RDC : les robinets sont secs à Bukavu

Depuis plus d’une semaine les habitants de la ville de Bukavu (Sud-Kivu) sont privés de l’eau potable.

 

A Bukavu, l’eau ne coule pas des robinets. Depuis plus d’une semaine les habitants recourent à l’eau du Lac Kivu qui n’est pas sans conséquences notamment des noyades enregistrées. L’eau de la Régie de distribution d’eau (REGIDESO) ne coule à cause d’une panne survenue sur le tuyau principal de la société.

Dans un communiqué, la REGIDESO indique avoir connu une panne sur sa tuyauterie principale qui alimente la ville. Le réseau est menacé par les constructions anarchiques au-dessus de la conduite.

La situation préoccupe la société civile. « Face à cette situation, la Nouvelle Dynamique de la Société civile invite le gouverneur de province à s’impliquer personnellement dans cette crise d’eau en prenant des mesures urgentes qui s’imposent dont la démolition sans complaisance de toutes les habitations érigées sur les installations de la REGIDESO. »

RDC : 04 prétendants au poste de gouverneur dans le Haut-Katanga

La CENI enregistre quatre candidats donc deux hommes et deux femmes, tous indépendants, pour l’élection du gouverneur.

 

Les noms des quatre candidats prétendants et leurs colistiers ont été rendus public. Le Bureau de réception et de traitement des candidatures de Lubumbashi, a déjà traité et validés ces dossiers. Plusieurs autres candidats, qui ont déjà retiré les formulaires, ne les ont pas encore déposés et il ne leur reste plus quelques jours s’ils veulent être candidats.

L’heure est à la conquête des électeurs dans les médias traditionnels et les réseaux sociaux. Les partisans des uns et des autres transmettent des messages pour vanter le mérite de tel ou tel candidat gouverneur.

Du côté de la société civile, on appelle les députés à faire le bon choix.

RDC : plusieurs morts enregistrés dans les inondations

Les fortes pluies qui se sont abattues dans la nuit de mardi 26 à mercredi 27 décembre, dans la province de Sud-Kivu et à Bukavu ont fait beaucoup de dégâts.

 

Une quarantaine de décès et de nombreux portés disparus après les fortes pluies abattues sur la majeure partie de la province du Sud-Kivu, dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 décembre. Celles-ci ont provoqué des coulées de boue dans cette région montagneuse de l’Est du pays.

La ville de Bukavu est dans la liste des endroits les plus touchés par les inondations qui ont touché la province du Sud-Kivu. Les autorités locales qui pointent du doigt les constructions anarchiques, révèle 21 morts. Les recherches se sont poursuivies mercredi dans différents quartiers toute la journée pour tenter de retrouver les survivants.

Du côté de la chefferie de Burhinyi, située à 80 kilomètres au sud-ouest de Bukavu, l’on note 21 décès. C’est la zone la plus touchée selon l’administrateur du territoire de Mwenga Mao Ishikitilo. La société civile du Sud-Kivu pointe du doigt les constructions anarchiques sous l’œil impuissant des autorités locales.

RCA : les organisations de la société civile se forment en vue des élections

A l’approche des élections, la société civile, elle, se prépare aussi à travers des formations comme celles de la Minusca.

En Centrafrique, l’échéance électorale arrive à grands pas. Et si sur le terrain tous les acteurs s’activent pour l’organisation des élections présidentielles et législatives, la société civile, elle, se prépare aussi à travers des formations comme celles de la Minusca. Elle souhaite être prête à jouer son rôle, dans ce deuxième scrutin depuis la crise de 2013.

Ils sont réunis, studieux, en ce samedi matin 21 novembre. tude du code électoral, révisions sur l’organisation des institutions et sur le fonctionnement du processus électoral, menaces sur le scrutin telles que la multiplication des fake news… Le programme est varié.

« Cette formation est la bienvenue, à mon avis, parce que nous sommes dans une période de turbulence. Durant cette période, mon rôle en tant que société civile, c’est de parler à mes pairs. On doit s’entendre sur un comportement à adopter pendant cette période et jusqu’à après l’élection. Là, je suis édifié. Cela me permet moi-même d’essayer de bannir un certain nombre de comportements dans lesquels je me reconnaissais », précise Nzama Joseph, membre de l’association Pijka, plateforme interconfessionnelle de la jeunesse centrafricaine.

De son côté, Félicité Kongana présidente du réseau des femmes africaines ministres et parlementaires prend sa tâche très au sérieux.

« Nous voulons tout apprendre parce que justement nous en avons besoin. Les manuels de sensibilisation, comment aborder les gens sur le terrain, comment être organisé dans les bureaux de vote, comment contrôler ces bureaux de vote le jour J. C’est très important pour pouvoir être sur le terrain, être dynamique, efficace et transparent surtout parce que là, il y va de la réussite de ces élections pour l’avenir de notre pays », souligne-t-elle.

Les organisations de la société civile ont une part importante à jouer dans ce processus, en tant qu’observateurs et relais auprès des populations notamment.

RCA : l’opposition et la société civile doutent de la capacité de l’ANE à organiser les élections de décembre

L’Autorité nationale des élections doit impérativement avoir publié la liste unique des électeurs avant le 27 septembre, date de leur convocation.

Vers un report de la présidentielle et des législatives en Centrafrique? C’est le souhait de l’opposition et la société civile. Ils assurent que l’Autorité nationale des élections est confrontée à de nombreux problèmes et ne pourra pas organiser la présidentielle et les législatives prévues le 27 décembre prochain. La Cour constitutionnelle a donc décidé d’auditionner l’ANE et son verdict est sans appel.

L’Autorité nationale des élections doit impérativement avoir publié la liste unique des électeurs avant le 27 septembre, date de leur convocation, pour que les scrutins prévus trois mois plus tard jour pour jour puissent avoir lieu. Ce qui déjoue totalement les plans de cet organe puisqu’il a pris du retard dans ses opérations d’enrôlement des électeurs et avait programmé de les poursuivre au-delà de cette date butoir.

La Cour constitutionnelle a donc sommé l’ANE de rester dans les clous, ou d’annoncer à l’exécutif qu’elle est dans l’impossibilité de respecter les délais constitutionnels. Jusqu’ici, l’Autorité nationale des élections poursuit ses activités comme si de rien n’était, même si « l’heure de vérité a sonné » pour l’opposition et la société civile.

Ce mercredi, l’opposition regroupée au sein du COD-2020 a rencontré le président Faustin-Archange Touadéra et lui a demandé de prendre acte de l’impossibilité d’organiser les élections dans les délais et de débuter « une concertation » en vue d’arriver à « un glissement électoral consensuel ». La question sera également abordée ce jeudi dans une rencontre entre le président et ses quatre prédécesseurs présents dans le pays. Mais pour le moment, la présidence renvoie la patate chaude à l’ANE, seule organe habilitée à ses yeux pour demander un report des élections.