RCA-incendie du camp de déplacés de Batangafo : 198 sinistrés vont recevoir une aide

Le HCR a acheminé des kits non food items et des kits abris ce jeudi 27 janvier 2022,  à Batangafo pour les déplacés.

 

 

Le dimanche 23 janvier 2022 vers midi, une situation d’urgence humanitaire a été signalée à Batangafo, localité située à 386 kilomètres de Bangui dans l’Ouham Fafa. Cela fait suite à un incendie déclaré dans le camp des déplacés internes. Le bilan provisoire faisait état d’une centaine des abris détruits et plusieurs matériels partis en fumé. On a dénombré également des blessés qui sont transférés à l’hôpital pour des soins de santé. Ce drame a malheureusement aggravé la situation humanitaire de ces déplacées qui se retrouvent présentement sans abris. Déboussolés par cette catastrophe, les sinistrés ont appelé à l’aide.

Devant cette triste situation, le Haut-Commissariat pour les Refugiés (HCR) se mobilise déjà  pour apporter une assistance aux sinistrés. En effet, selon une source humanitaire, le HCR est en train d’acheminer des kits non food items et des kits abris qui seraient arrivés à Batangafo depuis ce jeudi 27 janvier si le convoi arrivait à être escorté.

Selon cette source, 198 ménages seront assistés parmi lesquels 130 dont les huttes ont été incendiés et 68 autres huttes qui sont déjà en état de dégradation avancée. Ceci en guise de prévention.

En outre, en tout 217 ménages seront assistés par le HCR à travers son partenaire d’exécution INTERSOS. Il s’agit de 198 ménages sur le site de Zibo-Baga, 16 sur le site Baga et trois (03) autres sur le site de l’église Catholique.

Au fait, il s’avère important de préciser qu’il avait deux autres incendies qui sont également enregistrés sur les sites en ce mois de janvier 2022. Il s’agit du site des déplacés de l’école Baga et celui de l’église Catholique de Batangafo. Tous les sinistrés seront pris en compte dans le cadre du programme de cette assistance humanitaire organisé par le HCR.

Rappelons que ce camp des déplacés internes de Batangafo  a été créé depuis 2014 après un violent combat qui avait opposé à l’époque les Antis Balaka et les Séléka après la chute du régime de François Bozizé.

RCA : plus de 4000 personnes fuient l’instabilité

Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU tire la sonnette d’alarme, s’agissant de la situation humanitaire en Centrafrique.

 

La situation sécuritaire est toujours très précaire en Centrafrique, malgré la présence de la Force de maintien de la paix des Nations Unies. Les 11 et 12 avril, plus de 4 100 personnes, principalement des ressortissants tchadiens et des Centrafricains, ont traversé la frontière avec le Tchad voisin. Ils sont actuellement dans la ville de Sido.

Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU tire la sonnette d’alarme, s’agissant de la situation humanitaire en Centrafrique. Alors que l’armée nationale centrafricaine, aidés de ses alliés, a pu reprendre la ville Kaga-Bandoro, la situation demeure toujours très précaire pour les habitants. Plus de 4 100 personnes, des ressortissants tchadiens et des Centrafricains sont allés se réfugier dans la ville de Sido, du 11 au 12 avril 2021.

« Les mouvements de déplacement sont toujours en cours. L’OIM continuera la collecte de données par le biais de son DTM et une équipe suit déjà les mouvements transfrontaliers sur place. Le CNARR et le HCR ont commencé à enregistrer les nouveaux déplacés le 13 avril et à ce jour, près de 1 200 personnes ont été enregistrées. Des équipes humanitaires ont été envoyées à la frontière à Sido pour continuer l’opération d’enregistrement. L’un des principaux défis est que le camp de Belom, identifié pour accueillir les nouveaux arrivants, ne dispose actuellement que de mille places disponibles », a déclaré le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU.

« Une réunion s’est tenue, le 15 avril, à Maro, entre les partenaires humanitaires et les autorités administratives et traditionnelles, afin d’explorer la possibilité d’installer ces personnes dans des villages d’accueil, conformément à l’approche hors camps. Depuis le début de l’année et sans inclure les nouveaux arrivants, le HCR et ses partenaires ont pré-enregistré 9 185 personnes issues de 2 731 familles arrivant de Centrafrique en raison des violences. Parmi elles, 4 938 personnes ont été relocalisées dans les camps de Dohollo et de Gondjé », ajoute-t-il.

Cependant, selon les estimations, il y a entre 700 et 1 000 personnes encore à la frontière (Komba, Ndouba-Soh, Yamodo) et plus de 600 sur l’axe Békan, qui espèrent être préenregistrées et relocalisées.

Les violences en RCA : plus de 50.000 réfugiés centrafricains déjà enregistrés en RDC (HCR)

Le secrétaire général l’ONU Antonio Guterres, appelle à la fin immédiate de toutes les violences en République centrafricaine (RCA), à cause du nombre des réfugiés qui affluent dans les pays voisins notamment la République Démocratique du Congo.

Pour la seule journée de mercredi 13 Janvier 2021, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés  (HCR),  affirme avoir enregistré 10 000 réfugiés.

« La plupart d’entre elles ont fui vers la République démocratique du Congo (RDC), en traversant le fleuve Ubangui, où le nombre d’arrivants a dépassé les 50 000 après l’arrivée de 10 000 réfugiés centrafricains en une seule journée le 13 janvier dernier. Quelque 58 000 personnes sont toujours déplacées à l’intérieur des régions touchées en RCA, selon le communique du HCR, près de 9000 réfugiés sont déjà arrivés le mois dernier au Cameroun, au Tchad et au Congo.

Le HCR affirme qu’avec ses partenaires, et le gouvernement congolais, une assistance est mise à la disposition des nouveaux arrivants.

 

RCA : les réfugiés rapatriés dénoncent le non-respect des clauses de leur prise en charge

Les  réfugiés centrafricains rapatriés volontairement ont manifesté ce mardi 08 septembre 2020, devant le bureau du haut-commissariat des réfugiés (HCR)  sur l’avenue des martyrs  à Bangui pour réclamer leur droit.

Après des années d’exil à l’étranger, des milliers des Centrafricains ont décidé de rentrer au pays grâce aux partenaires internationaux, dont le HCR (haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés) et l’OIM (Organisation  internationale de migration).

Un retour plein de joie pour les uns, et plein d’espoir pour les autres. Malheureusement, cette excitation de ces rapatriés n’a pas duré longtemps. Ce mardi 8 septembre, ils ont dû redescendre dans la rue pour manifester leur mécontentement devant le bureau du HCR sur l’avenue Barthélemy Boganda à Bangui pour réclamer leur droit. Ils dénoncent le non-respect des clauses de leur prise en charge qui, selon eux,   serait à l’origine de leur situation précaire. Ils ont des difficultés à s’alimenter et à se loger, alors qu’on leur aurait promis un logement, du moins la réhabilitation de leur maison.

Des discussions avec les grévistes seraient en cours, selon un cadre du HCR joint au téléphone.

Rappelons que c’est pour la seconde fois en 10 jours que ces rapatriés ont manifestés devant le HCR à Bangui pour dénoncer le non-respect des clauses de leur prise en charge.

Le Directeur Afrique du HCR Raouf Mazou à Bangui

Le Directeur du Bureau Afrique au siège du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés à  Genève, Raouf Mazou, est arrivé, dimanche 28 avril à  Bangui pour une visite de 3 jours en République centrafricaine, a appris l’ACAP, de source officielle sur place, le 28 avril.

Le visite de M. Raouf Mazou en République centrafricaine a pour but d’« exprimer aux autorités centrafricaines la reconnaissance du HCR pour la solidarité et la générosité manifestées envers des réfugiés et demandeurs d’asile et s’imprégner de la situation humanitaire dans le pays », indique, dans un communiqué rendu public, ce 28 avril à  Bangui, le Bureau pays du HCR.

« Du 28 au 30 avril 2019, M. Raouf Mazou séjournera à  Bangui où il s’entretiendra avec les plus hautes autorités centrafricaines, les agences des Nations Unies ainsi qu’un large éventail d’autres partenaires nationaux et internationaux, en vue de se rendre compte des réponses apportées aux défis humanitaires actuels », indique le communiqué.

Le programme du séjour du Directeur Afrique du HCR prévoit également un déplacement à  Mongoumba (189 km au sud-ouest de Bangui), dans la préfecture de La Lobaye où Raouf Mazou devrait assister à  l’arrivée du premier convoi de rapatriement des réfugiés centrafricains pour cette année 2019, en provenance de Betou, en République du Congo, précise le communiqué.

« Cette visite constitue une opportunité importante pour moi de m’imprégner davantage de la situation des réfugiés, déplacés internes et des rapatriés en RCA », a déclaré le Directeur Afrique du HCR, à  son arrivée dans la capitale centrafricaine.

Depuis fin 2012, la RCA fait face à  un conflit armé à  l’origine du déplacement de plus d’un million de personnes dont 655.956 à  l’intérieur du pays et plus de 592.948 en exil dans les pays voisins.

Suite à  l’amélioration de la situation sécuritaire dans certaines zones du pays, 80.818 réfugiés centrafricains sont retournés spontanément chez eux, tandis que 4097 autres sont rentrés au bercail dans le cadre d’un rapatriement facilité en 2018.