RDC-Combats à l’Est : les Léopards apportent leur soutien aux victimes

Face aux nombreuses vidéos des atrocités ont fait le tour de la toile, Sébastien Desabre et ses poulains, se sont montrés solidaires de la population congolaise.

 

De nouveaux combats ont opposé l’armée et le mouvement rebelle du M23 à Goma. De nombreuses vidéos des atrocités ont fait le tour de la toile et n’ont laissé personne indifférent. Au sein de l’équipe nationale congolaise, bien que la concentration soit de mise sur la demi-finale de CAN, prévue mercredi 7 février face à la Côte d’Ivoire, les Léopards se sont exprimés sur les réseaux sociaux.

Léopards ont réagi de concert sur les réseaux sociaux. Une action concertée pour alerter et ne pas laisser passer les exactions dans leur pays.

Le capitaine Chancel Mbemba a adressé une « très grosse pensée pour toutes les victimes des atrocités de Goma », sur Instagram ou sur X, accompagné d’un visuel – le regard d’un enfant en détresse, maquillé du drapeau congolais – où l’on peut lire « le Congo saigne, priez pour le Congo ».

Même réseau, même photo pour Fiston Mayélé. Le natif de Mbujimayi dans le Kasaï central a posté un message en lingala : « La vie n’a pas de prix, venez en aide à nos frères. » Théo Bongonda, Arthur Masuaku ou encore Gédéon Kalulu leur ont emboîté le pas. « Je suis Goma, je suis Congolais, nous voulons la paix », peut-on lire notamment sur le compte du latéral droit, quand Bongonda appelle à l’arrêt immédiat des combats.

Source : RFI

RDC-Mweso : près de 19 morts et 27 blessés à la suite des explosions de bombes

L’armée accuse les rebelles du M23 et leurs alliés de l’armée rwandaise d’être à l’origine des explosions de bombes qui ont fait plusieurs victimes à Mweso.

 

Plusieurs bombes explosent jeudi 25 janvier, sur la cite de Mweso, territoire de Masisi (Nord-Kivu). Le bilan de ces explosions fait état de 19 civils morts et 27 autres blessés. Le doigt accusateur est pointé vers les rebelles du M23 et leurs alliés de l’armée rwandaise. L’information a été révélée dans un communique du porte-porole de l’armée de la province du Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko.

Pour cet officier militaire, les rebelles ont posé cet acte « terroriste » après avoir été délogés de la cité de Mweso :
« Les FARDC ont contenu la barbarie de l’ennemie jusqu’à le repousser en profondeur au-delà de la cite peuplée de Mweso afin d’éviter les dégâts collatéraux du côté de la population civile. Ayant constaté la perte de la cité de Mweso, les terroristes du M23, appuyés par l’armée rwandaise, ont largué de manière aveuglette des bombes au mortier 120, orientées vers la dite cité, causant la mort de 19 personnes et 27 civils parmi les civils innocents ».

En dehors des morts et des blessés, plusieurs maisons d’habitation dans la cité de Mweso ont été détruites par les explosions des bombes. Considérant cet acte terroriste comme une violation grave du droit humanitaire international, les FARDC appellent la communauté internationale à se saisir de cette bavure afin d’en tirer les conséquences qui s’imposent.

Sur son compte X, le président du M23, Bertrand Busimwa a rejeté la responsabilité des dégâts enregistrés à Mweso aux FARDC.
Les FARDC quant à eux se disent déterminées à repousser hors du territoire national, l’armée rwandaise et les terroristes du M23.

RDC-Goma : plus de 100 déplacés vivent dans des conditions difficiles

Ils ont fui les combats récurrents qui opposent les miliciens locaux et les rebelles du M23, dans les territoires de Masisi et Nyiragongo.

 

Une centaine de ménages déplacés des territoires de Masisi et Nyiragongo (Nord-Kivu) vit dans des conditions difficiles. Ils n’ont ni abris, ni aide alimentaire depuis quelques jours après avoir fui les combats qui opposent les miliciens locaux et les rebelles du M23.

« Nous avons réussi à nous sauver de justesse et à nous éloigner des zones de combats. Et nous sommes venus nous installer dans ce camp de Rusayo. J’ai 7 enfants, nous passons la nuit dehors et je ne sais pas si mon mari est mort ou s’il a réussi à fuir vers une autre direction », raconte un déplacé.

Ces déplacés ne savent plus à quel saint se vouer et ils sont marginalisés par les autochtones. Si l’ultime besoin de ces déplacés est le retour de la paix dans leurs zones d’origine, ils ont demandé de vivre dans des conditions acceptables en attendant.