Passeports en RDC : Le déblocage officiel commence

Kinshasa, 9 juillet 2025 — L’attente touche à sa fin pour de nombreux citoyens. Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie annonce le début officiel de l’impression des passeports en RDC, pour les requérants enregistrés avant le 5 juin 2025, date marquant la réforme du système.

Un premier lot important est actuellement en cours d’impression. Il concerne uniquement les personnes ayant déjà effectué la capture de leurs données biométriques (photo, empreintes digitales) dans l’ancien système. À partir du 10 juillet, les bénéficiaires seront contactés individuellement pour retirer leur passeport dans leur localité.

Des précisions à venir pour les autres demandeurs

Le ministère s’adresse également aux citoyens qui n’avaient pas encore effectué leur capture biométrique avant la réforme. Ces derniers recevront des instructions spécifiques dans les prochains jours afin d’être intégrés dans le nouveau système d’enrôlement.

En parallèle, les postes diplomatiques et consulaires, ainsi que les services provinciaux, seront réactivés de manière progressive. Le gouvernement publiera les dates officielles de démarrage au fur et à mesure.

Le ministère garantit que toutes les demandes seront prises en compte. Il assure que l’ensemble du processus respectera les principes d’équité, de rapidité et de transparence, conformément au Programme d’action du gouvernement 2024–2028, sous la direction du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Cette phase de relance marque une étape importante dans la modernisation de l’administration congolaise. Le processus d’impression des passeports en RDC vise à rétablir la confiance des citoyens et à garantir un meilleur accès aux services publics. Les requérants sont invités à rester attentifs aux communications officielles.

Bak’agri : Cédric Bakambu mise sur l’agriculture en RDC

L’agriculture congolaise accueille un nouvel acteur engagé : Cédric Bakambu. L’international congolais a été reçu à Kinshasa par le ministre d’État en charge de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire pour discuter de son ambitieux projet Bak’agri, récemment inauguré dans la province du Kongo Central.

Le projet Bak’agri : un modèle de patriotisme économique

Ambassadeur de bonne volonté pour l’agriculture et la sécurité alimentaire en République démocratique du Congo, Cédric Bakambu affirme vouloir contribuer activement à la lutte contre le chômage. « Je suis venu échanger avec le ministre d’État sur le projet Bak’agri, lancé dans le cadre de la promotion de l’emploi en RDC », a-t-il déclaré.

Le ministre a salué cette initiative, estimant qu’elle répond parfaitement à l’appel du Chef de l’État, qui encourage les investisseurs à s’engager dans le développement agricole du pays.

Sécurité alimentaire et création d’emplois au cœur du projet

Lors de cette rencontre, le ministre a prodigué des conseils stratégiques à Bakambu pour renforcer l’impact de son projet. Il a insisté sur la nécessité de privilégier l’emploi local et de garantir une production agricole durable. Selon lui, le projet Bak’agri pourrait devenir un exemple concret d’investissement patriotique axé sur la sécurité alimentaire.

Depuis sa nomination comme ambassadeur de bonne volonté, Cédric Bakambu prouve son engagement par des actions concrètes. Avec Bak’agri, il montre qu’un sportif de haut niveau peut aussi être un acteur clé du développement rural et de la souveraineté alimentaire.

Fonction publique urbaine : Kinshasa débloque trois mois de salaires pour apaiser la grogne

La pression syndicale a fini par porter ses fruits. Ce mardi 8 juillet 2025, le gouvernement provincial de Kinshasa a annoncé le paiement de trois mois de salaires et primes aux agents de la fonction publique urbaine. Les versements débuteront ce mercredi 9 juillet.

La décision résulte d’une réunion cruciale entre l’exécutif provincial et l’intersyndicale de l’administration publique, conduite par le vice-gouverneur Eddy Iyeli Molangi. Objectif : trouver une réponse concrète à la crise salariale qui mine l’administration de la capitale.

Une réponse directe aux revendications sociales

Dans une déclaration conjointe, les autorités provinciales ont confirmé que chaque agent percevra trois mois de rémunérations, incluant primes et salaires. Cette mesure arrive dans un contexte marqué par des retards répétés de paiement, sources de mécontentement croissant parmi les fonctionnaires.

Le gouverneur Daniel Bumba Lubaki a réaffirmé son engagement à améliorer les conditions de vie des agents et à instaurer un calendrier de paiement régulier, en partenariat avec les syndicats.

Une promesse de dialogue social renforcé

Au-delà de ce geste d’apaisement, le gouvernement provincial souhaite renforcer le dialogue social avec les partenaires syndicaux, pour éviter de nouvelles tensions. Ce déblocage financier marque une étape importante dans la stabilisation de la fonction publique urbaine, pilier du bon fonctionnement de la ville-province de Kinshasa.

Claude Vangu condamné à mort pour l’assassinat de sa compagne à Boma

La condamnation à mort en RDC a été prononcée mardi 1er juillet 2025 par le Tribunal de grande instance de Boma (Congo Central) contre Claude Vangu Lelo, alias Claude Ipupa, reconnu coupable de l’assassinat de sa compagne Kertis Babaka Muanda.

Une scène de crime maquillée en incendie

Les faits remontent à la nuit du 22 au 23 juin 2025, dans le quartier Tshutuzi, commune de Kabondo. Un incendie a ravagé le domicile du couple. D’abord perçu comme accidentel, le feu s’est finalement révélé être un stratagème pour dissimuler un homicide prémédité.

Le corps calciné de Kertis a été retrouvé sur les lieux. Les enquêteurs, alertés par plusieurs indices et témoignages, ont rapidement arrêté Claude Vangu, placé en détention provisoire.

Assassinat confirmé, peine capitale prononcée

Jugé en procédure de flagrance lors d’une audience publique, Claude Vangu a vu les charges requalifiées de meurtre en assassinat, le tribunal ayant retenu la préméditation, la dissimulation et l’intention manifeste de tuer.

« Le tribunal, siégeant publiquement et contradictoirement, déclare établie l’infraction d’assassinat tant en fait qu’en droit », a statué le juge.

La peine de mort a été prononcée en vertu du Code pénal congolais, toujours en vigueur.

Dommages civils et restitution du corps

En plus de la sanction pénale, Claude Vangu devra verser 20 000 dollars à la famille de la victime au titre de dommages et intérêts. Le tribunal a ordonné :

  • La restitution du corps à la famille pour inhumation

  • Le paiement des frais de justice par le condamné

  • L’exécution immédiate du mandat d’arrêt

Une famille soulagée, mais endeuillée

Présente à l’audience, la famille de Kertis a accueilli le verdict avec émotion :

« Ce jugement ne nous rendra pas Kertis, mais il restaure une part de justice dans notre deuil », a déclaré un proche de la victime.

Maniema : nouvelle saisie de chanvre dans la lutte antidrogue à Kindu

Dans le cadre de la lutte antidrogue au Maniema, les forces de sécurité ont frappé fort ce lundi 30 juin 2025 en interceptant une importante cargaison de chanvre en provenance de Kasongo. Au total, 25 sacs de chanvre ont été saisis, dont 18 au niveau du beach Mendako, à Kindu. Cette annonce a été faite par le gouverneur Mussa Kabwankubi Moïse, lors d’un point de presse.

« Nous sommes ici devant une cargaison de 18 sacs que les services viennent de récupérer. En y ajoutant les 7 sacs saisis précédemment, cela fait 25 sacs de chanvre qui seront remis à la justice », a-t-il déclaré, rappelant que la drogue est un facteur clé de l’insécurité urbaine à Kindu.

Destruction annoncée et mesures strictes

Dans la continuité de cette stratégie de lutte antidrogue au Maniema, le gouverneur a ordonné l’incinération publique de la cargaison saisie. Il a également instruit le ministre provincial de l’Intérieur à déployer des actions concrètes sur le terrain, notamment la destruction immédiate des champs de chanvre identifiés dans le village de Kankumba, dans le territoire de Kasongo.

Un appel à la vigilance citoyenne

Le gouvernement provincial invite la population à coopérer activement avec les forces de l’ordre, en signalant tout trafic ou stockage suspect de drogues. Pour les autorités, cette mobilisation citoyenne est essentielle pour mettre un terme à ce fléau qui menace la jeunesse et la stabilité sociale de la province.

Cette opération de lutte antidrogue au Maniema s’inscrit dans une dynamique plus large visant à assainir l’environnement sécuritaire et à protéger les générations futures.

Judith Suminwa à Osaka : la RDC mise sur l’autonomisation des femmes et des jeunes

En séjour de travail au Japon, la Première ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, a prononcé ce vendredi 27 juin 2025 une conférence inspirante à l’Université d’Osaka. Son message était clair : l’autonomisation des femmes et des jeunes en RDC est au cœur de la transformation du pays.

Abordant le thème « Statut de la jeunesse et des femmes en RDC, valeurs et signification pour les sociétés africaine et japonaise », elle a insisté sur leur rôle stratégique dans la société. « Ils ne sont pas de simples bénéficiaires des politiques publiques, ils en sont les piliers », a affirmé la Cheffe du Gouvernement.

L’autonomisation au cœur des priorités gouvernementales

Judith Suminwa a mis en lumière plusieurs statistiques clés :

  • Plus de 60 % de la population congolaise a moins de 25 ans

  • Les femmes assurent 70 % de l’activité informelle, rurale et agricole

  • 43 % des entrepreneurs sont des femmes

À travers le Programme national de développement (PNSD) 2024–2028, la RDC déploie six piliers d’action pour encourager :

  • L’institutionnalisation de la planification sensible au genre

  • Le soutien à l’entrepreneuriat jeune et féminin

  • La formation via des centres d’incubation et brigades agricoles

  • La formalisation de l’économie informelle

L’objectif est clair : sortir du statut de pays à faible revenu et bâtir une économie diversifiée, inclusive et résiliente.

RDC–Japon : un partenariat axé sur la jeunesse et l’innovation

S’adressant aux étudiants japonais, dont plusieurs apprennent le lingala ou le swahili, Judith Suminwa a appelé à une coopération innovante et durable entre la RDC et le Japon. Elle a proposé la création d’un programme d’échange “Japan–Democratic Generation”, axé sur :

  • Le leadership féminin

  • L’innovation sociale

  • La résilience communautaire

  • Les valeurs partagées de respect, dignité et solidarité

Une diplomatie de proximité et de transformation

La Première ministre a souligné que son gouvernement, sous l’impulsion du président Félix-Antoine Tshisekedi, agit avec détermination. « Aujourd’hui, la RDC a une femme à la tête du Gouvernement, 33 % de femmes dans l’exécutif et des avancées dans les deux chambres parlementaires », a-t-elle rappelé, tout en reconnaissant que « le chemin reste encore long ».

La conférence s’est déroulée dans une ambiance conviviale, en présence de personnalités des deux pays, dont le professeur Lukumwena Nsenda, ambassadeur de la RDC au Japon, et M. Hidetoshi Ogawa, ambassadeur du Japon en RDC.

Trafic de drogue en Afrique : L’alerte choc du rapport 2025 de l’ONU

Le trafic de drogue en Afrique atteint un niveau critique. C’est l’un des principaux constats du rapport mondial 2025 de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), rendu public le 26 juin.

Ce document souligne une hausse marquée de la consommation, la diversification des substances, ainsi qu’un rôle croissant de l’Afrique dans les circuits de production, de transit et de distribution de drogues illicites.

Cannabis, cocaïne, opioïdes : des chiffres alarmants

En Afrique de l’Ouest et du Centre, un adulte sur dix consomme du cannabis, soit plus du double de la moyenne mondiale. Cette plante reste la drogue la plus traitée dans les centres spécialisés, touchant surtout les jeunes de moins de 35 ans.

L’Afrique a représenté 44 % des saisies mondiales de cannabis en 2023. L’Afrique du Nord reste un axe majeur d’exportation vers l’Europe, notamment pour la résine.

Autre produit en nette progression : la cocaïne. Sa fabrication mondiale a explosé, et l’Afrique de l’Ouest s’impose comme un hub de transit stratégique vers l’Europe. Des milliers de personnes y sont déjà prises en charge pour des troubles liés à cette substance.

Explosion des opioïdes et drogues synthétiques

Le tramadol, un opioïde bon marché, inonde l’Afrique de l’Ouest, du Nord et du Centre. Entre 2019 et 2023, le continent a concentré 57 % des saisies mondiales de ces médicaments détournés. Le rapport signale aussi une hausse inquiétante des saisies d’héroïne en Afrique de l’Est.

Parallèlement, les nouvelles substances psychoactives (NSP) telles que le « kush », un mélange dangereux contenant des opioïdes synthétiques, circulent de plus en plus, notamment en Afrique de l’Ouest et australe.

Santé publique et accès aux soins : une urgence

Plus de 1,3 million de personnes s’injectent des drogues en Afrique, dont 204 000 vivent avec le VIH. L’Afrique australe détient le taux de VIH le plus élevé chez les injecteurs (43 %). Pourtant, l’accès aux médicaments antidouleur reste dramatiquement faible. L’Afrique de l’Ouest et du Centre ne compte que sept doses standard par million d’habitants par jour.

Les femmes restent largement sous-représentées parmi les consommateurs identifiés, avec un ratio d’une femme pour neuf hommes dans l’usage de cannabis. Cette donnée masque probablement une réalité sous-évaluée et moins traitée dans les systèmes de soin.

L’Afrique face à un défi global

Le trafic de drogue en Afrique est désormais une problématique mondiale. À la fois productrice, consommatrice et zone de transit, l’Afrique doit affronter un système criminel transnational complexe.

L’ONUDC appelle à renforcer les politiques de prévention, de traitement et de coopération régionale pour endiguer une menace qui ne cesse de croître.

RDC USA : Kinshasa cherche à éviter les sanctions américaines

La coopération RDC USA a pris une nouvelle dimension ce vendredi, alors que le vice-Premier ministre de l’Intérieur congolais et la ministre des Affaires étrangères ont rencontré l’ambassadrice des États-Unis à Kinshasa. Au cœur de cet échange : les récentes annonces de Washington sur de potentielles restrictions de voyage ciblant les ressortissants de 36 pays, dont la République démocratique du Congo.

Conscient des enjeux, le Gouvernement congolais a réaffirmé sa détermination à renforcer la fiabilité des documents de voyage et à coopérer pleinement avec les autorités américaines. Le but : éviter que la RDC soit affectée par des sanctions susceptibles de limiter la mobilité internationale de ses citoyens.

Le dialogue RDC USA vise également à améliorer la gestion migratoire et le partage d’informations sécurisées entre les deux pays. La partie congolaise s’engage à fournir davantage de garanties techniques et administratives pour répondre aux préoccupations américaines, notamment en matière de sécurité et de traçabilité.

Le vice-Premier ministre a insisté sur l’importance de sortir rapidement la RDC de la liste noire, soulignant les efforts déjà réalisés en interne. L’ambassadrice américaine, de son côté, s’est dite ouverte à une collaboration renforcée, dans le respect mutuel.

Cette démarche proactive marque un tournant dans les relations RDC USA. Elle s’inscrit dans une dynamique de diplomatie préventive, tournée vers la préservation des droits des voyageurs congolais et le maintien de solides relations bilatérales avec les États-Unis.

Corridor Central RDC Malawi nouveau tournant logistique

La RDC a officiellement transmis la présidence du corridor central au Malawi, le 18 juin 2025 à Dar-es-Salaam, à l’issue de la 14ᵉ réunion du Conseil interministériel du projet. Cette étape marque un moment clé dans l’évolution du corridor central RDC Malawi, axe vital pour les échanges commerciaux en Afrique de l’Est.

Le corridor central RDC Malawi représente un axe logistique essentiel pour le commerce régional. En effet, il relie la RDC à l’océan Indien via la Tanzanie, facilitant ainsi le transit de 4 à 6 millions de tonnes de fret congolais chaque année.

Un partenariat renforcé entre la rdc et la tanzanie

Lors de cette réunion, Jean-Pierre Bemba, vice-premier ministre congolais en charge des Transports, a mis en lumière les avancées significatives réalisées par Kinshasa. Ainsi, le gouvernement du Haut-Katanga a attribué plusieurs sites à la Tanzanie pour la construction de ports secs :

  • Kasumbalesa (15 ha)

  • Kasenga (25 ha)

  • Kwala (45 ha, à 100 km de Dar-es-Salaam)

  • Katosho (15 ha, près de Kigoma)

Ce partenariat vise à désengorger les postes douaniers et à accélérer le traitement des marchandises. D’ailleurs, un contrat d’une valeur de 300 millions de dollars a déjà été signé pour concrétiser ces aménagements.

Vers une meilleure intégration économique régionale

Par ailleurs, la RDC participe à 12 autres projets logistiques en Afrique, dont le corridor de Lobito, un axe soutenu par les États-Unis. Celui-ci devrait relier la RDC à l’océan Atlantique via la Zambie et l’Angola. Il s’inscrit notamment dans une stratégie d’optimisation des échanges de minerais stratégiques tels que le cuivre et le cobalt.

Le Corridor Central, basé à Dar-es-Salaam, rassemble la Tanzanie, la RDC, le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda, la Zambie et le Malawi. Son objectif commun est clair : améliorer les transports, fluidifier les formalités douanières et stimuler l’intégration économique régionale grâce à une infrastructure modernisée.

La France investit 50 millions d’euro à Boma et Matadi pour bâtir des villes durables

Boma et Matadi au cœur d’un partenariat stratégique entre la France et la RDC. Le lundi 16 juin 2025, l’ambassadeur de France en République démocratique du Congo, Rémi Maréchaux, et la directrice générale de l’Agence française de développement (AFD), Safia Ibrahim, ont entamé une mission de terrain dans la province du Kongo Central.

Objectif : inspecter les sites retenus pour la mise en œuvre du projet pilote « Boma ville durable », un programme ambitieux financé à hauteur de 50 millions d’euros par l’AFD. Ce projet vise à transformer durablement la ville de Boma en réhabilitant et en construisant des infrastructures à fort impact culturel, social et environnemental.

Parmi les sites visités : le cercle sportif d’ELBEMA, le stade Social, l’ancienne salle des spectacles de Kalamu, entre autres. La visite a été menée avec le ministre délégué à l’Urbanisme et à l’Habitat, Didier Tenge, la maire intérimaire Claudelle Phemba Kiadi et plusieurs bourgmestres.

Après Boma, la délégation française s’est rendue à Matadi, chef-lieu du Kongo Central. À l’Alliance française, Rémi Maréchaux a réaffirmé son soutien à l’enseignement du français dans la région :

« Je suis impressionné par les efforts de formation et d’éducation ici à Matadi. La France est fière d’accompagner ces initiatives. »

Lors d’un échange avec le gouverneur du Kongo Central, l’ambassadeur a souligné que les retombées du projet « Boma ville durable » sont déjà visibles dans la province : désenclavement des zones rurales, infrastructures pour les jeunes, et valorisation des compétences locales.

« Ce projet ne concerne pas seulement Boma. Il touche aussi d’autres territoires et s’intègre dans une vision de développement durable du Kongo Central », a précisé Rémi Maréchaux.

Ce partenariat franco-congolais démontre que la coopération décentralisée peut avoir un impact direct sur le quotidien des populations, en transformant les villes et en préparant la jeunesse aux défis de demain.

Bikoro noyé, Kinshasa inondée : l’horreur d’un mois de juin dévastateur

Juin 2025 restera gravé dans la mémoire collective congolaise comme un mois de deuil et de douleur. Deux catastrophes majeures ont frappé la République Démocratique du Congo, causant la mort de nombreuses personnes et plongeant des centaines de familles dans la détresse.

Le 11 juin, un naufrage tragique est survenu au large du lac Tumba, près du territoire de Bikoro, dans la province de l’Équateur. Trois pirogues motorisées ont chaviré sous l’effet de violentes perturbations météorologiques. Le bilan provisoire fait état de :

Quelques jours plus tard, dans la nuit du 13 au 14 juin, des pluies diluviennes ont provoqué des inondations dévastatrices dans la Ville-Province de Kinshasa. Huit communes ont été touchées, la commune de Ngaliena étant la plus meurtrie avec :

  • 29 décès confirmés,

  • d’importants dégâts matériels,

  • de nombreuses familles sinistrées.

Face à cette double tragédie, le Gouvernement congolais a réagi avec urgence. Une réunion de crise présidée par le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Shabani Lukoo Bihango, a abouti à plusieurs mesures concrètes :

À Bikoro :

  • Déploiement d’une mission interministérielle pour évaluer les besoins et coordonner l’aide humanitaire.

À Kinshasa :

  • Inhumation des personnes décédées,

  • Assistance aux blessés et aux familles sinistrées,

  • Révision du Plan national de gestion des catastrophes.

Dans un message empreint de compassion, le Gouvernement a exprimé ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes et a réaffirmé sa détermination à renforcer la prévention des risques climatiques, améliorer la résilience des populations et éviter de futurs drames.

Tragédie à Kinshasa : 29 morts et des dégâts massifs après des pluies torrentielles

Dans la nuit du 13 au 14 juin, Kinshasa a été violemment frappée par des pluies torrentielles, provoquant des inondations dévastatrices. Le ministère de l’Intérieur a dressé un premier bilan tragique : 29 personnes ont perdu la vie.

Les communes de Ngaliema, Masina, Lemba et Matete figurent parmi les plus touchées. Des maisons se sont effondrées, des routes ont été endommagées, et plusieurs quartiers sont coupés du reste de la ville.

Face à cette catastrophe, le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a convoqué une réunion de crise le 15 juin. Étaient présents : le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, le commissaire provincial de la Police nationale, et les services de secours.

Lors de cette rencontre, le gouverneur a assuré que les victimes seront prises en charge par l’État. Il a lancé un appel à la solidarité nationale et exhorté les habitants des zones à risque à redoubler de vigilance, car de nouvelles pluies sont annoncées.

Des travaux d’urgence en cours

Les autorités ont entamé la réhabilitation de plusieurs axes stratégiques, dont :

  • L’avenue Okito, à Binza-Pigeon

  • L’avenue du Tourisme, particulièrement touchée

  • L’avenue Victoire, où un pont s’est effondré sous la force des eaux

Les équipes techniques s’activent pour rétablir la circulation et sécuriser les quartiers sinistrés.

REGIDESO : L’État doit 6 millions $ par mois, la crise s’aggrave

Kinshasa, 12 juin 2025 — La Régie de distribution d’eau (REGIDESO) se noie sous une dette colossale. Son Directeur Général, David Tshilumba Mutombo, a révélé devant l’Assemblée nationale que l’État congolais consomme chaque mois près de 6 millions de dollars d’eau… sans jamais payer.

Invité à répondre à une question orale avec débat du député Tobie Kayumbi, l’élu de Mbuji-Mayi, le patron de la REGIDESO a pointé du doigt « l’insatisfaction totale » de la population face à une desserte en eau potable devenue chaotique.

« Depuis le pillage de 1991-1992, l’État ne paie plus ses factures. Les dons de produits chimiques ont cessé. Et aujourd’hui, l’État consomme 40 % de l’eau produite sans contribution financière », a-t-il dénoncé.

Cette situation met à genoux l’entreprise publique, déjà affaiblie par une tuyauterie vétuste, l’absence dans certaines provinces comme la Tshuapa, et des retards de paiement aux agents dans les zones occupées.

David Tshilumba a alerté : « Ce sont les plus pauvres et la classe moyenne qui paient l’eau utilisée par les plus aisés, y compris les institutions. C’est injuste ! » Il appelle donc à rendre obligatoire le paiement de toutes les factures étatiques, même celles des institutions supérieures.

Le débat s’est ensuite élargi à plusieurs questions clés :

  • Qualité douteuse de l’eau distribuée

  • Pollution des rivières par les sociétés minières

  • Sous-équipement dans le district de Tshangu

  • Utilisation opaque des fonds de partenaires étrangers

  • Faible présence nationale de la REGIDESO

Face à la pression des députés, le DG a obtenu un délai de 48 heures pour revenir avec des réponses plus détaillées.

De son côté, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a appelé toutes les institutions, y compris la sienne, à « donner l’exemple ». Il a plaidé pour que la question de l’accès à l’eau potable devienne une priorité nationale, basée sur la justice sociale.

Shabani Lukoo frappe fort pour remettre de l’ordre dans la police et sécuriser les mines

Kolwezi, capitale minière du Lualaba, a reçu la visite remarquée du Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, SHABANI LUKOO BIHANGO J., ce jeudi 12 juin. Objectif : reprendre en main la situation sécuritaire dans une province stratégique, au cœur des enjeux miniers du pays.

Le patron de la sécurité nationale a réuni le commandement provincial de la Police Nationale Congolaise (PNC), déterminé à mettre fin aux dérives observées dans les rangs de la police. D’un ton ferme, il a exigé discipline, rigueur et responsabilité, en particulier dans la sécurisation des sites miniers et la protection des populations riveraines.

« Il est temps d’en finir avec les agents qui salissent l’uniforme et nuisent à la quiétude publique », a martelé le Vice-Premier Ministre devant les autorités locales.

Vers une tolérance zéro face aux dérives policières

SHABANI LUKOO a interpellé l’Inspection Provinciale de la PNC-Lualaba, l’enjoignant à sanctionner sans délai les policiers indélicats. Pour lui, la restauration de la discipline est la condition indispensable à toute amélioration des conditions de travail et de vie des policiers. Une priorité inscrite dans la vision du Président de la République.

Lancement de l’opération « Ndobo »

Autre annonce de taille : le déploiement imminent de l’opération « Ndobo », un plan offensif visant à renforcer les moyens logistiques et financiers du commissariat provincial. Ce dispositif vise à éradiquer la criminalité urbaine et minière et à redonner confiance aux habitants de Kolwezi.

Des infrastructures en chantier

Dans la foulée, le Vice-Premier Ministre a inspecté les travaux du futur commissariat de la commune Manika-Sud. Ce complexe moderne regroupera le commissariat local, l’inspection provinciale de la PNC et la direction de la police de circulation routière. Une infrastructure stratégique pour renforcer la présence de l’État et la capacité d’intervention des forces de l’ordre.

« Vous comptez, vous êtes aimés » : Denise Nyakeru partage un repas plein d’amour avec des orphelins à Kolwezi

Kolwezi, 11 juin 2025 – Dans un geste empreint d’humanité et de compassion, la très distinguée Première Dame de la République, Denise Nyakeru Tshisekedi, a partagé un repas avec des orphelins dans un orphelinat de Kolwezi, ce mercredi 11 juin. Un moment fort en émotions, marqué par la sincérité et la chaleur humaine.

La Première Dame n’est pas venue en simple visiteuse. Elle est venue comme une âme solidaire, profondément marquée par une enfance similaire à celle de ces enfants. « Je suis venue comme une fille qui a grandi sans ses parents, et qui sait, au plus profond d’elle-même, ce que signifie avoir faim. Non pas seulement de pain, mais de présence », a-t-elle confié avec émotion.

Ce jour-là, elle n’a pas seulement partagé un repas. Elle a partagé une partie de son histoire. Elle s’est assise à la même table que les enfants, a porté les plus petits, les a nourris, les a écoutés. Une image forte : celle de la Première Dame, pleine de tendresse, donnant la cuillère au plus jeune pensionnaire de l’orphelinat. Une scène qui a profondément ému les témoins.

« Vous comptez pour moi, vous êtes aimés », a-t-elle déclaré, les yeux brillants d’émotion, avant de quitter les lieux. Elle a insisté sur le fait que chaque enfant mérite d’être entouré, soutenu et aimé, peu importe son passé ou ses origines.

Cette visite dépasse le symbole. Elle incarne l’engagement sincère de Denise Nyakeru Tshisekedi envers les enfants vulnérables de la République Démocratique du Congo. À Kolwezi, elle a offert bien plus qu’un repas : elle a semé des graines d’espoir et de dignité dans le cœur de ces enfants.

Kolwezi se métamorphose : Hôpital, aéroport, échangeur… Tshisekedi propulse le Lualaba dans une nouvelle ère !

En séjour depuis le 9 juin dans la province du Lualaba, le Président Félix Tshisekedi a lancé une série d’inaugurations majeures. Objectif : accélérer la modernisation des infrastructures publiques.

Le 11 juin, à Kolwezi, il a ouvert officiellement l’Hôpital Général de Référence de Mwangeji. Entièrement équipé, ce centre hospitalier de niveau tertiaire dispose de 200 lits. Il marque une avancée cruciale pour une population longtemps privée de soins de qualité.

Dans la foulée, le chef de l’État a également inauguré le nouveau bâtiment de la division provinciale de la santé. Ce centre administratif permettra une meilleure coordination des services médicaux.

Mobilité et transport : trois ouvrages majeurs

Toujours le 11 juin, trois autres infrastructures ont été inaugurées dans le secteur des transports :

  • Un échangeur routier moderne, de type trompette, long de 2,5 km. Il comprend deux ponts, de 58 et 27 mètres, des voies élargies, un séparateur central, un éclairage public et un aménagement paysager. Cet ouvrage devrait désengorger un axe logistique vital de la ville.

 

  • Un nouveau terminal à l’aéroport de Kolwezi, conforme aux normes de l’OACI. Ce bâtiment de 10.000 m² comprend deux ailes pour les vols nationaux et internationaux, un salon VIP et deux bras satellitaires. Kolwezi se dote ainsi d’une plateforme aéroportuaire digne des grandes capitales africaines.

 

  • Une caserne anti-incendie moderne, construite sur plus de 1.000 m². Elle comprend un module administratif avec tour de contrôle, un garage, des logements et du matériel adapté. Cette infrastructure renforce la sécurité de l’aéroport.

Le Président a également inauguré les nouveaux locaux de la Direction des impôts de Lualaba (DIL) et de la Direction des recettes non fiscales (DRNOFLU). Ces bâtiments modernes vont renforcer la gestion fiscale de la province et améliorer la collecte des recettes.

Prenant la parole, la gouverneure Fifi Masuka a salué l’engagement présidentiel :

« Ces infrastructures, érigées malgré les défis sécuritaires, prouvent l’amour du Président Tshisekedi pour notre peuple. »

De son côté, le Vice-Premier ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, a rappelé que ces projets s’inscrivent dans le programme national de développement local des 145 territoires. Un plan visant à désenclaver les provinces et à poser les bases d’un développement durable.

La gouverneure a conclu par un appel fort :

« L’amour de la patrie passe par la protection des biens publics. Conservons-les pour les générations futures. »

kolwezi inaugure le nouveau siège de la ceni un symbole fort de soutien à la démocratie

Après avoir lancé les travaux de la 12ᵉ Conférence des gouverneurs à Kolwezi, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est rendu ce mardi 10 juin dans la commune de Dilala pour procéder à l’inauguration du nouveau bâtiment provincial de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Ce nouvel édifice, de type R+1, comprend treize bureaux, deux grandes salles de réunion réparties sur les deux niveaux, une salle de formation, un entrepôt et divers espaces utilitaires, offrant ainsi un cadre de travail moderne, sécurisé et fonctionnel.

Lors de la visite guidée, la gouverneure du Lualaba, Fifi Masuka, a souligné l’urgence qui a motivé cette réalisation. Depuis son installation à Kolwezi, l’antenne de la CENI évoluait dans des locaux loués, ce qui nuisait à son image et entravait ses opérations électorales. Pire encore, la CENI faisait face à un avis de déguerpissement imminent.

« C’est devant cette impasse que le Gouvernement provincial s’est engagé à répondre au besoin exprimé par cette institution, afin de lui offrir un cadre de travail adéquat pour assumer pleinement sa mission démocratique », a expliqué Fifi Masuka.

Présent à la cérémonie, le président de la CENI, Denis Kadima, a salué cet appui du gouvernement provincial qu’il a qualifié de geste fort en faveur de la démocratie.

Selon lui, ce nouveau siège permet désormais :

  • de regrouper tous les services de la CENI dans un environnement institutionnel digne ;

  • de centraliser les bureaux et l’entrepôt dans un espace sécurisé unique ;

  • d’organiser des formations, des réunions et des activités de sensibilisation sans dépendre de locations extérieures.

Ce bâtiment symbolise ainsi non seulement une réponse concrète à un besoin logistique, mais aussi une volonté affirmée de renforcer les institutions électorales dans les provinces.

Kolwezi fait peau neuve à l’heure de la 12ᵉ conférence des gouverneurs

Kolwezi sous les projecteurs ! Le Président Félix Tshisekedi a marqué son arrivée dans la capitale du Lualaba par une série d’inaugurations spectaculaires, confirmant sa vision pour une province minière modernisée et compétitive à l’échelle internationale.

Un Accueil en Grande Pompe

Dès son atterrissage, le Chef de l’État a été accueilli par une foule enthousiaste de militants, de gouverneurs et de membres du gouvernement, transformant la RN39 en une mer de drapeaux et de banderoles. Kolwezi, habituellement vibrante d’activités commerciales, a suspendu ses opérations pour célébrer cet événement historique.

Trois Joyaux Inaugurés pour une Province en Mutation

Le Village des Congrès : Un complexe ultra-moderne doté d’un amphithéâtre de 1 500 places, de salles VIP et d’un motel de luxe, conçu pour rivaliser avec les grands sommets miniers africains comme le Mining Indaba.

La Salle Polyvalente du Gouvernorat : Une infrastructure multifonctionnelle capable d’accueillir des conférences internationales et des événements provinciaux.

Les Nouveaux Bâtiments Administratifs : Symboles d’une gouvernance modernisée, ces espaces hébergeront les services clés du gouvernement provincial.

Une Vision Stratégique pour le Lualaba

La Gouverneure Fifi Masuka n’a pas caché sa fierté : « Grâce à la vision du Président, Kolwezi n’est plus une simple ville minière, mais un pôle d’attraction économique et diplomatique. » Ces infrastructures s’inscrivent dans une dynamique de décentralisation et de redistribution des richesses, répondant aux attentes des populations locales.

Avec d’autres inaugurations prévues durant son séjour, Félix Tshisekedi envoie un message fort : le Lualaba est un pilier incontournable de la croissance de la RDC.

La Belgique mise sur le cacao congolais : un partenariat stratégique pour booster l’économie de la RDC

La Belgique a réaffirmé, ce lundi 5 août 2025, son soutien à la République démocratique du Congo (RDC) pour renforcer sa diplomatie commerciale. Le secteur du cacao, jugé stratégique, est au cœur de cette coopération.

Lors d’une rencontre à Kinshasa entre l’ambassadrice Roxane de Bilderling et le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, plusieurs axes de collaboration ont été définis. La priorité ? Aider les producteurs de l’Est du pays à respecter les normes européennes.

Soutien technique et transformation locale

L’ambassadrice belge a annoncé un appui technique ciblé pour améliorer la qualité du cacao congolais. Objectif : garantir sa conformité avec les exigences du marché européen.

Mais la Belgique ne s’arrête pas là. Elle souhaite encourager le développement de chaînes de valeur locales, notamment par la création d’unités de transformation sur place. Le but : produire du chocolat congolais directement sur le sol national, et ainsi capter davantage de valeur ajoutée.

Un commerce plus fluide et digitalisé

La coopération belgo-congolaise s’étend aussi à la facilitation du commerce transfrontalier. Des postes frontières à arrêt unique seront mis en place dans le cadre du Régime Commercial Simplifié (RECOS). Cela permettra de fluidifier les échanges dans la région.

Par ailleurs, la Belgique prévoit de soutenir la digitalisation des procédures d’import-export via la plateforme SEGUCE. Un pas de plus vers un commerce moderne et efficace.

Passeport biométrique congolais : une révolution numérique

Le 27 mai 2025, à Kinshasa, la ministre d’État aux Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a présenté au public le nouveau passeport biométrique congolais. Ce document, proposé à un tarif accessible de 75 dollars, représente une avancée majeure dans la gestion de l’identité nationale.

Ce passeport innovant marque une rupture claire avec les anciens formats.
Conforme aux exigences de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), il combine mobilité internationale et sécurité des données personnelles. Grâce à cette réforme, les citoyens congolais pourront voyager plus librement tout en bénéficiant d’une meilleure protection contre la fraude.

Le passeport inclut plusieurs technologies de pointe :

  • Une puce RFID sans contact, pour une vérification rapide et sécurisée ;

  • Une page en polycarbonate, résistante et infalsifiable ;

  • Des hologrammes et filigranes complexes, qui rendent toute falsification quasi impossible.

Disponible en versions 32 et 38 pages, ce nouveau passeport sera délivré dès le 5 juin 2025. Les Congolais pourront en faire la demande en ligne via www.passeport.gouv.cd ou se rendre dans les centres de traitement agréés à travers le territoire.

Selon Thérèse Wagner, ce projet résulte d’un travail anticipatif et non d’une réaction improvisée. Elle a déclaré :

« Ce passeport respecte la norme 39794 de l’OACI. Il incarne une avancée technologique majeure et affirme clairement la souveraineté numérique de la RDC. »

Ce changement ne rend pas les anciens passeports obsolètes immédiatement.
Ils resteront valables jusqu’en 2030. De plus, les demandes déjà soumises seront converties automatiquement au nouveau format, sans frais ni démarches supplémentaires pour les usagers. Une mesure appréciée, qui témoigne de la volonté du gouvernement de simplifier les procédures administratives.

Ce lancement reflète une stratégie plus large.
Le gouvernement congolais cherche à moderniser ses services consulaires, tout en répondant aux standards de sécurité exigés à l’échelle mondiale. Il veut aussi renforcer la confiance des citoyens dans les institutions publiques.

Avec ce nouveau passeport, la RDC affirme son ambition de devenir un État moderne, sécurisé et tourné vers l’avenir. C’est une étape importante dans la construction d’un pays plus souverain, plus connecté, et plus proche de ses citoyens.

Kinshasa décroche 200 millions $ pour transformer sa gestion des déchets et lutter contre les inondations

Kinshasa, RDC – La capitale congolaise obtient un financement de plus de 200 millions de dollars de la Banque mondiale. Objectif : renforcer sa résilience face aux inondations et moderniser son système de gestion des déchets.

Cette annonce a été faite lors d’une réunion stratégique entre le Gouverneur Daniel Bumba et une délégation de la Banque mondiale, dirigée par Catalina Marulanda, responsable des questions urbaines pour l’Afrique de l’Est et l’Australie.

« C’était une rencontre très importante. Nous avons abordé deux priorités : les inondations et l’assainissement », a déclaré Catalina Marulanda.

Une capitale plus résiliente face au climat

Le projet, validé par la Banque mondiale, prévoit des actions concrètes de prévention, la construction d’infrastructures adaptées, ainsi que la modernisation du système d’assainissement. Il s’inscrit dans une démarche plus large d’adaptation au changement climatique.

Une nouvelle gouvernance urbaine à l’œuvre

Ce soutien financier arrive à un moment clé. La ville est engagée dans une nouvelle dynamique de gouvernance, portée par le leadership du Gouverneur Daniel Bumba.

Parmi les gestes salués par la Banque mondiale : la récupération de la décharge finale de Mpassa, spoliée depuis plus de dix ans. Ce geste fort a été formellement reconnu par l’institution financière dans une lettre datée du 30 janvier 2025.

Ce financement donne à Kinshasa une opportunité historique de repenser son urbanisme, améliorer le cadre de vie de ses habitants et affirmer son rôle de métropole africaine moderne et durable.

Foudroyés dans leur sommeil : trois jeunes périssent dans un incendie tragique à Goma

Un terrible drame a secoué le quartier Lac Vert, à l’Ouest de Goma, dans la nuit du 25 au 26 mai 2025. Trois jeunes frères ont perdu la vie dans un incendie déclenché par la foudre, en pleine pluie torrentielle.

Selon les témoignages recueillis sur l’avenue Kabutembo, les victimes étaient dans leur maison lorsqu’un éclair, tombé vers 21 heures, a frappé leur habitation. La foudre aurait provoqué un court-circuit au moment où les jeunes manipulaient leurs téléphones, déclenchant un incendie qui ne leur a laissé aucune chance.

Les habitants, encore sous le choc, évoquent un nouveau coup dur pour cette partie de Goma déjà éprouvée par une insécurité grandissante.

« Les parents sont inconsolables. Ils ont besoin de soutien. Les démarches sont en cours pour acheminer les corps à la morgue », rapporte un cadre local.

Depuis plusieurs mois, le quartier Lac Vert, comme d’autres zones de Goma et de Nyiragongo, vit sous la menace constante de l’insécurité : attaques armées, assassinats, pillages et violences diverses. Ces faits se multiplient depuis la prise de contrôle de la ville par le mouvement rebelle AFC/M23 le 27 janvier dernier.

Mystérieuse disparition à Kinshasa : l’ex-ministre Martin Kabwelulu et son épouse introuvables

Un couple influent porté disparu au cœur de Kinshasa.
L’ancien ministre congolais des Mines, Martin Kabwelulu, et son épouse, Yvonne Mwepu, ex-députée nationale, ont mystérieusement disparu dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 mai 2025. L’alerte a été donnée par le Front Commun pour le Congo (FCC), plateforme politique de l’ancien président Joseph Kabila.

Selon un communiqué officiel du FCC, vers 3h du matin, environ quarante hommes armés, se présentant comme des agents des services de renseignement, ont fait irruption au domicile du couple dans le quartier huppé de Macampagne à Kinshasa. Après avoir menotté le couple, ils les auraient emmenés de force vers une destination inconnue. Leurs téléphones sont injoignables depuis.

« Le FCC dénonce un enlèvement et exige la libération immédiate de l’honorable Martin Kabwelulu et de son épouse », a déclaré Raymond Tshibanda, ancien ministre des Affaires étrangères, aujourd’hui cadre du FCC.

Dans un ton grave, le FCC qualifie cet événement de « terrorisme d’État » et pointe directement la responsabilité du pouvoir en place, notamment en cas d’atteinte à l’intégrité physique ou mentale des deux disparus.

À ce jour, aucune réaction officielle n’a été enregistrée du côté des autorités congolaises, alimentant les spéculations autour d’un possible règlement de compte politique.

Martin Kabwelulu a longtemps été une figure-clé du régime Kabila, dirigeant le ministère des Mines pendant plus de dix ans, période cruciale pour le secteur minier congolais. Son épouse, Yvonne Mwepu, a, quant à elle, siégé à l’Assemblée nationale.

Une affaire à suivre de près, tant les zones d’ombre sont nombreuses.

Inondations à Kalemie : plus de 5 000 déplacés, le gouvernement en action face à l’urgence humanitaire

Les pluies torrentielles de mai 2025 ont plongé la ville de Kalemie dans une crise humanitaire majeure. Le débordement de la rivière Lubuya et les crues du lac Tanganyika ont provoqué de violentes inondations, dévastant habitations et infrastructures, et contraignant plus de 5 000 personnes à fuir leur foyer.

En première ligne de la riposte, Nathalie-Aziza MUNANA, ministre des Affaires sociales, des Actions humanitaires et de la Solidarité nationale, s’est rendue sur place pour évaluer les dégâts et apporter une réponse immédiate.

À Kichanga/Kamera, elle a échangé directement avec les sinistrés afin d’identifier leurs besoins urgents.

Au camp Kalendula, qui accueille plus de 5 000 déplacés, la priorité a été donnée à la scolarisation des enfants, notamment à l’école primaire Kalemie-Lac.

À Kamukolobondo, les inondations ont détruit de nombreuses infrastructures, forçant les familles à se réfugier au camp Kalendula.

Le camp Kikongo abrite plus de 3 000 familles déplacées du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, victimes des violences armées, venues s’ajouter aux sinistrés locaux.

Face à cette double crise – naturelle et sécuritaire – le gouvernement reste pleinement mobilisé. La ministre a réaffirmé l’engagement du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à restaurer la paix, sécuriser les populations et accélérer les aides humanitaires.

Rapatriement forcé : 786 réfugiés Rwandais renvoyés par le M23 depuis le Nord-Kivu

Lundi 19 mai 2025, 786 réfugiés rwandais ont quitté la ville de Goma pour regagner le Rwanda. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) a organisé leur transfert avec l’aide logistique du M23. Ce mouvement rebelle, qui contrôle une large zone du Nord-Kivu, a imposé leur départ. Ces familles avaient fui le génocide rwandais de 1994 et vivaient depuis dans le territoire de Masisi, à Karhenga. Après la prise de Goma par le M23 en janvier, elles ont été déplacées vers Sake, à vingt kilomètres de là.

Des récits de vie marqués par l’exil et la douleur

Parmi les personnes rapatriées figure Gisèle Tuyisenge Nsabimana. Elle a 41 ans et sept enfants. Elle se souvient :

« J’avais 10 ans quand j’ai fui le Rwanda. Mes parents ont été tués. Nous avons d’abord vécu à Mugunga, puis à Karhenga. Ensuite, les soldats du M23 nous ont déplacés à Sake. Ils sont venus nous chercher dans l’école, nous ont conduits au stade, puis aux locaux du HCR. Aujourd’hui, je retourne au Rwanda, chez un proche à Ruhengeri. »

Des sources sécuritaires confirment que ces familles n’ont pas eu la possibilité de retourner à Karhenga. Le M23 leur aurait interdit tout retour dans leurs anciens villages d’accueil.

Le M23 expulse aussi des civils de Goma

Ce rapatriement massif s’ajoute à d’autres expulsions menées par le M23. Le week-end précédent, plus de 300 civils ont été transportés vers le Rwanda. Le groupe rebelle affirme qu’il s’agissait de Rwandais sans papiers légaux. Parmi eux, 181 hommes d’ethnie hutu ont été désignés comme « ressortissants rwandais illégaux ». Bien que plusieurs détenaient des papiers congolais, le M23 a jugé ces documents falsifiés. Les rebelles les ont brûlés publiquement.

En mars, ils avaient déjà remis au Rwanda vingt combattants présumés des FDLR, arrêtés en uniforme FARDC. Ces événements renforcent les inquiétudes autour du respect des droits humains dans les zones sous domination du M23, et soulignent les tensions persistantes autour de l’identité, de la légitimité et du contrôle du territoire dans l’est du Congo.

Grands travaux en RDC : Routes, ponts et rocades pour connecter le cœur du Congo

Le vaste plan d’interconnexion des provinces de la République démocratique du Congo avance rapidement. Dans le Kasaï Central, les travaux de réhabilitation sur l’axe Kananga-Kalamba Mbuji ont déjà atteint le PK130, soit plus de la moitié des 230 km prévus. Grâce aux efforts de SICOMINES S.A., la circulation est désormais plus fluide sur 140 km. Les véhicules légers roulent à 60 km/h et les poids lourds à 30-40 km/h.

Dans le Kasaï Oriental et le Lualaba, l’axe Nguba-Mbuji-Mayi a retrouvé sa praticabilité après la sécurisation du pont au PK26. Réouvert à la circulation le 7 mai 2025, ce tronçon est essentiel pour relier ces provinces enclavées à l’Afrique australe via l’Angola.

Kinshasa : Une Rocade pour Désencombrer la Capitale

À Kinshasa, une rocade de 63 km se construit pour fluidifier le trafic urbain et renforcer les liens avec les provinces du Kongo Central, du Kwango et du Grand Katanga. Le 14 mai 2025, les équipes de SICOMINES S.A. ont achevé le premier dalot de 38,59 mètres, marquant une étape clé dans ce projet stratégique. Ce dalot servira de modèle pour les prochaines infrastructures, garantissant la qualité et la sécurité des futurs ouvrages.

Le Kongo Central et ses Défis d’Infrastructure

Dans le Kongo Central, les travaux de bitumage sur la route Manterne-Tshela-Singini avancent sous la direction de CREC-7 S.A.. Les équipes ont déjà calibré les équipements clés, comme les paveurs et compacteurs, et finalisé les mélanges bitumineux pour garantir la solidité des revêtements. Le 15 mai 2025, les travaux de pose du bitume commenceront, consolidant cette route stratégique pour l’économie régionale.

Mystère au Sud-Ubangi : Deux bacs offerts par Tshisekedi évanouis

Jean-Pierre Bemba Gombo, vice-premier ministre et ministre des Transports et voies de communication, a alerté sur la disparition de deux bacs offerts aux habitants du Sud-Ubangi par le président Félix-Antoine Tshisekedi. Dans une correspondance adressée à son collègue en charge de l’Intérieur, dont une copie a été exploitée par Journal de Kinshasa ce jeudi 15 mai 2025, Bemba dénonce une vente présumée de ces embarcations à un ressortissant camerounais.

Selon cette lettre, les deux bacs, offerts par le chef de l’État pour faciliter les traversées sur les axes Mogalo et Dongo, auraient été vendus illégalement avec la complicité présumée de Rémy Atiko Maingo, administrateur du territoire de Kungu, Papy Bunda Mangbese, chef de secteur de Dongo, et un magistrat. Ces embarcations auraient été acheminées en République du Congo, plus précisément à Ifondo, sous juridiction brazzavilloise.

Réaction de l’Administrateur du Territoire de Kungu

Face à ces accusations, Rémy Atiko Maingo a réagi publiquement le samedi 10 mai, niant toute implication. Selon lui, ces bacs auraient été vendus avant son arrivée à la tête du territoire de Kungu, se dégageant ainsi de toute responsabilité.

Des Enquêtes en Cours

Pour l’instant, des recherches sont en cours pour tenter de retrouver ces deux bacs, considérés comme un « don précieux » du président Tshisekedi pour les habitants du Sud-Ubangi, selon Bemba. La situation reste tendue, avec des accusations de sabotage et de détournement pesant sur plusieurs responsables locaux.

Permis numérique : Félix Tshisekedi pionnier de la modernisation en RDC

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a visité le mardi 13 mai 2025 la Société de production des permis de conduire (SPC) à Kinshasa, pour s’imprégner du processus de délivrance du nouveau permis de conduire biométrique. Cette entreprise privée, partenaire de la Commission nationale de délivrance des permis de conduire (CONADEP), a accueilli le Chef de l’État dans ses locaux situés dans la commune de Gombe.

Un Processus Moderne et Sécurisé

Le Président Tshisekedi, accompagné de la Première ministre Judith Suminwa, du vice-Premier ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba, et du Directeur général de la SPC, a pu découvrir les étapes de cette nouvelle procédure.

Selon les responsables de la SPC, le parcours débute dans la salle de « constatation », où les requérants sont orientés selon le type de véhicule pour lequel ils sollicitent un permis. Ils sont ensuite dirigés vers un guichet bancaire pour le paiement de 18 dollars américains avant de passer un double test de conduite.

Le processus comprend une évaluation théorique sur ordinateur, avec 20 questions chronométrées à 30 secondes chacune. Pour accéder à l’étape pratique, les candidats doivent obtenir au moins 12 points. Ceux qui réussissent ce premier test peuvent alors passer à un simulateur de conduite pour évaluer leurs compétences pratiques.

Un Permis Prêt en 48 Heures

En cas de réussite, les conducteurs reçoivent une notification par messagerie et peuvent retirer leur permis biométrique en moins de 48 heures. Le Président Tshisekedi a lui-même relevé le défi et a obtenu son permis numérique en un temps record, selon les responsables de la SPC.

Sécurité et Modernité

Pour Nicolas Nkane, Président de la CONADEP, ce nouveau permis biométrique est non seulement plus sécurisé, mais aussi conforme aux standards internationaux, ce qui devrait réduire les fraudes et améliorer la sécurité routière en RDC.

Les responsables de la SPC estiment que cette réforme permettra de renforcer la compétence des conducteurs et de réduire significativement le taux d’accidents dus au facteur humain, marquant ainsi une avancée majeure pour la sécurité routière en RDC.

Kinshasa sous menace : le gouvernement déclare la guerre à une érosion géante de 3 km à Ngaliema

Le quartier Punda, dans la commune de Ngaliema, est en grand danger. Ce mardi 6 mai 2025, le Vice-Premier ministre Shabani Lukoo Bihango a annoncé le déploiement immédiat de travaux anti-érosifs sur l’axe Lalu. En cause : une érosion de près de 3 kilomètres qui ronge la zone et menace habitations, routes et infrastructures.

Sur le terrain, les dégâts sautent aux yeux. En pleine saison des pluies, la situation devient critique. Le VPM a pris la parole devant les habitants. « Les risques sont réels. Le METELSAT nous alerte régulièrement. Nous devons agir sans attendre », a-t-il martelé.

Il a demandé au gouverneur, au bourgmestre de Ngaliema et aux chefs de quartier de réunir d’urgence les comités locaux de sécurité. Objectif : informer la population des mesures gouvernementales et coordonner les premières actions.

Dès cette semaine, les équipes commenceront les interventions de stabilisation. Ensuite, de gros travaux structurants seront lancés après la saison des pluies. Ces efforts visent à assurer la sécurité durable de la zone.

Le VPM s’est rendu sur les lieux avec plusieurs hauts responsables, dont le ministre des Infrastructures Alexis Gisaro, le directeur général de l’OVD, ainsi que des membres de la Cellule permanente d’alerte et d’urgence (CPAU).

L’érosion ne menace pas seulement les maisons. Elle met aussi en péril la Route nationale n°1, un axe vital entre Kinshasa et le Kongo-Central. Cette voie soutient une grande partie des échanges économiques du pays.

En réagissant vite, le gouvernement montre sa volonté de prévenir les catastrophes plutôt que d’en réparer les dégâts. Ce chantier pourrait bien marquer un tournant dans la gestion des urgences naturelles à Kinshasa.

Kinshasa : l’avenue Mutombo Katshi rouvre, six autres routes suivent cette semaine

Ce mardi 6 mai 2025, l’avenue Mutombo Katshi, située dans la commune de Gombe, a été officiellement rouverte à la circulation après des travaux de réhabilitation menés par le gouvernement provincial. Cette réouverture marque le début d’une série de déblocages routiers attendus depuis longtemps par les habitants de Kinshasa.

Six autres axes en finition, une congestion réduite en vue

Dès cette semaine, six autres avenues stratégiques seront également remises en service :

  • Ngongo Lutete

  • du Livre

  • TSF

  • Colonel Ebeya

  • Province (Gombe)

  • Lukengo (Kintambo)

  • Tronçon Saïo – Boulevard Triomphal

Ces réhabilitations devraient soulager les embouteillages chroniques et améliorer la fluidité du trafic dans la capitale congolaise.

Le gouverneur Bumba appelle à l’optimisme et à la collaboration

Face à ces avancées, le gouverneur Daniel Bumba a lancé un appel aux Kinoises et Kinois pour qu’ils restent optimistes et participent activement à la reconstruction de leur ville. « L’avenir se construit ensemble », a-t-il souligné, insistant sur l’importance de ces infrastructures pour le développement économique.

Le marché central de Kinshasa bientôt rouvert ?

Parallèlement, une réunion technique s’est tenue ce mardi pour évaluer la réouverture du marché central de Kinshasa, un enjeu économique majeur. Levi Mbuta, président de l’Assemblée provinciale, a annoncé une descente sur site prochaine pour accélérer les travaux. « Il faut que ce marché rouvre pour générer des recettes urbaines », a-t-il déclaré.