RCA : deux morts dans une explosion de deux mines terrestres

Deux personnes viennent de se faire exploser par des mines terrestres dans les localités de Lim-Pendé, au nord-ouest de la RCA. Les deux victimes étaient toutes sur leur moto au moment de l’explosion.

 

Selon des sources locales, la première explosion a eu lieu sur l’axe Ndim à Ngaoundaye. La victime est un conducteur de taxi-moto. Il transportait un fût de l’essence lorsque sa moto était sautée sur une mine sur ce trajet. La moto calcinée avec le fût de l’essence. Quant au conducteur, il est mort plus tard à l’hôpital de Dim.

La deuxième explosion a eu lieu dans la localité de BHOLARA. La victime était également sur sa moto qui a été totalement calcinée par l’effet de l’explosion.

Quant au conducteur, il est mort sur le champ. Son corps éparpillé en morceaux.

Il faut noter au passage que deux policiers, à savoir Moutadji Arnold Didier et son collègue Mazity Désire Nathanael  ont été   tous deux tués  le vendredi28 mai 2021 dans une explosion d’une mine terrestre au passage de leur véhicule dans la localité de Bondiba, sur l’axe Dongbaïkè Abba en allant également vers Nguia Bouar, située dans la préfecture de la Nana-Mambéré, au Nord-ouest de la République centrafricaine.r

Trois mercenaires russes de la société Wagner, qui combattent au côté de l’armée nationale contre les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC),  ont également été tués dans cette même explosion.

Rappelons que c’est dans le même secteur de la Nana-Mambéré que s’est produite l’explosion de la mine qui a détruit le véhicule de la mission catholique de Niem le 5 mai dernier, faisant un mort. Mais deux semaines plus tard, le 16 mai, trois personnes sur une moto ont sauté   également sur une mine terrestre  à moins de 15 kilomètres de Yéléwa près de Service Kolo. Vu l’impact du choc, les trois passagers de la moto sont morts sur le champ.

La Minusca, de son côté, se disait très préoccuper par la multiplication de l’utilisation des engins explosifs dans le pays. Elle met en garde les auteurs contre une possible poursuite judiciaire pour crime contre l’humanité.

RCA : trois morts une violente attaque des positions de 3R

Après plusieurs embuscades mortelles tendues par les rebelles de 3R aux mercenaires russes de la société Wagner dont plusieurs ont été tués, ces derniers se sont renforcés depuis plusieurs semaines à koui. Après l’arrivée des huit véhicules remplis des autres Wagner lourdement armés à koui le vendredi 13 août dernier, plus de 14 autres véhicules, 40 motos et quatre hélicoptères  sont arrivés à nouveau dans la ville de koui le vendredi dernier. Ils ont mené des ratissages dans la région, et des affrontements ont été signalés.

Selon la présidence de la République, environ 2000 soldats, dont 750 mercenaires russes et plus de 300 militaires rwandais,  et des soldats FACA ont été déployés  dans le nord-ouest pour combattre les rebelles de 3R, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC)  dans la région de l’Ouham-Péndé, de Lim-Pendé et de la Nana-Mambéré. Ainsi, dans la seule ville de koui, ce vendredi 20 août, environ 14 véhicules, 40 motos et quatre hélicoptères  étaient arrivés dans la ville.  Quelques heures plus tard, ils ont commencé   à attaquer  les positions des rebelles de 3R dans la région.  Les quatre hélicoptères  déployés sur place ont participé au pilonnage des positions de 3R les vendredi et samedi derniers. Un hélicoptère aurait été touché et ne fonctionne plus.

Pendant ce temps, trois Peuls éleveurs ont été tués dans leur campement, et leur troupeau également a été bombardé par les mercenaires russes de la société Wagner.

Pour l’heure, aucune perte humaine n’est à déplorer dans les deux camps, mais l’offensive se poursuit.

RCA : sept morts dans l’attaque des rebelles

Un groupe rebelle armé a attaqué lundi une ville située à 300 kilomètres de Bangui, la capitale centrafricaine.

 

Sept personnes sont mortes, a déclaré mercredi à l’AFP le porte-parole des Casques bleus de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca).

En Centrafrique, une nouvelle attaque rebelle a fait 7 morts, lundi 28 juin, dans la ville d’Alindao, à 300 kilomètres à l’est de Bangui, a déclaré mercredi à l’AFP le porte-parole des Casques bleus de la Minusca.

Des membres de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), un des principaux groupes armés rebelles, ont lancé lundi « plusieurs attaques en simultané sur les points de contrôle et camps des forces armées centrafricaines », a indiqué le lieutenant-colonel Abdoulaziz Fall.

Les Casques bleus ont repoussé les rebelles qui se sont repliés à trois kilomètres de la ville, selon cette même source. « Actuellement les forces armées centrafricaines sont sur place dans la ville avec nous », a précisé Abdoulaziz Fall, ajoutant que 60 Casques bleus népalais ont été envoyés en renfort à Alindao.

L’UPC est le groupe le mieux équipé en Centrafrique, principalement actif dans l’Est du pays où ses membres contrôlent de nombreux gisements miniers.

Depuis fin décembre 2020, les forces gouvernementales ont réussi à reprendre aux rebelles les agglomérations et une bonne partie des deux tiers du pays qu’ils contrôlaient depuis plusieurs années, essentiellement grâce au renfort de soldats rwandais et à la présence de centaines de paramilitaires russes combattant à leurs côtés.

La Centrafrique, deuxième pays le plus pauvre du monde selon l’ONU, est ravagée par une guerre civile depuis 2013. Celle-ci a toutefois baissé d’intensité depuis 2018.

L’armée russe à la rescousse

En effet, à la demande de Bangui, la Russie a commencé en 2018 à déployer ces paramilitaires, notamment pour former l’armée centrafricaine et assurer la sécurité rapprochée du président Faustin Archange Touadéra. Leurs effectifs ont été renforcés fin 2020 pour venir à la rescousse d’une armée très démunie face à l’offensive lancée par les rebelles pour faire échec à la réélection d’Archange Touadéra.

Moscou reconnaît officiellement la présence de 1135 « instructeurs non armés » mais les ONG présentes sur le terrain, la France et l’ONU affirment qu’une partie d’entre eux sont des hommes du groupe privé russe de sécurité Wagner, ce que dément Moscou.

Dans un rapport d’experts publié mercredi, l’ONU assure que les « instructeurs » russes ont commis, avec l’armée centrafricaine, « des violations du droit humanitaire international » dont des « assassinats aveugles ». L’envoi de ces paramilitaires s’inscrit dans une vaste offensive diplomatique et financière lancée par Moscou dans cette ancienne colonie française. La Russie y a livré des armes grâce à des assouplissements ponctuels de l’embargo de l’ONU pour le lui permettre, et a signé un accord de coopération militaire avec Bangui.

 

En parallèle, le gouvernement centrafricain a accordé des permis miniers, pour l’exploitation de l’or et du diamant notamment, à des sociétés russes associées à l’homme d’affaires Evguéni Prigojine. Très proche du président russe Vladimir Poutine, il est suspecté d’être le principal financier de Wagner.

RCA : 14 morts dans les affrontements entre éleveurs et cultivateurs

Les cultivateurs accusent les éleveurs de saccager leurs champs en faisant paître leurs animaux.

 

Pas moins de 14 personnes ont trouvé la mort dans des violents affrontements entre éleveurs et cultivateurs dans le Nord-Est de la Centrafrique, près de la frontière avec le Tchad. Il faut dire que cette zone est en proie à des conflits meurtriers entre ces communautés.

« Tout est parti d’un malentendu entre un agriculteur et un éleveur qui a amené son bétail dans un champ » à Tiri, a déclaré Ibrahim Senoussi, maire de cette commune située à plus de 700 km de Bangui. « Les troupeaux ont dévasté le champ et les récoltes » et l’éleveur a été tué après une violente dispute.

« En représailles, les éleveurs, venus du Tchad, ont tué 14 personnes dont des femmes et des enfants. Ils ont incendié plus de 66 maisons et des greniers. Près de 3 000 personnes ont fui leur village », a indiqué François Dieudonné Bata Wapi Yepi, préfet de la région de Bamingui-Bangoran, précisant que l’attaque avait eu lieu le 10 juin. Deux blessés graves ont été transportés à l’hôpital de Ndélé, à environ 80 kilomètres de Tiri. C’est du moins ce que confirme une source médicale sur place.

RCA : 5 morts dans un accident de la route

Un accident mortel  de la circulation impliquant un camion lourd s’est produit sur la route nationale numéro 1.

 

Mardi matin vers 9 heures du matin, un accident mortel  de la circulation impliquant un camion lourd s’est produit sur la route nationale numéro 1, à  environ 30 kilomètres de Bossemptélé sur l’axe Yaloké. Le bilan fait état de 5 morts et des blessés.

Selon les premiers éléments d’information recueillis,  le camion était parti de la ville de Bozoum pour la ville de Bangui, transportant des marchandises et des passagers. Juste en arrivant  à  32 kilomètres de Bossemptélé, le véhicule quitte brusquement la chaussée pour se retrouver dans le ravin, causant ainsi la mort de plus de cinq passagers, dont les trois issues de même famille et quelques blessés qui sont rapatriés à Bossemptélé pour les uns, et Yaloké pour les autres.

Une enquête a été ouverte à la gendarmerie de Bossemptélé, et le conducteur  est également maintenu en garde à vue pour nécessité d’enquête.

Il y’a lieu de noter que les accidents survenus dans le pays sont principalement causés par des excès de vitesse, le mauvais état des routes et la non-application des lois font des milliers de morts chaque année en République centrafricaine.

RDC : douze morts dans l’éboulement d’une mine d’or artisanale

Douze « creuseurs » clandestins sont morts samedi dans l’éboulement d’une mine d’or artisanale dans le nord de la République démocratique du Congo (RDC), a rapporté lundi la radio onusienne Okapi.

 

L’incident a eu lieu samedi à la mi-journée, dans la province du Bas-Uélé, dans le territoire de Bondo, dans une carrière surnommée “séminaire”, a rapporté Okapi, citant notamment le député provincial Eddy Pascal Sinango.

« Dix-sept personnes s’étaient introduites dans un puits d’or de cette carrière fermée par les services de mines depuis janvier dernier », selon Okapi.

Un glissement de terrain a provoqué la mort de 10 des creuseurs, six autres ont été blessés. Deux des blessés ont succombé peu après à l’hôpital.

Selon un média local, Radio Télé Uélé (RTU), toujours cité par Okapi, un incident similaire a eu lieu le jour-même dans la soirée dans une autre carrière artisanale, à 55 km de Bondo.

Un creuseur, rentré dans le puits pour récupérer sa motopompe alors qu’il commençait à pleuvoir a été surpris par un éboulement et est mort enseveli.

Selon la RTU, encore cité par Okapi, une vingtaine d’éboulements se sont produits depuis janvier dernier dans cette région de la RDC, faisant une cinquantaine de morts.

RCA-Bangui : des morts dans des hôpitaux après une coupure d’électricité

Cette panne d’électricité intervient au moment où beaucoup de service public ne dispose pas encore d’une autonomie énergétique.

 

Au moins quatre patients dans un grand hôpital de Bangui, capitale  de la République centrafricaine sont morts lundi après une gigantesque panne d’électricité  qui a plongé la capitale dans l’obscurité et qui se prolonge jusqu’à ce jour, confirmant les informations publiées par la radio Ndékèluka mardi 27 avril.

Selon la journaliste, « Quatre patients qui se trouvaient dans un état grave sous oxygène sont morts  mardi », a-t-elle  affirmé dans son reportage qui a également mentionné que  l’insuffisance de l’énergie dans les services hospitaliers aggrave la situation des patients, selon les proches des malades.

« Mon frère est hospitalisé ici dans un état grave. Depuis que le courant n’est pas là, il a de la peine à bien respirer. Pour l’instant, il est dans un état critique », a déploré un proche d’un malade.  D’après un autre parent, il y’a plusieurs décès ces derniers temps. Le générateur qui est présentement installé ne suffit pas pour alimenter tous les services  de l’hôpital. Plusieurs patients meurent à cause de la chaleur.

« Ce matin même, 17 corps en état de décomposition  sont sortis de la morgue. La situation des malades est vraiment critique sans électricité », déplore-t-il.

Même au centre hospitalier universitaire de Bangui, selon la journaliste, le personnel soignant du service dentaire éprouve d’énormes difficultés à extraire et traiter les dents avariées.

« Tel que vous avez constaté, il y’a eu une patiente qui est assise sur le fauteuil, mais il n’y’a pas de l’électricité alors que celui-ci marche avec de l’énergie », estime un dentiste au centre hospitalier de Bangui.

Même son de cloche au centre pédiatrique de Bangui ou  Son Directeur général, docteur Jean-Chrysostome Godi déplore l’impact financier de cette coupure d’électricité.

« Ça joue financièrement. Ce qu’on veut mettre dans  les réactives par exemple, dans le médicament, maintenant on va mettre dans le carburant. Les conséquences sont financières autant que sur la qualité des soins », déclare docteur GODI.

RCA : quatre morts dans un accident d’un camion commercial à Grimari

Le véhicule, en provenance de la ville de Bambari, transportait des marchandises et des passagers à destination de Bangui.

Les mercenaires russes basés à l’entrée de la ville de Grimari sur l’axe Bambari ont été soupçonnés d’avoir ouvert le feu sur un véhicule de transport  de marchandises et de personnes dans les parages  de la ville de Grimari, provoquant un accident qui a fait au moins quatre morts et des blessés.

Selon nos informations, le véhicule, en provenance de la ville de Bambari, transportait des marchandises et des passagers à destination de Bangui. Malheureusement à leur arrivée à cinq kilomètres de Grimari, juste à la barrière des forces de l’ordre à l’entrée de la ville où les forces gouvernementales se sont basées, les mercenaires russes auraient ouvert le feu sur le véhicule, occasionnant la mort d’au moins quatre passagers et de plusieurs blessés, selon les témoins.

On ignore les raisons exactes de l’attaque,  mais tout porte à croire que les mercenaires russes, qui ne parlent ni Sango, ni le français, ont du mal à différencier les civils des rebelles.

Même à Boali, où l’affrontement entre les forces gouvernementales et les rebelles du CPC ont eu lieu la semaine dernière, des nombreux cas d’assassinat extrajudiciaire des civils imputés aux mercenaires russes ont été signalés dans la ville. Les populations locales, sous le choc,  ne cessent d’interpeller le gouvernement sur le sujet, mais elles n’ont reçu aucune réponse.

RCA-Mbaïki : 3 morts et plusieurs blessés dans un accident de la route

L’accident est survenu ce mardi après-midi à 7 kilomètres du village Bokoko, plus précisément  sur le pont Wakombo, dans la commune de Mbaïki, sur la route nationale numéro 6.

Un accident de la circulation impliquant un camion transportant des bois a fait trois morts et plusieurs blessés mardi 20 octobre sur la route de Mbaïki, dans la préfecture de la Lobaye, au sud-ouest de la RCA,  a-t-on appris de source sécuritaire locale.

Selon la même source, l’accident est survenu ce mardi après-midi à 7 kilomètres du village Bokoko, plus précisément  sur le pont Wakombo, dans la commune de Mbaïki, sur la route nationale numéro 6.

Selon les témoins de la scène, le véhicule impliqué serait un camion Mercedes transportant des conteneurs avec des bois. Trois personnes ont été tuées, et plusieurs d’autres blessées.dans cet accident dramatique.

Le service de la gendarmerie locale s’est rendu sur le lieu pour nécessité d’enquête, selon les témoins.

Notons que le réseau routier en République centrafricaine est non seulement insuffisant, mais aussi mal entretenu, occasionnant malheureusement de nombreux cas d’accident de circulation routière.

RCA : l’armée tue cinq miliciens

Ces rebelles ont tué par des militaires qui ont repoussé l’attaque d’une des milices qui se partagent une grande partie de ce pays.

Cinq assaillants ont été tués dans l’ouest de la Centrafrique par des militaires qui ont repoussé l’attaque d’une des milices qui se partagent une grande partie de ce pays ravagé depuis sept ans par la guerre civile. L’information a été confirmée mercredi 10 juin, par le gouvernement.

Lundi soir, l’un des principaux mouvements armés rebelles, le groupe 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation), a mené plusieurs attaques simultanées dans la région dont l’une a visé un camp militaire à Bouar, une ville située sur l’axe stratégique entre la capitale Bangui et le Cameroun, principale source d’approvisionnement de ce pays parmi les plus pauvres du monde.

Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement, Ange-Maxime Kazagui, a condamné des « attaques simultanées, planifiées et coordonnées lancées sur plusieurs localités, notamment à Bouar » par les 3R. Leur chef, Sidiki Abass, avait annoncé vendredi qu’il suspendait sa participation à l’accord de paix signé le 6 février 2019 à Khartoum avec le gouvernement et 13 autres mouvements rebelles.

L’attaque de Bouar, repoussée par les Forces armées centrafricaines (FACA), a fait « cinq morts parmi les assaillants et 17 blessés » chez les militaires, selon M. Kazagui.

Selon le gouvernement et la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), l’assaut de Bouar a visé le camp des Unités mixtes de sécurité (USMS), ces bataillons qui mêlent forces armées régulières et combattants issus des groupes armés, et dont la mise en œuvre est l’une des clauses de l’accord de Khartoum.

Une soixantaine d’éléments des 3R avaient été intégrés à cette unité mixte mais avaient déserté le lendemain de son inauguration, le 13 mai.

Début juin, la Minusca avait mis en garde Sidiki Abass « contre sa tendance expansionniste dans d’autres parties de la région, en claire violation de l’accord » de Khartoum, censé mettre fin à une guerre civile qui ensanglante la Centrafrique depuis 2013, quand une coalition de groupes armés a renversé le régime du président François Bozizé.

A quelques mois d’une élection présidentielle à haut risque, prévue en théorie en décembre 2020, la Centrafrique est toujours en proie aux exactions des groupes armés, la plupart pourtant signataires de l’accord de paix, et qui contrôlent encore près des deux tiers du territoire.

RCA : une attaque des rebelles fait 37 morts

Au moins, 37 personnes ont été tuées dans une attaque perpétrée par des hommes armés. L’attaque a eu lieu dans la ville de Ndele, dans le nord du pays.

Des hommes, lourdement armés et identifiés comme étant des rebelles, ont mené une attaque meurtrière dans le nord de la Centrafrique, malgré l’intervention des forces onusiennes. « Des rebelles ont pris d’assaut le marché central de la ville en tuant au moins 37 personnes. Au moment de l’attaque, les forces onusiennes et une autre milice, qui contrôlait auparavant Ndele, n’ont pas réussi à repousser les assaillants qui ont fini par installer leur base dans une église », rapporte bbc.com.

De son côté, le porte-parole du gouvernement donne un bilan détaillé et inférieur à celui annoncé par la BBC: « Des affrontements entre groupes armés à Ndélé, dans le nord-est de la République centrafricaine, ont fait 25 morts, dont 21 civils, et 51 blessés », a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication.

L’année dernière, des attaques ont eu lieu en avril, mai, octobre et novembre, faisant plus d’une centaine de morts. Des centaines de blessés sont également à déplorer. Les membres du Conseil de sécurité avaient, suite à une attaque contre les soldats de MINUSCA, condamné énergiquement toutes les attaques et provocations à l’encontre de la MINUSCA, perpétrées par des groupes armés. Ils ont souligné que les attaques, prenant pour cible des soldats de la paix, sont susceptibles de constituer des crimes de guerre et ont rappelé à toutes les parties, leurs obligations en vertu du droit international humanitaire. Cependant, les groupes rebelles ne cessent de multiplier les attaques à travers le pays, surtout dans la partie nord de la Centrafrique.

RCA : deux morts dans de nouvelles violences des rebelles dans le sud-ouest

Au moins deux civils ont été tués dans de nouvelles violences des rebelles dans la partie sud-ouest de la République centrafricaine (RCA).

D’après les députés Timothée Bengba et Martin Bounguenzé, depuis lundi, des hommes armés présumés du groupe rebelle 3R ont fait des incursions dans les villes centrafricaines de Carnot, Gadzi et Yaloké. Outre la mort des deux civils, un troisième a été grièvement blessé. Les habitants locaux sont pour l’heure en fuite en brousse.

Si l’insécurité va perdurer dans ces régions, cela va inéluctablement se répercuter sur les prochaines élections présidentielle et législatives prévues entre fin 2020 et début 2021, ont-ils estimé, ajoutant que les autorités sont maintenant informées de la situation, et que des mesures appropriées seront prises pour protéger la population, notamment par le déploiement des Forces armées centrafricaines (FACA).

Affrontements dans le sud : 3 morts et une centaine de déplacés

Au moins 3 personnes sont mortes et une dizaine ont été blessées vendredi dans le sud de la Centrafrique dans des combats opposant des militaires à des membres d’un groupe armé signataire d’un accord de paix conclu avec le gouvernement il y a un an, a-t-on appris lundi de sources concordantes.

« Il y a eu un accrochage entre les membres des Forces armées centrafricaines (Faca) et ceux de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) dans la ville d’Alindao », a déclaré lundi Vladimir Monteiro, porte-parole de la Mission des Nations Unies en Centrafrique, une opération de maintien de la paix lancée en 2014 dans ce pays où 70% du territoire est contrôlé par des groupes armés.

Une dizaine de blessés ont été évacués et quelque 125 personnes se sont réfugiées autour de la base de l’ONU d’Alindao après l’incendie de deux camps de déplacés, a-t-il ajouté.

Au moins trois militaires centrafricains ont perdu la vie dans ces combats, a précisé le porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui. Une « vingtaine de maisons ont été brûlées ainsi que plusieurs commerces ».

La Centrafrique est déchirée par une guerre civile depuis le renversement du président François Bozizé en 2013 par une coalition de groupes rebelles. Si la signature d’un accord de paix le 6 février 2019 entre le pouvoir de Bangui et 14 groupes armés, dont l’UPC, a permis une baisse significative des violences, le pays reste secoué par des combats réguliers.

Les heurts ont éclaté vendredi alors que les éléments de l’UPC « avait arrêté un Faca en ville », a expliqué le sous-préfet d’Alindao, Victor de Pascal Ouiabona Yankombona. « Alors que chacun venait chercher ses blessés, chaque faction a cru à une arrivée de renforts, menant à une escalade des violences », a-t-il ajouté. Cette version des faits a été confirmée par des responsables de l’UPC, joints au téléphone par l’AFP.

« Nous devons continuer à travailler pour l’accord, mais on doit dire à certaines parties que cela suffit », a déclaré samedi le porte-parole du gouvernement. M. Kazagui a également appelé l’ONU, l’Union africaine et les partenaires internationaux, garants et facilitateurs de cet accord, à réagir : « Des sanctions doivent être prises. L’impunité a trop longtemps prévalue en Centrafrique ».

RCA : deux morts dans des violences intercommunautaires

Deux personnes ont été assassinées samedi 28 et lundi 31 décembre dans des violences intercommunautaires dans la sous-préfecture de Baboua, dans la préfecture de la Nana-Mambéré.

Dans la journée du samedi 28 décembre, un jeune originaire de Baboua, en partance pour la commune élevage de Besson, situé à 123 kilomètres à l’ouest de Bouar, a été assassiné à quelques kilomètres de sa destination par des hommes armés non identifiés.

Cependant, à Baboua, l’annonce de son assassinat plonge la ville dans la consternation. Certains pointent même du doigt la communauté peule d’être à l’origine de sa mort. Ainsi, dans la journée du lundi 30 décembre, des dizaines des jeunes, armés des machettes, couteaux et autres armes blanches, se sont acharnés en représailles  sur un sujet peul en provenance d’une commune voisine de Baboua.

Pour l’heure, la ville de Baboua est divisée en deux, les autochtones et les Peules se campent chacun dans son coin sur un fond de tension tendue entre les deux communautés.

Contacté par CNC, le maire de la ville de Baboua, Monsieur David Ngboko se dit inquiet et appelle à l’aide la Minusca et les autorités du pays de tout faire pour ramener le calme dans sa ville.

Rappelons que le 23 octobre dernier, au moins deux cents réfugiés centrafricains, originaires de Baboua, en exil au Cameroun, avaient été rapatriés avec leur accord par le HCR.

Birao : une « dizaine de morts » dans les affrontements

Des combats opposant deux groupes armés ont coûté la vie à dizaine de personnes, dimanche, dans l’extrême nord-est de la Centrafrique. Depuis le week-end dernier, ces violences ont causé l’exil de « milliers de personnes ».

Une dizaine de personnes ont été tuées depuis dimanche à Birao, dans l’extrême nord-est de la Centrafrique, dans des combats opposant deux groupes armés signataires de l’accord de paix conclu en février, a indiqué jeudi le président Faustin Archange Touadéra.

« Nous regrettons véritablement et nous condamnons la situation aujourd’hui qui semble tourner à un conflit communautaire », a-t-il déclaré dans une interwiew. « En termes de bilan […] on parle d’une dizaine de morts de part et d’autre de ces communautés », a-t-il ajouté, en précisant bien qu’il s’agissait d’une dizaine de victimes au total.

Le dernier bilan, établi par l’ONU, faisait état de deux morts depuis le début des affrontements dimanche entre miliciens du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) et ceux du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC).

Le président Touadéra a fait état de « dispositions avec la Minusca (force onusienne) pour que la région de Birao, la population soient sécurisée, pour empêcher que d’autres actes de violences puissent se commettre au niveau de la population civile.

« Il y a des actions aussi au niveau de la médiation des dignitaires ou des autorités traditionnelles, des contacts qui sont pris pour apaiser la tension », a-t-il ajouté.

Ces combats se sont poursuivis au moins jusqu’à mercredi, selon un communiqué du gouvernement qui a déploré des « milliers de personnes » déplacées par les violences, « un nombre croissant de blessés » et le « refus des protagonistes de revenir à la raison ».

La Centrafrique est embourbée dans un conflit depuis le renversement en 2013 du président François Bozizé par la rébellion de la Séléka, qui a entraîné une contre-offensive des milices autoproclamées d’« autodéfense », les antibalaka.

Le pays connaît une très relative accalmie depuis la signature d’un accord de paix le 6 février entre 14 mouvements rebelles et le gouvernement. La population est toutefois toujours victime de violences commises par les groupes armés qui contrôlent 70 % du territoire.

RCA : trois morts dans un crash d’un hélicoptère de la Minusca

L’appareil s’est écrasé ce vendredi 27 septembre dans la matinée faisant trois morts. Un autre soldat a été grièvement blessé, a constaté sur place un journaliste de Corbeaunews-Centrafrique.

Trois soldats de la Minusca seraient  morts et un autre grièvement blessé dans le crash d’un hélicoptère militaire près de Bouar, dans la préfecture de la Nana-Mambéré, au Nord-ouest de la République centrafricaine.

L’accident, non confirmé pour l’instant par la Minusca, est survenu peu après le décollage de l’appareil à l’aérodrome de Bouar, selon une source militaire qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat à CNC, avant de conclure qu’après l’accident, les autres membres de l’équipages ont été pris en charge très rapidement et évacués vers une structure médicale locale

Depuis hier matin, les forces spéciales de la Minusca ont mené une opération militaire terrestre et aérienne contre les positions des rebelles de 3R dans les préfectures de l’Ouham-Pendé et Nana-Mambéré. L’hélicoptère de combat, qui vient de s’écraser, faisait partie de l’équipe aérienne qui pilonnait les positions des rebelles.

RCA : au moins 5 morts dans un affrontement entre groupes armés

C’est le bilan provisoire d’un accrochage entre miliciens du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice et les des combattants du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique.

Au moins cinq combattants ont été tués dans un accrochage entre miliciens près de Birao, dans l’extrême nord-est de la Centrafrique. L’information a été donnée mardi 16 juillet par des sources concordantes.

Des miliciens du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) ont tenté dimanche d’acheminer des caisses de munitions de chasse en provenance du Soudan, selon des sources humanitaires. Ils ont été arrêtés par des combattants du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) dans le village d’Amdafock, à 60km au nord de Birao.

« Nous avons interdit la circulation des armes et des munitions dans notre zone », a déclaré  Abdoulaye Hissène, chef militaire du FPRC. Les éléments du MLCJ « voulaient traverser avec des cartons de munitions et ont été bloqués par nos agents. Du coup, ils sont partis se regrouper et sont venus nous attaquer sur des motos ».