RDC : une attaque des ADF à Beni fait 9 morts

Cette attaque est intervenue la nuit de lundi à mardi 05 mars, pendant que les habitants étaient endormis.

 

Neuf morts tous des civils, c’est le bilan provisoire d’une attaque attribuée aux rebelles des ADF. Le drame s’est produit à Vemba-Kinyamusehe, un village situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Beni au Nord-Kivu.

Le chef du village de Mavivi-Vemba, Gervais Bukuka Makofi, explique que parmi les neuf personnes décédées, au moins quatre étaient des pygmées. Ils ont été tués pour la plupart à l’arme blanche. D’autres personnes ont été enlevées et des maisons incendiées. Les fouilles se poursuivent encore pour tenter de retrouver d’éventuels disparus.

Cette incursion des rebelles a paralysée toutes les activités socio-économiques dans la région. Les écoles et les centres de santé sont fermés depuis environ deux mois après les dernières attaques survenues en janvier et février derniers dans la région de Mavivi, Ngite, Mambgboko, Zuma et Vemba-Masulukwede.

On note plusieurs déplacés qui se sont refugiés dans la ville de Beni.

RDC : le Bureau urbain du Genre place le 8 mars sous le signe du deuil

L’objectif est de compatir à la tristesse des populations affectées par l’insécurité dans la région du Nord-Kivu.

 

Dans la ville de Beni, la commémoration de la Journée internationale des droits des femmes sera placée sous le signe du deuil. C’est annonce faite jeudi 29 février par la responsable du Bureau urbain du Genre, Famille et Enfant, Ruth Sabuni. C’était à l’issue d’une réunion qu’elle a eu avec les différentes associations féminines locales.

Pour Ruth Sabuni, cette décision est un acte de compassion avec les populations affectées par l’insécurité dans cette région. Il y aura tout de même des activités non festives prévues à l’occasion.

« Au niveau de Beni, nous avons prévu deux grandes activités. A savoir, la conférence à la date du 5 mars, mais aussi le culte œcuménique qui sera tenu à la date du 8 mars. Pendant ces deux jours, nous avons convenu de nous présenter en tenues noires. Nous implorons les mamans de respecter ce comportement, parce qu’au mois de mars, toute la communauté internationale pourquoi pas notre pays, compatit avec nous qui sommes la population de l’Est » précise Ruth Sabuni.

Elle ajoute que « la particularité à la Une c’est l’attitude de deuil que les femmes vont observer, pour raisonner grand par rapport à ce qu’elles peuvent et doivent faire pour que la paix soit rétablie chez elles ».

RDC : deuxième jour de la grève des importateurs des produits pétroliers

Les importateurs des produits pétroliers de la ville de Beni protestent contre les mandats de comparution attribués à certains d’entre eux.

 

La grève des importateurs des produits pétroliers de la ville de Beni (Nord-Kivu) est en son deuxième jour ce mardi 27 février. Ils protestent contre l’émission, par le parquet près le tribunal de grande instance, de Beni, des mandats de comparution contre certains d’entre eux. Ces importateurs sont accusés notamment de fixation illicite des prix du carburant.

Pour Luc Machara, président de l’Association des pétroliers de Beni, cette corporation a décidé de baisser le prix de l’essence à la pompe à la suite du faible pouvoir d’achat de la population locale meurtrie par la guerre.

La grève vise à s’opposer à la démarche du procureur, considérée comme allant à l’encontre de l’intérêt de la population. Notons que le procureur de Beni émet des mandats de comparution pour exiger qu’on applique le prix de 3800 francs selon l’esprit de la structure des prix en vigueur ».

Le maire de Beni dans une correspondance, a demandé au procureur près le TGI de Beni la surséance de sa démarche pour la préservation de « la paix sociale ».

RDC : une pluie torrentielle emporte plus de 170 toits de maisons

Les habitants des quartiers Mabolio et Benengule dans la ville de Beni (Nord-Kivu), ont été surpris par une forte pluie qui s’est abattue samedi 23 décembre 2023.

 

Plus de 170 toitures de maisons emportées, c’est le bilan des dégâts causés par la pluie torrentielle qui est tombée dans la ville de Beni. Celle-ci a surprit les populations des quartiers Mabolio et Benengule ce samedi et a laissé plus familles avec des maisons sans toits. La majorité des familles victimes sont des déplacés. C’est du moins ce qu’a affirmé Jean-Paul Kapitula, coordonnateur du service de la protection civile dans la région de Beni.

Jean-Paul Kapitula a lancé un appel à l’aide vers les organisations humanitaires, le gouvernement et les âmes de bonne volonté, pour pouvoir assister ces personnes vulnérables. Mais avant, il recommande à la population comme mesure préventive « de chaque fois vérifier la charpente des maisons. Parce qu’il suffit que la charpente ou la toiture soit mal fixée, cela peut être un moyen facile aux vents violents d’emporter les toitures ».

RDC-Beni : une attaque des ADF fait au moins 11 morts (armée)

Ils ont été tués dimanche 12 novembre 2023, lors d’une nouvelle attaque attribuée aux rebelles des ADF à Kitshanga.

 

L’attaque attribuée aux rebelles ADF s’est produit aux environs de 21h dimanche 12 novembre à Kitshanga, un village de la chefferie de Watalinga dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Les sources locales parlent de 26 personnes tuées tandis que l’armée dénombre 11.

Les assaillants ont fait « le porte-à-porte pour tuer à l’arme blanche les occupants des maisons ciblées ». C’est du moins ce que témoignent les sources locales. Les mêmes sources revèlent que des civils, ainsi qu’un militaire des FARDC, auraient été enlevés par ces rebelles.

Le capitaine Anthy Mwalushay, porte-parole des opérations Sokola 1 des FARDC, confirme cette attaque mais parle d’un bilan provisoire de onze civils tués et sept maisons incendiées par les ADF. Il annonce cependant que l’armée est parvenue à faire libérer quelques otages, parmi lesquels un nourrisson.

Une autre attaque qui vient semer la panique au sein de la population et a provoqué des déplacements massifs.

RDC : 08 casques bleus arrêtés pour exploitation sexuelle

Huit Casques bleus déployés à Beni, dans l’est de la RDC, ont été arrêtés le 1er octobre et un officier suspendu dans le cadre d’une affaire d’exploitation sexuelle et de violence présumées.

Ces soldats appartiennent tous au contingent sud-africain de la force onusienne. Ils pourraient être impliqués dans ce que les rapports internes qualifient de « violation systématique et généralisée » des règles de l’ONU contre l’exploitation et les abus sexuels.

« Le bureau des services de contrôle interne a été saisi et des mesures conservatoires ont déjà été prises conformément à la politique de tolérance zéro du secrétaire général des Nations unies », a indiqué la Monusco mercredi soir dans un communiqué.

Les mesures prises « incluent la suspension, la détention et le confinement des Casques bleus concernés », ajoute la Monusco. Le gouvernement de RDC demande également un départ « accéléré » à partir de décembre prochain de la force de l’ONU, qu’il accuse, après 25 ans de présence, de ne pas être parvenue à mettre fin aux violences des groupes armés.