RDC : plus de 300 blessés par balles et éclats de bombes à Goma

Ils ont été enregistrés en un mois dans la ville de Goma. Ces informations ont été données mercredi 06 mars par le du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

 

La CICR le nombre élevé des blessés soit 300 par balles et éclats de bombes enregistrés à Goma seulement le mois de février. Le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Robert Martini, exprimé le désarroi de sa structure mercredi 06 mars, lors de sa visite à l’hôpital CBCA Ndosho à Goma.

40% de ces victimes sont des civils. Robert Martini condamne la non-protection « inacceptable » des civils et la prise à partie de ces derniers pendant les affrontements au Nord-Kivu.

« Ce que j’ai vu pendant cette visite, c’est vraiment un aperçu très bref de l’ampleur d’une catastrophe humanitaire extrêmement préoccupante. Et nous assistons vraiment à une crise de protection de grande ampleur à laquelle fait face la population civile. Nous sommes en train de plus doubler notre capacité de réponse opérationnelle ; dans certaines activités nous la triplons. Mais le point le plus essentiel ici c’est que la manière la plus efficace de réduire les souffrances humaines dans les situations des conflits armés reste le respect du droit international humanitaire par les parties au conflit », s’est-il exprimé.

Le directeur général du CICR a également visité le camp des déplacés de Lushaga, où 40 000 personnes sont arrivées ces dernières semaines, à la suite de récents affrontements autour de Sake. Il a dit avoir été témoin d’une « souffrance insoutenable » et promis de porter la voix des millions des déplacés du Nord-Kivu auprès des décideurs.

 

RCA : trois journalistes primés par le CICR

Ces récompenses s’inscrivent dans le cadre d’un concours lié aux productions journalistiques, sur les violences sexuelles pendant les conflits.

 

Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la Violence sexuelle en situation de conflit, célébrée le 19 juin de chaque année, trois journalistes ont été primés suite à un processus de concours lié aux productions journalistiques, mettant en lumière la question de violence sexuelle pendant les conflits.

Trois catégories ont été primée à savoir la production radio, la production télévision et la production presse écrite et web. Après le travail du jury indépendant mis en place pour cette circonstance, en ce qui concerne la Radio, la journaliste-reporter à Radio Ndeke Luka Alexia Félicia Ngbandi a remporté la catégorie radio.

La catégorie télévision a été remportée par Désiré Yangou et la catégorie presse écrite et web a été remportée par Merlin Lambert Simatagna-Zinga Boïbaye, journaliste en formation au département des sciences de l’information et de la communication (DSIC) de l’Université de Bangui.

Tous les lauréats ont présenté un reportage dans lequel les survivantes des violences sexuelles ont raconté leurs tristes histoires.

Ces prix ont été remis vendredi 18 juin en présence du Président du Haut Conseil de Communication, José Richard Pouambi.

La question de la violence sexuelle en temps de conflit reste une préoccupation en Centrafrique. « Pendant l’année 2020, les structures de santé de Kaga Bandoro, de Grévai et de Ouandago ont reçus et traités 720 cas de violence sexuelle – soit près de 2 cas par jour. Tragiquement, cela ne représente que la pointe de l’iceberg, car il s’agit uniquement des personnes qui ont pu accéder à ces structures de santé malgré l’insécurité dont souffre toute la Nana Gribizi », a indiqué le chef délégation CICR Bruce Biber.

Les conséquences néfastes de la violence sexuelle sont multiples et durables. Elles sont médicales, psychologiques, économiques, et sociales. L’impact va bien au-delà de l’individu pour toucher directement la famille et même la communauté entière.

RCA : deux militaires des forces armées centrafricaines tués à Bambari

Deux militaires des forces armées centrafricaines, à savoir un adjudant et un caporal-chef, ont été tués dans un incident à Bambari.

Les circonstances du meurtre des deux militaires n’ont pas encore été dévoilées, des sources sécuritaires locales indiquent que la première victime, un adjudant dénommé Bouyembé, qui était parti se soulager non loin de leur base, aurait été confondu à son retour par le caporal-chef Ngaro, l’un de ses collègues militaire comme un ennemi.

Aussitôt, il a été abattu  de plusieurs projectiles. Cependant, le soldat fautif,  constatant ses erreurs,  n’a pas pu retenir ses émotions,  et se fait tirer une balle dans la tête avant de succomber de ses blessures sur le champ. Cette version des faits a été contestée par des sources humanitaires qui parlent de deux militaires abattus par erreur.

Selon les mêmes sources, l’acte criminel  se serait produit cette nuit aux environs de 23 heures devant la base militaire locale de l’armée nationale.

Pour l’heure, on ignore si une enquête est ouverte sur l’affaire, mais quelques éléments de la gendarmerie locale se sont rendus le matin sur le lieu du crime pour recueillir des informations pertinentes.

Les corps des  deux victimes viennent d’être transférés à la morgue de l’hôpital de Bambari par les agents de l’ONG internationale Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

 

RCA : braquage à la base du CICR à Ndélé

La base de la délégation du CICR (comité international de croix rouge) à Ndélé, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran, a été la cible d’un acte de braquage d’un groupe d’hommes lourdement armés dans la nuit du mercredi à jeudi 16 avril.

Depuis le retour du chef de guerre Abdoulaye Hissen Ramadan à Ndélé, l’ordre semble rétablir petit à petit dans la ville. Les activités sont de retour, et les violences entre les différentes factions du FPRC semblent cesser, mais les actes de braquages contre les particuliers et les humanitaires, de leur côté, se poursuivent malheureusement dans la ville.

Justement, sur ce point, dans la nuit du mercredi à jeudi 16 avril, aux environs de deux heures du matin, un groupe d’individus, lourdement armés, à bord d’un véhicule tout terrain, ont fait leur entrée par effraction dans la concession de la délégation du CICR, située non loin du stade local de football.

Munis de leur arme automatique, les assaillants ont pu emporter, après des menaces, deux véhicules du CICR de marque Toyota, du type Land-Cruiser BJ80. Un coffre-fort a également été emporté par les assaillants. On comprend pourquoi ces derniers se sont déplacés avec un véhicule, probablement pour transporter le coffre-fort.

Joint au téléphone, le responsable local du CICR reste injoignable ce jeudi matin.
Pour l’heure, on ignore l’identité des assaillants, mais des sources sécuritaires locales indiquent qu’il ne fait aucun doute, c’est un acte perpétré par des éléments du FPRC (Front populaire pour la renaissance de Centrafrique ), avec la permission probable de leur état-major.

Rappelons qu’il y’a quelques jours, le véhicule du préfet de Bamingui-Bangoran a été emporté par les éléments du FPRC lors des affrontements opposant les combattants rebelles du RPRC à ceux du FPRC à Ndélé. Le véhicule a été vendu aux Soudanais, y compris celui de la mission catholique de Kaga-Bandoro, braqué par les éléments du FPRC dans cette ville.

Rappelons que Le Comité international de la Croix rouge, en Centrafrique, intervient dans le domaine humanitaire. Les évènements douloureux qu’a connus la République Centrafrique depuis décembre 2012 ont amoché la situation humanitaire en Centrafrique. Mais le CICR est resté très actif dans ses actions humanitaires aux côtés de la population civile pour leur apporter du soutien multiforme.

RCA : le CICR réduit ses activités pour des raisons de sécurité

L’organisation caritative internationale a réduit certaines de ses activités humanitaires à Kaga-Bandoro et dans la préfecture de Nana-Grébizi, dans le centre-nord du pays.

Bruce Biber le chef adjoint de la délégation du CICR en République centrafricaine a confirmé leur décision.

Pour des raisons de sécurité, le CICR a réduit certaines de ses activités humanitaires à Kaga-Bandoro et dans la préfecture de Nana-Grébizi, dans le centre-nord du pays.

Le Comité international de la Croix Rouge a été l’objet de plusieurs attaques ces derniers temps attribués à des bandes armées opérant dans la région.

Une vingtaine de miliciens tués dans des combats en Centrafrique. Difficile accès aux antirétroviraux en Centrafrique

Biber signale que leur mesure a été prise pour permettre une meilleure mobilisation des forces locales dans la lutte contre la hausse de la criminalité.

Il estime qu’en dehors de son organisation, les populations expriment leur ras le bol face aux attaques répétées perpétrées par les groupes armés.

Bruce Biber qui révèle que les structures de l’état sont encore faibles à Kaga-Bandoro, fait appel à l’implication des leaders religieux, des membres de la société civile, des responsables communautaires pour venir à bout de la criminalité en hausse.