RDC : une attaque des ADF à Beni fait 9 morts

Cette attaque est intervenue la nuit de lundi à mardi 05 mars, pendant que les habitants étaient endormis.

 

Neuf morts tous des civils, c’est le bilan provisoire d’une attaque attribuée aux rebelles des ADF. Le drame s’est produit à Vemba-Kinyamusehe, un village situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Beni au Nord-Kivu.

Le chef du village de Mavivi-Vemba, Gervais Bukuka Makofi, explique que parmi les neuf personnes décédées, au moins quatre étaient des pygmées. Ils ont été tués pour la plupart à l’arme blanche. D’autres personnes ont été enlevées et des maisons incendiées. Les fouilles se poursuivent encore pour tenter de retrouver d’éventuels disparus.

Cette incursion des rebelles a paralysée toutes les activités socio-économiques dans la région. Les écoles et les centres de santé sont fermés depuis environ deux mois après les dernières attaques survenues en janvier et février derniers dans la région de Mavivi, Ngite, Mambgboko, Zuma et Vemba-Masulukwede.

On note plusieurs déplacés qui se sont refugiés dans la ville de Beni.

RCA : une position des soldats FACA attaquée par les rebelles à Kouango

Les rebelles, dont les identités ne sont pas encore connues, ont attaqué la ville de Kouango, située à 139 kilomètres au sud-Est de Bambari.

 

L’information vient d’être confirmée par les autorités locales. Les rebelles, dont les identités ne sont pas encore connues, ont attaqué très tôt ce matin la ville de Kouango, située à 139 kilomètres au sud-Est de la ville de Bambari, dans la préfecture de la Ouaka, au centre sud de la République centrafricaine.

À en croire les autorités locales, les assaillants seraient des combattants rebelles de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC). D’après elles, ils ont attaqué la position des soldats FACA dans la ville aux environs de 5 heures du matin avant de prendre le contrôle total de la ville vers 7 heures.

Les soldats FACA, peu nombreux, ont dû se battre en retrait. Pour le moment, ils sont hors de la ville, et attendent un renfort des mercenaires russes qui vient de quitter la ville de Grimari pour Kouango.

Selon des sources locales, la ville se vide de ses habitants qui se sont pour la plupart dirigés vers la brousse pour se réfugier et d’autres tentent de traverser le fleuve pour rejoindre la République Démocratique du Congo.

Pour l’heure, aucun bilan n’est encore disponible mais on parle des morts et blessés dont les policiers.

Rappelons que la sous-préfecture de Kouango, assiégée durant près de sept ans par des rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), avait été reprise par les soldats FACA et leurs alliés russes et Rwanda au mois  de mars dernier après que les rebelles ont quitté la ville.

RCA-Nord : destruction de la base d’un mouvement politico-militaire tchadien

Le Conseil national pour la Libération du Tchad (CNLT) accuse les mercenaires russes de la société Wagner d’être les responsables de cette attaque.

 

Selon un communiqué de presse rendu public par le CNLT, un mouvement politico-militaire tchadien, l’une de sa base installée en Centrafrique, a été attaquée par les mercenaires russes de la société Wagner. Cette base se trouvait plus précisément dans la localité de pont KOGI, situé à proximité de ville frontalière de GORÉ. Le communiqué précise qu’au moins 27 combattants du CNLT ont été tués ainsi qu’une centaine des civils tchadiens.

L’attaque serait survenue le 17 novembre 2021 et ce, malgré une note du CNLT adressée au chef de l’État centrafricain en date du 3 novembre 2021 à travers la chancellerie centrafricaine à Ndjamena. Il aurait eu une seconde lettre de la même date adressée également au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies à Bangui. Celle-ci, sollicitait son intervention auprès des autorités centrafricaines afin d’accorder au Conseil national pour la Libération du Tchad (CNLT) une autorisation pour rassembler ses combattants estimés à 6500.

Ces combattants se trouvent sur le territoire centrafricain dans le cadre de la préparation de leur éventuel retour au pays sous l’entière supervision de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) et des forces armées Centrafricaines (FACA).

Le CNLT confirme que plusieurs copies de ces deux lettres ont été envoyées au président du CMT à Ndjamena; Président de la commission de l’union africaine à Addis Abeba; à la Délégation de l’Union européenne au Tchad; à l’Ambassadeur de la France au Tchad; à l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Tchad; au Président du Comité technique Spéciale du Dialogue inclusif.

RCA-Alindao : attaque des positions des soldats FACA à Alindao

Les rebelles de l’UPC du mercenaire tchado-nigérien Ali Darassa ont attaqué les positions des soldats FACA dans la ville d’Alindao.

 

La ville d’Alindao, située  à environ 505 kilomètres au nord de Bangui a été secouée de nouveau ce jeudi matin par des détonations d’armes de guerre. Les rebelles de l’UPC du sulfureux chef rebelle mercenaire tchado-nigérien Ali Darassa ont attaqué les positions des soldats FACA dans la ville.

« C’était vers 3 heures du matin ce jeudi que les assaillants ont attaqué nos positions dans la ville. Le combat est en cours, nos hommes sont en train de faire face aux assaillants », témoigne un officier de l’armée nationale depuis Bangui.

Selon un habitant de la ville joint au téléphone, les assaillants sont actuellement visibles au centre-ville. Ils circulent et tirent partout avec leurs armes.

« On ignore actuellement les positions des soldats FACA s’ils sont encore dans la ville où ils se sont retirés  », demande-t-il.

Aucun bilan provisoire n’est disponible pour le moment.

Rappelons que c’est depuis une semaine que les rumeurs d’attaque de la ville par les rebelles circulent dans la ville. Certains habitants ont quitté en masse leur domicile pour se réfugier sur le site des déplacés au sein de l’Église catholique  ou encore dans l’hôpital pour tenter d’échapper à une éventuelle violence. La ville avait été totalement paralysée  par ces rumeurs qui se concrétisent  très tôt ce matin.

Selon les dernières informations recueillis, les soldats FACA et leurs alliés russes ont repoussé l’attaque des assaillants hors de la ville qui est toujours paralysée.

RCA : au moins 40 morts dans une attaque des mercenaires russes

L’attaque a eu lieu ce mardi 7 septembre dans l’après-midi au village Nassoya, situé à environ 40 kilomètres de Diba sur l’axe Baboua.

 

Une nouvelle attaque des mercenaires russes de la société Wagner dans les localités de Besson, située dans la préfecture de la Nana-Mambéré, au nord-ouest de la RCA, a fait   au moins 40 morts et plusieurs blessés, dont des femmes et des enfants.

Selon des sources sécuritaires locales, l’attaque a eu lieu ce mardi 7 septembre dans l’après-midi au village Nassoya, situé à environ 40 kilomètres de Diba sur l’axe Baboua. C’est un campement des éleveurs peuls que les mercenaires de Wagner ont attaqué, faisant au moins quarante morts et des blessés, dont des femmes, des personnes âgées  et des enfants de moins de 5 ans.

Plusieurs rescapés de l’attaque ont pu traverser la frontière du Cameroun et rejoindre les villages camerounais, d’autres ont pu se retrancher simplement dans la brousse pour échapper à leurs agresseurs  au risque de leur vie.

Il y’a lieu de rappeler que le mois dernier, les mercenaires russes de la société Wagner ont massacré une quarantaine des Peuls dans les villages de Bouzou, Sanguèrè, Tourwa, Sabewa et  Babba, situées proche de la frontière avec le Cameroun. Le pouvoir de Bangui, de son côté, n’a pas réagi à de nombreux appels des parents des victimes. Pour de nombreux observateurs, il est temps que la cour pénale internationale jette un coup d’œil sur les multiples exactions des mercenaires russes de la société Wagner dans le pays. Les autorités du pays doivent aussi rendre compte devant la juridiction internationale. Rien qu’en 9 mois, le nombre des victimes civiles des hommes de Wagner dépasse celui des rebelles congolais de Bemba en Centrafrique, ou encore celui du capitaine Eugène Ngaïkosset à Paoua, dans le nord-ouest. Les victimes de Wagner ne doivent pas rester dans l’anonymat.

RCA : deux morts dans une attaque du convoi sur l’axe Béloko Baboua

Le bilan provisoire faisait état de trois blessés au départ,  mais celui-ci s’alourdit très vite.

 

Une embuscade tendue par les présumés rebelles de 3R aux éléments des forces armées centrafricaines et leurs alliés russes qui ont escorté un convoi routier sur l’axe Béloko Baboua ont fait plusieurs morts et des blessés ce mercredi 1er septembre 2021, selon des sources locales. Le bilan provisoire faisait état de trois blessés au départ,  mais celui-ci s’alourdit très vite.

Ce mercredi 1er septembre 2021, peu avant midi, un convoi routier qui a quitté la ville de Béloko, à la frontière avec le Cameroun, était tombé dans une embuscade à une vingtaine de kilomètres,  plus précisément à l’entrée du village Petit Douala. Tendue par des éléments lourdement armés, identifiés comme des rebelles de 3R, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), l’embuscade  avait engendré la destruction de deux véhicules militaires, dont un pick-up conduit par les mercenaires russes et un camion des forces armées centrafricaines (FACA).

Mais selon des sources sécuritaires locales,  le bilan qui était à trois blessés, et  brièvement annoncé au départ dans les médias, porte désormais à deux morts, dont un mercenaire russe et 1 civil. Par contre deux soldats FACA ont été blessés et transférés dans un hôpital à Bouar.

Il faut noter au passage que la Minusca avait annoncé le mois dernier que d’ici mi-septembre 2021, trois cents casques bleus rwandais seront déployés spécialement pour la sécurisation du corridor Bangui Béloko, une route principale pour le ravitaillement du pays, bloquée au début d’année par les rebelles du CPC qui avait menacé le pouvoir.

RCA : trois morts une violente attaque des positions de 3R

Après plusieurs embuscades mortelles tendues par les rebelles de 3R aux mercenaires russes de la société Wagner dont plusieurs ont été tués, ces derniers se sont renforcés depuis plusieurs semaines à koui. Après l’arrivée des huit véhicules remplis des autres Wagner lourdement armés à koui le vendredi 13 août dernier, plus de 14 autres véhicules, 40 motos et quatre hélicoptères  sont arrivés à nouveau dans la ville de koui le vendredi dernier. Ils ont mené des ratissages dans la région, et des affrontements ont été signalés.

Selon la présidence de la République, environ 2000 soldats, dont 750 mercenaires russes et plus de 300 militaires rwandais,  et des soldats FACA ont été déployés  dans le nord-ouest pour combattre les rebelles de 3R, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC)  dans la région de l’Ouham-Péndé, de Lim-Pendé et de la Nana-Mambéré. Ainsi, dans la seule ville de koui, ce vendredi 20 août, environ 14 véhicules, 40 motos et quatre hélicoptères  étaient arrivés dans la ville.  Quelques heures plus tard, ils ont commencé   à attaquer  les positions des rebelles de 3R dans la région.  Les quatre hélicoptères  déployés sur place ont participé au pilonnage des positions de 3R les vendredi et samedi derniers. Un hélicoptère aurait été touché et ne fonctionne plus.

Pendant ce temps, trois Peuls éleveurs ont été tués dans leur campement, et leur troupeau également a été bombardé par les mercenaires russes de la société Wagner.

Pour l’heure, aucune perte humaine n’est à déplorer dans les deux camps, mais l’offensive se poursuit.

RCA : une dizaine de personnes tuées dans une attaque

Des artisans ont perdu la vie dans une attaque perpétrée, mercredi matin, par des hommes armés supposés être des Russes.

 

Le drame s’est produit dans la localité de Bossangoa située au Nord de Bangui, la capitale de la Centrafrique. Une dizaine de personnes travaillant dans une mine sur un chantier d’extraction d’or ont été exécutées par des hommes armés, qui courent toujours.

Le bilan provisoire de cette attaque fat état de 10 morts. Les auteurs de ce forfait selon les informations données par le site en ligne Corbeaunews, seraient «les mercenaires russes » et la même source indique que les autorités préfectorales et municipales de Bossangoa ont confirmés la nouvelle.

« Toutes les victimes seraient des artisans miniers qui travaillent sur un chantier de l’or. Ce sont des civils, reconnaissent les habitants de Bossangoa. Ils n’ont rien à voir avec les groupes armés… On ignore les raisons de cette nouvelle intervention armée, mais tout porte à croire que ces mercenaires réagissent exactement comme leurs collègues de Bria qui avaient lancé un ultimatum aux jeunes de la localité de ne plus se hasarder à se rendre sur un chantier minier ou exercer une activité liée à l’extraction de l’or ou de diamant », rapporte le journal.

RCA : des hommes armés attaquent la ville d’Alindao

Des hommes lourdement armés assimilés aux combattants rebelles de l’UPC ont attaqué très tôt ce matin les positions des forces de l’ordre à Alindao, dans la préfecture de la Basse Kotto.

 

Selon les habitants, l’attaque aurait débuté ce lundi 28 juin aux environs de 4h50 du matin par une forte détonation d’armes lourdes et légères  vers le centre-ville, plus précisément aux alentours de la base des forces armées centrafricaines.

Après une heure d’affrontement,  l’intensité de combat semble augmenter, et l’on y voit les hommes lourdement armés pavanés au centre-ville. Ce qui montre que le centre-ville est contrôlé par les assaillants. Les combats sont en cours, et il est très tôt d’établir un bilan provisoire. Toutefois, on nous signale que les assaillants aurait tué une personne dans la concession de Madame le maire de la ville, devenue député.

Notons qu’il y a une semaine, les mercenaires de Wagner ont mené de ratissage contre les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) sur l’axe Bambari Alindao. Le garde du corps personnel du chef rebelle Ali Darassa, le tchadien Saleh NGAÏNA, avait été tué, et plusieurs villages pillés par les hommes de Wagner.

Rappelons que le vendredi 4 juin dernier, le convoi évangélique du pasteur Nicolas Guerekoyamé-Gbangou, membre  de la plateforme des  confessions religieuses de Centrafrique était tombé dans une embuscade tendue par des éléments rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) à 22 kilomètres d’Alindao, au centre est du pays.

RCA : une accompagnante de patients tuée par des hommes armés

Celle-ci a trouvé la mort dans une embuscade tendue par des hommes armés lors d’un transfert de patients vers une structure médicale de référence.

 

Une accompagnante de patients tombée dans une embuscade tendue par des hommes armés lors d’un transfert de patients vers une structure médicale de référence le 24 juin à Batangafo dans le nord-ouest du pays. Deux autres patients et un agent humanitaire ont été blessés lors de cette attaque. Une situation que condamne fermement Denise Brown, Coordonnatrice Humanitaire pour la République centrafricaine.

« Cette attaque est inacceptable, d’autant plus que les agents humanitaires répondaient aux besoins des personnes en détresse et ont été attaqués dans l’exercice de leur mission strictement humanitaire. Les humanitaires sont neutres et les attaquer est plus que criminel et nuit à la population. Je présente mes condoléances à la famille de la victime, à ses proches et témoigne toute ma compassion à Médecins sans frontières (MSF). Les civils et le personnel humanitaire doivent être respectés et protégés », a déclaré la Coordinatrice Humanitaire.

Pendant leur déplacement, les agents humanitaires étaient clairement identifiés selon la pratique habituelle de la communauté humanitaire. Les attaques contre les civils et les humanitaires se sont généralisés à partir de la fin 2020, accompagnées de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, notamment des tueries, pillages, attaques contre les structures sanitaires, déplacements forcés et occupations d’écoles. 727 000 personnes sont actuellement déplacées dans le pays, niveau jamais atteint depuis 2014. Cette flambée de violence a également exacerbé les besoins humanitaires auxquels les humanitaires se dévouent à répondre dans des conditions extrêmement difficiles.

« Chaque fois que les humanitaires sont attaqués, ce sont des millions de personnes vulnérables qui voient leur survie menacée en cas de retrait ou de suspension d’activités suite à l’insécurité » a expliqué Mme Denise Brown.

En 2020, la Centrafrique était le pays le plus dangereux pour le personnel humanitaire dans le monde. Cette année, la situation ne présage malheureusement pas d’amélioration. Au 31 mai, 229 incidents ont affecté les humanitaires soit au moins un incident chaque jour qui passe, dont un décès et 11 blessés.

Une délégation centrafricaine au Tchad après l’attaque d’un poste frontalier

Deux jours après l’attaque d’un poste frontalier par l’armée centrafricaine, Bangui joue l’apaisement.

 

Une délégation conduite par la ministre des Affaires étrangères, Sylvie Baïpo Temon, a été reçue, mardi 1er juin, à Ndjamena par le président du Conseil militaire de transition et les deux pays ont convenu de la mise en place d’une commission d’enquête internationale pour clarifier les circonstances de cette attaque.

La Centrafrique a condamné « fermement » l’attaque par son armée d’un poste frontalier en territoire tchadien qui a causé, dimanche 30 mai, la mort de six soldats tchadiens, dont cinq « enlevés et exécutés », lors d’une rencontre mardi soir à Ndjamena entre les chefs de la diplomatie des deux pays. Les deux parties « ont souligné l’urgence d’élucider les circonstances dans lesquelles cette attaque a été opérée », selon un communiqué conjoint.

La délégation centrafricaine a été reçue aussitôt après son arrivée par le président du Conseil militaire de transition à qui elle a remis un message. Ensuite, les deux délégations composées des ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de la Sécurité ont eu une séance de travail, rapporte notre correspondant dans la capitale tchadienne, Madjiasra Nako. « Le président de la République a dépêché en tant qu’émissaire une délégation (…) afin de porter une correspondance à son excellence le président Mahamat  Idriss Déby pour partager tous ses regrets du gouvernement et du peuple centrafricain face à cet évènement tragique. Il s’agit d’un évènement malheureux, pour lequel nous devons dans le cadre d’un travail commun », a confié la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, Sylvie Baïpo-Temon.

En outre, les deux pays « ont convenu de la mise en place d’une commission d’enquête internationale indépendante et impartiale » composée des Nations unies et des organisations régionales qui se déploiera sur le terrain pour établir les faits et déposer un rapport qui situera les responsabilités.

Selon des observateurs, Bangui, qui joue profil bas depuis l’attaque de dimanche, a réussi à faire tomber le thermomètre, surtout que Ndjamena n’était même pas disposé à accueillir la délégation centrafricaine. Il a fallu la médiation de pays amis pour que le Tchad privilégie la voie diplomatique.

RCA-Attaque de poste de Sourou : Ndjamena refuse de voir la délégation centrafricaine

C’est décidé côté centrafricain, plus de déclaration et autres polémiques sur le sujet. Le gouvernement « ne veut pas mettre de l’huile sur le feu », justifie un de ses membres, car il cherche à trouver une solution politique avec son puissant voisin. « Trois ministres centrafricains », Défense nationale, Sécurité publique et Affaires étrangères, « sont en route pour Ndjamena, où ils espèrent être reçus au plus haut niveau demain », selon notre source. Leur objectif, tenter de désamorcer cette grave crise politico-diplomatique avec le Tchad.

Mais les choses ne sont pas aussi simples. Les trois ministres « sont coincés depuis lundi à Douala, au Cameroun, où ils attendent le feu vert du gouvernement tchadien », révèle une source diplomatique dans la région. Pour rappel, le chef de la diplomatie tchadienne, Chérif Mahamat Zene a rejeté lundi toute idée de recevoir un émissaire centrafricain tant que « ce pays n’a pas reconnu son agression contre le Tchad ».

Un de ses collègues a réitéré ce refus à RFI ce mardi matin, mais en coulisse plusieurs pays de la région tentent de jouer les bons offices. Les chefs d’État du Tchad et de la Centrafrique se sont déjà parlé au téléphone, se réjouit-on à Bangui, où l’on espère donc que la colère est en train de retomber du côté de Ndjamena.

Ce qui n’est pas encore une certitude surtout si l’on croit les propos de plusieurs hauts responsables de ce pays qui se sentent « humiliés par l’agression de la Centrafrique » de dimanche. « Depuis qu’ils ont des Russes qui font le coup de feu pour eux, les Centrafricains se croient invincibles », a expliqué l’un d’eux. « Ils vont le payer cher », a-t-il ajouté.

RCA-Attaque de poste de Sourou : les autorités tchadiennes réfutent l’argument avancé par le gouvernement centrafricain

L’attaque de poste avancée de l’armée tchadienne s’est produite au village Sourou, tout proche de la localité de Mberé.

 

Quelques heures après l’attaque de poste frontalier de l’armée tchadienne par les mercenaires russes et syriens de la société Wagner dans la localité tchadienne de Sourou, le gouvernement tchadien tient la Centrafrique entièrement responsable des conséquences de ses actes. Or, le gouvernement de la RCA, dans un communiqué publié ce lundi 31 mai,  justifie cette attaque par  la poursuite des éléments rebelles du CPC  à la frontière centrafricaine- tchadienne, provoquant des échanges de tirs de part et d’autre.

Ces échanges ont malheureusement provoqué des morts cotés centrafricains et tchadiens, semant ainsi la désolation, une fois encore du fait des actions du CPC. Mais les autorités tchadiennes, de leur côté, réfutent cet argument du gouvernement et menacent de mener des représailles.

Rappelons que l’attaque de poste avancée de l’armée tchadienne s’est produite au village Sourou, tout proche de la localité de Mberé,  à proximité de la frontière centrafricaine.

RCA :une attaque des positions de l’armée nationale fait un mort dans l’Ouham-Péndé

Les assaillants, identifiés comme des combattants rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), ont attaqué très tôt ce mercredi matin les positions de l’armée nationale dans la localité de Djim, au nord-ouest de la RCA. Le bilan provisoire fait un mort dans le rang des soldats FACA, a-t-on appris des sources locales.

Selon les mêmes sources, les faits se sont produits à l’entrée de la ville de Djim sur un checkpoint tenu par l’armée nationale .

« Ils sont venus tôt ce matin attaquer les soldats de l’arme nationale sur la barrière à l’entrée de la ville de Djim. Un soldat est touché par les projectiles des assaillants. Malheureusement il succombe de ses blessures à l’hôpital après son transfert », témoigne une source locale. D’après lui, l’attaque a fait également des blessés, mais leur nombre exact qui n’est pas connu pour l’heure.

Pour l’heure, l’attaque est repoussée, et la ville est toujours sous contrôle de l’armée nationale qui demande à la population de regagner leur domicile.

Rappelons que la ville de Djim, située dans la sous-préfecture de Ngaoundaye, est l’un des bastions du mouvement 3R, membre de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) formée fin décembre 2020, et composée de plus de 6 importants groupes armés signataires de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA).

RCA-Nana-Mambéré : attaque contre des positions des forces de défense et de sécurité

Un accrochage a opposé la coalition des patriotes pour le changement (CPC) et les éléments  des forces armées centrafricaines basés dans cette ville.

 

Des combattants rebelles de 3R, membre de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) ont attaqué les positions des forces de défense et de sécurité dans la localité de « Abba », dans la Nana-Mambéré, au nord-ouest de la RCA. Les soldats FACA ont riposté, provoquant la fuite des assaillants.

L’attaque avait été rapportée plutôt par des sources locales. Selon elles, les habitants de la sous-préfecture de « Abba » et des villages environnants ont été réveillés mercredi matin vers 4 heures par des détonations d’armes automatiques. Il s’agit, selon les mêmes sources,  d’un accrochage  entre les éléments de  la coalition des patriotes pour le changement (CPC) et les éléments  des forces armées centrafricaines basés dans la ville.

« C’est aux environs de 4 heures du matin qu’on a commencé à entendre des coups de feu. Les tirs à l’arme lourde et légère ont été intenses tout proches du quartier général de l’armée nationale à Abba. En ce moment nous sommes cachés en brousse », a déclaré un habitant joint au téléphone lors de l’affrontement.

Pour l’heure, la ville est calme, et les assaillants sont repoussés  en dehors de la ville par l’armée nationale. Des renforts des mercenaires russes et des FACA viennent d’arriver dans la ville.

Rappelons que le pont de Mambéré, situé à 7 kilomètres de la ville de « Abba » sur l’axe Bouar s’est effondré depuis deux semaines sous le poids des camions d’extraction minière  des Chinois, rendant difficile le déploiement de renforts de l’armée nationale dans la ville.

Le bilan provisoire fait état d’un mort et des trois blessés parmi les civils.

RCA: retour au calme à Bambari suite à une attaque de l’UPC

Après plusieurs heures de combat avec des détonations énormes qui ont provoqué le déplacement massif des habitants, un signe d’accalmie règne dans la ville.

La ville de Bambari, capitale préfectorale de la Ouaka, vit dans l’après-midi du lundi 7 décembre sur le rythme des feux d’armes lourdes et légères.

La peur, la prudence et la vigilance occupent la pensée de la population de Bambari suite à la reprise de bruit de bottes des combattants de l’UPC du sulfureux général Ali Darass. Il aurait attaqué vers les 17heures du lundi dernier, la position des forces armées centrafricaines (FACA),  non loin du pont N’guendet qui mène à l’Evêché Saint Michel de Bambari.

Selon les premiers éléments d’informations recueillies, certains habitants des quartiers Akpè et Bornou à l’ouest de la ville de Bambari, ont continué à regagner leur domicile dans la matinée de ce mardi. D’autres continuent de fuir pour se réfugier au quartier Kidikra, situé de l’autre côté de la rive de la Ouaka.

Cette information a été confirmée par le Préfet de la Ouaka, joint au téléphone. Il a confirmé que l’attaque a eu lieu bel et bien au niveau de la Paroisse Saint Michel de Bambari où se trouve une base des FACA.

La ville de Bambari, capitale préfectorale de la Ouaka, vit dans l’après-midi du lundi 7 décembre sur le rythme des feux d’armes lourdes et légères. Après plusieurs heures de combat avec des détonations énormes qui ont provoqué le déplacement massif des habitants, un signe d’accalmie règne dans la ville.

La peur, la prudence et la vigilance occupent la pensée de la population de Bambari suite à la reprise de bruit de bottes des combattants de l’UPC du sulfureux général Ali Darass. Il aurait attaqué vers les 17heures du lundi dernier, la position des forces armées centrafricaines (FACA),  non loin du pont N’guendet qui mène à l’Evêché Saint Michel de Bambari.

Selon les premiers éléments d’informations recueillies, certains habitants des quartiers Akpè et Bornou à l’ouest de la ville de Bambari, ont continué à regagner leur domicile dans la matinée de ce mardi. D’autres continuent de fuir pour se réfugier au quartier Kidikra, situé de l’autre côté de la rive de la Ouaka.

Cette information a été confirmée par le Préfet de la Ouaka, joint au téléphone. Il a confirmé que l’attaque a eu lieu bel et bien au niveau de la Paroisse Saint Michel de Bambari où se trouve une base des FACA.

RCA : les combattants des 3R attaquent la localité de Bohong

L’attaque s’est faite à l’aide d’armes légères et lourdes, permettant aux assaillants de piller et saccager les locaux de la mairie et de la brigade de gendarmerie.

Les combattants du groupe armé 3R (Retour, réclamation et réhabilitation) ont attaqué lundi 14 septembre, à l’aurore la bourgade centrafricaine de Bohong, à quelque 70 kilomètres de Bocaranga (extrême nord-ouest). Cette information a été confirmée par des sources locales.

D’après ces sources concordantes sous couvert d’anonymat, l’attaque s’est faite à l’aide d’armes légères et lourdes, permettant aux assaillants de piller et saccager les locaux de la mairie et de la brigade de gendarmerie, entraînant la fuite de l’ensemble des habitants dans la brousse.

Il est actuellement difficile d’établir un bilan de ces nouvelles violences. Après leur forfait, les agresseurs se sont progressivement retirés de la localité, ont ajouté les mêmes sources.

Interrogé sur les enjeux de cette attaque, le porte-parole du groupe 3R a totalement rejeté l’accusation, ne reconnaissant pas la présence des hommes du groupe armé à Bohong.

Au mois de mai 2019, des éléments des 3R ont attaqué les localités de Bohong, Lémouna et Koundjili (extrême nord-ouest), tuant près d’une cinquantaine de personnes.

RCA : un casque bleu rwandais tué dans une attaque

Un Casque Bleu de la mission des Nations Unies a été tué lundi et deux autres blessés dans une attaque à Gedze menée par le groupe armé 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation), un des principaux groupes rebelles centrafricains.

La Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), a annoncé lundi le décès d’un Casque bleu Rwandais dans une attaque perpétrée par un des groupes armés actifs sur le territoire. « Cette attaque criminelle constitue une nouvelle violation » par le groupe armé 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) de l’accord de paix qui lie le gouvernement centrafricain à 14 groupes armés depuis le 6 février 2019, a affirmé la Minusca dans le communiqué.

La mission rappelle que les « attaques contre les forces de maintien de la paix des Nations unies peuvent constituer un crime de guerre en vertu du droit international ». Fin juin, deux militaires de l’armée centrafricaine avaient déjà été tués par les 3R dans la commune de Besson, dont Gedze est l’un des villages.

Par ailleurs, le leader des 3R, Sidiki Abass, avait annoncé début juin qu’il suspendait sa participation à l’accord. Conséquence, la Minusca avait lancé peu après une opération militaire dans l’Ouest pour contrer l’expansion du groupe armé. Les 3R sont l’un des principaux groupes armés du pays, principalement composé de Peuls et actif dans l’ouest du pays.

Affrontements dans le sud : 3 morts et une centaine de déplacés

Au moins 3 personnes sont mortes et une dizaine ont été blessées vendredi dans le sud de la Centrafrique dans des combats opposant des militaires à des membres d’un groupe armé signataire d’un accord de paix conclu avec le gouvernement il y a un an, a-t-on appris lundi de sources concordantes.

« Il y a eu un accrochage entre les membres des Forces armées centrafricaines (Faca) et ceux de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) dans la ville d’Alindao », a déclaré lundi Vladimir Monteiro, porte-parole de la Mission des Nations Unies en Centrafrique, une opération de maintien de la paix lancée en 2014 dans ce pays où 70% du territoire est contrôlé par des groupes armés.

Une dizaine de blessés ont été évacués et quelque 125 personnes se sont réfugiées autour de la base de l’ONU d’Alindao après l’incendie de deux camps de déplacés, a-t-il ajouté.

Au moins trois militaires centrafricains ont perdu la vie dans ces combats, a précisé le porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui. Une « vingtaine de maisons ont été brûlées ainsi que plusieurs commerces ».

La Centrafrique est déchirée par une guerre civile depuis le renversement du président François Bozizé en 2013 par une coalition de groupes rebelles. Si la signature d’un accord de paix le 6 février 2019 entre le pouvoir de Bangui et 14 groupes armés, dont l’UPC, a permis une baisse significative des violences, le pays reste secoué par des combats réguliers.

Les heurts ont éclaté vendredi alors que les éléments de l’UPC « avait arrêté un Faca en ville », a expliqué le sous-préfet d’Alindao, Victor de Pascal Ouiabona Yankombona. « Alors que chacun venait chercher ses blessés, chaque faction a cru à une arrivée de renforts, menant à une escalade des violences », a-t-il ajouté. Cette version des faits a été confirmée par des responsables de l’UPC, joints au téléphone par l’AFP.

« Nous devons continuer à travailler pour l’accord, mais on doit dire à certaines parties que cela suffit », a déclaré samedi le porte-parole du gouvernement. M. Kazagui a également appelé l’ONU, l’Union africaine et les partenaires internationaux, garants et facilitateurs de cet accord, à réagir : « Des sanctions doivent être prises. L’impunité a trop longtemps prévalue en Centrafrique ».

Bria : incident entre les combattants du FPRC

Un combattant du FPRC a été grièvement blessé samedi 13 avril dans une altercation qui l’a opposé avec l’un de ses frères d’armes au quartier Bornou.

En effet, selon une source de la gendarmerie du FPRC contactée par CNC, l’incident qui s’est produit ce samedi vers 8 heures locales serait l’œuvre d’une mésentente entre les deux frères d’armes du mouvement.

D’après la même source, l’incident a eu lieu au quartier Bornou à  majorité Goula lors du déchargement des marchandises sur des camions en provenance du Soudan.

Alors que ces cinq (5) camions soudanais commencent à  faire leur déchargement vers 7 heures locales, deux combattants du FPRC, désignés par leur hiérarchie pour superviser ce déchargement, se sont présentés sur le lieu pour collecter dans un premier temps la taxe douanière du FPRC.

Malheureusement, après quelques minutes, les deux combattants affectés à  la douane du FPRC se sont mis à  discuter.

Le premier, de l’ethnie Goula, pointe son arme sur son frère de Rounga et tire à  bout portant. Blessée à  la poitrine, la victime n’était pas morte sur-le-champ. Elle est évacuée très rapidement à  la clinique du MSF pour des soins d’urgence.

Tandis que les autres combattants du FPRC, croyant à  une attaque visant ses éléments, se sont précipités dans deux pick-up pour se rendre sur le lieu de l’incident. Ils se sont arrêtés finalement sur le pont de la rivière Samba en tirant en l’aire quelques minutes avant de rebrousser chemin au centre-ville.

Cet incident, qui dure seulement quelques minutes, n’a aucunement impacté les activités dans la ville. La victime, actuellement en urgence à  la clinique du MSF, reprend petit à  petit. Sa vie n’est plus en danger. Tandis que l’auteur de l’attaque, quant à  lui, est arrêté par la gendarmerie du FPRC.