RDC-Combats à l’Est : les Léopards apportent leur soutien aux victimes

Face aux nombreuses vidéos des atrocités ont fait le tour de la toile, Sébastien Desabre et ses poulains, se sont montrés solidaires de la population congolaise.

 

De nouveaux combats ont opposé l’armée et le mouvement rebelle du M23 à Goma. De nombreuses vidéos des atrocités ont fait le tour de la toile et n’ont laissé personne indifférent. Au sein de l’équipe nationale congolaise, bien que la concentration soit de mise sur la demi-finale de CAN, prévue mercredi 7 février face à la Côte d’Ivoire, les Léopards se sont exprimés sur les réseaux sociaux.

Léopards ont réagi de concert sur les réseaux sociaux. Une action concertée pour alerter et ne pas laisser passer les exactions dans leur pays.

Le capitaine Chancel Mbemba a adressé une « très grosse pensée pour toutes les victimes des atrocités de Goma », sur Instagram ou sur X, accompagné d’un visuel – le regard d’un enfant en détresse, maquillé du drapeau congolais – où l’on peut lire « le Congo saigne, priez pour le Congo ».

Même réseau, même photo pour Fiston Mayélé. Le natif de Mbujimayi dans le Kasaï central a posté un message en lingala : « La vie n’a pas de prix, venez en aide à nos frères. » Théo Bongonda, Arthur Masuaku ou encore Gédéon Kalulu leur ont emboîté le pas. « Je suis Goma, je suis Congolais, nous voulons la paix », peut-on lire notamment sur le compte du latéral droit, quand Bongonda appelle à l’arrêt immédiat des combats.

Source : RFI

RCA : les USA condamnent l’utilisation des mines antipersonnel dans les combats

L’ambassade des États-Unis à Bangui est profondément préoccupée par les informations faisant état d’atrocités contre des civils dans le nord-ouest.

 

Nous appelons aux autorités centrafricaines à mener rapidement des enquêtes complètes et transparentes sur ces rapports et à veiller à ce que les responsables répondent de leurs actes.  Le gouvernement centrafricain a la responsabilité de protéger tous ses citoyens, et nous l’appelons à fournir un soutien à toutes les victimes.

Nous déplorons également la mort tragique d’un humanitaire du Conseil danois pour les réfugiés, un partenaire de l’Agence des États-Unis pour le développement international, après que son véhicule ait heurté un engin explosif.  Nous exprimons notre plus profonde sympathie à la famille, aux amis, et aux collègues de la victime.  Nous condamnons fermement l’utilisation d’engins explosifs et de mines terrestres qui entravent l’acheminement de l’aide humanitaire dans la région.  En tant que principal donateur humanitaire en RCA, les États-Unis travaillent sans relâche pour assurer que les nombreux Centrafricains qui en ont besoin puissent accéder à l’aide humanitaire.  Nous appelons tous les acteurs à permettre un accès humanitaire sans entrave.

 

RCA : reprise des combats entre les rebelles de l’UPC et les forces loyalistes à Bambari

Selon des sources humanitaires, il y’aurait plusieurs blessés et des morts, et un hélicoptère russe a été touché par des tirs des rebelles qui sont toujours visibles nombreux dans le coin.

Les combats sont d’une extrême violence ce mardi 16 février entre les rebelles de l’UPC, membre de la coalition des patriotes pour le changement, et les forces gouvernementales à Bambari, chef-lieu de la préfecture de l’Ouaka, au centre de la RCA.

Ce mardi 16 février 2021, aux environs de 7 heures du matin, des détonations d’armes lourdes et légères sont entendues dans les quartiers musulmans de Bambari, en particulier hadj, Élevage et Bornou. Des sources militaires parlent d’un affrontement entre les rebelles du CPC et les soldats de l’armée nationale, appuyés par les gendarmes et policiers centrafricains, sans oublier les militaires rwandais et les mercenaires russes de la société Wagner appelés au secours par le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA.

D’ores et déjà, on parle de plusieurs blessés, y compris des enfants et femmes, mais aussi des morts dans les deux camps.

Les forces gouvernementales semblent déterminer à déloger les rebelles de leur position dans la ville de Bambari et aux alentours. Sur place, l’hélicoptère de la société privée russe Wagner engagé dans le combat a été touché par des tirs des rebelles. En conséquence, il est cloué au sol, mais un autre, qui faisait partie du lot interdit par le conseil de sécurité des nations unies, décolle et le remplace.

Pour l’heure, sur le théâtre de l’opération, les armes semblent se taire un peu trois heures d’affrontements.

Selon des sources humanitaires, l’accès aux blessés est strictement interdit pour le moment. Le CICR et le MSF déplorent l’interdiction des zones de combats par des secours.

RCA : reprise des combats entre les rebelles et les mercenaires russes

Le combat semble être difficile pour les mercenaires gouvernementaux qui perdent de plus en plus du terrain face aux rebelles qui sont désormais partout sur le territoire national.

Alors qu’une manifestation des jeunes patriotes proches du pouvoir est en cours devant la base de la Minusca à Bangui, la ville de Berberati, dans la Mambéré-Kadéi, au nord-ouest de la RCA, est plongée dans la psychose suite à des rumeurs de la présence renforcée des combattants rebelles à l’entrée de la ville sur l’axe Gamboula. Au même moment, à Mbaïki, on signale la reprise des combats dans la ville entre les rebelles de la coalition des patriotes centrafricains (CPC) et les mercenaires russes appuyés par ceux du Rwanda.

Pendant que l’autorité nationale des élections annonce la distribution des cartes d’électeurs à Bangui comme dans certaines villes de provinces, les rebelles de la CPC semblent progresser sur le terrain. Après les villes de Bouar, de Paoua, puis de Bambari, c’est le tour de la ville minière de Berberati de tomber dans la psychose d’une éventuelle attaque des rebelles de la CPC. Certaines sources sécuritaires locales ont signalé la présence des rebelles à l’entrée de la ville, tandis que d’autres indiquent à CNC que le poste de contrôle des forces de l’ordre à l’entrée de la ville sur l’axe Gamboula serait occupé par les assaillants.

Pendant ce temps, à Mbaïki, les combats ont repris depuis ce matin entre les rebelles de la CPC et les mercenaires russes appuyés par ceux du Rwanda habillés aux gendarmes centrafricains.

Sur le terrain, le combat semble être difficile pour les mercenaires gouvernementaux qui perdent de plus en plus du terrain face aux rebelles qui sont désormais partout sur le territoire national.

Par ailleurs, les jeunes patriotes proches du pouvoir, face à l’avancée des rebelles,  exigent l’implication des casques bleus dans le combat au côté des mercenaires russes et rwandais.

RCA : la France engage des avions de combat aux côtés de l’ONU

La Centrafrique est toujours en proie aux exactions des milices, et le gouvernement ne contrôle qu’une petite partie du territoire.

Des avions français ont effectué vendredi une démonstration de force contre un groupe armé dans le Nord-Ouest de la Centrafrique en soutien de Casques bleus, a affirmé lundi le porte-parole de la Mission des Nations unies dans ce pays.

C’est la quatrième fois depuis le déploiement des Casques bleus en 2014 qu’il est annoncé officiellement que Paris a engagé des avions de combat pour soutenir la Mission des nations unies en Centrafrique (Minusca). « Il y a eu des affrontements entre (le groupe armé) 3R et la Minusca vendredi dernier, avec des tirs et usage de matériel lourd par les éléments des 3R », a déclaré le porte-parole, Vladimir Monteiro.

Expansion d’un groupe armé

« Nos Casques bleus sont parvenus à mettre en déroute ces éléments, trois bases vers la ville de Bocaranga ont été détruites et l’opération se poursuit », a-t-il ajouté. Le groupe Retour, Réclamation et Réhabilitation (3R), très présent dans l’ouest et le nord-ouest de la République centrafricaine, avait suspendu début juin sa participation à l’accord de paix qui lie le gouvernement à 14 groupes armés depuis le 6 février 2019.

Les 3R sont l’un des principaux groupes armés du pays, principalement composé de Peuls et actif dans l’ouest du pays. Depuis le début de l’année, la Minusca tente de contrer l’expansion de ce groupe armé, qui menace notamment l’axe reliant le Cameroun à la capitale centrafricaine, vital pour l’économie du pays. Mi-juillet, un casque bleu rwandais avait été tué par une attaque des 3R, avait affirmé la Minusca.

À quelques mois d’une élection présidentielle à haut risque, prévue en décembre, et malgré l’accord signé en février 2019, la Centrafrique est toujours en proie aux exactions des milices, et le gouvernement ne contrôle qu’une petite partie du territoire.

RCA : reprise des combats à Ndélé

Les populations sont prises en étau. Elles sont terrées chez elles pendant que les affrontements se poursuivent.

Les combats viennent de reprendre il y’a 30 minutes dans la ville de Ndélé, chef-lieu de la préfecture de Bamingui-Bangoran, entre les combattants rebelles Goula du  RPRC (Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique), et les Rounga du FPRC (Front populaire pour la renaissance de Centrafrique ( ).

D’après les détonations d’armes entendues dans la ville ce soir, le RPRC et ses alliés du MLCJ et du PRNC ont attaqué les positions du FPRC à Ndélé sur quatre fronts, mettant complètement la ville sous le feu nourri de leurs armes.

Pour l’heure, les populations sont prises en étau. Elles sont terrées chez elles pendant que les affrontements se poursuivent.

En tout cas, pour le moment il est difficile d’établir un bilan provisoire pendant que les armes lourdes sont entendues tout proche de ma résidence.

RCA : 12 combattants d’un groupe armé tués des Casques bleus (gouvernement)

Ces combattants qui tentaient de pénétrer dans une ville du nord-est sont morts dans des combats avec les Casques bleus de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca).

«Suite à l’entrée des combattants lourdement armés du Front Populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) dans la ville de Birao les Casques bleus de la MINUSCA, accompagnés des Forces armées centrafricaines (FACA), ont repoussé ces éléments», selon un communiqué de la Minusca.

«Le bilan fait état de 12 morts côté FPRC», a précisé le porte-parole du gouvernement Ange-Maxime Kazagui dans un deuxième communiqué publié mardi.

Dimanche, le FPRC avait lancé une nouvelle offensive sur cette ville située dans le nord-est du pays et tenue par le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ), une milice rivale.

Birao est le théâtre d’affrontement régulier entre ces deux mouvements pourtant signataires à Khartoum d’un accord de paix il y a un an entre 14 groupes armés, et aussi entre ces rebelles et le gouvernement.

Cet accord, censé mettre fin à une guerre civile meurtrière qui a commencé en 2013, a abouti à une baisse conséquente des combats, mais les deux tiers du territoire sont encore tenus par des groupes rebelles.

Des combats sporadiques ainsi que les exactions contre les civils persistent, malgré la présence des Casques bleus de la Minusca depuis 2014.

Dimanche, «le FPRC a fait une incursion par trois axes dans la localité de Birao. Les objectifs de ces attaques étaient vraisemblablement le site de déplacés ainsi que la base des Forces armées centrafricaines», a déclaré Kazagui dans ce communiqué.

Jeudi, déjà, la Minusca avait fait appel à des avions de combat français qui avaient effectué une démonstration de force au-dessus de Birao pour dissuader une première offensive du FPRC, avait déclaré samedi le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro.

La Minusca dispose d’une base à Birao, ville sous surveillance d’un contingent de Casques bleus zambiens.

En Centrafrique près du quart des 4,7 millions d’habitants du pays ont fui leur domicile en raison des combats et de l’insécurité. Une élection présidentielle est prévue en décembre 2020.

Centrafrique : le quotidien des déplacés de Birao

Les populations se sont regroupées dans deux sites qui comptent environ 12 000 déplacés.

Des combats ont éclaté en septembre causant d’importants dégâts aux habitations et au marché. Depuis, la situation s’est calmée, mais de nombreux quartiers restent vides. Les populations se sont regroupées dans deux sites qui comptent environ 12 000 déplacés.

Birao est située dans l’extrême nord-est du pays, enclavée entre le Tchad et le Soudan, à 1200 kilomètres de la capitale. Nous y rencontrons Fatima qui vit dans une tente collée à celle du voisin. Elle fait la cuisine pour toute la famille dans le site de déplacés de la Minusca. « Je ne peux pas rentrer. On a incendié ma maison tout le monde est parti. Je ne peux pas rentre comme ça », dit-elle.

Un peu plus loin Roseline s’occupe de sa fille de moins de 2 ans. Elle voudrait rentrer chez elle, mais pour elle non plus, ce n’est pas si simple : « Pour le moment il n’y a personne dans les quartiers, on est tous là. » Son mari ? « Il est parti à Bangui, il a eu peur et il nous a laissés ici. »

La semaine dernière, un mouvement de retour spontané des déplacés a débuté. Mais très vite les gens sont revenus dans le site. « Oui, au quotidien ça ne va pas parce qu’avant le site était vide, il y en a qui étaient rentrés. Il y a des rumeurs qui disent qu’on va attaquer Birao alors la population est revenue encore dans le site. C’est pour ca qu’ils encombrent encore la place. Le site est trop serré, plus de 12 000 habitants avec des petits enfants… », détaille Abdalla Kamkoussa est un leader des déplacés.

La vie dans les camps reste compliquée. L’acheminement de l’aide humanitaire est difficile. Elle ne peut se faire qu’en avion-cargo depuis Bangui, les axes routiers étant impraticables.