée pour toutes les victimes des atrocités de Goma », sur Instagram ou sur X, accompagné d’un visuel – le regard d’un enfant en détresse, maquillé du drapeau congolais – où l’on peut lire « le Congo saigne, priez pour le Congo ».

Même réseau, même photo pour Fiston Mayélé. Le natif de Mbujimayi dans le Kasaï central a posté un message en lingala : « La vie n’a pas de prix, venez en aide à nos frères. » Théo Bongonda, Arthur Masuaku ou encore Gédéon Kalulu leur ont emboîté le pas. « Je suis Goma, je suis Congolais, nous voulons la paix », peut-on lire notamment sur le compte du latéral droit, quand Bongonda appelle à l’arrêt immédiat des combats.

Source : RFI

RDC : des déplacés sans assistance à Lushagala

Certains d’entre eux bravent l’insécurité pour tenter de trouver de quoi vivre dans des champs se trouvant dans les zones sous occupation des rebelles.

 

Plus de mille ménages de nouveaux déplacés vivant dans le camp de Lushagala, au quartier Mugunga, à Goma, ont besoin d’assistance. Loin de leusr maisons et leurs champs, nombreux parmi eux bravent l’insécurité pour tenter de trouver de quoi vivre dans des champs se trouvant dans les zones sous occupation des rebelles.

Sur les 11 242 ménages qui vivent dans le camp de Lushagala, seulement 10 115 reçoivent une assistance alimentaire. C’est du moins ce que confirme Tabu Kalamira Kanane, la présidente du site des déplacés de Lushagala.

Ces déplacés lancent un SOS aux autorités afin de recevoir une assistance matérielle ou financière.

RDC : la CENI publie un nouveau calendrier électoral

Près d’un million de Congolais n’avait pas voté lors des élections générales en décembre dans le Masisi et le Rutshuru au Nord-Kivu à l’est du pays et à Kwamouth dans le Mai-Ndombe à l’ouest de la RDC.

 

Pendant les élections générales du 20 décembre dernier, plusieurs Congolais n’avaient pas pu voter pour des raisons sécuritaires. C’est à cet effet que la Commission électorale a publié le nouveau calendrier électoral. Ce sont plusieurs scrutins qui sont attendus cette année dans le pays.

Selon la CENI, près d’un million de Congolais, n’avaient n’ont pas voter en décembre dans le Masisi et le Rutshuru au Nord-Kivu à l’est du pays et à Kwamouth dans le Mai-Ndombe à l’ouest de la RDC. Si les sièges attribués à ces territoires ont été gelés dans les différentes institutions, c’est tout de même sans ces élus que les parlementaires ont fait leur rentrée, lundi 29 janvier.

Ces sièges seront donc attribués par les électeurs après le scrutin fixé au 5 octobre 2024. Des électeurs qui seront, toujours selon la Commission, enrôlés dans le courant du mois de juillet. Ensuite ce sera la période du dépôt des candidatures et de gestion des contentieux avant la campagne électorale prévue du 4 septembre au 3 octobre.

Avant, d’autres élections législatives nationales et provinciales doivent avoir lieu dans les circonscriptions qui avaient voté en décembre, mais dont les résultats ont été ensuite annulés en raison d’irrégularités. A Masimanimba dans le Kwilu et à Yakoma, au Nord Ubangi, les électeurs retourneront aux urnes le 28 avril.

RDC : pas moins de 182 présumés délinquants présentés à la presse

Appelés « kuluna », ces présumés bandits ont été appréhendés par la police des commissariats urbains de la Tshangu, du Mont-Amba, de la Funa et de la Lukunga.

 

Au moins 182 présumés malfrats ont été présenté à la presse mercredi 31 janvier, à Kinshasa. Selon le commandant provincial de la PNC à Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimba Limba, ces présumés bandits ont été appréhendés par la police des commissariats urbains de la Tshangu, du Mont-Amba, de la Funa et de la Lukunga. Parmi eux, un élément de la police nationale congolaise, appelé Blaise Bila Katushidi avec sa bande.

Le groupe de Blaise Bila Katushidi faisaient monter de force des citoyens dans un bus de marque 207 pour les dépouiller. Ils ont tous été arrêtés pendant trois opérations de bouclage ciblées organisées par la police. Des faits que cet officier de la PNC rejette. Il soutient que sa troupe et lui ont interrompu des troubles crées par des délinquants au quartier Mikondo, dans la commune de Kimbanseke.

La PNC de Kinshasa a demandé aux kinois de ne pas avoir peur parce que les policiers effectuent leur travail d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.

RDC : l’ODEP dénonce les recrutements illégaux à l’ARMP

C’est dans une lettre adressée au président Félix Tshisekedi que l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) a signalé cette pratique.

 

L’ODEP dénonce les pratiques de recrutement illégal à l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP). Dans lettre adressée au chef de l’Etat et signé par Florimond Muteba, président du conseil d’administration de l’ODEP, ces recrutements illégaux concernent agents et cadres au niveau de la direction générale et dans les provinces. Notons tout de même que le document ne mentionne pas des cas précis.

Le document révèle que la pratique non conforme à la loi serait avalisée par la primature, « tutelle de l’ARM », ce qui enfreint le principe de transparence et des textes légaux régissant cette structure.

La résurgence de ces « antivaleurs, non seulement ne contribuent pas à l’efficacité et au bon fonctionnement de l’AMRP, mais aussi ternissent l’image de notre pays vis-à-vis de nos partenaires techniques et financiers », peut-on lire dans la correspondance.

Ladite institution demande à toutes les autorités concernées par « ce recrutement irrégulier » de retirer tous les actes entrepris en violation des textes légaux en la matière.