RCA: le parti au pouvoir émet des critiques envers la Minusca

Alors qu’un vote sur le renouvellement de la Minusca doit avoir lieu le 15 novembre, le président de l’Assemblée nationale a vivement critiqué la mission onusienne.

 

À moins d’une semaine du vote sur le renouvellement du mandat de la mission de l’ONU en Centrafrique devant le Conseil de sécurité des Nations unies à New York, le président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji, qui est aussi le secrétaire national exécutif du MCU, le parti au pouvoir, émet des réserves sur l’action de la Minusca.

« Autant nous soutenons (que) certains contingents de la Minusca font du très bon travail, mais il y en a d’autres par contre, on égorge (à leur) nez et à leur barbe ! Ils ne réagissent pas ! Et c’est ça qui contribue à créer un fossé énorme entre la population et la Minusca, aujourd’hui ! », déclare-t-il.

Une déclaration qui intervient dans un contexte de vives tensions entre le gouvernement et la mission onusienne. Il y a quelques jours, des éléments de la garde présidentielle ont ouvert le feu sur un bus des Nations unies, blessant 10 policiers égyptiens désarmés. Une femme est également décédée, percutée par le bus durant sa fuite.

Réforme de la Minusca

Depuis lors, des manifestations se sont multipliées dans la capitale centrafricaine pour réclamer le départ de la Minusca. Des manifestations dont certains observateurs estiment qu’elles pourraient être organisées sous influence russe et avec l’aval du gouvernement.

Une affirmation fausse, rétorque Simplice Mathieu Sarandji, ces manifestations sont spontanées : « Les manifestations contre la Minusca… C’est un pays de liberté. Cela n’a pas été initié par un leader de parti politique ! Ce sont les Centrafricains qui en ont marre ! ».

Il plaide toutefois pour une modification du mandat de la Minusca : « Il semble que les Nations unies nous ont dotés d’un mandat robuste, mais ce mandat robuste-là, on ne le voit pas. Le renouvellement de la Minusca, si c’est pour faire donner la même prestation, il faudrait se poser des questions. On accuse aussi la Minusca de doter les groupes rebelles en munitions de guerre ! Je n’invente rien, je n’ai pas vu. Mais voilà, cela aussi concourt à renforcer la perception négative de la population vis-à-vis de la Minusca ».

RCA-coronavirus : le Ministère de la santé publique lance la deuxième phase de vaccination

Les affiches mentionnant les signes des symptômes de cette maladie ont été distribuées à la population qui doit prendre conscience de cette maladie.

 

Le Ministère de la santé publique et de la population a organisé le vendredi 05 novembre 2021, une vaste compagne de sensibilisation. Celle-ci marqua le lancement de  la 2ème phase de vaccination contre le coronavirus. Ceci à travers une caravane.

Cette vaste campagne de sensibilisation contre le Covid-19 s’est faite dans les huit (08) arrondissements de Bangui, Bimbo et de Bégoua. L’objectif  principal est effectivement de sensibiliser la population  sur la deuxième phase de vaccin Johnson et Johnson  qui sera  bientôt disponible aux différents centres de santé  à  Bangui et les villes de provinces.

Les affiches mentionnant les signes des symptômes de cette maladie ont été distribuées à la population qui doit prendre conscience de cette maladie contagieuse qui existe et sévie actuellement en Centrafrique. Elle est appelée à obéir aux strictes règles de mesures barrières contre cette maladie.

La cheffe de service pour la promotion de la santé à la direction des soins de santé primaires Dr Marthe Augustine Kirimat met la population en grade en ce terme : « l’intérêt de cette sensibilisation est de faire comprendre à la population que cette maladie circule à l’intérieur du pays. La population doit continuer à observer les mesures barrières contre cette maladie ».

Rappelons qu’en prélude au premier lancement de compagne de vaccination en date du 20 mai 2021, le Docteur  Pierre Somse, Ministre de la santé et de la population a fait savoir que : « la vaccination de toute la population est urgente. Cette vaccination vise notamment les objectifs suivants : limiter, voire arrêter la progression de l’épidémie, limiter les manifestations cliniques graves et les complications, réduire la mortalité, et enfin limiter l’impact socioéconomique de la pandémie ».

Selon certaines sources médicales, plusieurs personnes pensent qu’ayant déjà reçues la première dose de la vaccination contre le Covid-19, elles ne pourront plus se faire contaminer par cette maladie pandémique. Une fausse pensée qui risque de conduire beaucoup à attraper cette maladie facilement.

Certes, la vaccination contre le coronavirus protège contre les formes graves de la maladie, contre le décès, mais elle n’évite pas le risque de se faire contaminer de nouveau à cette maladie. Ce faire vacciner ne veut pas dire qu’on est épargné du coronavirus, car les nouveaux variant de cette maladie circulent aujourd’hui dans le monde entier. Le gouvernement centrafricain cherche tous les voies et moyens de freiner la propagation de cette maladie tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays.

RCA : le secrétaire général de l’UPC et son épouse ont été tués

Ils ont été tués le dimanche 7 novembre dans la localité de Shimbolo, située à une dizaine de kilomètres de Bambari sur l’axe Alindao.

 

Ali Tato, secrétaire général de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), et son épouse, Djidja ont été froidement abattus. Ce couple aurait été tué par les mercenaires russes de la société Wagner dans la localité de Shimbolo.

Ali Tato, se serait évadé de l’UPC d’Ali Darassa pour se rendre aux mercenaires russes afin de procéder à son désarmement. Mais il n’est pas allé seul. Il était accompagné de son épouse Djidja qui, en 2018, avait fait son désarmement et incorporée dans l’armée nationale.

Malheureusement au cours de leur fuite vers Bambari, ils ont été capturés par les mercenaires russes proches du village Shimbolo, puis ils ont été exécutés. Pour la famille, c’est la faute du ministre de l’Élevage Hassan  Bouba qui les a poussés à sortir de leur maquis et faire le désarmement. Les corps des deux victimes ont été inhumés le même jour par la famille.

RCA : la mère du président Faustin Archange Touadera évacuée à l’étranger

Plongée dans un état de santé très critique, la mère biologique du chef de l’État a été évacuée pour recevoir des soins appropriés.

 

Les causes de la dégradation de l’état de santé de la mère du chef de l’Etat n’ont pas été révélées.  Mais la semaine dernière, elle avait été évacuée par un avion non médicalisé de la société Wagner,  probablement en Russie.

L’information a été confirmée par un proche conseiller du chef de l’État qui a précisé qu’elle avait de difficultés a marché, non seulement en raison de son âge, mais à cause de sa maladie. Il  décrit une dame considérablement affaiblie au cours de ces dernières semaines.

« Avec l’hospitalisation de la mère du Président de la République en Russie, les Russes ont trouvé un moyen précieux pour mettre, à nouveau, la pression sur le chef de l’État », affirme un membre du gouvernement centrafricain.

RCA-Bocaranga : explosion d’un camion sur une mine terrestre

Un camion a sauté dimanche 7 novembre sur une mine  terrestre près du village Bambara, communément appelé Ndouzou, situé à 17 kilomètres de Bocaranga dans la préfecture de l’Ouham-Péndé, au nord-ouest de la République centrafricaine.

 

Selon des informations recueillies dans la localité, le camion de six roues qui se faisait exploser ce dimanche matin était en provenance probablement de Mbaïmboum via Ngaouandaye et Ndim, dans Lim-Pendé, et à destination de Bocaranga, dans l’Ouham-Péndé. Mais arrivé au village Bamara communément appelé Ndouzou, à environ 17 kilomètres de Bocaranga, le camion avait malheureusement roulé sur une mine terrestre qui a explosé à son passage. Selon des informations recueillies dans la localité, le camion de six roues qui se faisait exploser ce dimanche matin était en provenance probablement de Mbaïmboum via Ngaouandaye et Ndim, dans Lim-Pendé, et à destination de Bocaranga, dans l’Ouham-Péndé. Mais arrivé au village Bamara communément appelé Ndouzou, à environ 17 kilomètres de Bocaranga, le camion avait malheureusement roulé sur une mine terrestre qui a explosé à son passage.

Pour l’heure, il est très tôt d’avoir le bilan officiel de ce triste incident à cause de l’insécurité qui prévaut dans le secteur. Mais une source locale a indiqué que le camion, qui transportait des marchandises avec des fûts de carburant, était complètement calciné avec ses cargaisons.

Rappelons que depuis le début d’année,  au moins une trentaine d’incidents impliquant des engins explosifs ont coûté la vie à au moins une dizaine des civils  et ont blessé une vingtaine d’autres dont deux Casques bleus de la Minusca dans le Nord-ouest du pays.

La division de la Communication stratégique et de l’Information publique de la Mission Multidimensionnelle Intégrée pour la Stabilisation en République Centrafrique (MINUSCA), lors de sa conférence de presse du mercredi 8 septembre dernier, avait annoncé la suspension de ses opérations de déminage dans les régions de Nana-Mambéré, l’Ouham Péndé et de Lim-Pendé.

RCA : le fils du Directeur de la gendarmerie impliqué dans un accident de la circulation

Un véhicule que conduisait le fils du DG de la gendarmerie a heurté une moto dimanche 07 novembre au niveau de l’avenue Koudoukou.

 

Un blessé grave à la suite d’un accident de la circulation qui s’est produit sur l’avenue Koudoukou, dimanche 07 novembre 2021 au environ de 21h. Le fils du Directeur général de la gendarmerie à bord de son véhicule de marque Prado, a heurté une moto sur son passage.

Le conducteur qui se trouverait dans état d’ivresse a tenté de s’échapper laissant la victime-le conducteur de moto- gisant dans son sang. Celui-ci a été poursuivi par plusieurs moto-taxis.

Après avoir constaté qu’il été poursuivi, le conducteur de la Prado trouvé refuge auprès de la police. La foule immense qui le poursuivait s’est rassemblée devant le commissariat, exprimant sa colère. Malgré la tentative des policiers de calmer la foule, celle-ci a incendié le véhicule qui était stationné devant le commissariat.

Les sapeurs-pompiers se sont rendus sur les lieux et ont maîtrisé l’incendie quelques minutes plus tard. Le blessé a été transporté à l’hôpital.

RCA : le colonel Moussa Kitoko transféré au camp de Roux

Interpellé par les mercenaires russes à Ndélé, dans la préfecture de Bamingui Bangoran,  le colonel Moussa Kitoko, ancien commandant  de la zone de défense nord-Est, avait été transféré dans la capitale Bangui, puis incarcéré à la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie. Mais depuis plusieurs jours, l’homme a été transféré discrètement à  la prison militaire de camp de Roux. Pour quelle raison ?

Le colonel kitoko arrêté par les hommes de Wagner

Selon des sources au sein de la gendarmerie, le dossier judiciaire  du colonel Moussa Kitoko est radicalement vide. Même à la section de recherche et d’investigation, les enquêteurs interpellent le procureur sur le cas.  Aucun chef d’accusation n’est lancé contre lui, ce qui ne les a pas empêchés  tout de même de le transférer à la prison militaire de camp de Roux, ajoute les mêmes sources.

« On assiste vraiment à une arrestation arbitraire dans ce pays. Le colonel est détenu à la prison de camp de Roux dans une condition inhumaine, cruelle et dégradante. Cette décision n’a pas de valeur », s’indigne un officier de l’armée nationale.

Mais le colonel Moussa Kitoko n’est pas le seul. Le capitaine, l’ex-chef du détachement militaire à Bria arrêté par les mercenaires russes a lui aussi été transféré au camp de Roux dans de mêmes conditions. Selon la gendarmerie,  il reste  actuellement au sein de la prison de la section de recherche et d’investigation  quatre officiers et sous-officiers de l’armée nationale, parmi lesquels on peut citer le colonel Rodongo, chef du bataillon de transmission, l’adjudant-chef Guetel,  chef de la maison d’arrêt de Berberati, tous ont été arrêtés sans raison par les mercenaires russes de la société Wagner  et placés en détention sous l’œil bienveillant du pouvoir en place.

RCA: dix casques bleus égyptiens blessés par la garde présidentielle

Un bus transportant des soldats du contingent égyptien de la mission de l’ONU en Centrafrique a été la cible de tirs à proximité de la résidence du chef de l’État.

 

Dix casques bleus de la Minusca ont été blessés dont deux grièvement lundi 1er novembre dans un incident impliquant des membres de la garde présidentielle, selon l’ONU. Aux alentours de 15h30 heure locale, un bus transportant des soldats du contingent égyptien de la mission de l’ONU en Centrafrique a été la cible de tirs à proximité de la résidence du chef de l’État Faustin-Archange Touadéra. Selon les premières informations, une erreur d’itinéraire serait à l’origine de l’incident.

L’ONU condamne une « attaque délibérée » et appelle à l’ouverture d’une enquête. Le gouvernement n’a pas encore réagi. Selon plusieurs sources, le chauffeur du bus identifié Nations unies, qui transportait les casques bleus égyptiens débarqués dimanche 31 octobre à Bangui, se serait trompé d’itinéraire. Le bus s’est retrouvé à 120 mètres de la résidence du chef de l’État, dans le quartier Boy-Rab, alors que le président Touadéra se trouve actuellement en Écosse pour la COP26.

Tirs sans sommation

C’est à ce moment-là que la garde présidentielle a ouvert le feu. « Des tirs nourris […] sans sommation préalable ni riposte aucune, alors qu’ils n’étaient pas armés », indique la Minusca. La mission de l’ONU condamne fermement ce qui « apparaît être une attaque délibérée et inqualifiable que rien ne justifie ».

Une source proche du gouvernement affirme que les casques bleus auraient tenté de « prendre des photos de la résidence » et confirme que dans sa fuite le bus a heurté une jeune femme qui a perdu la vie.

Dans ses rapports, la Minusca dénonce régulièrement des violations de l’accord qui la lie au gouvernement. Notamment des actes d’intimidations, de violences de fouilles de ses véhicules ou d’entraves à la circulation de son personnel par les forces pro-gouvernementales. Le gouvernement n’a pas encore réagi de manière officielle.

RCA: l’Assemblée nationale repousse la procédure de levée d’immunité des opposants

Le président de l’Assemblée nationale revient sur sa décision de relancer la procédure de levée d’immunité parlementaire des principaux leaders de l’opposition politique.

 

Mardi 2 novembre, Mathieu Simplice Sarandji a pris la parole pour annoncer une décision « dans l’intérêt supérieur de la paix » suite aux « réactions négatives » des opposants qui ont claqué la porte du comité préparatoire au dialogue républicain promis d’ici la fin de l’année par le président Touadéra.

La note polémique est donc retirée. Émise la semaine dernière, les opposants s’en étaient saisis pour justifier leur retrait du comité préparatoire au dialogue républicain. Car ce document relançait la procédure de levée de l’immunité parlementaire pour trois d’entre eux.

« Ce n’était vraiment pas le moment d’attiser les tensions » confie, quelque peu soulagé, un membre du gouvernement. « Nous avons dû faire entorse au droit pour préserver la paix », explique un haut cadre du parti au pouvoir outré que les opposants, conviés ce mardi pour l’annonce, n’aient pas répondu présent. C’est faute d’« invitation en bonne et due forme », justifient ces derniers dans un courrier.

Reste à savoir si l’opposition va maintenant reprendre sa place au sein du comité préparatoire au dialogue ou profiter de l’occasion pour réclamer d’autres garanties. « Des consultations sont en cours », selon l’un de ses membres.

RCA : un mort suite à des détonations d’armes proche de la résidence du chef de l’État

La victime, qui s’appelait Lumière Divine, âgée de 18 ans, a été tuée accidentellement dans cette confusion.

 

Les faits se sont produits ce lundi 1er novembre vers 14 heures proches de la résidence du Président de la République Faustin Archange Touadera. La victime, qui s’appelait Lumière Divine, âgée de 18 ans, a été tuée accidentellement dans cette confusion. C’est la colère et la stupéfaction de sa famille.

Selon des informations recueillies par la Rédaction du CNC, ce lundi 1er novembre vers 14 heures, la victime, Mademoiselle Lumière Divine, domiciliée au quartier Boyrabe dans le quatrième arrondissement, a été tuée accidentellement par les présumés Casques bleus égyptiens de la Minusca proche de la résidence du chef de l’État Faustin Archange Touadera.

En effet, vers 13 heures ce lundi, mademoiselle Divine avait été envoyée par sa mère pour prendre de l’argent, mais celle-ci a préféré emprunter la rue qui quitte vers le domicile du Président de la République en passant derrière la radio Ndékèluka pour sortir sur l’avenue de l’indépendance en face du ministère des Transports.

Cependant, selon les mêmes sources, un véhicule de la MINUSCA équipé de quelques contingents ÉGYPTIENS basés et caserné a quelques mettre du domicile du Président de la République s’est stationné et en train de filmer et prendre des images de la résidence du chef de l’État.

Les éléments de la Garde présidentielle, dans leurs factions, ont constaté la prise de photo de la résidence présidentielle par les Casques bleus du contingent égyptien, ont fait des tirs sur eux pour tenter de les intercepter, mais ces derniers démarrent leur véhicule en toute vitesse et prendre la fuite précipitamment pour rentrer à la caserne. Malheureusement  le véhicule a percuté sauvagement la jeune Lumière Divine qui a de facto succombé de ses blessures.

Cependant, à Boyrabe, on indique que la victime aurait été accidentellement fauchée par le véhicule des Casques bleus égyptiens qui n’ont pas pu s’arrêter pour évacuer la victime à l’hôpital. Devant ce comportement inadmissible, les éléments de la garde présidentielle qui sont en faction dans le parage ont ouvert le feu sur le véhicule des Casques bleus qui ont pu s’échapper.

Faux, rétorque la Minusca qui refuse de faire des commentaires.

Mais selon une autre source proche de la Minusca, il y’aurait 10 Casques bleus égyptiens non armés blessés, dont  8 par balles et  deux par éclats.

« Les gardes présidentielles ont ouvert le feu à balles réelles sur les Casques bleus de la police intégrée des Égyptiens, blessant au moins dix alors qu’ils étaient en route pour l’aéroport », explique la source.

Mais informés de la nouvelle, les parents de la victime sont paniqués et traumatisés de la situation. Plusieurs personnalités se sont rendues sur le lieu pour constater les faits.

Pour l’heure, le corps de la jeune fille se trouve à la morgue de l’hôpital communautaire, mais c’est la tension qui règne actuellement entre les Casques bleus égyptiens et les éléments de la garde présidentielle.