RDC-Maboya : environ 20000 habitants n’arrivent pas se soigner

Le centre de santé de Maboya ne fonctionne qu’a 25% de sa capacité, depuis son incendie, il y a une année par les ADF.

 

Environ 20 000 personnes habitant la cité de Maboya, à 40 kilomètres de Beni (Nord-Kivu) n’ont plus accès aux soins de santé primaires. Le centre de santé de Maboya ne fonctionne qu’a 25% de sa capacité, depuis son incendie, il y a une année par les ADF. C’est ce qu’a expliqué le Dr Kyakimwa Vanohya, médecin gestionnaire de ce centre.

Il appelle à l’aide du Gouvernement et des autres partenaires.
« Nous avons commencé la construction du bloc maternité, qui a atteint le niveau de chaînage mais on est bloqué à cause du manque de moyens financiers. Nous avons pu faire ça grâce à la contribution des personnes de bonne volonté membres de la communauté. C’est ainsi que nous appelons toute personne, organisation non gouvernementale et le gouvernement à nous venir en aide. Voir comment nous aider à reconstruire l’hôpital et l’équiper. Nous sommes dépourvus aussi de médicaments et tout autre matériel nécessaire », affirme le médecin.

Notons que la zone est encore sous menace des hommes armés.

RDC-Elections : plus de 349 000 agents électoraux seront formés

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) se dit déterminée à tenir les élections dans le délai constitutionnel.

 

La CENI a clôturé lundi 6 novembre 2023, sur toute l’étendue de la RDC, le niveau 2 de la formation des formateurs électoraux. Pour le rapporteur adjoint de la CENI, Paul Mohindo Mulemberi, le chronogramme a été respecté, c’est un premier pari remporté.

La CENI se dit déterminée à tenir les élections dans le délai constitutionnel. C’était au cours de la clôture lundi 6 novembre sur toute l’étendue de la RDC du niveau 2 de la formation des formateurs électoraux. L’institution chargée des élections procède au déploiement du matériel électoral dans tous les bureaux de vote.

Après la formation des formateurs, ceux-ci assureront à leur tour, dans les jours qui suivent, la formation de plus de 349 000 agents électoraux.

RDC-Isangi : six morts et huit blessées dans un conflit ethnique

Les habitants des villages Batiamutengo et Yalisombo se sont opposés samedi 4 et dimanche 5 novembre 2023.

 

Six morts et huit grièvement blessés, c’est le bilan d’un affrontement entre les habitants des villages Batiamutengo et Yalisombo survenu de samedi 4 et dimanche 5 novembre 2023. Le conflit est né lorsque trois fermiers ont été tabassés par la population de Batiamutengo. C’est ce qu’a annoncé Mattheus Kanga, porte-parole de madame le gouverneur de province.

Prises pour infiltrées, ces victimes ont eu la vie sauve grâce à l’intervention des éléments de la police nationale congolaise. Ensuite, l’affaire a été rapportée à Yalisombo, village d’origine de ces trois fermiers molestés. Ce qui a provoqué une confrontation directe entre des habitants des villages Yalisombo et Batiamutengo.

Mattheus Kanga exhorte la population à collaborer avec les forces de sécurité en vue de rechercher toutes personnes impliquées dans ces combats.

RDC : le BCNUDH enregistre 940 atteintes aux droits de l’homme en 2 mois

Ce décompte est contenu dans le dernier rapport du le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH).

 

940 violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire de la RDC. Ceci a été enregistré par le BCNUDH entre le mois de juillet et celui d’août 2023. On note une augmentation par rapport aux mois de mai et juin 2023 durant lesquels le BCNUDH avait documenté 816 violations et atteintes.

Selon Radio okapi, Cette augmentation s’explique d’une part par la documentation d’un plus grand nombre de cas de violence sexuelle liée au conflit, dans le cadre de l’initiative de mise à l’échelle de la réponse humanitaire aux violences sexuelles mais aussi à travers plusieurs missions d’enquête dédiées à cette problématique, y compris dans des zones difficiles d’accès dans les provinces du Maniema et du Tanganyika.

Pour les mois de juillet et août 2023, le BCNUDH a enregistré et documenté des violences sexuelles liées au conflit contre 120 victimes adultes (119 femmes et un homme) pour 49 victimes en juillet et 71 victimes en août. Ces violences sexuelles sont majoritairement attribuées à des membres de groupes armés.

Le mois d’aout a été marqué par une augmentation du nombre de violations attribuées aux agents de l’Etat dans les provinces du Nord-Kivu, du Haut-Katanga et de Kinshasa, notamment un plus grand nombre de détention arbitraires de personnes arrêtées et détenues par les forces de l’ordre dans les cachots sous leur contrôle pour diverses raisons, en particulier pour des raisons ne relevant pas du droit pénal et pour des délais dépassant les 48 heures légales.

Cependant, à l’instar des tendances précédemment établies en 2023, des membres des groupes armés continuent d’être responsables de la majorité des violations et atteintes documentées dans le pays, avec 575 atteintes (61% du total des violations et atteintes), contre 365 pour les agents de l’Etat (39%).

RDC : interdiction de navigation d’une centaine embarcations

Le ministre des Transports et Voies des communications interdit la navigation de 102 embarcations non règlementaire.

 

Ils étaient au total 162 embarcations qui ont été contrôlés mercredi 1er novembre 2023, mais 102 n’avaient aucun titre leur permettant de naviguer sur les eaux de la RDC. L’information a été donnée par le ministre des Transports et Voies des communications, Marc Ekila.

En dehors de l’interdiction de navigation, des personnels navigants ont reçu des suspensions.

Selon Radio Okapi, le ministre a expliqué qu’il s’agit de « 17 personnels navigants non matriculés par l’administration c’est-à-dire, ils ne sont pas reconnus ; 19 personnels navigants mais n’ayant pas revalidé les titres c’est-à-dire qu’ils ont des titres qui ont expiré et 60 sont renseignés comme ne détenant aucun titre ».

Notons que ces mesures arrivent après une série de naufrages dont le bilan fait état d’au moins 50 morts sur les eaux du fleuve Congo.

Éliminatoires Mondial 2026-premières journées : la liste des 26 Léopards dévoilée

Le sélectionneur des Léopards A, Sébastien Desabre, a rendu public jeudi 2 octobre la liste de vingt-six joueurs pour les matchs de la 1ère et 2ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2025.

 

Les 26 joueurs qui devront jouer les matchs comptant pour la 1ère et 2ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2025. La RDC sera face respectivement la Mauritanie, le 15 octobre au stade de Martyrs à Kinshasa, et le Soudan, le 19 octobre 2023, au stade des martyrs ( Lybie).

Sébastien Desabre a rappelé Mukoko Amale, Gaël Kakuta, Yoane Wissa et Glody Lilepo Makabi pour la trêve de novembre. William Balikwisha ne sont pas convoqués. Dylan Bantubinsika et Arthur Maswaku, blessés, ne sont pas du groupe.

La liste complète des 26 Léopards

Gardiens: 

  • Lionel Mpasi
  • Dimitri Bertaud
  • Siadi Baggio

Défenseurs:

  • Chancel Mbemba
  • Rocky Bushiri
  • Inonga Baka
  • Brian Bayeye
  • Gédéon Kalulu
  • Mukoko Amale
  • Joris Kayembe
  • Vital Nsimba

Milieux:

  • Samuel Moutoussamy
  • Charles Pickel
  • Edo Kayembe
  • Aaron Tshibola
  • Grady Diangana
  • Theo Bongonda
  • Gaël Kakuta
  • Silas Katompa

Attaquants:

  • Fiston Mayele
  • Glody Lilepo
  • Meschack Elia
  • Yoane Wissa
  • Cédric Bakambu
  • Jackson Muleka
  • Simon Banza

 

Classement FIFA octobre 2023 : la RDC perd une place

La République démocratique du Congo passe de la 64e à la 65e place au monde selon le classement de la Fédération internationale de football association (FIFA).

Une place de moins pour le pays des Léopard pour ce classement FIFA du mois d’octobre 2023. Le pays quitte la 64e place pour la 65e au monde et occupe la 13e place en Afrique alors qu’il était 12e le mois passé.

Selon des sources sportives, cette contreperformance est due aux matches joués sans victoire du côté de la RDC, en trois matches amicaux joués récemment.

La RDC a perdu le 12 septembre face à l’Afrique du Sud (0-1) avant de concéder un nul devant les Néozélandais (1-1 le 13 octobre et un nul vierge face à l’Angola (0-0), le 17 du même mois.

RDC : le prix du transport en commun passe de 1000 à 2000 F

Depuis mercredi 25 octobre 2023, le prix de la course de taxi, taxis-bus et taxis-motos a doublé dans plusieurs coins de la capitale congolaise.

Le coût des courses des transports en commun passe de 1000 F à 2000 F congolais à Kinshasa. Pour ces automobilistes, la situation est la conséquence de la hausse du prix du carburant à la pompe.

Ils sont nombreux ces usagers qui ont été contraint d’effectuer leurs trajets à pied, parce qu’il se sont retrouvés face cette situation. Les chauffeurs de taxi estiment qu’il n’y a pas de solution. Malgré la grogne des consommateurs, les pétroliers du Sud-Kivu affirment ne pas être responsable des hausses de prix.

Pour Urbain KANGE, secrétaire rapporteur du club des pétroliers du Sud-Kivu, « les chauffeurs devraient se manifester et demander aux autorités de pouvoir déclencher un prix pouvant les favoriser, mais nous jusque-là le prix fixé actuellement par le ministère de l’économie nous permet de pouvoir renouveler nos stocks et de pouvoir écouler également nos produits pétroliers. »

RDC : l’Etat va investir 6,6 milliards de dollars dans l’agriculture

L’annonce a été faite lors du « Forum sur l’agribusiness en RDC » ( DRC Agribusiness Forum ), tenu les 4 et 5 octobre 2023 à Kinshasa.

La République démocratique du Congo exprime son ambition de nourrir l’Afrique. Le pays entend investir 6,6 milliards de dollars dans l’agriculture. L’annonce a été faite pendant le « Forum sur l’agribusiness en RDC ». L’investissement permettra de réussir engagement du président congolais Félix Antoine Tshisekedi, de nourrir l’Afrique.

«  Avec ses 80 millions d’hectares de terres arables, ses quatre millions d’hectares de terres irrigables, sa diversité climatique permettant une exploitation agricole toute l’année, ses 7 à 8 % d’eau douce exploitable du monde, ses pâturages d’environ 125 millions d’hectares ayant une capacité de charge de 40 millions de têtes de gros bétail, l’importance de sa population, notamment jeune et féminine, la RD Congo a les moyens indéniables d’être le grenier de l’Afrique, l’épicentre de l’industrie agricole continentale et également un vivier de prospérité » avait déclaré Solomane Koné, directeur général adjoint de la Banque africaine de développement pour l’Afrique centrale et responsable pays pour la RDC. 

Le gouvernement congolais a réaffirmé son engagement à faire de la transformation de l’agriculture un moteur essentiel du développement de la RDC.

RDC : 08 casques bleus arrêtés pour exploitation sexuelle

Huit Casques bleus déployés à Beni, dans l’est de la RDC, ont été arrêtés le 1er octobre et un officier suspendu dans le cadre d’une affaire d’exploitation sexuelle et de violence présumées.

Ces soldats appartiennent tous au contingent sud-africain de la force onusienne. Ils pourraient être impliqués dans ce que les rapports internes qualifient de « violation systématique et généralisée » des règles de l’ONU contre l’exploitation et les abus sexuels.

« Le bureau des services de contrôle interne a été saisi et des mesures conservatoires ont déjà été prises conformément à la politique de tolérance zéro du secrétaire général des Nations unies », a indiqué la Monusco mercredi soir dans un communiqué.

Les mesures prises « incluent la suspension, la détention et le confinement des Casques bleus concernés », ajoute la Monusco. Le gouvernement de RDC demande également un départ « accéléré » à partir de décembre prochain de la force de l’ONU, qu’il accuse, après 25 ans de présence, de ne pas être parvenue à mettre fin aux violences des groupes armés.

RDC : les affrontements s’intensifient entre le M23 et groupes d’autodéfense

Plus de 80 000 personnes ont par ailleurs été contraintes de fuir leur domicile en huit jours.

Les combats se sont intensifiés dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi depuis le 1er octobre 2023. Ceux-ci opposent le M23 aux combattants pro-gouvernementaux Wazalendo. Ces affrontements se sont en particulier concentrés dans le territoire de Masisi, notamment dans la zone de santé de Mweso.

D’autres combats se sont déroulés sur l’axe Mabenga-Kiwanja, Ishasha-Kiwanja et Rugarama-Kiwanja dans le territoire de Rutshuru. Selon des sources humanitaires, au moins 20 civils ont été tués et plus de 30 autres blessés. Selon les sources onusiennes, plus de 80 000 personnes ont par ailleurs été contraintes de fuir leur domicile en huit jours.

RDC : 15 morts dans l’explosion d’une bombe

Le drame s’est produit vendredi dernier en soirée dans le village de Kyangitsi, situé en territoire Masisi dans la province du Nord-Kivu dans l’est de la RDC.

Au moins quinze personnes ont perdu la vie dans une explosion de bombe dans l’est de la République démocratique du Congo. Cette explosion a été causée par des enfants qui ont pris la bombe pour un jouet. L’information a été donnée le lendemain samedi par le chef communautaire.

Le drame a eu lieu vendredi soir dans le village de Kyangitsi, situé en territoire Masisi dans la province du Nord-Kivu. « Vers 20 heures, heure locale, alors que certains habitants cherchaient à savoir de quoi il s’agissait, la bombe a explosé », a déclaré Telesphore Mitondeke, membre d’un groupement d’organisations de la société civile du Masisi.

RDC-Kwilu : au moins 6500 cas de rougeole enregistrés en 7 mois

Ce chiffre a été révélé, mardi 3 octobre, par le médecin coordonnateur provincial du Programme élargi de vaccination (PEV) du Kwilu, Dr Steeve Matoma.

Plus de 120 morts de rougeoles dont plus de 90% chez les enfants de moins de 5 ans enregistrés dans la province du Kwilu. En 07 mois, la province a recensé au moins 6 500 cas de rougeole. Des statistiques ont été révélées, mardi 3 octobre, par le médecin coordonnateur provincial du Programme élargi de vaccination (PEV) du Kwilu, Dr Steeve Matoma.

« Nous comptons 6504 cas de rougeole dont 4551 enfants de moins de 5 ans. Aussi, parmi ces cas, il y a 122 décès dont 108 chez les enfants de moins de 5 ans.  Donc vous vous rendez compte que plus de 90% de taux de mortalité ce sont les enfants de moins de 5 ans. La zone de santé qui est la plus touchée c’est celle de Mokala avec 796 cas, suivie de Koshibanda avec 688 et Bulungu avec 668 », a expliqué Dr Steeve Matoma.

Ces morts ont été recensés dans au moins 16 zones de santé sur les 24 touchées.

Le Dr Steeve Matoma explique que la grève des infirmiers constitue un grand blocage pour les activités de riposte prévues contre cette maladie, notamment la campagne de vaccination ainsi que la prise en charge des malades. Il demande aux grévistes la suspension momentanée de la grève afin que les enfants reçoivent le vaccin.

RDC : les opposants Katumbi et Fayulu candidats à la présidentielle

Moïse Katumbi et Martin Fayulu ont officiellement déposé leur candidature mercredi 04 octobre 2023.

Les deux poids lourds de l’opposition de la RDC sont candidats à l’élection présidentielle de décembre. Ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi espère remplacer à la tête de la RDC Félix Tshisekedi. Ses relations conflictuelles avec l’ancien président Joseph Kabila l’avait contraint à l’exil et il n’avait pas réussi à déposer sa candidature.

Pour ce qui est de Martin Fayulu, il s’agit de la candidature d’un homme qui se considère toujours comme le véritable président-élu : il revendique toujours la victoire à l’élection de 2018 et promet de ne rien lâcher, de se battre pour la transparence et la vérité des urnes. Après le dépôt de sa candidature, il affirme, qu’il n’acceptera pas de voir quelqu’un « voler la victoire du peuple ».

Notons que Martin Fayulu et Moïse Katumbi s’étaient rapprochés cette année avant de s’éloigner, à cause de divergences d’approches notamment sur le boycott ou non du processus électoral.

RDC : Denis Mukwege candidat à la présidentielle

Le Prix Nobel de la paix 2018, a annoncé ce 2 octobre 2023 à Kinshasa sa candidature à la présidentielle du 20 décembre 2023.

Fin du suspense, le Dr Denis Mukwege est candidat à la prochaine élection présidentielle en République Démocratique du Congo. Le Prix Nobel de la paix 2018, a annoncé sa candidature lundi 02 octobre 2023 à Kinshasa.

Selon RFI, Cette candidature de Denis Mukwege était envisagée depuis plusieurs mois. Son nom revenait souvent dans les candidats potentiels. Ces dernières semaines, cela semblait de plus en plus évident. Ses soutiens, ceux qui le poussent depuis des années, étaient convaincus que c’était cette fois-ci la bonne. Il l’a confirmé devant environ 300 personnes : « Je ne vais pas attendre 2028. Je ne le fais pas par intérêt, ni pour le pouvoir, mais pour sauver ma patrie. Demain ce sera trop tard, j’y vais maintenant. » Ajoutant : « Il faut avoir le courage de renoncer à son confort personnel par patriotisme ! »

Pour la même source, son programme serait organisé autour de 12 piliers, dont les deux principaux sont d’une part la paix, la sécurité et la défense, en luttant contre la balkanisation du pays, et d’autre part la justice et l’État de droit. Un programme assez cohérent par rapport aux combats, prises de position du docteur Mukwege. Cela fait des années qu’il demande la fin de l’impunité.

« L’homme qui répare les femmes », surnom hérité d’un documentaire qui lui a été consacré, rejoint une liste d’une vingtaine de candidats qui vont affronter le chef de l’État sortant, Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019 et candidat à sa réélection.

RCA : environ 2000 déplacés de Gadzi à Zawa et Yaloké appellent à l’aide

Plus de deux semaines après leur arrivée dans l’Ombella-Mpoko, les déplacés internes de Gadzi voient leur situation humanitaire se dégrader davantage.

 

Environ 2000 individus, ces femmes, hommes et enfants sans abris vivent dans la précarité à Zawa et Yaloké. En détresse, ils appellent à l’aide.

Les déplacés de Gadzi qui sont aujourd’hui en détresse à Zawa, proviennent respectivement des villages Zokombo, Gbangara, Gontikiri, Zawélé, Mayaka, Gbamesse, Gom, Yassiméré et Zaoro Yanga. Située à plus de 80 kilomètres de Yaloké, la localité de Gadzi s’est vidée d’une partie de ses habitants après des affrontements, début avril, entre des groupes armés. Selon des sources contactées par Radio Ndeke Luka, les représailles des rebelles des 3R en quête de supposés voleurs de bétails ont poussé plusieurs familles à quitter leurs domiciles.

« Là-bas, il n’y a aucun élément des forces de l’ordre »

« Les rebelles de 3R étaient partis déclencher les hostilités dans la zone. La majorité de la population a fui pour trouver refuge ici à Zawa, car l’insécurité règne encore là-bas et il n’y a aucun élément des forces de l’ordre. Ici, nous sommes environ 2.000 personnes. Jusque-là, ce ne sont que les familles d’accueil qui nous viennent en aide » a déploré Innocent Torozombo, un déplacé.

La situation est presque identique à Yaloké où plus de 300 personnes vivent dans des conditions extrêmement difficiles. Elles manquent de tout. Notamment, des soins médicaux, de la nourriture et n’ont pas accès à l’eau potable.

« Nous demandons l’assistance du gouvernement »

« Nous demandons l’assistance du gouvernement. Je puis vous dire que depuis l’avènement de cette situation, les forces loyales ne se sont pas encore déportées sur les lieux. Les habitants qui y sont restés, on ne sait pas ce qu’ils sont devenus. Nous souhaitons que le gouvernement déploie des éléments de sécurité dans cette localité et qu’il vienne aussi nous assister » a imploré Tony Da Silva Zawélé, un déplacé.

La sous-préfecture de Gadzi est une localité enclavée dans la préfecture de la Mambéré. L’accès aux services sociaux de base reste encore un défi à relever. Sur Radio Ndeke Luka, le député Janssen So-Ingkossi Wandouia a dénoncé  » l’abandon de la population locale par les autorités de Bangui ». De son côté, le ministère en charge de l’Action humanitaire n’a pas encore réagi à cette plainte.

Source : radio Ndeké Luka

RCA : reprise du rapatriement des réfugiés centrafricains vivant en RDC

Ils ont quitté pour la plupart leur pays depuis les derniers évènements du 24 mars 2013 et rentrent au bercail grâce à l’appui du UNHCR.

 

Au moins 250 réfugiés Centrafricains vivant en République Démocratique du Congo sont de retour ce vendredi 22 octobre dans leur pays.  Ils ont quitté pour la plupart le sol Centrafricain depuis les derniers évènements du 24 mars 2013 et rentrent au bercail grâce à l’appui du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Refugiés (UNHCR) au terme d’un accord signé entre la RDC, la Centrafrique et cette agence onusienne.

Les 250 réfugiés, composés des hommes, des femmes et des enfants sont arrivés ce jour aux bords de 4 baleinières dépêchés par le HCR pour favoriser leur retour. Après 8 ans d’absence sur le sol centrafricain, les 250 Centrafricains du site de Molé en République Démocratique du Congo ont choisi volontairement de rentrer au pays.

Loïc Doukpou  n’a pas hésité un seul instant à exprimer sa joie après avoir foulé à nouveau le sol de ses ancêtres. « Vous ne pouvez pas imaginer le sentiment que j’ai en ce moment de retourner dans mon propre pays. C’est difficile de vivre à l’extérieur. Je remercie tous ceux qui ont contribué et ont mené des actions favorisant notre retour. Je suis chez moi, content d’aller retrouver mes siens après 8 ans d’absence », a lancé le jeune homme.

Loïc a quitté la Centrafrique suite à la guerre du 05 décembre 2013 entre les milices Antibalaka et les éléments de la Seleka arrivés au pouvoir par le coup d’Etat du 24 mars 2013. Dans le Camp des Réfugiés de Molé, leur situation était devenue difficile jusqu’à ce qu’ils décident de solliciter le rapatriement volontaire.

Selon le HCR ce retour marque le début d’un processus de rapatriement de 6000 autres réfugiés Centrafricains avant la fin de l’année 2021 comme a souligné Mohamed Askia Toure, Représentant du HCR en Centrafrique. «  Votre retour n’est pas vain,  par ce qu’il marque le début de retour massif. Nous espérons dans les mois qui viennent avant la fin d’année 2021 voir l’arrivée sur le sol Centrafricain de 6000 réfugiés. Nous espérons aussi que ces 6000 réfugiés vont marquer le retour massif de plus de 700.000 réfugiés aujourd’hui en exil», a-t-il annoncé.

Ce rapatriement est réalisé grâce à un accord tripartite signé le 5 juillet 2019 entre le HCR, la RDC et la Centrafrique. Lequel  accord fixant le cadre l’égale de rapatriement des Centrafricains réfugiés sur le sol de la RDC, ce même cadre a facilité jusqu’aujourd’hui le rapatriement de 5000 réfugiés Centrafricains.

« Les premières opérations de rapatriement en provenance de la RDC en 2020 avec la facilitation du HCR a permis de totaliser à ce jour 5000 compatriotes retournés. Ces opérations de rapatriement ont été suspendues fin 2020 avec la pandémie du Covid-19 et la crise postélectorale de décembre dernier. C’est dans l’optique de traduire en acte la vision du président de la république, ainsi que l’instruction du premier ministre dans la lettre de mission et l’engagement du ministère de l’action Humanitaire que le gouvernement, et le HCR en concertation avec les autorités congolaise ont effectivement procédé à la reprise des opérations de rapatriement volontaire des Centrafricains sur le sol congolais dans la sécurité et dans la dignité », a expliqué la ministre de l’Action Humanitaire, Virginie Baikoua.

Ces réfugiés sont accompagnés par les autorités congolaises notamment le chef de la délégation spéciale de la ville de Nzongo. De leur arrivée au port Amont à Bangui, les retournés ont été accueillis par le Premier ministre chef du gouvernement Henri Marie Dondra.

RDC : douze morts dans l’éboulement d’une mine d’or artisanale

Douze « creuseurs » clandestins sont morts samedi dans l’éboulement d’une mine d’or artisanale dans le nord de la République démocratique du Congo (RDC), a rapporté lundi la radio onusienne Okapi.

 

L’incident a eu lieu samedi à la mi-journée, dans la province du Bas-Uélé, dans le territoire de Bondo, dans une carrière surnommée “séminaire”, a rapporté Okapi, citant notamment le député provincial Eddy Pascal Sinango.

« Dix-sept personnes s’étaient introduites dans un puits d’or de cette carrière fermée par les services de mines depuis janvier dernier », selon Okapi.

Un glissement de terrain a provoqué la mort de 10 des creuseurs, six autres ont été blessés. Deux des blessés ont succombé peu après à l’hôpital.

Selon un média local, Radio Télé Uélé (RTU), toujours cité par Okapi, un incident similaire a eu lieu le jour-même dans la soirée dans une autre carrière artisanale, à 55 km de Bondo.

Un creuseur, rentré dans le puits pour récupérer sa motopompe alors qu’il commençait à pleuvoir a été surpris par un éboulement et est mort enseveli.

Selon la RTU, encore cité par Okapi, une vingtaine d’éboulements se sont produits depuis janvier dernier dans cette région de la RDC, faisant une cinquantaine de morts.

RCA : le général Henri Wanzet Linguissara a été évacué en RDC

Le ministre de la Sécurité publique en RDC aurait été évacué à cause de son état de santé dégradé par la pandémie de coronavirus.

 

En Centrafrique, depuis quelques temps, l’on assiste à une série d’évacuation sanitaire de plusieurs personnalités  politiques du pays vers la République démocratique du Congo (RDC). Après Désiré Bilal Nzanga Kolingba, qui a rendu l’âme dimanche 25 avril dernier, puis du sulfureux tout puissant Sani Yalo, suivi de l’ancien premier ministre Simplice Mathieu Sarandji alias SMS, c’est le tour du ministre de la Sécurité publique, le général Henri Wanzet Linguissara d’être évacué en urgence en RDC.

L’évacuation du ministre Wanzet est intervenue suite à une complication du virus du Covid-19.

Hospitalisé à Bangui depuis quelques jours, l’état de sa santé ne cesse de détériorer. Il nécessite une évacuation, selon son entourage. Sur conseil de sa famille politique, le ministre a pu être évacué ce lundi 26 avril à bord d’un avion médical spécialisé  en République démocratique du Congo.

Pour l’heure, le gouvernement ne fait aucune communication à propos de cette évacuation.

Reste à savoir si c’est encore une opération d’empoisonnements à la russe ou à la Roumaine qui se pratique depuis que les partenaires de la société Wagner ont appris aux Dignitaires du MCU la formule douce, laquelle a atteint un stade de non retour.

Rappelons que l’ancien premier ministre Simplice Mathieu Sarandji , premier secrétaire du parti au pouvoir, le MCU, a été évacué aussi en RDC au début de ce mois d’avril. Dans un premier temps on parle de Covid-19, mais son entourage affirme qu’il serait victime d’empoisonnement, selon ses proches. Et le nom du premier ministre Firmin NGRÉBADA a été cité à plusieurs reprises comme le présumé auteur de cet acte criminel.

RCA-élection présidentielle : Désiré Bilal Nzanga Kolingba n’a pas encore confirmé sa candidature

Très fragile en raison  de son état de santé, l’homme politique centrafricain compte partir en France dans les prochains jours.

Le Président du parti du rassemblement démocratique centrafricain (RDC), monsieur Désiré Bilal Nzanga Kolingba est arrivé en République démocratique du Congo après son bref passage à Brazzaville, en République du Congo. Très fragile en raison  de son état de santé, l’homme politique centrafricain compte repartir en France dans les prochains jours. En privée, il annonce à ses proches sa ferme volonté de ne pas se représenter à la présidentielle du 27 décembre où il avait été investi à son absence par son parti comme candidat.

À quelques heures de la fin de la période du dépôt de candidature aux élections présidentielles et législatives, le Président du parti du rassemblement démocratique centrafricain (RDC), monsieur Désiré Bilal Nzanga Kolingba  risquerait de ne pas officialiser sa candidature auprès de l’autorité nationale des élections en raison des séquelles de son état de santé.

En effet, il y a quelques jours, l’homme avait quitté la France pour se rendre à Brazzaville, en République du Congo pour rencontrer ses compatriotes dans le cadre de sa précampagne électorale. Malheureusement, son état de santé ne lui permettait pas de tenir son agenda comme prévu. En dépit de tout cela, et sous la pression de son équipe de campagne, l’homme avait traversé péniblement le fleuve Congo pour se rendre en République démocratique du Congo afin de rencontrer ces milliers des compatriotes résidant dans ce pays voisin. Malheureusement, à son arrivée à Kinshasa, nombreux sont ceux qui souhaitent son retrait de cette compétition électorale en raison de son état de santé. Une proposition que l’homme politique n’a pas souhaité s’y opposer.

Selon ses proches, l’homme politique centrafricain pourrait mettre fin à son ambition présidentielle cette année.

Notons que le porte-parole du parti RDC, Monsieur Pascal Koyaméné  avait déclaré à la radio RJDH, peu avant l’ouverture des travaux du congrès de son parti que le RDC ne va pas investir un autre candidat à la présidentielle du 27 décembre que monsieur Désiré Bilal Nzanga Kolingba. Une déclaration qui avait conduit à l’investiture de ce dernier, mais fragilise également cet ancien parti au pouvoir qui a des milliers d’adhérents.