Tshisekedi tranche : « Jamais je ne braderai les minerais de la RDC »

Lors de la célébration de la 32ᵉ Journée mondiale de la liberté de la presse, le 5 mai 2025 à…

Lors de la célébration de la 32ᵉ Journée mondiale de la liberté de la presse, le 5 mai 2025 à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a pris la parole pour répondre publiquement aux critiques visant le partenariat stratégique en discussion entre la République démocratique du Congo et les États-Unis d’Amérique. Ce partenariat, présenté comme un accord « minerais contre sécurité », suscite de vifs débats dans le pays. Il prévoit un accès privilégié de Washington aux minerais stratégiques congolais en échange d’un appui sécuritaire, notamment pour stabiliser l’Est du pays.

Face aux rumeurs croissantes d’un bradage des ressources nationales, le Chef de l’État a tenu à rassurer l’opinion publique. Il a rappelé son engagement solennel envers le peuple congolais : « Jamais je ne braderai les richesses de la République démocratique du Congo. J’en ai fait le serment devant la Nation et je m’y tiendrai jusqu’au bout. » Pour lui, ces accusations s’inscrivent dans une campagne orchestrée visant à discréditer son action et à miner la souveraineté économique du pays.

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Une réponse ferme face aux campagnes de désinformation

Félix Tshisekedi a fermement dénoncé ce qu’il considère comme une offensive médiatique, fondée sur des allégations non vérifiées. Selon lui, ces campagnes de désinformation compromettent non seulement la stabilité nationale, mais elles sapent également les efforts déployés pour sécuriser l’Est de la RDC, en proie depuis des décennies à l’instabilité et aux violences armées.

Le Président a insisté sur la nécessité de défendre les intérêts stratégiques du Congo dans le cadre de tout partenariat international. Il a souligné que les discussions avec les États-Unis visent à établir une coopération équitable, transparente et bénéfique pour le peuple congolais. « Il ne s’agit pas de vendre nos minerais, mais d’en faire un levier de développement et de paix durable. »

En évoquant le traumatisme encore vif du contrat sino-congolais surnommé « le contrat du siècle », Tshisekedi a voulu montrer qu’il reste vigilant. Il a assuré que toute décision liée aux ressources naturelles sera prise dans l’intérêt du pays et fera l’objet d’un débat ouvert avec les institutions compétentes et la société civile.

Appel à la responsabilité des médias et engagement pour la transparence

Profitant de cette Journée mondiale de la liberté de la presse, le Président a lancé un appel fort aux professionnels de l’information. Il les a invités à plus de rigueur, d’éthique et de responsabilité. « La liberté d’informer est sacrée, mais elle exige loyauté envers la vérité et respect de l’intérêt supérieur de notre peuple », a-t-il martelé.

Tshisekedi a critiqué les médias qui publient des rumeurs sans vérification. Il les a exhortés à consulter les sources officielles et à croiser les informations avant diffusion. Pour lui, la désinformation représente une menace réelle dans un contexte marqué par les tensions géopolitiques et l’essor de l’intelligence artificielle, qui facilite la propagation des fausses nouvelles.

En conclusion, le Chef de l’État a réaffirmé son engagement à bâtir un Congo fort, maître de ses ressources, respecté sur la scène internationale. Il a appelé à l’unité nationale pour relever les défis de sécurité, de gouvernance et de développement. À travers ses propos, il cherche à rassurer une population de plus en plus exigeante sur la gestion des ressources naturelles, tout en défendant une vision souveraine de la coopération internationale.

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