BGFIBANK RDC Éblouit au Salon E-commerce & Fintech 2024 avec RAKKACash

La 5ème édition du Salon E-commerce & Fintech (SEF) 2024 a été le théâtre de discussions animées entre régulateurs, fintechs, e-commerces et autres acteurs, captivant un public assoiffé de connaissances et de découvertes. Du 18 au 20 avril derniers, BGFIBANK RDC a brillé de tous ses feux lors de cet événement incontournable pour les passionnés de technologie financière en Afrique centrale.

Le stand de BGFIBANK RDC, mettant en vedette RAKKACash, a été un véritable aimant, suscitant l’intérêt et la curiosité des visiteurs. L’engouement palpable autour de RAKKACash a été renforcé par l’interaction dynamique avec une équipe d’ambassadeurs dédiés, enrichissant ainsi l’expérience du public.

RAKKACash, avec son approche axée sur la rapidité et l’accessibilité, répond aux besoins spécifiques des Congolais en offrant des solutions telles que l’épargne, les comptes et l’accès aux cartes bancaires, le tout depuis un téléphone. En soulignant l’importance d’une collaboration fructueuse entre RAKKACash et les fintechs, BGFIBANK RDC a affirmé son engagement envers l’inclusion financière et l’innovation.

Depuis son lancement, RAKKACash a révolutionné l’inclusion financière en RDC, supprimant les obstacles traditionnels liés aux agences bancaires. Cette initiative démontre l’engagement continu de BGFIBANK envers l’innovation et l’inclusion, plaçant RAKKACash à l’avant-garde de l’évolution numérique du secteur financier.

Le SEF 2024 à Kinshasa a révélé la montée en puissance du commerce électronique et des fintechs en Afrique, offrant un terrain fertile pour les avancées numériques. Dans ce paysage en mutation, RAKKACash se distingue comme un pionnier inspirant, prêt à façonner l’avenir financier de la région.

Le Ministre des Finances poursuit sa Mission à Washington

Le ministre des Finances de la République Démocratique du Congo, Nicolas Kazadi, est en visite de travail aux États-Unis, plus précisément à Washington, depuis le 16 avril 2024.

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Le 18 avril, il a eu une réunion stratégique avec Madame l’Administratrice du Bureau Afrique de L’USAID, Dr. Monde Muyangwa, au cours de laquelle elle a réaffirmé l’engagement de l’USAID à aider les populations déplacées dans l’Est du pays.

Elle a également exprimé la volonté d’accompagner la RDC dans ses efforts de bonne gouvernance pour lutter contre la corruption, favoriser la paix et promouvoir les réformes sociales.

Le Ministre des Finances et le Ministre d’Etat et du Budget ont également rencontré la SFI à Washington pour discuter des projets d’investissement structurants pilotés par cette institution en RDC.

Il s’agit notamment de projets visant à produire 700MW d’énergie pour le secteur minier, 200MW de mini-réseaux pour le Kasaï, 100MW d’énergie renouvelable pour le secteur minier et la population, des programmes de logements pour Kinshasa, ainsi que des investissements dans les chaînes de valeur des batteries et de l’agriculture.

Les deux ministres ont souligné l’importance de réaliser ces projets pour stimuler la croissance et créer des emplois à court terme.

Le 17 avril 2024, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, le Ministre d’État et du Budget, Aimé Boji SANGARA, la Gouverneure de la BCC, MALANGU KABEDI, et le Conseiller Principal du chef de l’État en charge des questions économiques, Léon KANKOLONGO, ont rencontré le Directeur Général Adjoint du FMI.

Ils ont discuté de la sécurité dans l’Est du pays et de son impact sur le budget, de la nécessité d’accélérer les réformes structurelles, de l’amélioration de la gouvernance du secteur minier, ainsi que de la politique monétaire, en particulier la flexibilité du taux de change.

Le Ministre des Finances a sollicité la poursuite de l’accompagnement du FMI après la fin prochaine du Programme en cours, à travers un nouveau programme FEC et l’accès de la RDC au Fonds de Résilience et Durabilité pour faire face aux chocs climatiques.

Rencontre entre le ministre des finances Nicolas Kazadi et des responsables américains

Le Ministre des Finances Nicolas Kazadi a été actif lors des réunions de printemps 2024 du FMI et de la Banque Mondiale à Washington DC. Hier mardi  16 avril, il a échangé avec le parlementaire américain John James sur la situation sécuritaire dans l’est de la RDC et son impact financier et humain sur le pays.

Lors d’une réunion de haut niveau à la Banque mondiale sur le crédit carbone, le Ministre des Finances a souligné les priorités pour accélérer le développement de ce marché, mettant en avant le rôle majeur de la RDC dans la lutte contre le changement climatique. Il a rappelé les progrès significatifs réalisés par le pays dans le développement du marché carbone, notamment dans la gouvernance forestière et le cadre réglementaire.

De plus, Nicolas Kazadi a participé à des discussions avec le Sous-Secrétaire d’État américain José Fernandez et la Mission du FMI pour la RDC sur les projets et programmes en cours pour le développement économique et social du pays. Ces échanges ont mis en lumière les projets en cours tels que le projet du corridor de LOBITO, INGA, MCC, et d’autres initiatives visant à renforcer l’économie congolaise.

Dans une autre réunion, en compagnie du MINETAT du Budget Aime Boji et du Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, Malangu Kabedi, le Ministre Kazadi a discuté des questions en suspens de la 6ème revue du programme économique du gouvernement. Le Directeur du Département Afrique du FMI a salué les performances du gouvernement congolais tout en soulignant l’importance de maintenir la stabilité macro-économique.

RCA-Coronavirus : la crise sanitaire fragilise l’économie

En république centrafricaine, l’épidémie du coronavirus bouleverse les habitudes de la population et a des conséquences économiques des villes.

Paoua est une ville du nord-ouest du pays. Proche des frontières camerounaises et tchadiennes, les populations habituellement se déplacent beaucoup dans cette zone. La région est aussi très agricole.

Sur le pas de sa petite pharmacie, Marcel guette les clients :

« La maladie a fait que l’économie est poussée outre. Même dans la ville il n’y a pas de clients et on ouvre quand même. »

Les frontières sont officiellement fermées. Si les convois de marchandises alimentent encore Bangui, il est devenu difficile pour les particuliers vivant du commerce de faire des aller-retours comme avant.

Sur le marché le prix du manioc a augmenté. La bassine est aujourd’hui à 3 000 francs contre 1 500 à 2 000 francs habituellement. Les femmes craignent d’aller au champ à cause de la présence des groupes armés. Mais ce n’est pas la seule raison, selon Marie, qui est relai communautaire et membre d’une organisation agricole :

« Le manioc à Paoua a un prix en hausse parce qu’il y a l’affaire de Covid-19 qui est là. Les femmes ont peur, la population a peur d’aller maintenant prélever le manioc pour aller mettre le manioc dans l’eau, pour aller récolter le manioc. On te dit « ne va pas. Si tu y vas, tu vas mourir ». Il y a la peur qui est là. Ça fait que les denrées alimentaires sur le marché de Paoua sont en hausse.

Du coup les mamans restent à la maison parce qu’elles écoutent les messages à la radio qui disent qu’il faut rester à la maison ?

Il faut rester à la maison, il faut bien se surveiller soi-même, surveiller tes enfants, s’il y a de la poussière il faut se laver les mains. Mais là, ils vont trouver les seaux avec de l’eau où ca dans les champs ? Ça fait qu’ils sont à la maison. Ça fait peur. »

La crise du coronavirus a des impacts directs sur les activités économiques mais aussi sur le travail des humanitaires. Les déplacements sont plus difficiles et les programmes sont ralentis regrette madame le maire, Bernadette Moye :

« Auparavant, l’OIM recrutait beaucoup de gens, il y avait beaucoup de travail. Oxfam aussi. La Minusca faisait des formations. Mais lorsque l’épidémie de coronavirus est arrivée toutes les activités ont été bloquées. Ceux qui vont au travail, ce sont les personnels permanents, mais il n’y a plus d’activité. »

Le milieu humanitaire assure faire de son mieux pour maintenir l’essentiel de ses activités. L’ouverture d’un pont humanitaire aérien a permis la livraison d’équipements et l’arrivée de personnels.