Foudroyés dans leur sommeil : trois jeunes périssent dans un incendie tragique à Goma

Un terrible drame a secoué le quartier Lac Vert, à l’Ouest de Goma, dans la nuit du 25 au 26 mai 2025. Trois jeunes frères ont perdu la vie dans un incendie déclenché par la foudre, en pleine pluie torrentielle.

Selon les témoignages recueillis sur l’avenue Kabutembo, les victimes étaient dans leur maison lorsqu’un éclair, tombé vers 21 heures, a frappé leur habitation. La foudre aurait provoqué un court-circuit au moment où les jeunes manipulaient leurs téléphones, déclenchant un incendie qui ne leur a laissé aucune chance.

Les habitants, encore sous le choc, évoquent un nouveau coup dur pour cette partie de Goma déjà éprouvée par une insécurité grandissante.

« Les parents sont inconsolables. Ils ont besoin de soutien. Les démarches sont en cours pour acheminer les corps à la morgue », rapporte un cadre local.

Depuis plusieurs mois, le quartier Lac Vert, comme d’autres zones de Goma et de Nyiragongo, vit sous la menace constante de l’insécurité : attaques armées, assassinats, pillages et violences diverses. Ces faits se multiplient depuis la prise de contrôle de la ville par le mouvement rebelle AFC/M23 le 27 janvier dernier.

Mystérieuse disparition à Kinshasa : l’ex-ministre Martin Kabwelulu et son épouse introuvables

Un couple influent porté disparu au cœur de Kinshasa.
L’ancien ministre congolais des Mines, Martin Kabwelulu, et son épouse, Yvonne Mwepu, ex-députée nationale, ont mystérieusement disparu dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 mai 2025. L’alerte a été donnée par le Front Commun pour le Congo (FCC), plateforme politique de l’ancien président Joseph Kabila.

Selon un communiqué officiel du FCC, vers 3h du matin, environ quarante hommes armés, se présentant comme des agents des services de renseignement, ont fait irruption au domicile du couple dans le quartier huppé de Macampagne à Kinshasa. Après avoir menotté le couple, ils les auraient emmenés de force vers une destination inconnue. Leurs téléphones sont injoignables depuis.

« Le FCC dénonce un enlèvement et exige la libération immédiate de l’honorable Martin Kabwelulu et de son épouse », a déclaré Raymond Tshibanda, ancien ministre des Affaires étrangères, aujourd’hui cadre du FCC.

Dans un ton grave, le FCC qualifie cet événement de « terrorisme d’État » et pointe directement la responsabilité du pouvoir en place, notamment en cas d’atteinte à l’intégrité physique ou mentale des deux disparus.

À ce jour, aucune réaction officielle n’a été enregistrée du côté des autorités congolaises, alimentant les spéculations autour d’un possible règlement de compte politique.

Martin Kabwelulu a longtemps été une figure-clé du régime Kabila, dirigeant le ministère des Mines pendant plus de dix ans, période cruciale pour le secteur minier congolais. Son épouse, Yvonne Mwepu, a, quant à elle, siégé à l’Assemblée nationale.

Une affaire à suivre de près, tant les zones d’ombre sont nombreuses.

Inondations à Kalemie : plus de 5 000 déplacés, le gouvernement en action face à l’urgence humanitaire

Les pluies torrentielles de mai 2025 ont plongé la ville de Kalemie dans une crise humanitaire majeure. Le débordement de la rivière Lubuya et les crues du lac Tanganyika ont provoqué de violentes inondations, dévastant habitations et infrastructures, et contraignant plus de 5 000 personnes à fuir leur foyer.

En première ligne de la riposte, Nathalie-Aziza MUNANA, ministre des Affaires sociales, des Actions humanitaires et de la Solidarité nationale, s’est rendue sur place pour évaluer les dégâts et apporter une réponse immédiate.

À Kichanga/Kamera, elle a échangé directement avec les sinistrés afin d’identifier leurs besoins urgents.

Au camp Kalendula, qui accueille plus de 5 000 déplacés, la priorité a été donnée à la scolarisation des enfants, notamment à l’école primaire Kalemie-Lac.

À Kamukolobondo, les inondations ont détruit de nombreuses infrastructures, forçant les familles à se réfugier au camp Kalendula.

Le camp Kikongo abrite plus de 3 000 familles déplacées du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, victimes des violences armées, venues s’ajouter aux sinistrés locaux.

Face à cette double crise – naturelle et sécuritaire – le gouvernement reste pleinement mobilisé. La ministre a réaffirmé l’engagement du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à restaurer la paix, sécuriser les populations et accélérer les aides humanitaires.

Rapatriement forcé : 786 réfugiés Rwandais renvoyés par le M23 depuis le Nord-Kivu

Lundi 19 mai 2025, 786 réfugiés rwandais ont quitté la ville de Goma pour regagner le Rwanda. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) a organisé leur transfert avec l’aide logistique du M23. Ce mouvement rebelle, qui contrôle une large zone du Nord-Kivu, a imposé leur départ. Ces familles avaient fui le génocide rwandais de 1994 et vivaient depuis dans le territoire de Masisi, à Karhenga. Après la prise de Goma par le M23 en janvier, elles ont été déplacées vers Sake, à vingt kilomètres de là.

Des récits de vie marqués par l’exil et la douleur

Parmi les personnes rapatriées figure Gisèle Tuyisenge Nsabimana. Elle a 41 ans et sept enfants. Elle se souvient :

« J’avais 10 ans quand j’ai fui le Rwanda. Mes parents ont été tués. Nous avons d’abord vécu à Mugunga, puis à Karhenga. Ensuite, les soldats du M23 nous ont déplacés à Sake. Ils sont venus nous chercher dans l’école, nous ont conduits au stade, puis aux locaux du HCR. Aujourd’hui, je retourne au Rwanda, chez un proche à Ruhengeri. »

Des sources sécuritaires confirment que ces familles n’ont pas eu la possibilité de retourner à Karhenga. Le M23 leur aurait interdit tout retour dans leurs anciens villages d’accueil.

Le M23 expulse aussi des civils de Goma

Ce rapatriement massif s’ajoute à d’autres expulsions menées par le M23. Le week-end précédent, plus de 300 civils ont été transportés vers le Rwanda. Le groupe rebelle affirme qu’il s’agissait de Rwandais sans papiers légaux. Parmi eux, 181 hommes d’ethnie hutu ont été désignés comme « ressortissants rwandais illégaux ». Bien que plusieurs détenaient des papiers congolais, le M23 a jugé ces documents falsifiés. Les rebelles les ont brûlés publiquement.

En mars, ils avaient déjà remis au Rwanda vingt combattants présumés des FDLR, arrêtés en uniforme FARDC. Ces événements renforcent les inquiétudes autour du respect des droits humains dans les zones sous domination du M23, et soulignent les tensions persistantes autour de l’identité, de la légitimité et du contrôle du territoire dans l’est du Congo.

Grands travaux en RDC : Routes, ponts et rocades pour connecter le cœur du Congo

Le vaste plan d’interconnexion des provinces de la République démocratique du Congo avance rapidement. Dans le Kasaï Central, les travaux de réhabilitation sur l’axe Kananga-Kalamba Mbuji ont déjà atteint le PK130, soit plus de la moitié des 230 km prévus. Grâce aux efforts de SICOMINES S.A., la circulation est désormais plus fluide sur 140 km. Les véhicules légers roulent à 60 km/h et les poids lourds à 30-40 km/h.

Dans le Kasaï Oriental et le Lualaba, l’axe Nguba-Mbuji-Mayi a retrouvé sa praticabilité après la sécurisation du pont au PK26. Réouvert à la circulation le 7 mai 2025, ce tronçon est essentiel pour relier ces provinces enclavées à l’Afrique australe via l’Angola.

Kinshasa : Une Rocade pour Désencombrer la Capitale

À Kinshasa, une rocade de 63 km se construit pour fluidifier le trafic urbain et renforcer les liens avec les provinces du Kongo Central, du Kwango et du Grand Katanga. Le 14 mai 2025, les équipes de SICOMINES S.A. ont achevé le premier dalot de 38,59 mètres, marquant une étape clé dans ce projet stratégique. Ce dalot servira de modèle pour les prochaines infrastructures, garantissant la qualité et la sécurité des futurs ouvrages.

Le Kongo Central et ses Défis d’Infrastructure

Dans le Kongo Central, les travaux de bitumage sur la route Manterne-Tshela-Singini avancent sous la direction de CREC-7 S.A.. Les équipes ont déjà calibré les équipements clés, comme les paveurs et compacteurs, et finalisé les mélanges bitumineux pour garantir la solidité des revêtements. Le 15 mai 2025, les travaux de pose du bitume commenceront, consolidant cette route stratégique pour l’économie régionale.

Mystère au Sud-Ubangi : Deux bacs offerts par Tshisekedi évanouis

Jean-Pierre Bemba Gombo, vice-premier ministre et ministre des Transports et voies de communication, a alerté sur la disparition de deux bacs offerts aux habitants du Sud-Ubangi par le président Félix-Antoine Tshisekedi. Dans une correspondance adressée à son collègue en charge de l’Intérieur, dont une copie a été exploitée par Journal de Kinshasa ce jeudi 15 mai 2025, Bemba dénonce une vente présumée de ces embarcations à un ressortissant camerounais.

Selon cette lettre, les deux bacs, offerts par le chef de l’État pour faciliter les traversées sur les axes Mogalo et Dongo, auraient été vendus illégalement avec la complicité présumée de Rémy Atiko Maingo, administrateur du territoire de Kungu, Papy Bunda Mangbese, chef de secteur de Dongo, et un magistrat. Ces embarcations auraient été acheminées en République du Congo, plus précisément à Ifondo, sous juridiction brazzavilloise.

Réaction de l’Administrateur du Territoire de Kungu

Face à ces accusations, Rémy Atiko Maingo a réagi publiquement le samedi 10 mai, niant toute implication. Selon lui, ces bacs auraient été vendus avant son arrivée à la tête du territoire de Kungu, se dégageant ainsi de toute responsabilité.

Des Enquêtes en Cours

Pour l’instant, des recherches sont en cours pour tenter de retrouver ces deux bacs, considérés comme un « don précieux » du président Tshisekedi pour les habitants du Sud-Ubangi, selon Bemba. La situation reste tendue, avec des accusations de sabotage et de détournement pesant sur plusieurs responsables locaux.

Permis numérique : Félix Tshisekedi pionnier de la modernisation en RDC

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a visité le mardi 13 mai 2025 la Société de production des permis de conduire (SPC) à Kinshasa, pour s’imprégner du processus de délivrance du nouveau permis de conduire biométrique. Cette entreprise privée, partenaire de la Commission nationale de délivrance des permis de conduire (CONADEP), a accueilli le Chef de l’État dans ses locaux situés dans la commune de Gombe.

Un Processus Moderne et Sécurisé

Le Président Tshisekedi, accompagné de la Première ministre Judith Suminwa, du vice-Premier ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba, et du Directeur général de la SPC, a pu découvrir les étapes de cette nouvelle procédure.

Selon les responsables de la SPC, le parcours débute dans la salle de « constatation », où les requérants sont orientés selon le type de véhicule pour lequel ils sollicitent un permis. Ils sont ensuite dirigés vers un guichet bancaire pour le paiement de 18 dollars américains avant de passer un double test de conduite.

Le processus comprend une évaluation théorique sur ordinateur, avec 20 questions chronométrées à 30 secondes chacune. Pour accéder à l’étape pratique, les candidats doivent obtenir au moins 12 points. Ceux qui réussissent ce premier test peuvent alors passer à un simulateur de conduite pour évaluer leurs compétences pratiques.

Un Permis Prêt en 48 Heures

En cas de réussite, les conducteurs reçoivent une notification par messagerie et peuvent retirer leur permis biométrique en moins de 48 heures. Le Président Tshisekedi a lui-même relevé le défi et a obtenu son permis numérique en un temps record, selon les responsables de la SPC.

Sécurité et Modernité

Pour Nicolas Nkane, Président de la CONADEP, ce nouveau permis biométrique est non seulement plus sécurisé, mais aussi conforme aux standards internationaux, ce qui devrait réduire les fraudes et améliorer la sécurité routière en RDC.

Les responsables de la SPC estiment que cette réforme permettra de renforcer la compétence des conducteurs et de réduire significativement le taux d’accidents dus au facteur humain, marquant ainsi une avancée majeure pour la sécurité routière en RDC.

Kinshasa sous menace : le gouvernement déclare la guerre à une érosion géante de 3 km à Ngaliema

Le quartier Punda, dans la commune de Ngaliema, est en grand danger. Ce mardi 6 mai 2025, le Vice-Premier ministre Shabani Lukoo Bihango a annoncé le déploiement immédiat de travaux anti-érosifs sur l’axe Lalu. En cause : une érosion de près de 3 kilomètres qui ronge la zone et menace habitations, routes et infrastructures.

Sur le terrain, les dégâts sautent aux yeux. En pleine saison des pluies, la situation devient critique. Le VPM a pris la parole devant les habitants. « Les risques sont réels. Le METELSAT nous alerte régulièrement. Nous devons agir sans attendre », a-t-il martelé.

Il a demandé au gouverneur, au bourgmestre de Ngaliema et aux chefs de quartier de réunir d’urgence les comités locaux de sécurité. Objectif : informer la population des mesures gouvernementales et coordonner les premières actions.

Dès cette semaine, les équipes commenceront les interventions de stabilisation. Ensuite, de gros travaux structurants seront lancés après la saison des pluies. Ces efforts visent à assurer la sécurité durable de la zone.

Le VPM s’est rendu sur les lieux avec plusieurs hauts responsables, dont le ministre des Infrastructures Alexis Gisaro, le directeur général de l’OVD, ainsi que des membres de la Cellule permanente d’alerte et d’urgence (CPAU).

L’érosion ne menace pas seulement les maisons. Elle met aussi en péril la Route nationale n°1, un axe vital entre Kinshasa et le Kongo-Central. Cette voie soutient une grande partie des échanges économiques du pays.

En réagissant vite, le gouvernement montre sa volonté de prévenir les catastrophes plutôt que d’en réparer les dégâts. Ce chantier pourrait bien marquer un tournant dans la gestion des urgences naturelles à Kinshasa.

Kinshasa : l’avenue Mutombo Katshi rouvre, six autres routes suivent cette semaine

Ce mardi 6 mai 2025, l’avenue Mutombo Katshi, située dans la commune de Gombe, a été officiellement rouverte à la circulation après des travaux de réhabilitation menés par le gouvernement provincial. Cette réouverture marque le début d’une série de déblocages routiers attendus depuis longtemps par les habitants de Kinshasa.

Six autres axes en finition, une congestion réduite en vue

Dès cette semaine, six autres avenues stratégiques seront également remises en service :

  • Ngongo Lutete

  • du Livre

  • TSF

  • Colonel Ebeya

  • Province (Gombe)

  • Lukengo (Kintambo)

  • Tronçon Saïo – Boulevard Triomphal

Ces réhabilitations devraient soulager les embouteillages chroniques et améliorer la fluidité du trafic dans la capitale congolaise.

Le gouverneur Bumba appelle à l’optimisme et à la collaboration

Face à ces avancées, le gouverneur Daniel Bumba a lancé un appel aux Kinoises et Kinois pour qu’ils restent optimistes et participent activement à la reconstruction de leur ville. « L’avenir se construit ensemble », a-t-il souligné, insistant sur l’importance de ces infrastructures pour le développement économique.

Le marché central de Kinshasa bientôt rouvert ?

Parallèlement, une réunion technique s’est tenue ce mardi pour évaluer la réouverture du marché central de Kinshasa, un enjeu économique majeur. Levi Mbuta, président de l’Assemblée provinciale, a annoncé une descente sur site prochaine pour accélérer les travaux. « Il faut que ce marché rouvre pour générer des recettes urbaines », a-t-il déclaré.

Journalisme congolais : bientôt une nouvelle loi pour mieux encadrer la profession

La 32ᵉ Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 5 mai 2025 à Kinshasa, a été le théâtre d’une annonce de taille. Devant un parterre de journalistes, d’autorités politiques et d’invités de marque, dont le Président Félix Tshisekedi et la Première ministre Judith Suminwa, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a révélé l’imminence d’une réforme attendue depuis plus de 40 ans.

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« Le projet des textes portant sur le statut du journaliste congolais, destiné à remplacer l’ordonnance-loi de 1981, est en voie de finalisation », a-t-il déclaré avec assurance. Le texte, désormais entre les mains des commissions gouvernementales compétentes, sera bientôt soumis au Conseil des ministres pour adoption.

Vers une meilleure structuration du métier de journaliste

Selon Patrick Muyaya, cette réforme vise à moderniser l’exercice du journalisme en République Démocratique du Congo. L’un des piliers de cette nouvelle législation portera sur l’identification claire des journalistes, un enjeu majeur dans un contexte marqué par la prolifération de fausses informations et l’émergence de l’intelligence artificielle dans le traitement de l’information.

Mais le ministre ne s’est pas arrêté là. Il a évoqué d’autres textes complémentaires, essentiels pour assainir et structurer le secteur des médias. Parmi eux :

  • Un décret fixant les modalités pratiques des redevances, licences et autorisations applicables aux médias communautaires, associatifs et confessionnels.

  • Un arrêté interministériel pour encadrer l’exonération des droits de douane à l’importation des intrants destinés à la production médiatique.

  • Un arrêté sur les redevances à percevoir au nom du ministère de la Communication.

  • Et enfin, un texte spécifique sur l’accréditation des journalistes étrangers, précisant la procédure, les frais et la durée d’autorisation de travail en RDC.

Une modernisation indispensable face aux défis de l’ère numérique

Dans un monde où l’intelligence artificielle bouleverse les pratiques journalistiques, cette réforme tombe à point nommé. Le thème même de cette 32ᵉ édition — « Le journaliste congolais face au défi de l’intelligence artificielle, information et désinformation en ce temps de guerre d’agression rwandaise » — montre à quel point l’information devient un champ de bataille stratégique.

Patrick Muyaya, en tant que président du comité de suivi des recommandations issues des états généraux de la communication, a également annoncé la relance imminente de ses travaux. Des orientations gouvernementales sont attendues dans les prochains jours pour renforcer le rôle et la sécurité des journalistes dans ce contexte tendu.

Les journalistes, les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que de nombreuses personnalités politiques et médiatiques, ont salué ces annonces comme une avancée majeure. La RDC semble vouloir franchir un cap décisif dans la reconnaissance et la protection du métier de journaliste, en lui donnant enfin un cadre légal à la hauteur des enjeux du XXIᵉ siècle.

Intelligence artificielle, désinformation et guerre : la presse congolaise au cœur du combat pour la vérité

Kinshasa s’est transformée en symbole de résistance médiatique ce lundi. Le Président Félix Tshisekedi a présidé la cérémonie de la 32ᵉ Journée mondiale de la liberté de la presse au Fleuve Congo Hôtel. Le thème national, plus que jamais d’actualité : « Le journaliste congolais face au défi de l’intelligence artificielle : information et désinformation en temps de guerre d’agression rwandaise. »

Sous haute tension géopolitique, la presse congolaise se mobilise. Chefs d’institutions, ministres et figures de la société civile ont répondu présents. Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a salué le courage des professionnels des médias, engagés face aux campagnes de manipulation et à la guerre de l’information.

« Jamais les journalistes congolais n’ont été aussi mobilisés. Caméras, micros et stylos en main, ils défendent la vérité, la cohésion nationale et le patriotisme », a-t-il affirmé.

Le président de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), Baudoin Kamanda, a remercié le Chef de l’État pour ses efforts dans la résolution de la crise sécuritaire à l’Est, reconnaissant son impact direct sur la liberté d’expression.

Félix Tshisekedi, déterminé et ferme, a lancé un message clair. Il a exprimé son indignation face à la désinformation autour du partenariat minier entre la RDC et les États-Unis. Il a mis en garde contre les journalistes complices de la propagande ennemie :

« Jamais, au grand jamais, je ne braderai les richesses de la République. »

Le Chef de l’État a invité les journalistes à se faire les gardiens de la mémoire collective et les sentinelles de la vérité, appelant à leur responsabilité dans la consolidation de la démocratie :

« Il n’y a pas de paix durable sans liberté de la presse. Pas de démocratie réelle sans pluralité de l’information. »

Il a également encouragé à poursuivre les réformes en cours dans le secteur des médias, citant des avancées obtenues grâce à un dialogue républicain, et appelant à bâtir une presse libre, éthique et responsable.

Dans un pays encore meurtri par la guerre, la presse congolaise devient un rempart contre la manipulation. Face à l’intelligence artificielle, au mensonge et à l’agression, la vérité reste l’arme principale. Le combat de l’information continue.

Goma : entre guerre et salaires impayés, les enseignants crient leur détresse

En ce 30 avril, la République Démocratique du Congo célèbre la Journée nationale de l’enseignement, souvent appelée fête des enseignants. Mais dans les zones occupées par les rebelles de l’AFC/M23, cette commémoration laisse un goût amer. Là-bas, les enseignants vivent sans salaire depuis des mois, plongés dans une précarité intenable.

Des témoignages accablants

À l’Institut Mont Goma, Kasereka Matabishi Credo, professeur de latin et de français, décrit une réalité sombre :

« La vie de l’enseignant congolais est devenue misérable. »

Il dénonce l’indifférence des autorités et l’écart cruel entre les discours officiels et la réalité du terrain.

« Comment parler d’éducation de qualité quand ceux qui la transmettent sont eux-mêmes brisés ? »

L’abandon des enseignants de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo

Dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, les enseignants n’ont plus reçu leur salaire depuis janvier 2025. Faute de banques dans ces zones en conflit, ils restent sans solution. Le gouvernement avait promis des paiements électroniques, mais ces engagements ne se sont jamais concrétisés.

Un cri syndical ignoré

Le 28 avril, l’intersyndicale des enseignants de Masisi a adressé une lettre d’alerte à la ministre de l’Enseignement. Elle menace de boycotter les cours si rien ne change.

« Quatre mois sans salaire, c’est une torture silencieuse. Nous ne pouvons plus travailler sans nourrir nos familles », déclare un syndicaliste sous anonymat.

Rutshuru : entre guerre, famine et silence de l’État

À Rutshuru, le constat reste tout aussi alarmant. Isaac Mwanashaba, secrétaire permanent du SYECO, exprime sa détresse :

« Cette journée censée honorer l’enseignant ne signifie plus rien. Nous survivons dans la guerre, la faim et l’oubli. »

Des promesses politiques sans impact réel

Le président Félix Tshisekedi avait fait de l’éducation une priorité nationale depuis 2019. Malgré la gratuité de l’enseignement primaire, les syndicats affirment que les enseignants n’en ont jamais vu les bénéfices, surtout dans les régions en conflit.

Des enseignants abandonnés à leur sort

Certains ont fui les combats, d’autres survivent dans les villes sous tension, sans aide ni sécurité. En mars, la ministre Raïssa Malu avait promis une prise en charge des enseignants affectés. Mais sur le terrain, rien n’a changé.

Un appel à la dignité

Ce 30 avril, la voix des enseignants s’élève avec force :

« Nous ne demandons pas la charité, mais notre droit. Une école sans enseignant, c’est une nation sans avenir. »

Des larmes, des dons, et une promesse : Denise Nyakeru au cœur de l’exil congolais

Le 29 avril 2025, la Première Dame de la RDC, Denise Nyakeru Tshisekedi, s’est rendue au site de Musenyi, dans la province de Rutana (Burundi), pour rencontrer les réfugiés congolais fuyant les violences armées. Elle était accompagnée de son homologue burundaise, SE Angeline Ndayishimiye Ndayubaha, dans un élan commun de compassion et de solidarité.

Le site accueille actuellement 17 853 déplacés venus des régions de Bukavu, Uvira, Goma, Minova, Sake, Walungu et Kamanyola, tous chassés par l’insécurité persistante dans l’est de la RDC.

Un appui humanitaire de grande envergure

Pour soulager la détresse des familles réfugiées, 612 tonnes de vivres et de biens essentiels ont été remis par la Fondation Denise Nyakeru, en partenariat avec le FONAREV. Le don comprenait :

  • 225 tonnes de farine de maïs

  • 100 tonnes de haricots

  • 25 tonnes d’huile végétale (soit près de 24 763 litres)

  • 75 tonnes de sucre

  • 40 tonnes de soja

  • 3 tonnes de savon (76 500 pièces)

  • 43 200 serviettes hygiéniques

  • 11 000 pagnes

  • 40 tonnes de vêtements

  • 19 810 paires de babouches

Ces dons viennent s’ajouter à une première contribution humanitaire offerte le 23 avril dernier.

Une parole de réconfort et une promesse de retour

Devant les déplacés, Denise Nyakeru a livré un discours vibrant d’émotion :

« Malgré 8 heures de route, le temps s’est effacé devant la force et la dignité des 17 853 âmes arrachées à leur terre mais jamais à notre mémoire. »

Elle a rassuré les réfugiés quant à la volonté du gouvernement de restaurer la paix et la sécurité dans leurs régions d’origine. Elle a promis de rester engagée pour leur retour digne, et a exprimé un message fort d’espoir :

« Ces dons n’effaceront pas les blessures, mais ils témoignent de notre promesse : ne jamais abandonner ceux qui souffrent. »

Une solidarité africaine exemplaire

De son côté, la Première Dame du Burundi a salué ce geste humanitaire, soulignant son impact direct sur les conditions de vie des déplacés. Elle a exprimé sa gratitude envers son invitée pour ce soutien fraternel, gage d’un avenir commun pacifique entre les peuples du Burundi et de la RDC.

La visite s’est conclue par une inspection de la clinique mobile, des entretiens avec les familles, et des échanges avec les agences des Nations Unies en charge de la réponse humanitaire.

Tshisekedi lance une réforme pour ne justice salariale dans la fonction publique

Kinshasa, 24 avril 2025 — Le Président Félix Tshisekedi a lancé l’élaboration d’une nouvelle politique salariale pour les agents de l’État. Cette réforme vise à corriger les profondes inégalités au sein de la fonction publique.

Depuis le Centre culturel pour l’Afrique centrale, il a pris la parole. Son discours, à la fois ferme et porteur d’espoir, a marqué les esprits.

« Une rémunération juste, fondée sur les efforts, les qualifications et les responsabilités, sans privilège entre institutions », a-t-il déclaré.

Vers une grille salariale unique et lisible

Le Chef de l’État veut mettre fin aux écarts de salaires injustifiés. Il souhaite une grille harmonisée. Elle devra tenir compte du grade, de l’ancienneté et des responsabilités de chacun.

Par ailleurs, il a recommandé de standardiser les primes. Cela permettra d’instaurer une équité réelle entre les différents ministères.

Une bataille pour la justice sociale

Alors que l’Est du pays fait face à l’insécurité, Tshisekedi souligne une autre lutte :

« Tandis que l’Est combat pour sa sécurité, nous menons ici une autre bataille — celle de la justice sociale. »

Il a promis de suivre personnellement cette réforme. Pour lui, elle est historique et décisive. Elle doit contribuer à bâtir un Congo plus juste.

Un large soutien des syndicats

Fidèle Kiyangi, président de l’Intersyndical national, a salué cette initiative :

« C’est une première depuis l’indépendance », a-t-il affirmé.

Il voit en cette réforme une avancée majeure pour les travailleurs congolais.

Une stratégie de financement en préparation

Le vice-Premier ministre Jean-Pierre Lihau a dévoilé un plan de financement. Un vaste contrôle des agents publics sera lancé.

« L’argent pour doubler, voire tripler les salaires, viendra de cette opération », a-t-il assuré.

Une réforme multisectorielle, encadrée par la Primature

Cette réforme découle d’une instruction présidentielle de juin 2024. Elle est coordonnée par la Première ministre Judith Suminwa.

Les ministres de la Fonction publique, du Budget, des Finances et la Présidence y participent activement.

Un cap clair : une administration efficace et digne

Le Président a conclu avec un message fort :

« Je vous fais confiance pour poser les bases solides de cette réforme. Et je vous assure de mon implication personnelle. »

Tshisekedi à la Nonciature : une dernière révérence au Pape François disparu

Mardi 22 avril 2025, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est rendu à la Nonciature apostolique de Kinshasa. Ce geste fort fait suite au décès du Pape François, survenu la veille à Rome.

Accueilli par Monseigneur Mitja Leskovar, le Nonce Apostolique, le Chef de l’État a exprimé toute sa compassion au nom du peuple congolais. Ensemble, ils ont discuté du programme des funérailles et du processus de désignation du 267ᵉ Pape.

Un hommage fort à une figure universelle

Dans le registre des condoléances, le Président Tshisekedi a salué la mémoire d’un homme de paix et d’humilité. Il a souligné le rôle du Pape François dans la promotion de la fraternité humaine.

« Pasteur d’une humanité rare, il a guidé l’Église et le monde vers la paix », a-t-il écrit.

Il a aussi rappelé la visite historique du Pape à Kinshasa en février 2023 et son cri retentissant :

« Retirez vos mains de l’Afrique, retirez vos mains de la RDC. »

Une relation forte entre Kinshasa et le Vatican

Le Chef de l’État et le Pape François s’étaient rencontrés à plusieurs reprises : en 2019 lors de la consécration du Cardinal Fridolin Ambongo, puis en 2020 au Vatican.

C’est à cette occasion que le Saint-Père avait accepté l’invitation de visiter la RDC, un événement marquant pour des millions de Congolais.

Un pontife au message universel

Né Jorge Mario Bergoglio le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, le Pape François était le premier pape sud-américain. Il a exercé son pontificat de mars 2013 jusqu’à son décès à 88 ans.

Son héritage spirituel, marqué par l’humilité, la justice sociale et la défense des peuples marginalisés, laisse une trace indélébile dans l’histoire contemporaine.

Lubumbashi décolle : Tshisekedi lance un méga-projet d’aéroport pour propulser le Grand Katanga

Lubumbashi entre dans une nouvelle ère. Jeudi 17 avril 2025, le président Félix Tshisekedi a officiellement lancé les travaux de construction d’un nouvel aéroport moderne dans la capitale économique du Grand Katanga. Une réponse directe aux attentes d’une population longtemps laissée pour compte sur le plan des infrastructures aériennes.

Ce vaste chantier comprend plusieurs volets essentiels : un parking moderne, la réhabilitation complète de la piste d’atterrissage, une nouvelle aire de trafic, et l’aménagement des voies de circulation autour du site. Objectif : fluidifier les connexions aériennes et transformer Lubumbashi en un véritable hub régional.

Deuxième ville du pays, Lubumbashi est considérée comme le poumon de l’économie nationale. Connectée à l’Afrique du Sud par voie ferroviaire, elle joue un rôle clé dans la distribution des produits importés vers les provinces du Katanga, du Kasaï et du Maniema. L’arrivée d’un aéroport de dernière génération devrait accentuer cette dynamique, attirant davantage d’investissements et favorisant les échanges commerciaux.

Dans la foulée de cette cérémonie, le Chef de l’État a également lancé la 9e édition d’Expo Béton, un événement majeur pour les professionnels de l’urbanisme et des grands travaux. Un symbole fort de sa volonté de relancer les chantiers structurants à travers le pays.

Par ailleurs, Félix Tshisekedi a procédé à l’inauguration d’un hôpital flambant neuf de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), renforçant ainsi l’offre de soins destinée aux travailleurs et à leurs familles dans la province du Haut-Katanga.

Lors de ce déplacement, le Président prévoit aussi une série de rencontres avec les acteurs locaux pour discuter des défis spécifiques du Grand Katanga, notamment en matière d’emplois, d’accès aux services sociaux et de développement durable.

Avec cette série d’initiatives, le message est clair : Lubumbashi est en train de se réinventer.

75 morts à Kinshasa : Tshisekedi déclare la guerre aux constructions illégales !

Kinshasa, sous les eaux, sonne l’alarme. Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé le mardi 15 avril 2025, à la Cité de l’Union africaine, une réunion de crise consacrée aux récentes inondations meurtrières qui ont ravagé la capitale congolaise. L’objectif : évaluer l’ampleur du désastre et adopter des mesures urgentes.

Selon la cellule de communication de la Présidence, le chef de l’État a été informé en détail de la situation des populations sinistrées. Le bilan est lourd : 75 morts et plus de 11 000 personnes déplacées, hébergées temporairement sur quatre sites d’accueil.

Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a précisé que la cellule de crise, déjà réunie autour de la Première ministre, travaille activement à l’élaboration d’un plan d’action. Parmi les mesures attendues dans les prochains jours, figure notamment la démolition des constructions érigées dans les zones non aedificandi, jugées à haut risque.

« Le président Tshisekedi a encouragé le gouvernement à maintenir son soutien aux victimes et à renforcer l’aide humanitaire », rapporte la présidence.

Autour du Chef de l’État, étaient présents les membres du gouvernement central et provincial ainsi que les autorités de la ville de Kinshasa. Tous ont convenu de l’urgence d’une réponse structurée et durable face à cette catastrophe qui remet en question la résilience urbaine de la capitale congolaise.

Kinshasa sous l’eau, le gouverneur absent : colère et questions à l’Assemblée provinciale

L’Assemblée provinciale de Kinshasa a repris ses travaux ce vendredi, dans un climat tendu, marqué par l’absence remarquée du gouverneur Daniel Bumba. Ce dernier était pourtant attendu pour répondre aux questions de la commission spéciale ad hoc chargée d’enquêter sur les inondations tragiques survenues du 4 au 6 avril 2025, qui ont coûté la vie à 43 personnes.

Cette séance, très attendue par la population et les élus, devait marquer un tournant dans la gestion de cette catastrophe. Pourtant, l’autorité urbaine ne s’est pas présentée, suscitant incompréhension et indignation.

« Nous allons continuer notre travail », a déclaré Lévi Mbuta, président de l’Assemblée provinciale. Il a précisé que, malgré ce désistement, l’ordre du jour avait été maintenu. À huis clos, plusieurs points internes ont été examinés, notamment la lecture et l’adoption des procès-verbaux des précédentes réunions, avant une brève réouverture au public.

La déception est palpable : Kinshasa attend toujours des réponses sur les causes de cette catastrophe et les responsabilités des autorités locales. L’absence du gouverneur renforce les soupçons d’inaction ou de manque de transparence.

La suite des travaux parlementaires s’annonce donc sous haute tension, alors que la population exige vérité, justice, et des mesures concrètes pour prévenir de nouveaux drames.

Port de Banana : Un Engagement Décisif pour une Mise en Service en 2026

Le 10 avril 2025, en mission officielle à Dubaï (Émirats Arabes Unis), la Première ministre de la RDC, Judith Suminwa Tuluka, a obtenu un engagement clair de la part de DP World : le port en eau profonde de Banana sera opérationnel en 2026.

Une Diplomatie Économique Proactive

Lors d’une rencontre stratégique avec Sultan Ahmed Bin Sulayem, PDG de DP World, Judith Suminwa a réaffirmé l’engagement total du gouvernement congolais. Cet échange de haut niveau témoigne de l’importance que la RDC accorde à ce projet logistique structurant.

Un Port Moderne, Prêt pour la Compétition Internationale

Le port de Banana disposera de :

  • Un quai de 700 mètres
  • Une capacité de 450 000 EVP/an
  • Des équipements de dernière génération

Ce port renforcera les capacités commerciales de la RDC et réduira sa dépendance aux ports voisins, offrant ainsi un accès direct à l’océan Atlantique.

Un Partenariat Renforcé avec DP World

Sultan Ahmed Bin Sulayem s’est dit satisfait du soutien de la Première ministre :

« C’est vraiment une grande opportunité de discuter du progrès du port. Je suis très heureux qu’elle nous ait assuré son soutien à 100 % pour livrer ce projet à temps et avec la meilleure qualité. »

Un Projet Aligné sur la Vision du Président Tshisekedi

Ce port s’inscrit dans la vision du Président Félix Tshisekedi, qui souhaite doter la RDC d’infrastructures de classe mondiale pour stimuler la croissance. Le port de Banana est donc une priorité nationale, à la fois économique et stratégique.

Un Signal Fort pour les Investisseurs et Partenaires

Cette avancée prouve la volonté du gouvernement congolais de transformer les promesses en réalisations concrètes. Elle renforce aussi la crédibilité de la RDC auprès des partenaires internationaux et envoie un message clair : le pays est prêt à accélérer son développement économique.

Kasaï-Oriental : Vers un retour de l’électricité grâce à une commission tripartite SNEL – SACIM – Province

Face à la crise énergétique persistante dans le Kasaï-Oriental, une réunion technique s’est tenue à Kinshasa ce mercredi 9 avril. Autour de la table : la Société nationale d’électricité (SNEL), la société minière SACIM et les autorités provinciales. Objectif : relancer la fourniture d’électricité dans cette province longtemps privée d’un service fiable.

Un nouveau départ après des coupures répétées

Au centre des discussions : les interruptions fréquentes du courant, causées notamment par des incidents techniques à la centrale hydroélectrique de Tubi-Tubidi. Le ministre provincial Charles Kamanga Nsenga Lukusa a souligné l’importance de cette rencontre pour « revisiter les termes du contrat SNEL-SACIM » et évaluer les conditions d’une reprise effective de la distribution.

Un consensus technique et administratif

Un accord a été trouvé pour un retour progressif de l’approvisionnement en électricité. Des engagements ont été pris de part et d’autre, aussi bien sur le plan technique qu’administratif. SACIM a accepté de collaborer pleinement à cette relance.

« L’urgence est de restaurer la desserte en électricité. Nous allons retourner à l’hydroélectricité, seule solution durable pour les foyers », a assuré Clément Tshimpaka, directeur du département Distribution intérieure de la SNEL.

Une commission de suivi déjà opérationnelle

Sous l’impulsion du directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde Wa Lusangi, une commission de suivi a été officiellement créée. Elle sera pilotée par le ministre Kamanga, avec l’appui de Tshimpaka et de l’ingénieur Mukendi. Leur mission : évaluer les besoins prioritaires, superviser les réparations urgentes et assurer un retour rapide de l’électricité dans les zones affectées.

L’électrification du Kasaï-Oriental semble ainsi reprendre son cours, avec un espoir renouvelé pour des milliers de familles.

Kasese se transforme : le Service national dévoile ses ambitieux projets de modernisation

Le Service national (SN) a entamé un important projet de modernisation du site de Kasese, situé dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC). L’annonce a été faite à travers une vidéo diffusée ce jeudi.

Au-delà de sa mission principale, qui reste la culture du maïs, le Service national s’illustre par de nouvelles réalisations. Il a construit une aérogare flambant neuve, un hôpital ultramoderne, ainsi que des écoles et routes pour renforcer l’accès aux services de base.

Ce projet s’inscrit dans une vision plus large de développement intégré. Le SN est un organe paramilitaire chargé de l’encadrement des jeunes, de leur éducation civique et de la mobilisation patriotique. Il agit comme un levier de transformation sociale et économique dans plusieurs provinces de la RDC.

Avec ces infrastructures, Kasese devient un modèle de développement local, mêlant agriculture, élevage et services publics. Le projet ambitionne de renforcer la souveraineté alimentaire tout en offrant des opportunités de formation et de travail à la jeunesse congolaise.

Daniel Bumba Lubaki face à la colère des sinistrés

Kinshasa, 8 avril 2025 —Face aux conséquences dramatiques des dernières pluies diluviennes, le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a effectué ce mardi 8 avril une visite de terrain sur les principaux sites d’hébergement des sinistrés. Cette initiative vise à renforcer l’assistance aux populations déplacées et à évaluer les réponses mises en place par les services d’urgence.

Des centres d’accueil débordés

Le gouverneur s’est rendu successivement au stade des Martyrs et au stade Tata Raphaël, deux structures temporairement converties en centres d’hébergement pour les familles affectées. Au stade des Martyrs, 1 043 personnes sont désormais hébergées, après l’arrivée de 300 nouveaux déplacés. Au stade Tata Raphaël, plus de 1 000 personnes reçoivent également une prise en charge.

En présence des équipes de coordination humanitaire, Daniel Bumba a échangé avec les sinistrés afin de s’assurer de la qualité de l’assistance fournie. Il a promis que la ville n’épargnera aucun effort pour garantir des conditions de vie dignes et un retour progressif et sécurisé dans les quartiers sinistrés.

Nettoyage et réhabilitation en cours

Le gouverneur a confirmé que des travaux d’assainissement, de désinfection et de sécurisation ont été lancés dans plusieurs zones touchées dès l’accalmie des pluies. L’objectif est de préparer le retour des habitants dans un environnement stable et salubre.

Selon un communiqué de l’Hôtel de ville consulté mardi, des travaux d’urgence sont en cours dans plusieurs secteurs à risque de la capitale congolaise. Ces chantiers visent à limiter les dégâts futurs sur les habitations et à réduire l’impact des intempéries sur les vies humaines.

Une réponse à long terme face aux dérèglements climatiques

Au-delà de la gestion immédiate de la crise, le gouverneur Bumba a évoqué la nécessité de repenser les infrastructures pour faire face aux défis climatiques récurrents. Il a précisé que la ville a engagé plusieurs projets de drainage et de renforcement des zones vulnérables pour prévenir les crues futures.

« Nous avons engagé plusieurs chantiers dans les zones à risque pour limiter les dégâts causés par les crues et améliorer le drainage », a-t-il déclaré.

Une ville en quête de résilience

Les fortes pluies de ces derniers jours ont une fois de plus mis en lumière la fragilité de Kinshasa face aux changements climatiques et au manque d’infrastructures adaptées. Le gouvernement provincial multiplie les efforts pour renforcer la résilience urbaine, mais la situation actuelle appelle à des investissements structurels urgents, notamment en matière d’assainissement, de logement et de gestion des catastrophes.

La mobilisation citoyenne, associée aux efforts institutionnels, sera cruciale pour faire face aux futures urgences climatiques dans cette mégapole de plus de 15 millions d’habitants.

Le gouvernement intensifie la lutte contre les inondations avec de nouvelles mesures radicales

Le gouvernement de Kinshasa s’engage fermement pour prévenir de futures inondations. Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Crispin Mbadu, a annoncé, ce lundi 7 avril, une série de mesures décisives pour répondre aux défis liés aux inondations récurrentes dans la capitale. Ces initiatives visent à améliorer l’écoulement des eaux de pluie et à garantir un développement urbain ordonné, sécurisé et durable.

L’un des points essentiels du plan est le curage des ouvrages d’assainissement. Le ministre a ordonné le nettoyage immédiat des canaux et des cours d’eau pour permettre une meilleure évacuation des eaux de pluie, réduisant ainsi les risques d’inondation. Un effort soutenu pour assainir la ville et garantir la sécurité des habitants.

La démolition des constructions anarchiques figure parmi les priorités du gouvernement. Selon Crispin Mbadu, ces bâtiments illégaux obstruent souvent les voies d’écoulement naturelles et aggravent la situation. Il a rappelé que la décision du Conseil des ministres doit être mise en œuvre sans délai pour garantir un urbanisme respectueux des normes en vigueur.

Le ministre a également annoncé le lancement de la Commission nationale de lutte contre les occupations anarchiques, une initiative clé pour préserver les espaces publics et les servitudes d’utilité publique. Cette commission veillera à ce que toute nouvelle occupation du sol soit en conformité avec un plan d’urbanisme approuvé, ou soumise à une autorisation préalable.

Enfin, la sensibilisation des citoyens est un autre axe stratégique. Le ministre a insisté sur l’importance d’informer et de conscientiser la population sur les dangers de l’occupation illégale des sols, afin de prévenir de futurs sinistres et de renforcer la résilience urbaine de Kinshasa face aux intempéries.

Avec ces nouvelles mesures, Kinshasa se prépare à un avenir plus sûr, moins vulnérable aux inondations, et plus respectueux de l’environnement urbain.

Denise Nyakeru Tshisekedi au secours des sinistrés avec un élan de compassion sans précédent

Kinshasa, dévastée par les pluies diluviennes du 4 et 5 avril 2025, peut compter sur la solidarité du cœur. Dans un élan d’humanité et de réactivité, la Première Dame de la République, Madame Denise Nyakeru Tshisekedi, a activé sa fondation pour répondre à l’appel désespéré des sinistrés.

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Dès la nuit du dimanche au lundi, les équipes de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi se sont mobilisées sans relâche. Objectif : offrir un refuge digne, propre et sécurisé aux familles ayant tout perdu dans cette catastrophe.

En urgence, près de 3 000 matelas, couvertures et kits de première nécessité ont été acheminés vers un gymnase mis à disposition par le gouvernement provincial de Kinshasa. Un geste concret, chargé d’empathie, pour permettre à des milliers de personnes de retrouver un minimum de confort et de sécurité.

Dans ce lieu d’accueil aménagé avec soin, plusieurs familles ont déjà trouvé un abri. Une réponse humanitaire qui reflète le cœur de mère de Madame Denise Nyakeru Tshisekedi, animée par la volonté de soulager, soutenir et servir en ces temps de grande détresse.

Cette action vient en appui aux efforts du Gouvernement provincial, confronté à une situation d’urgence sans précédent. Tandis que l’identification des sinistrés se poursuit dans d’autres sites comme le stade Tata Raphaël, la mobilisation de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi rappelle que la solidarité peut redonner espoir, même dans la douleur.

Catastrophe en silence : quand la nature frappe et que l’État tarde

Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, vit l’une de ses pires tragédies humanitaires après les violentes pluies diluviennes qui se sont abattues dans la nuit de vendredi à samedi. Des torrents d’eau ont submergé plusieurs quartiers, causant la mort d’au moins 30 personnes et laissant plus de 5 000 familles sans abri.

Face à cette catastrophe, le Président Félix Tshisekedi est attendu ce lundi 7 avril 2025 au stade Tata Raphaël, où sont regroupés les sinistrés pour une opération d’identification et d’assistance humanitaire. Sur place, les équipes du ministère de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale, épaulées par la fondation Denise Nyakeru Tshisekedi, enregistrent les familles touchées afin de leur fournir des logements temporaires, de la nourriture et un soutien médical.

Parmi les sinistrés, les témoignages sont poignants. Gédéon Tshimanga, habitant du quartier De Bonhomme à Matete, confie :

« Je n’ai plus rien. Ni vêtements, ni nourriture. Tout a été emporté par la rivière N’djili. On nous balade de site en site… Nous avons besoin de soutien pour recommencer à vivre. »

La situation sanitaire est également critique. Le ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba, a confirmé l’hospitalisation d’une vingtaine de femmes blessées, dont deux femmes enceintes, l’une ayant déjà accouché.

« Le bébé et la maman se portent bien », a-t-il précisé.

La catastrophe est d’une ampleur rare : les eaux des rivières Ndjili et Lukaya ont débordé suite à la saturation du sol par les pluies venues du Kongo Central, inondant brutalement les zones urbaines densément peuplées de Kinshasa.

Le processus d’enregistrement des sinistrés se poursuit au stade Tata Raphaël, dans l’espoir d’un retour progressif à la normale. En attendant, l’urgence est à la solidarité, à la réactivité des autorités et à la reconstruction des vies brisées.

Oxfam et le gouvernement unis pour un développement durable malgré les tensions sécuritaires

Le développement durable en République démocratique du Congo (RDC) reste un défi majeur dans un climat marqué par l’instabilité sécuritaire. C’est dans ce contexte que Guylain Nyembo, Vice-Premier ministre congolais, a rencontré Halima Begum, directrice générale d’Oxfam Grande-Bretagne, pour discuter des stratégies visant à renforcer la résilience économique et sociale du pays.

Un développement durable menacé par l’insécurité

L’agression rwandaise et la présence de groupes armés compliquent la mise en œuvre des politiques de développement en RDC. Halima Begum a souligné l’urgence d’une approche globale, affirmant que :

« Sans paix, pas de développement ».

Pour Oxfam, il est essentiel de renforcer les investissements et l’emploi, en particulier pour les jeunes, afin de réduire leur vulnérabilité face aux milices et de favoriser une croissance économique stable.

Un partenariat stratégique pour des solutions durables

Au cœur des échanges entre les deux responsables :

  • Insertion professionnelle des jeunes : Un levier clé pour contrer leur recrutement par les groupes armés.

  • Investissements ciblés : Déployer des projets à fort impact pour améliorer l’autonomie économique des communautés.

  • Paix et stabilité : Une priorité absolue pour garantir la réussite des initiatives de développement.

Vers une coopération renforcée

Cette rencontre a permis de consolider le partenariat stratégique entre le gouvernement congolais et Oxfam, avec pour ambition de proposer des solutions durables face aux défis économiques et sécuritaires.

À l’heure où la RDC cherche à stabiliser son économie et à garantir un avenir meilleur à sa population, cette alliance marque une étape clé dans la lutte pour un développement inclusif et résilient.

Lancement de l’APS Global Physics Summit à l’Université de Kinshasa

La Ministre d’État, Ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a donné, ce mardi 1er avril 2025, le coup d’envoi de l’APS Global Physics Summit à la Faculté des sciences de l’Université de Kinshasa (Unikin).

Dans son discours d’ouverture, elle a insisté sur l’importance d’une science connectée aux réalités locales :

Énergies renouvelables : comment les exploiter pour électrifier les villages et protéger l’environnement ?
Mathématiques et sciences des données : comment optimiser la gestion urbaine de Kinshasa et d’autres grandes villes ?

Elle a souligné que ces interrogations doivent guider les recherches scientifiques, les collaborations internationales et les politiques publiques.

Ce sommet, qui réunit des chercheurs, enseignants et experts du monde entier, vise à renforcer la place de la science et de l’innovation en RDC à travers un échange de connaissances et des projets concrets.

Tshisekedi lance un plan stratégique pour améliorer le climat des affaires

Le président Félix Tshisekedi a présidé, ce jeudi 20 mars 2025, une réunion de haut niveau à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa. Cette réunion avait pour objectif d’élaborer le Plan stratégique Climat des affaires pour la transformation structurelle de l’économie de la RDC.

Des acteurs des secteurs public et privé, ainsi que des partenaires techniques et financiers, ont participé à ces assises.

Les défis du climat des affaires en RDC

Le président a souligné les défis persistants du climat des affaires en RDC. Parmi eux :

  • Les lourdeurs administratives.
  • L’insécurité juridique et judiciaire.
  • La complexité fiscale et parafiscale.
  • Le déficit d’infrastructures.
  • L’accès limité au financement.

Ces défis ont été mis en lumière par le Baromètre national du climat des affaires (BNCA) en 2023, qui a attribué un score de 37/100 à la RDC.

Les objectifs du Plan stratégique Climat des affaires

L’élaboration du plan stratégique devrait durer 7 mois. Il vise à :

  • Faciliter la création d’entreprises.
  • Réformer le système fiscal et administratif.
  • Valoriser le « Made in Congo ».

Le président Tshisekedi a insisté sur l’importance de ce plan pour stimuler l’économie et attirer les investissements.

Pays-Bas et Kinshasa : Vers une gestion innovante des déchets

Kinshasa, 12 mars 2025 – L’ambassadrice des Pays-Bas en République Démocratique du Congo (RDC), Angèle Samira, a conduit ce mercredi une délégation d’experts néerlandais en assainissement auprès du gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba. Cette visite marque le début d’une collaboration visant à améliorer la gestion des déchets dans la capitale congolaise, en s’appuyant sur l’expertise néerlandaise et le partenariat avec le secteur privé.

L’ambassadrice a annoncé que cette collaboration se concentrera sur deux axes majeurs : la collecte et l’évacuation des déchets, ainsi que leur valorisation par le recyclage« Le recyclage des déchets est devenu une activité génératrice de revenus, en plus de ses vertus écologiques. Nous souhaitons partager notre expérience pour aider Kinshasa à transformer ses déchets en opportunités économiques », a-t-elle déclaré à la presse.

Cette initiative s’inscrit dans une logique d’économie circulaire, où les déchets sont considérés comme des ressources à réutiliser plutôt que comme des déchets à éliminer. Les Pays-Bas, reconnus pour leur expertise en gestion durable des déchets, proposent ainsi un modèle innovant qui pourrait redéfinir la manière dont Kinshasa gère ses déchets.

Le gouverneur Daniel Bumba a accueilli cette offre avec enthousiasme, y voyant une opportunité de renforcer ses efforts pour rendre Kinshasa plus propre et plus attractive. « L’implication des partenaires privés est essentielle pour promouvoir une économie circulaire et améliorer la salubrité de notre ville. Cette collaboration avec les Pays-Bas est un atout précieux pour notre action », a-t-il souligné.

Paie des enseignants en zones occupées : le numérique à la rescousse !

Face aux défis posés par l’occupation militaire, la Direction nationale de contrôle de la paie et maîtrise des enseignants (DINACOPE) explore des solutions innovantes pour garantir le versement des salaires. Hilaire Ekobo, directeur du suivi et de la paie, a récemment rencontré les banques payeuses afin d’évaluer l’effectivité des paiements et d’améliorer l’accès aux fonds pour les enseignants vivants dans ces zones sensibles.

« Malgré les contraintes, vous avez réussi à lancer la paie, et les enseignants confirment que leurs comptes sont crédités. C’est un pas important », a souligné Hilaire Ekobo. Il a néanmoins mis en lumière les difficultés persistantes que rencontrent les bénéficiaires pour récupérer leurs salaires.

Les banques partenaires, notamment Equity BCDC et RawBank , ont rassuré sur la disponibilité des solutions digitales et des distributeurs automatiques pour faciliter les transactions. Des applications comme Illico-cash ont été mises à disposition pour pallier les obstacles logistiques.

Tenant compte des retours du terrain, les établissements bancaires s’engagent à optimiser l’expérience utilisateur afin de garantir un accès fluide et sécurisé aux salaires.

Lors d’un briefing spécial le 5 mars dernier , la ministre de l’Éducation nationale, Raïssa Malu, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à assurer le paiement des enseignants dans les zones sous occupation. Une avancée cruciale pour maintenir le service éducatif malgré un contexte difficile.