La République Centrafricaine est prête pour intégrer les BRICS

Dans son discours à la clôture des travaux du 15ème sommet des BRICS à Johannesburg, le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra a déclaré que, son pays est prêt pour intégrer les BRICS.

 

Les rideaux se sont refermés le 24 août 2023, sur le 15ème sommet des BRICS. L’évènement était placé sous le thème : « BRICS et l’Afrique : partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif ». Faustin Archange Touadéra qui a engagé depuis un certain temps, le chantier de reconstruction de la RCA, sur le plan sécuritaire, économique et stratégique a saisi l’occasion pour solliciter une place de membre au sein des BRICS. L’organisation est actuellement composée de ces pays, Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud.

Invité à ce sommet, Faustin Archange droit à eu droit à un discours au même titre que ses pairs africains. Dans son allocution, le président centrafricain souligne que ce sommet se tient : « où les organisations internationales classiques ne parviennent plus à instaurer la paix, la sécurité et le développement durable. »

Il estime qu’une alliance avec les BRICS, constitue, un nouveau point de départ vers l’émergence d’un ordre international plus équitable, plus inclusif, plus pacifique, fondé sur le respect mutuel, un partenariat gagnant-gagnant, le respect de l’égalité et de la souveraineté des Etats, le respect du droit de souveraineté permanente des peuples et des nations sur leurs richesses et leurs ressources naturelles qui doit s’exercer dans l’intérêt du développement national et du bien-être de la population de l’Etat intéressé.

Pour le chef de l’Etat centrafricain, le partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif, prôné par les cinq grandes économies émergentes du monde que sont les BRICS, constitue pour nous une solution idéale aux inégalités mondiales extrêmes, aux velléités hégémoniques, néocoloniales, géopolitiques et géostratégiques des puissances occidentales, qui maintiennent les Etats africains dans la pauvreté, l’insécurité et la dépendance.

Coopération : le président centrafricain séjourne en RDC

Faustin Archange Touadéra, président de la RCA s’est rendu à Kinshasa, pour la clôture de l’année académique 2022-2023 du, Collège des hautes études de stratégie et de défense et de l’école supérieure d’administration militaire.

C’est en sa qualité du parrain de la 8e promotion du Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense basé à Kinshasa, chargé de former les officiers supérieurs et généraux de la Communauté Economique des États de l’Afrique Centrale que le Président de la république Pr Faustin Archange Touadera a fait l’honneur de prendre part, aux côtés de son Homologue Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la cérémonie marquant la fin de la session de l’année académique 2022-2023.

Cette 8e promotion du collège baptisée Pr Faustin Archange TOUADERA compte 27 Auditeurs parmi lesquels deux officiers supérieurs des Forces Armées Centrafricaines. Il s’agit respectivement du Colonel Gueyoro et du Lieutenant-colonel DALEMET Patrick.

Les temps forts de la cérémonie ont été marqués par, la remise des diplômes pour la 8e session ordinaire du Collège de Hautes Études de Stratégie et de la Défense par son parrain le Président de la République Centrafricaine, Faustin Archange Touadera et pour la 6e promotion de l’Ecole Supérieure de l’Administration militaire, par le président de la République Démocratique du Congo.

RCA : le gouvernement édifie les populations sur la nouvelle Constitution

Le chef de l’Etat Faustin Archange Touadera  a entamé une campagne référendaire. Il invite les populations à voter pour la nouvelle Cconstitution le 30 juillet prochain.

Les habitants du 7ème arrondissement de Bangui réunis au stade du Lycée des Rapides le 17 juillet 2023, au meeting du chef de l’Etat Faustin Archange Touadera ont été édifiés sur la nouvelle loi. Le chef de l’Etat en prenant la parole, a donné les raisons qui ont poussé les autorités à soumettre au vote le projet d’une nouvelle loi fondamentale.  « Cette nouvelle constitution voulue par la majorité du peuple centrafricain donnera à la République Centrafricaine une réelle indépendance et sa pleine souveraineté » a-t-il expliqué  à travers le site la Renaissance.

En effet, le 30 juillet prochain, les centrafricains seront appelés à voter la nouvelle Constitution. Le chef de l’Etat invite les populations à voter pour un « Oui » afin de  donner « corps à la nouvelle constitution rédigée dans l’optique de garantir la souveraineté, l’indépendance et l’avenir de la République centrafricaine ».   Notons que la nouvelle loi fondamentale propose entre autre, de remplacer le quinquennat présidentiel par un septennat sans limite du nombre de mandats.  Aussi, un candidat à la présidentielle doit avoir une seule nationalité (être de nationalité centrafricaine). La nouvelle Constitution prévoit que, les binationaux peuvent occuper toutes les autres fonctions de la République. Comme l’a indiqué le chef de l’Etat.

Rappelons que, la campagne a été lancée le 15 juillet 2023 dans la commune de Begoua. Elle se poursuit ce mardi 18 juillet 2023,  dans le 8e arrondissement de Bangui au terrain du football de L’Ucatex.

 

 

RCA : Faustin Archange Touadéra reçoit le nouveau directeur de l’AFD

La présidence de la république centrafricaine a déroulé le tapis rouge à François Jacquier Pelissier, nouveau directeur régional de l’Agence Française de développement (AFD) pour l’Afrique Centrale.

Le président de la république, Faustin Archange Touadera a reçu en audience en début d’après-midi du 18 avril 2023, François Jacquier Pélissier, nouveau directeur régional de l’Agence Française de Développement (AFD) pour l’Afrique Centrale. Les deux hommes ont fait le tour d’horizon des projets que la France finance à travers L’AFD en République Centrafricaine.

François Jacquier Pélissier a livré à la presse présidentielle que les projets financés par l’AFD à hauteur de 50 milliards de FCFA visent les secteurs de la formation professionnelle, de la promotion de la jeunesse, de l’énergie, de la santé et de l’aménagement urbain.

Le président Touadera a émis le souhait de voir le décaissement des fonds alloués par l’AFD pour le financement de ces projets dans les prochaines années afin de contribuer au développement de la République Centrafricaine.

RCA : Faustin Archange Touadera accorde l’audience à un émissaire des Nations Unies

Le président centrafricain et le représentant spécial de SG de l’ONU ont abordé les questions liées, à la paix et à la sécurité transfrontalière.

La rencontre s’est tenue le 13 avril 2023 à Bangui, capitale de la République centrafricaine. C’est dans le cadre de la visite de familiarisation dans les onze pays de la sous-région relevant de son mandat, que le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), Abdou Abarry, a été reçu par le chef d’Etat centrafricai.

La rencontre a  permis aux deux hommes d’évoquer les sujets relatifs à la paix et à la sécurité transfrontalière ainsi que la contribution de l’UNOCA et de l’ONU en général aux efforts de stabilité et de développement de la RCA, entre autres.

RCA : Faustin Archange Touadera signe le livre de condoléances du ministre de Cyriaque

Le Pr Faustin Archange Touadera a signé ce lundi 27 mars 2023, le livre de condoléances en la mémoire de feu Cyriaque Gonda, ancien ministre d’Etat, emporté par la maladie le 21 mars 2023.

Le président centrafricain sa compassion en ces termes pour le membre de son gouvernement décédé. « J’ai appris avec une réelle émotion le décès de Monsieur Cyriaque Gonda, ancien Ministre d’État, Président fondateur du parti PNCN, de suite de maladie.

Personnalité politique respectée en République Centrafricaine et ailleurs pour son attachement aux valeurs républicaines, à la souveraineté de notre pays, Humaniste et panafricaniste convaincu, homme de compromis, Monsieur Cyriaque Gonda s’est illustré tout au long de sa carrière politique comme l’une des grandes figures politiques de la République Centrafricaine.

Je garderai de Monsieur Cyriaque Gonda un souvenir ému et inaltérable.

En cette circonstance combien douleureuse je voudrais, au nom de la nation et en mon nom personnel, apporter notre témoignage de solidarité et de compassion et adresser à la famille éplorée de l’illustre disparu et au PNCN , sa formation politique, l’expression émue de nos condoléances les plus émues et attristées ».

RCA : Faustin Archange Touadera rencontre des experts américains de la pisciculture fluviale

Le président Faustin Archange Touadera a accordé une audience à une délégation des missionnaires américains pour le développement de la pisciculture fluviale le 22 mars 2023.

Accompagnée de l’ingénieur des Eaux et Forêts André Marie Nambo, la délégation des missionnaires américains et le président centrafricain ont discuté de l’appui sur le projet du développement de la pisciculture sur le fleuve Oubangui.

Interrogé par la presse présidentielle, le conseiller technique des missionnaires, André Marie Nambo a souligné que le président a donné des instructions fermes au ministre des Eaux et Forêts pour mettre en place un dispositif pour l’opérationnalisation de ce projet.

Enfin, Faustin Archange Touadéra a affirmé que la pisciculture n’a jamais été développée en RCA et que ce projet des missionnaires américains était une opportunité pour son pays, de développer cette activité au profit du peuple.

Faustin Archange Touadéra : prochain président de la Cemac

La présidence tournante de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) revient à la République centrafricaine.

Les chefs d’Etat d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) sont attendus à Yaoundé au Cameroun le 17 mars 2023 pour la conférence de la Cemac. Au cours de cette réunion, les dirigeants de la sous-région vont aborder plusieurs sujets importants. Notamment la désignation du président de la Cemac. Un poste qui revient de fait au président Faustin Archange Touadéra. Il succédera au président camerounais Paul Biya à ce poste depuis 2019.

Les chefs d’Etat de la Cemac évoqueront également les sujets liés aux réformes économiques, de la cryptomonnaies entre autres.

Le changement à la tête de la Cemac va entraîner sans doute d’autres changements de leaders au sommet de plusieurs institutions de la sous-région. Entre autres la Cosumaf tenue actuellement par le Tchadien Nagoum Yamassoum va en principe être dirigée désormais par un Camerounais. Aussi, la Commission de la Cemac actuellement dirigée par le Gabonais Daniel Ona Ondo va revenir à un équato-guinéen.

Précisons que le principe de rotation alphabétique des postes adopté par la communauté date du 17 janvier 2010.

Coopération : Faustin Archange Touadéra reçoit un pli fermé de Paul Biya

Le président Faustin Archange Touadéra, a reçu le 1er mars 2023, le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motaze. Ce dernier est porteur d’un message du président camerounais, Paul Biya.

Accompagné du ministre centrafricain des Finances et du Budget, Hervé NDOBA et de l’Ambassadeur du Cameroun en République Centrafricaine, le ministre camerounais est porteur d’un message personnel du président de la République du Cameroun, Paul Biya à son Homologue centrafricain, Pr Faustin Archange Touadera.

Louis Paul Motaze a confié au terme de la rencontre que le président Touadera a pris connaissance du message qui lui a été envoyé.

Cette visite, dit-il, a donné l’occasion au président Faustin Archange Touadera de poser un certain nombre de questions, de réaffirmer certains principes et de confirmer l’état des excellentes relations qui existent entre la République Centrafricaine et la République sœur du Cameroun.

One Forest Summit : Faustin Archange Touadéra annoncé à Libreville

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra attendu au Gabon One Forest Summit, consacré aux enjeux forestiers et à la préservation des forêts tropicales. L’évènement prévu du 1er au 2 mars.

Le président de la RCA et ses pairs, Emmanuel Macron (France), Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatoriale), Mahamat Idriss Déby, Faustin, Archange Touadéra de la RCA; Denis Sassou-Nguesso du Congo et Macky Sall sont entre autres les présidents attendus pour cet évènement. Sont également attendus au One Forest Summit, les chefs de gouvernements, des dirigeants d’organisations internationales, des institutions financières, des représentants du secteur privé, des ONG internationales, des think tanks et des centres de recherche, des organisations de populations autochtones et la société civile.

Il s’agit d’un événement qui met en valeur la contribution, majeure, des forêts du Bassin du Congo-Ogooué dans la lutte contre les dérèglements climatiques. Ce sera également l’occasion de mettre en place des accords ambitieux pour le climat et la préservation de la biodiversité.

« Ce sommet sera l’opportunité de faire progresser et renouveler notre ambition collective concernant la préservation et la gestion durable des forêts, qui sont essentielles pour relever les défis mondiaux interdépendants, au premier plan desquels le changement climatique et la perte de biodiversité. La promotion d’une solidarité Nord-Sud, centrale pour la protection de ces réserves vitales, sera également un élément clé. », peut-on lire sur le site des organisateurs, Oneplanetsummit.fr.

 

Centrafrique-corruption : le président Touadéra frappe la main sur la table

Le chef de l’Etat a profité de son adresse à la nation le 31 décembre dernier pour réitérer sa volonté de lutter contre la corruption invitant les membres du gouvernement au sens des responsabilités.

 

«Certains ministres ont suivi les sentiers battus : peu d’initiatives, d’innovations, se confortant dans le règlement des parapheurs. Ces critiques doivent amener à un comportement citoyen, selon Maxime Balalou. Et aussi, amener chaque membre du gouvernement à comprendre que sa mission de servir l’État est un sacerdoce, » regrette le président Faustin Archange Touadera.

Et pour cette année 2023, le champ est vaste. Après l’adoption de la loi référendaire le 28 décembre dernier, les Centrafricains ont les yeux tournés vers les autorités. À en croire le secrétaire du gouvernement, il viendra un moment où tout le monde saura si le pays ira ou non à un référendum constitutionnel.

Une cellule de veille est déjà mise en place pour lutter contre la corruption, selon Maxime Balalou, ministre chargé du secrétariat du gouvernement : « Nous avons déjà mis en place cette cellule de veille qui a pour mission d’identifier des faits. Personne n’y échappera et des sanctions seront données à tous ceux, quel que soit le niveau de responsabilités, qui se sont compromis dans des comportements déviants mettant en cause les efforts du gouvernement. »

 

La situation sociopolitique de la RCA revisitée par le président Archange Touadera

Alors que la nouvelle loi régissant le processus référendaire votée le 28 décembre continue de susciter la polémique, le chef de l’Etat reste serein et prend acte des choix du parlement…

 

Le jeu politique en République centrafricaine reste marqué par un débat autour de la modification de la constitution afin de permettre au président Faustin Archange Touadera de briguer un nouveau mandat en 2025.

Lors de son discours de fin d’année le 31 décembre, le chef de l’Etat n’a pas manqué de souligner l’adoption de la nouvelle loi ainsi que les manifestations organisées ces derniers mois pour appeler à un référendum constitutionnel.

Cependant, l’autorité électorale nationale n’a pas encore été saisie du dossier concernant le référendum. Elle est plutôt penchée sur l’organisation d’élections locales fixées au 16 février. Ce sera alors un véritable exploit sachant que les dernières ont eu lieu il y a 35 ans.

Les défis pour la RCA en 2023 sont principalement la situation socio-économique marquée par l’inflation, la pénurie de carburant et la contrainte budgétaire. Sur le front de la sécurité par exemple, les groupes armés mènent toujours des assauts. Un sujet sur lequel le président Touadera s’est montré rassurant, promettant d’augmenter le budget de la défense et saluant la bravoure des alliés russes et rwandais.

Plus de soldats français sur le sol centrafricain

Les derniers soldats français déployés en République centrafricaine ont quitté le pays le 15 décembre dernier.

 

C’est au total neuf années passées par les forces militaires françaises en République centrafricaine. Arrivées en 2013, ces forces venaient aider à résoudre les problèmes sécuritaires qui sévissent dans le pays jusqu’à présent.

Bien que la stabilité n’est pas encore durement acquise en Centrafrique, le pays de Faustin Archange Touadera ne peut plus compter sur la France pour un retour à la paix et avaient par ailleurs déjà commencé à diversifier ses partenariats militaires.

Depuis plusieurs années, le pays a décidé de se tourner vers la Russie pour assurer sa sécurité, faisant également appel au groupe paramilitaire privé Wagner.

Une décision pas du goût de la France. « En 2021, la présence de la société militaire privée Wagner étant de plus en plus intrusive dans le pays, la France a considéré que les conditions n’étaient plus réunies pour que nous continuions à travailler au profit des armées centrafricaines », a déclaré le général François-Xavier Manon qui dirige la Mission française de logistique (MISLOG) en RCA.

C’est dans ce sillage que les 47 derniers soldats français du MISLOG ont quitté la RCA le 15 décembre. 93 autres militaires qui composaient également le contingent ont décollé de l’aéroport de Bangui ces dernières semaines.

Une situation qui semble ne pas réjouir les autorités du pays, « c’est avec grand regret que nous constatons ce retrait unilatéral », informe le ministre conseiller du président centrafricain, Fidèle Gouandjika.

RCA : Faustin Archange Touadéra rencontre les membres de la Cours constitutionnel

Le Président de la République, Son Excellence Pr Faustin Archange Touadéra a accordé en début d’après-midi du vendredi 04 novembre 2022, une audience aux juges de la Cour constitutionnelle.

La collaboration entre la présidence de la République et la Cour Constitutionnelle était au centre de cette rencontre.

Interrogé par la presse présidentielle au sortir de cette audience, le président intérimaire de la Cour constitutionnelle Jean Pierre Waboe a confié que les échanges avec le président de la République Faustin Archange Touadera visent à recréer une harmonie forte entre la Présidence de la République et son institution.

Cette rencontre, dit-il, a donné l’occasion aux juges constitutionnels de rappeler au Président Touadera que la Cour Constitutionnelle demeure la gardienne de la constitution et de l’ordre constitutionnel. Pour Monsieur  Jean Pierre Waboe, il est important d’établir une dynamique nouvelle et une collaboration plus étroite entre la Cour constitutionnelle, l’exécutif et le législatif.

Selon lui, c’est le déficit de collaboration entre les institutions de la République qui est souvent à l’origine de certains problèmes. Car, précise-t-il, la démocratie Centrafricaine est  une jeune démocratie qui a besoin de l’apport des uns et des autres pour se consolider.

 

RCA : Faustin Archange Touadéra prend part à la 77ème session des Nations Unies

Le Président de la République Faustin Archange Touadera est arrivé à New-York le 19 septembre 2022, pour prendre part à la 77ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Dès l’arrivée du président centrafricain en terre américaine, il a présidé une réunion de travail avec tous les ministres de la délégation centrafricaine. Faustin Archange Touadéra fera une déclaration à la tribune des Nations Unies le mardi 20 septembre.

Le numéro 1 de la RCA a également rencontré les chefs de délégation du 7è refinancement du Fonds Mondial de la Santé au tour d’un dîner.

Faustin Archange Touadera fera une déclaration d’engagements sur la transformation de l’éducation et sera aussi panéliste dans le panel session 2 intitulé Apprentissage de base: « le défi mondial de la résolution de la crise de l’apprentissage ».

En marge de la session, il va rencontrer, le Sécrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, la Directrice générale du FMI Kristalina Georgevia.

RCA : Faustin Archange Touadéra exige l’évaluation périodique du travail gouvernemental

Clôturant le séminaire gouvernemental qui a débuté le 10 août 2022, le président de la République, Faustin Archange Touadéra appelle les membres du gouvernement à plus d’efforts.

 

Les rideaux se referment sur le séminaire gouvernemental. Les travaux qui se sont déroulés du 10 août au 05 septembre 2022, visaient à renforcer les capacités des membres du gouvernement et à faciliter une interaction ministérielle et à inciter à une mobilisation plus accrue des ressources de l’Etat. C’est le chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra qui a présidé la cérémonie de clôture.

Pour lui, après ces travaux de remise à niveau, tous les ministres doivent en conformité avec les orientations adoptés et celles contenues dans les orientations. « Les Ministres qui ne seront pas en cadre de ces orientations, seront purement et congédiés, et cela doit apparaître clairement dans les nouvelles lettres de mission. » déclare le président de la république.

Pour lui, l’amélioration du niveau de la mobilisation des recettes domestiques permettra l’Etat d’assurer les charges régaliennes, en cette période difficile que traverse le monde entier, accentuée par la suspension des appuis budgétaires par certains partenaires.

Pour cela Faustin Archange Touadéra engage le ministre des Finances et du Budget, en collaboration avec tous les Ministres dont les Départements génèrent des ressources, de prendre des mesures appropriées, à travers le Comité interministériel de mobilisation des ressources, pour canaliser toutes les menues recettes dans la caisse du Trésor, de veiller au respect des clés de répartition. Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,

« Je vous exhorte à mettre en œuvre les connaissances acquises dans le cadre de la solidarité Sachez que nos compatriotes comptent sur votre savoir-faire pour les sortir du cercle infernal de la pauvreté. » a indiqué le numéro 1 du pays.

RCA : 13 août 2022, Faustin Archange Touadéra rend hommage à Barthélemy Boganda

A l’occasion de la célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance le 13 août 2022, le président Faustin Archange Touadéra a rendu hommage au tout premier président Barthélemy Bonganda.

 

Le 13 août 2022, la RCA célébrait son 62ème anniversaire d’accession à l’indépendance. A cette occasion, le numéro 1 du pays a émis une pensée pour les hommes et femmes qui se sont sacrifiés pour que le pays vive dans la liberté. « A travers cette commémoration, nous rendons un juste hommage au Père Fondateur de la République, feu Président Barthélemy Boganda, ainsi qu’à tous les martyrs et héros de la liberté de notre Nation. », a déclaré Faustin Archange Touadéra.

Il ne s’est pas arrêté là. II se souvient également de tous les patriotes et prédécesseurs. « Il me plaît de rendre également hommage à tous nos devanciers qui ont su, par leurs qualités exceptionnelles et leur patriotisme, tenir ferme la flamme de la liberté et faire estimer et respecter la Nation centrafricaine. »

Leur courage, leur héroïsme, leur patriotisme et leurs immenses sacrifices doivent nous inspirer et stimuler. Le chef de l’Etat, félicite également les officiers, sous-officiers, hommes du rang des forces de défense et de sécurité, pour leur patriotisme et leur sens de sacrifice suprême qui ont permis de restaurer l’autorité de l’Etat sur le territoire et de garantir la souveraineté du pays.

RCA : Touadéra visite le siège de la mission de Conseil de l’union européenne

Le président  Faustin Archange Touadera a visité dans la matinée du lundi 18 Juillet 2022 le siège de la Mission de Conseil de l’Union Européenne en République centrafricaine (EUAM).

Le chef de L’État a été accueilli par M. Douglas Carpenter, et le Colonel Paulo Soares respectivement Chef de la délégation de l’Union Européenne et Commandant de l’EUAM/RCA en fin de mission.

Après un exposé de découverte de leurs différents principes, le Président de la République et sa délégation ont été informés sur la mission de l’EUAM qui est « de fournir des conseils stratégiques au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique ainsi qu’aux Forces de Sécurité Intérieure, la police et la gendarmerie, afin de soutenir la réforme du secteur de sécurité en RCA.

Une visite des lieux, suivi de la coupure du ruban symbolique d’un espace dédié à la restauration ont marqué la fin de cette visite.

« La visite aujourd’hui du siège l’EUAM/RCA m’offre l’opportunité de saluer le succès de cette importante mission qui est l’une des manifestations de la solidarité et de l’irrésistibilité de la coopération toujours agissante entre la République Centrafricaine et l’Union Européenne. A travers cette visite, je voudrais saluer le succès de la mission en dépit du contexte difficile et réitéré mon engagement à poursuivre cette bonne coopération avec l’Union Européenne». Tels sont les mots que le Président TOUADERA a écrits dans le livre d’or dans lequel il a apposé sa signature.

Le Chef de Mission de l’EUAM/RCA, Paulo Soares s’est quant à lui réjoui de la présence du Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera. Il a affirmé que c’est particulièrement un rêve pour lui de recevoir au siège de son institution le Chef de l’Etat à la fin de sa mission, non seulement en tant que Chef de Mission, mais aussi en tant que son conseiller en matière de sécurité intérieure.

Source : La Renaissance

RCA : allocution du président Ouattara à l’hémicycle de l’Assemblée nationale

Le président Faustin Archange Touadera était au parlement à l’ouverture de l’atelier de validation du document de stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes et d’adaptation au changement climatique.

– Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;

– Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

– Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;

– Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;

– Madame la Représentante Spéciale Adjointe du Secrétaire Général des Nations Unies, Coordonnatrice Humanitaire ;

– Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs de Missions Diplomatiques et Consulaires, Représentants des Organisations Internationales ;

– Mesdames et Messieurs les Membres du Comité de Réflexion sur la Réduction des Risques de Catastrophes ;

– Distingués invités ;

– Mesdames et Messieurs ;

La République Centrafricaine, notre pays, de par ses réalités physiques, géographiques, géologiques et climatiques est, à l’instar des autres pays du monde, exposé aux aléas naturels, sanitaires et anthropiques.

Les impacts de plus en plus croissants de ces aléas sont à l’origine des catastrophes récurrentes, exacerbées par les vulnérabilités de tous ordres.

Face à ces défis qui menacent l’existence de l’humanité, chaque pays du monde doit trouver, au niveau national, des solutions innovantes et durables contre les effets des changements climatiques.

C’est donc avec fierté que je préside ce jour, la cérémonie d’ouverture de l’atelier national de validation de la Stratégie Nationale de Prévention et de Réduction des Risques de Catastrophes et d’Adaptation au Changement Climatique.

– Distingués invités ;

– Mesdames et Messieurs.

On se souviendra que c’est en 2012 que le Gouvernement de la République Centrafricaine a jeté les bases d’un processus à travers la mise en place d’un Comité de réflexion qui regroupe plusieurs départements ministériels et beaucoup d’autres entités intéressées par la question.

Le Cadre de Sendai 2015-2030 sur lequel s’aligne cette stratégie et auquel notre pays est partie prenante, définit sept (7) objectifs et quatre (4) priorités d’action pour prévenir et réduire les impacts des risques de catastrophes.

D’autres programmes mondiaux et régionaux, notamment les objectifs de développement durable, l’Accord de Paris sur le climat, le nouvel agenda urbain, les agendas sur la biodiversité et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, comportent autant d’objectifs qui ne peuvent être atteints sans tenir compte de la réduction des risques de catastrophe, car il existe des liens clairs entre ces instruments internationaux.

La gouvernance pour la réduction des risques de catastrophes implique l‘évaluation et la gestion des facteurs de risque, la compréhension des causes de ces risques, en limitant l’exposition des communautés et en agissant pour réduire la vulnérabilité des populations.

La préparation pour une réponse efficace, une meilleure reconstruction à travers le relèvement post-catastrophe doit se faire avec le concours de tous les secteurs et de toutes les parties prenantes.

Pour atteindre les résultats escomptés, nous devons tenir compte des scénarios de changement climatique.

Ceux-ci consistent en la mise en place des mécanismes de prévision, de surveillance et d’alerte précoces multisectoriels, axés sur la population ainsi que des mécanismes de communication, d’infrastructures liées à l’eau, aux transports, à l’habitat, aux télécommunications, aux installations sanitaires, pour faire en sorte qu’elles restent sûres, efficaces et opérationnelles pendant et après les catastrophes, afin d’assurer les services vitaux et essentiels.

Le Cadre de Sendai engage tous les acteurs de premier plan au développement et à l’aide humanitaire à investir dans la réduction des risques de catastrophes pour renforcer la résilience des communautés aux événements liés à leurs aléas.

A cet effet, il impérieux que la Plateforme Nationale qui sera mise en place puisse fonctionner comme un seul système cohérent, avec plusieurs mécanismes permettant une meilleure collaboration entre toutes les parties prenantes et tous les secteurs, afin de fournir des orientations et les soutiens nécessaires à la mise en œuvre des différents programmes en la matière.

M’adressant particulièrement à nos partenaires techniques et financiers, je voudrais rappeler que cette Stratégie et son Plan de mise en œuvre, qui feront l’objet de validation pendant cet atelier, viennent comme des outils destinés à aider le Gouvernement à s’engager, avec les autres Etats de la planète, à intégrer la réduction des risques de catastrophes et le renforcement de la résilience dans ses outils de pilotage du pays et de prendre des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions (ODD 13).

Pour répondre à ces désastres et crises et retrouver les voies du développement durable, notre pays a besoin d’être soutenu dans ses efforts, tout en améliorant ses compétences à gérer de manière proactive les risques de catastrophes et renforcer la résilience en vue de faire face aux futures crises.

Ce document de travail, préparé avec l’appui des partenaires internes et externes, est dédié à la planification de réponse coordonnée pour les situations de catastrophes.

C’est l’occasion pour moi de saluer le travail abattu par le Comité de réflexion, en dépit des moyens limités, les difficultés de tout genre.

Je ne peux que me réjouir du fait que ce processus, initié depuis 2012, ait connu des avancées aussi significatives.

J’exhorte tous les participants ici présents à l’assiduité et à la ponctualité et à faire preuve de sérieux dans leur analyse afin de produire un Document qui sera accepté par tous.

Je voudrais, pour terminer, renouveler mes remerciements à la Croix-Rouge Centrafricaine et la Croix-Rouge Néerlandaise ainsi qu’à MEDAF-PHAMA (Shalina) et l’Hôtel Ledger dont les appuis ont rendu possible l’organisation de cet atelier.

Il me reste à vous dire la conviction que j’ai de voir sortir de cet atelier des commentaires et conclusions qui permettront d’améliorer le document soumis à votre analyse.

Tout en souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouvert l’atelier national de validation du Document de Stratégie Nationale de Réduction des Risques des Catastrophes et d’Adaptation au Changement Climatique.

Je vous remercie.

RCA : le commandant de la mission EUTM-RCA décoré par le président

Le général de Brigade Jacky Cabo, commandant Force de la mission l’EUTM-RCA a été décoré Commandeur dans l’Ordre National de la Reconnaissance, le 06 juillet 2022, par le président de la république, Faustin Archange Touadéra.

Après cinq mois de service en RCA, le commandant Force de la mission l’EUTM-RCA est a œuvré pour la reconstruction et la montée en puissance des Forces Armées Centrafricaines (FACA). Sous son leadership, la mission l’EUTM-RCA, a contribué à l’amélioration de la capacité des FACA leurs permettant de faire face aux défis sécuritaires auxquels la République Centrafricaine est confrontés.

C’est pour témoigner la reconnaissance du peuple centrafricain pour les services rendus dans le cadre de sa mission que Faustin Archange Touadera a décerné au général de Brigade Jacky Cabo, la cravate de Commandeur dans l’Ordre National de la Reconnaissance.

 « Permettez-moi de vous remercier Monsieur le Président pour l’honneur que vous me faite en me décernant cette distinction honorifique au terme d’une mission de seulement 5 mois en République Centrafricaine. J’éprouve beaucoup de fierté et c’est un moment que je ne suis pas prêt d’oublier », a déclaré le récipiendaire

Il fait savoir qu’il a essayé d’apporter dans le cadre de son mandat, un soutien aux FACA tant au niveau du pilier du conseil stratégique, que du pilier de l’éducation. Il se félicite du résultat obtenu par son équipe avec la reprise des cours au camp Kassaï et la formation en 2 mois de plus de 100 militaires dans les domaines tels que : la gestion des projets, la topographie, les Ressources Humaines, les transmissions et les premiers soins.

RCA : Touadera invite les investisseurs turcs à s’installer en Centrafrique

Le président de la République chef de l’Etat professeur Faustin Archange Touadéra est en visite de travail depuis une semaine à Istanbul en Turquie, a rencontré plusieurs investisseurs.

L’objectif de ce déplacement présidentiel est de renforcer les liens d’amitié et la coopération entre les pays dans les domaines de l’éducation, la santé et la recherche minière.

En effet, le président de la République Faustin Archange Touadéra continue sa percée diplomatique sur le plan international afin de donner une meilleure visibilité à son pays. C’est ainsi qu’à la tête d’une forte délégation composée de plusieurs hautes personnalités entre autre le ministre d’Etat directeur de cabinet de la présidence de la République, Obed NAMSIO, le ministre de l’économie numérique, Justin Gourna Zacko, le ministre des finances et du budget, Hervé Ndoba, le ministre des mines et de la géologie, Rufin Benam Beltoungou, le ministre conseiller chargé des grands travaux Pascal, Bida Koyagbele ainsi que le ministre conseiller en communication, porte-parole de la présidence de la République, Albert Yaloké Mokpeme, le Président Faustin Archange Touadera s’est rendu le jeudi 16 juin 2022 à Istanbul en Turquie.

Cette visite de travail s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens de coopération entre la République Centrafricaine et la Turquie. Selon la présidence de la République centrafricaine, le président Touadéra a eu une série de rencontres à Istanbul non seulement avec les autorités Turques mais aussi avec les partenaires économiques et financiers de la RCA.

Ces rencontres a permis au chef de l’Etat Faustin Archange Touadera d’attirer les Investisseurs pour la réalisation des grands projets du développement de la République Centrafricaine.

Il est à noter que pendant le troisième sommet économique Turquie-Afrique de décembre dernier à Istanbul, les deux pays amis ont pris plusieurs engagements pour renforcer les liens d’amitié et de coopération entre la Turquie et la RCA dans plusieurs domaines de développement avec l’ouverture des représentations diplomatiques dans les deux pays afin de permettre aussi les échanges économiques.

Source : Sango Ti-Africa

RCA : le recteur de l’université de Bangui présente la situation de l’année académique au président

Le président de la république, Pr Faustin Archange Touadera, a reçu en audience le 28 avril 2022, une délégation du rectorat de l’Université de Bangui.

La délégation était conduite par le Pr Gérard Grezengue, recteur de l’Université de Bangui. Elle est venue porter à la connaissance du président de la république, la situation de l’année académique en cours et faire l’état des lieux des infrastructures. Le patron de l’université indique que, les grèves des étudiants et des enseignants du supérieur ont bouleversé le calendrier de l’activité académique 2021-2022.

Il déplore aussi la vétusté de l’état des infrastructures et des locaux de service de l’Université. Ces infrastructures ne sont d’après lui plus adaptées à l’effectif des étudiants qui est pléthorique. Ces problèmes selon le recteur, empêchent les étudiants et leurs enseignants de travailler dans de bonnes conditions.

Créée en 1969 pour abriter 300 étudiants, l’Université de Bangui compte à peu près 12000 étudiants aujourd’hui.

RCA : discours de Faustin Archange Touadéra à la cérémonie de remise du rapport du dialogue républicain

Voici l’intégralité du discours dit pas le président, Faustin Archange Touadéra, le 19 avril dans le cadre de la remise officielle du, rapport final du dialogue républicain.

– Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;

– Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;

– Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations Internationales;

– Monsieur le Président du Comité d’Organisation du Dialogue Républicain ;

– Mesdames et Messieurs les Membres du Comité d’Organisation du Dialogue Républicain ;

– Distingués Invités ;

– Mesdames, Messieurs,

Je voudrais exprimer ici la joie et la fierté que je ressens en vous accueillant aujourd’hui, à l’occasion de la remise officielle des Actes du Dialogue Républicain.

En dépit des difficultés de tous ordres, le Comité d’organisation a travaillé avec beaucoup d’ardeur et d’abnégation pour un heureux aboutissement du Dialogue Républicain.

En organisant ce Dialogue républicain, vous avez contribué à donner une place centrale aux forces vives de la Nation dans la réalisation du diagnostic des défis qui se posent à notre pays et la proposition des solutions concrètes et innovantes.

Le succès de ce Dialogue républicain a contribué à l’enracinement de notre jeune démocratie et l’Etat de droit que le peuple centrafricain a le mérite de construire depuis le retour à l’ordre constitutionnel, le 30 mars 2016.

Il n’était pas évident de pouvoir faire dialoguer toutes les forces vives de la Nation à cause notamment de la manipulation et de la divergence dans l’interprétation des événements et de la situation sociopolitique de notre pays.

Certains d’entre vous ont dû résister aux manipulations politiciennes en gardant la cohésion du Comité, en faisant preuve de patriotisme, de disponibilité à l’égard de la République et de sérieux dans l’exécution de la mission qui vous a été confiée.

Je vous en remercie et saisis cette occasion pour vous réitérer mes félicitations pour le travail abattu.

– Distingués invités ;

– Mesdames et Messieurs ;

Au-delà de la remise des Actes du Dialogue républicain, cet événement envoie un signal clair à certains de nos concitoyens qui hésitent encore à emprunter la voie du dialogue et de la réconciliation nationale.

Je les invite à nouveau à nous rejoindre dans la mise en œuvre des Recommandations pertinentes du Dialogue républicain.

Nous devons tous poursuivre la marche vers la paix et la sécurité définitive pour hisser notre pays tant meurtri par des décennies de crises sanglantes vers des horizons meilleurs.

Pour ma part, les échos positifs du Dialogue républicain sont autant d’invitations à continuer le travail engagé et à persévérer dans la voie du dialogue qui, je le réaffirme, constitue le chemin idéal vers la paix, la sécurité et la prospérité de notre pays.

Le Dialogue Républicain, dont je reçois aujourd’hui les actes, est le premier du genre qui ait été consacré à la formation d’un front républicain contre les fossoyeurs de la démocratie, de l’Etat de droit et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics.

Il s’agit, en effet, d’un instrument de consolidation de la paix, de la sécurité, de la réconciliation nationale, du vivre ensemble et de la construction de notre pays.

L’organe de suivi qui sera mis en place, conformément à la volonté des forces vives de la Nation exprimée lors des assises, veillera à la vulgarisation des recommandations pertinentes et à leur mise en œuvre, selon un chronogramme d’exécution et de suivi qui sera établi en collaboration avec le Gouvernement.

Le Gouvernement sera instruit de tout mettre en œuvre pour que ces recommandations pertinentes soient rapidement traduites en actes concrets dans l’intérêt de nos populations.

Je ne doute point que nos partenaires et l’ensemble de la communauté internationale qui ont tant œuvré pour le retour de la paix, de la sécurité et du relèvement économique de notre pays, continueront à nous accompagner dans la mise en œuvre efficace des recommandations du Dialogue républicain.

En terminant, je voudrais renouveler mes félicitations et remerciements à tous les Membres du Comité d’organisation du Dialogue républicain et les assurer de la reconnaissance de la Nation.

Vive le Dialogue Républicain !

Vive la République Centrafricaine !

Je vous remercie.

Tchad : l’ambassadeur de Guinée félicite Faustin Archange Touadera pour la réussite du dialogue républicain

Le président de la république, Faustin Archange Touadera a accordé une audience à l’ambassadeur de Guinée Equatoriale. Le diplomate était porteur des félicitations de son président pour la réussite du dialogue républicain en RCA.

Le président de la république Professeur Faustin Archange Touadera, a reçu en audience le mercredi 13 avril 2022, au Palais de la Renaissance, M. Narciso Edu Nsue, Ambassadeur de la République de la Guinée Equatoriale en Centrafrique.

Le diplomate équato-guinéen, Narciso Edu Nsue, est venu féliciter le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera, pour la réussite du dialogue républicain tant souhaité par ses concitoyens.

L’Ambassadeur de la Guinée Equatoriale, Narciso Edu Nsue, a saisi cette opportunité pour exalter les bonnes relations séculaires entre les deux pays.

RCA : Ben Wilson NGASSAN recherché par une milice

Le journaliste indépendant a adressé une lettre ouverte au Président Faustin Archange Touadera où il dénoncer son obsession à vouloir modifier la constitution.

 

Alors que le dialogue politique dit républicain vient de s’achever à Bangui, et que les proches du pouvoir ont proposé d’inclure dans les recommandations un projet de la modification de la Constitution pour permettre au chef de l’État de se présenter à un troisième mandat, le journaliste centrafricain Ben Wilson NGASSAN, droit dans ses bottes,  a « pris son courage à deux mains » pour envoyer une lettre ouverte à TOUADERA et dénoncer son obsession à vouloir modifier à tout prix la constitution de la République. Mais quelques jours après, le jeune homme devient la cible de menaces et d’intimidation de la part de la milice armée du pouvoir. Il est activement recherché, sa vie est aussi en danger. Ceci est une alerte rouge!

Des menaces, des intimidations

Cela fait trois jours que le jeune journaliste Ben Wilson NGASSAN se cache.  Le dimanche 27 mars au soir, quelques heures seulement après avoir adressé une lettre ouverte au Président de la République Faustin Archange Touadera et dénoncer son obsession à vouloir modifier à tout prix la constitution de la République, le journaliste a malheureusement commencé à constater des faits étranges devant son domicile.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, le journalise ben Wilson NGASSAN précise que « Près de là où je vis en réclusion, deux véhicules noirs, vitres fumées, surtout non immatriculées, ont sillonné les encablures, à des segments opposés. Selon les voisins, cela paraît étrange, car les propriétaires du véhicule ne résident pas dans ce quartier, et ces véhicules n’ont jamais sillonné les parages. Pour des raisons de précaution, je vais changer en toute discrétion mon lieu de réclusion, en attendant de voir clair. J’interpelle les uns et les autres sur le danger sécuritaire perpétuel que j’encours. Jeune que je suis, assisté d’un autre jeune de la même génération que moi, je ne suis vraiment pas en sécurité. Je garde le moral malgré tout ».

Selon des informations recueillies, le jeune journaliste Ben Wilson  serait actuellement traqué par un certain Thierry Lébené alias 12 puissances et certains éléments de la garde présidentielle. Ils l’ont prémédité depuis trois jours.   Ceci  est grave, car on connaît très bien la méthode du pouvoir dans ses actions qui consistent à assassiner les journalistes indépendants. On se souvient encore de l’empoisonnement mortel du journaliste Jean Saint-Claire Maka Gbossokotto à Bangui.

 

RCA: l’opposition entend boycotter le dialogue républicain

L’opposition réclamait un débat sur la crise électorale de 2020, puisqu’elle juge toujours illégitime la réélection du président Touadéra.

 

Le dialogue républicain promis depuis un an et demi par le président Touadéra doit débuter lundi matin. Mais l’ensemble des partis d’opposition qui avaient pourtant participé jusqu’ici aux préparatifs viennent d’annoncer qu’ils boycottent finalement la rencontre au motif que leurs exigences ne sont pas satisfaites.

Le dialogue se fera donc sans l’opposition. Son porte-parole, Me Nicolas Tiangaye, dit avoir tenté jusqu’au bout de faire inscrire les véritables problèmes à l’ordre du jour. À savoir, selon lui, la nécessaire participation des groupes armés. « Les groupes armés sont les protagonistes de la crise et on ne peut pas régler la crise en excluant ces protagonistes », affirme-t-il.

L’opposition réclamait aussi un débat sur la crise électorale de 2020, puisqu’elle juge toujours illégitime la réélection du président Touadéra. Moins d’un électeur sur trois avait alors pu voter en raison de l‘attaque coordonnée des groupes rebelles à travers le pays.

« Nous n’entendons pas servir de faire-valoir à cette parodie de dialogue », a conclu Me Nicolas Tiangaye au nom de l’opposition élargie, qui comprend la COD2020, le MLPC de Martin Ziguélé et Patrie de Crépin Mboli-Goumba. Le MKMKS de Jean-Serge Bokassa et le MDRC de Joseph Bendounga avaient déjà fait savoir qu’ils ne répondraient pas présent lundi matin à l’ouverture du dialogue.

La décision de l’opposition est jugée « absurde » par le MCU, le parti au pouvoir. Mathurin Dimbelet-Nakoé s’étonne que l’opposition se retire au dernier moment après avoir siégé au comité d’organisation, établi les thématiques et défini les contours du dialogue. « Malgré la main tendue par le cher de l’Etat, ces gens-là ne sont pas pour la paix, tance-t-il. Un groupe de personne ne peut pas continuer à prendre la République centrafricaine en otage. »

Du côté de la société civile, on exprime sa déception mais on garde espoir dans l’issue du dialogue. « C’est lamentable », réagit Hyacinthe Longba, défenseur des droits de l’homme et membre du comité d’organisation du dialogue. « J’aurais aimé voir toutes les sensibilités autour de la table », renchérit Paul-Crescent Beninga, le rapporteur général issu de la société civile.

Des questions

« Le dialogue est maintenu », assure la présidence. Mais des interrogations demeurent. Les thématiques abordées sont très larges, l’objectif des organisateurs est de mettre un terme à la crise et ramener la paix, sans préciser par quelle mesure concrète, espérant qu’une solution sortira des discussions.

Monseigneur Nongo, président de la conférence épiscopale, plaidera pour une meilleure répartition des fruits de l’exploitation minière. Aly Ousmane, de la société civile musulmane, réclame une prise en charge des déplacés qui affluent vers la capitale depuis le centre du pays ou de graves violations des droits de l’homme sont actuellement commises, assure-t-il.

D’autres encore craignent que le dialogue n’aboutisse à une modification de la Constitution.

RCA : libération sans poursuites des quatre militaires de l’armée française

Les quatre militaires de l’armée française opérant sous la bannière de l’ONU arrêtés il y a trois jours en Centrafrique, et accusés sur les réseaux sociaux d’avoir voulu « assassiner » le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, ont été libérés sans poursuites, a annoncé l’ONU, jeudi.

Les quatre militaires de l’armée française opérant sous la bannière de l’ONU arrêtés il y a trois jours en Centrafrique et accusés sur les réseaux sociaux d’avoir voulu « assassiner » le chef de l’État ont été remis en liberté sans poursuites jeudi 24 février.

En vertu de l’accord qui régit les relations entre la Mission de maintien de la paix de l’ONU (Minusca) et le gouvernement, « on ne peut pas les entendre devant un juge et, face à cet obstacle, le parquet a décidé de classer sans suite », a déclaré à l’AFP Didier Tambo, le procureur général près la cour d’appel de Bangui.

La veille, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait exigé leur « libération immédiate », assurant que la procédure établie entre l’ONU et la Centrafrique en cas de soupçon d’infraction concernant des personnels onusiens « n’avait pas été respectée ».

Les quatre soldats d’élite du corps de la Légion étrangère de l’armée française, de nationalités roumaine, italienne, bulgare et française, avaient été appréhendés lundi alors qu’ils étaient en treillis, lourdement armés et munis de leurs badges de la Minusca, à bord d’un véhicule blindé banalisé devant l’aéroport de Bangui.

L’ambassade de France et l’ONU avaient immédiatement indiqué qu’ils étaient membres de la sécurité rapprochée du général français Stéphane Marchenoir, chef d’état-major de la force de la Minusca, qui compte quelque 15 000 Casques bleus dans ce pays en guerre civile depuis 2013. Ils venaient de le déposer à l’aéroport où il prenait l’avion pour Paris.

Mais aussitôt après leur arrestation, des photos de leur arsenal soigneusement aligné sur le sol par les forces de sécurité, ainsi que de leurs badges de l’ONU, comme une vidéo de leur arrestation, avaient été abondamment diffusées sur des comptes privés sur les réseaux sociaux, certains les accusant d’avoir voulu « assassiner » le président Faustin Archange Touadéra qui venait d’atterrir à Bangui.

« Manipulation grossière »

L’ONU et la France avaient dénoncé une « manipulation grossière » mais le parquet de Bangui avait ouvert le lendemain une « enquête régulière pour faire la lumière sur les faits ».

La France accuse régulièrement le pouvoir à Bangui d’être « complice » d’une campagne antifrançaise orchestrée par Moscou, notamment par d’innombrables « trolls » sur les réseaux sociaux et dans certains médias. De son côté, Moscou reproche à Paris d’accuser à tort les paramilitaires de la société privée de sécurité russe Wagner d’avoir fait main basse sur le pouvoir et les ressources du pays.

Au lendemain de leur arrestation, la France et les États-Unis avaient accusé à l’ONU à New York les « mercenaires » de Wagner d’avoir « exécuté » et « massacré » des dizaines de civils en janvier et de mener une campagne « systématique » de « terreur » en Centrafrique où ils combattent les rebelles aux côtés de l’armée régulière.

Une diplomate russe à l’ONU avait démenti et accusé Paris et Washington de vouloir discréditer les « spécialistes » russes dans ce pays parmi les plus pauvres du monde.

Face à une offensive de la rébellion menaçant Bangui il y a plus d’un an, le président Touadéra avait appelé Moscou à la rescousse de son armée démunie et mal entraînée et des centaines de paramilitaires russes étaient venus s’ajouter à de nombreux autres présents depuis trois ans. Des « instructeurs non armés » selon Moscou, des « mercenaires de Wagner » selon l’ONU et la France.

En quelques mois, ils avaient repoussé les groupes armés qui occupaient alors deux tiers du pays et récupéré la grande majorité du territoire. Mais au prix de violations des droits humains, accusent régulièrement l’ONU et la France.

À bord d’un « véhicule suspect », en possession de quatre pistolets automatiques, trois fusils d’assaut, une mitrailleuse et des grenades, les quatre hommes se trouvaient « à moins de 30 mètres du passage du convoi présidentiel », avait assuré mardi le parquet de Bangui, ajoutant : « Le véhicule était suivi par les services de renseignements de la police depuis deux mois. »

« Il y a d’un côté les indices et les charges – la voiture, les armes – et, de l’autre, l’opportunité de poursuivre. Et le parquet a décidé qu’il n’était pas opportun de poursuivre en raison de l’accord » avec la Minusca, a expliqué le procureur général Tambo.

Mercredi, la ministre française des Armées, Florence Parly, s’était  entretenue, selon son entourage, avec Antonio Guterres pour demander également leur libération.

« Arrêter des soldats des Nations unies, de surcroît français, n’est pas sans grande gravité », a commenté jeudi pour l’AFP le porte-parole de l’état-major français, le colonel Pascal Ianni.

 

RCA : ouverture d’enquête après l’arrestation de quatre militaires de l’armée française

Les légionnaires, qui opéraient sous la bannière de l’ONU, sont accusés sur les réseaux sociaux d’avoir voulu « assassiner » le président Touadéra.

 

La République centrafricaine a ouvert une enquête, mardi 22 février, après l’arrestation la veille à Bangui de quatre militaires du corps de la Légion étrangère de l’armée française opérant sous la bannière de l’Organisation des Nations unies (ONU) et accusés sur les réseaux sociaux d’avoir voulu « assassiner » le chef de l’Etat, Faustin-Archange Touadéra.

Cette annonce survient le jour même où la France et les Etats-Unis ont accusé, par la voix de leurs ambassadeurs devant le Conseil de sécurité de l’ONU, les « mercenaires » de la société russe de sécurité privée Groupe Wagner d’avoir « exécuté » et « massacré » des dizaines de civils, et de mener une campagne « systématique » de « terreur » en République centrafricaine où ils combattent les rebelles aux côtés de l’armée régulière.

Les quatre légionnaires arrêtés lundi devant l’aéroport de Bangui étaient lourdement armés et en treillis, « de nationalité française, italienne, roumaine et bulgare », et circulaient à bord d’un véhicule banalisé non siglé ONU, a fait savoir le procureur de la République de Bangui mardi soir, en annonçant l’ouverture d’« une enquête régulière pour faire la lumière sur les faits ».

Ils escortaient le général français Stéphane Marchenoir, chef d’état-major de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), à l’aéroport, où il prenait un avion pour Paris, avaient assuré alors l’armée française et l’ONU.

Mais ils avaient été accusés aussitôt par de nombreux comptes privés sur les réseaux sociaux, avec force photos de leurs équipements, d’avoir voulu « assassiner » le président centrafricain, dont le convoi devait passer au même endroit, ce que Paris et l’ONU avaient immédiatement démenti avec force, dénonçant une « désinformation » et une « manipulation grossière ».

Relations de plus en plus tendues

A bord d’un « véhicule suspect », en possession de quatre pistolets automatiques, trois fusils d’assaut, une mitrailleuse et des grenades, les quatre hommes se trouvaient « à moins de 30 mètres du passage du convoi présidentiel », a assuré le procureur Laurent Lengande, ajoutant : « Le véhicule était suivi par les services de renseignements de la police depuis deux mois. »

Un haut responsable de l’ONU en République centrafricaine a rencontré le président Touadéra afin d’obtenir « au plus vite » la libération des quatre militaires, a déclaré le porte-parole de l’ONU à New York. Cet incident survient au moment où les relations entre la France et son ancienne colonie sont de plus en plus tendues, exacerbées par une féroce guerre d’influence entre Paris et Moscou, dans ce pays en guerre civile depuis 2013.

La France reproche à la République centrafricaine d’être « complice » d’une campagne antifrançaise orchestrée par Moscou, notamment par d’innombrables trolls sur les réseaux sociaux et dans certains médias. Et Moscou reproche à Paris d’accuser les paramilitaires du Groupe Wagner d’avoir fait main basse sur le pouvoir et les ressources du pays.

RCA : présentation des vœux du corps diplomatique au président Touadéra

A l’occasion de la présentation des vœux de l’année 2022, le président Touadera a pris ce moment pour s’adresser au corps diplomatique en Centrafrique. Voici l’extrait de son discours du 7 janvier 2022.

 

Mesdames et Messieurs;

La cérémonie de présentation de vœux est aussi l’occasion de passer en revue la situation internationale et même le bilan de la coopération multilatérale ou bilatérale.

Point n’est besoin de rappeler que nous sortons d’une année particulièrement difficile au cours de laquelle le monde entier a continué à faire face aux principaux défis de l’humanité que sont la pandémie du Covid-19, le terrorisme et les changements climatiques.

En effet, depuis la survenance de la pandémie du Covid-19, l’économie mondiale a été impactée négativement, rendant ainsi également difficile la mise en œuvre des programmes et projets de développement dans nos pays respectifs.

Ainsi que je l’avais rappelé à la tribune des Nations-Unies, pour faire aux chocs du Covid-19, la communauté internationale doit renforcer la résilience des populations, investir davantage dans le dispositif de veille sanitaire, et poursuivre sans relâche la sensibilisation collective.

Bien plus, il apparaît urgent de tout mettre en œuvre pour atteindre l’immunité collective tout en intensifiant la recherche de médicaments préventifs et curatifs, aussi sûrs qu’efficaces.

L’accès universel aux vaccins pour les pays les moins avancés, devrait relever d’une urgence de sécurité internationale, au nom des principes fondamentaux de solidarité humaine.

Je saisis cette occasion pour renouveler ma gratitude à la Facilité COVAX, et saluer l’excellent élan de solidarité manifesté à l’égard de mon pays par les Etats-Unis d’Amérique et la République Populaire de Chine, par des dons en vaccins et kits sanitaires qui ont permis de contrer la propagation du COVID-19.

En ce qui concerne le terrorisme, notre région a été le théâtre des attentats terroristes qui ont frappé aveuglement certains pays frères comme le Tchad où ils ont occasionné le décès tragique d’un Digne Fils de l’Afrique, feu Maréchal du Tchad, IDRISS DEBY ITNO.

Ce crime odieux que nous avons condamné avec la dernière énergie, a provoqué la réprobation et l’indignation de l’ensemble de la communauté internationale.

Outre la région du Lac Tchad, malheureusement devenue le bastion du terrorisme, la région du Sahel a été particulièrement visée par des attentats terroristes.

Certains pays de cette région avec qui nous entretenons de solides liens de fraternité et de coopération comme le Burkina- Faso, le Niger, le Mali, le Nigeria, ont été les cibles des attaques terroristes très meurtrières, courant 2021.

Toutes ces situations suscitent en nous une grande inquiétude sur l’avenir de notre continent et celui de la paix mondiale.

En ce qui concerne la République Centrafricaine, les menaces de déstabilisation demeurent réelles à l’exemple de celle que vous avez vécue avec nous, le 13 janvier 2021.

Devant ces défis immenses, le désengagement de certains partenaires traditionnels de la République Centrafricaine, l’expose au risque de l’instabilité que pourrait entraîner tout engrenage dans un cercle vicieux, avec des répercussions indéniables sur la sécurité des Etats de la sous-région.

Je saisis cette occasion pour appeler, à nouveau, à la responsabilité des garants et facilitateurs pour l’exécution de bonne foi des engagements pris par les groupes armés dans l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation du 6 février 2019, qui demeure pour nous le cadre idéal pour un retour définitif de la paix et de la sécurité en République Centrafricaine.

Je voudrais aussi solliciter l’appui vos pays et organisations à la mise en œuvre effective de la Feuille de route conjointe de Luanda ainsi que de l’organisation du Dialogue républicain.

Aux crises politiques, sécuritaires et sociales récurrentes, s’ajoutent de plus en plus, les défis naturels tels le changement climatique avec son corolaire la crise alimentaire, la croissance démographique et l’urbanisation galopante.

L’année 2021 a aussi enregistré des catastrophes naturelles liées aux changements climatiques, notamment de graves inondations ayant entraîné de centaines de morts dans certains pays dont la République Démocratique du Congo, l’un de nos pays frères.

Je salue les engagements pris par les Etats du monde, à l’occasion de la COP 26, de réduire de moitié leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, en vue de maintenir la hausse de la température à 1, 5° Celsius.

Mesdames et Messieurs ;

En dépit des défis que je viens de rappeler, le Gouvernement, grâce à vos appuis multiformes, n’a ménagé aucun effort pour créer les conditions d’une paix durable et ramener la confiance entre les fils du pays, la stabilité sur toute l’étendue du territoire national et la relance économique.

C’est d’ailleurs grâce aux appuis multiformes de la famille diplomatique et de la Communauté Internationale que la République Centrafricaine a pu résister aux multiples tentatives de déstabilisation perpétrées par la Coalition des Patriotes pour le Changement, CPC.

C’est ici l’occasion de réitérer toute ma gratitude à l’ensemble de la communauté internationale, particulièrement à la MINUSCA, l’Union Européenne, l’Union Africaine, la CEEAC et la CIRGL, ainsi que les pays amis et frères pour le soutien que vous ne cessez d’apporter et qui a été décisif dans la consolidation de la paix et la préservation des acquis démocratiques.

Excellences ;

Mesdames et Messieurs ;

Vous en êtes témoins ! Le Peuple centrafricain est lassé par les trop nombreuses crises violentes et n’aspire désormais qu’à la Paix, la Sécurité, la Justice, au respect des Droits humains, au vivre ensemble et au développement.

C’est pourquoi, j’exprime notre satisfaction à la solidarité manifestée par les partenaires bilatéraux et multilatéraux par des appuis logistiques apportés à nos forces de défense et de sécurité ainsi que leur formation dans leurs différentes académies militaires.

Au regard de l’évolution de la situation socio-économique et sécuritaire qui prévaut actuellement dans le pays, je réitère à nouveau l’appel du Peuple centrafricain pour une levée totale de l’embargo sur les armes à destination des FACA afin qu’elles soient véritablement opérationnelles aux côtés de leurs frères d’armes de la communauté internationale pour restaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire national et apporter la quiétude tant attendue.

La tâche reste immense, c’est pourquoi le Gouvernement poursuivra la nouvelle orientation de la diplomatie que nous voulons inclusive, respectueuse de la souveraineté de chaque Etat et reflétant notre choix de coopérer avec tous les Etats, dans le cadre défini par le corpus juridique international pertinent.

Je viens une fois de plus réaffirmer le caractère pacifique de mon action politique car, je demeure convaincu que la guerre s’accompagne toujours et partout de destructions, de souffrances indicibles, infligées aux peuples dont nous avons la conduite.

Je fonde l’espoir que cette nouvelle année 2022 permette les adaptations nécessaires, redonne une nouvelle dynamique et un raffermissement des liens d’amitié et de coopération entre la République Centrafricaine et vos pays ou organisations respectifs.

Je voudrais enfin vous inviter Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs des postes consulaires et Représentants des Organisations Internationales, d’être les habituels fidèles interprètes et témoins des efforts de la construction de la démocratie à laquelle s’attelle le Gouvernement centrafricain.

Que l’An nouveau vous apporte son lot de joies, de surprises agréables et vous offre les plus beaux cadeaux de l’existence: la bonne santé, l’espérance, la paix familiale, des relations fidèles en amour et en amitié!

Vive la coopération internationale !

Je vous remercie.

RCA-coronavirus : au moins 9% de la population complètement vaccinée en 2021

L’année 2021 a été décisive pour la lutte contre la Covid-19 en Centrafrique, même si ce pays enclavé reste moins touché par les effets de cette pandémie mondiale.

 

Le chef de l’Etat Faustin Archange Touadera, lors de son discours bilan de l’année a noté avec satisfaction la mobilisation de plus de 5 millions de doses de vaccins dont près d’un million cinq cents mille ont été déjà reçus.  « Ainsi, en 2021, on a enregistré plus de 500.000 primo vaccinés, soit environ 17 % de la cible nationale, et 9% de la population ont été complètement vaccinés », a déclaré le président Touadera.

Ces chiffres placent la Centrafrique au-dessus de la moyenne observée dans la Région Africaine par l’OMS qui est de 5,7%, ce qui est un exploit pour un pays en crise.

« Je tiens donc à remercier et féliciter tous les acteurs nationaux et internationaux de la lutte, les ONG Humanitaires et l’Institut Pasteur de Bangui, pour les sacrifices consentis pour sauver nos populations. Je saisis cette occasion pour renouveler notre gratitude à la Facilité COVAX, aux Etats-Unis d’Amérique et à la République Populaire de Chine qui ont été nos principaux pourvoyeurs en vaccins», lance le président.

Pour le président, l’objectif pour 2022 est de vacciner au moins 70% de la population totale, conformément aux objectifs fixés par l’Union Africaine.

Mais, en dépit de ces résultats encourageants, il est constaté ces derniers mois une recrudescence de décès des personnes non vaccinées. Le nombre de cas positifs a également doublé entre novembre et décembre. Le président a donc profiter de cette occasion pour réitérer son appel à la mobilisation et au respect de toutes les mesures de prévention, car « c’est la combinaison des mesures de surveillance, de la vaccination et des mesures barrières qui permettront de mieux protéger la population contre cette pandémie et d’en limiter la propagation et l’impact ».

90 milliards de FCFA mobilisés pour la santé en 2022

Le président Faustin Archange Touadera a annoncé que dans le domaine de la Santé, le Gouvernement a mobilisé 90 milliards 500 millions de FCFA auprès des partenaires techniques et financiers.

« Nous avons enregistré une réduction de la mortalité du couple mère/enfant qui est passée de 283 en 2020 à 212 en 2021, soit 25%, grâce à la mise en œuvre des dix (10) domaines d’impulsion présidentielle. Notre pays a confirmé son statut de pays libre de la Poliomyélite sauvage décerné par l’OMS en août 2020 ».

Pour accélérer la réduction de la mortalité maternelle et infantile, le président annonce le lancement en 2022 de deux nouvelles initiatives, à savoir : « Zéro décès lié au paludisme chez les enfants de moins de 5 ans » et « Zéro dose de vaccin chez les enfants ».