RCA : l’autoproclamé colonel de l’UPC, Djibril, abattu par ses hommes dans la Ouaka

Il a été abattu par ses éléments sur ordre de son chef Ali Darassa, chef d’état-major et coordonnateur militaires de l’UPC.

 

La victime s’appelle Djibril, connu sous son nom de guerre de colonel Djibril. Il a été abattu par ses éléments sur ordre de son chef Ali Darassa, chef d’état-major et coordonnateur militaires de l’UPC, selon des sources concordantes ayant requis l’anonymat.

Selon les mêmes sources, l’autoproclamé  colonel Djibril  s’apprêtait à quitter le maquis pour rejoindre ses amis de l’UPC qui ont regagné la société paramilitaire russe Wagner. Il était en contact téléphonique permanent avec  l’ex-rebelle Kiri, revenu de Moscou il y a une semaine. Ce dernier aurait tenté de le convaincre de quitter le maquis, et bénéficier par la suite de « nombreux avantages ».

Mais ce qu’il ne savait pas sûrement, c’est qu’il était suivi par ses éléments qui ont suivi ses conversations avec Monsieur Kiri et autres. Et les rumeurs de son départ de l’UPC se propagent comme une traînée de poudre. Son chef Ali Darassa, informé de la nouvelle, aurait décidé de se débarrasser de lui, mais d’une manière fâcheuse. En d’autres termes, il aurait ordonné son assassinat pur et simple. C’est ce qui a été fait quelques heures plus tard.

Le colonel Djibril et ses éléments, évalués à une cinquantaine,  sont basés entre les villes de Grimari et de Kouango, dans la localité de Griyanda.

Il y’a lieu de rappeler que l’ex-rebelle Kiri, ancien garde du corps du chef rebelle Ali Darassa,  faisait partie des anciens rebelles de l’UPC envoyés il y a un mois à Moscou, en Russie pour une formation militaire accélérée par la société russe Wagner.

RCA : des dizaines de soldats radiés de l’armée nationale

Plus de 80 militaires viennent d’être chassés de l’armée, selon un décret signé par le ministre de la Défense en fin de semaine dernière, notamment pour indiscipline, racket ou encore désertion.

 

Des radiations d’une grande ampleur qui ont lieu au moment où la population ne cesse de dénoncer des exactions de la part de Forces armées centrafricaines (FACA) et de la part de leurs alliés russes.

Alors que certains médias centrafricains y voient une opération de communication, la présidence centrafricaine, elle, parle de radiations en vue de remettre de la discipline au sein des Forces armées centrafricaines. Son porte-parole Albert Yoloké Mokopmé rappelle que ce n’est pas la première fois qu’une décision d’une telle ampleur est prise. « En 2021, il y a eu la même chose, on est en phase de reconstruction de l’armée et la reconstruction ne peut pas se faire sans discipline, sans remise en ordre. Et la discipline s’applique aujourd’hui avec la plus grande sévérité. »

« Une décision à apprécier »

Sur les plus de 80 soldats radiés des FACA, sept l’ont été pour avoir racketté la population sur des barrières, les autres sont chassés pour atteinte à la sureté intérieure de l’État ou encore désertion, la plupart auraient ainsi rejoint les rangs de la rébellion de la CPC dirigée par l’ancien président François Bozize. Paul Crescent Beninga, une des grandes figures de la société civile centrafricaine, s’est dit plutôt satisfait, si les faits sont avérés. « Si effectivement on en vient à sanctionner les éléments de nos forces armées centrafricaines pour des rackets, pour moi c’est une décision à apprécier. Il en est de même des cas de désertion, toutes les fois où nous sommes confrontés à des rébellions, vous verrez que parmi les éléments qui constituent ces groupes armés, il y a des éléments des forces armées centrafricaines. »

Paul Crescent Beninga demande au gouvernement centrafricain de poursuivre sur cette voie tout en étant « strict et impartial » et en évitant d’utiliser ces sanctions « pour un quelconque règlement de compte ».

Guerre en Ukraine : Macky Sall demande un cessez-le-feu à Poutine

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (UA), s’est entretenu mercredi 09 mars avec son homologue russe, Vladimir Poutine.

 

« Je me réjouis de mon entretien de ce matin avec le président Poutine en ma qualité de président de l’Union africaine pour solliciter un cessez-le-feu durable en Ukraine », a écrit Macky Sall sur son compte Twitter.

« Je salue son écoute et sa disponibilité à maintenir le dialogue pour une issue négociée du conflit », a-t-il poursuivi.

L’UA avait, dans un communiqué publié le 24 février, appelé la Russie au respect impératif du droit international, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de l’Ukraine. Elle avait exhorté la Russie et l’Ukraine à un cessez-le-feu immédiat, et à l’ouverture de négociations sous l’égide de l’ONU.

Le 28 février, elle s’est émue dans un autre communiqué des informations selon lesquelles des ressortissants africains fuyant les combats étaient empêchés de franchir la frontière, et a jugé que de tels refus « seraient choquants et racistes, et violeraient le droit international ».

Depuis, le Sénégal, aux relations fortes avec les pays occidentaux, a surpris la communauté internationale, le 2 mars, en s’abstenant lors d’un vote de l’Assemblée générale de l’ONU en faveur d’une résolution qui exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine.

Le texte a été approuvé par 141 pays, cinq s’y opposant et 35 s’abstenant dont la Chine et le Congo, sur les 193 membres que compte l’organisation. Près de la moitié des pays africains s’est abstenue ou n’a pas pris part au vote. L’un d’eux, l’Erythrée, a voté contre.

Tout en exprimant sa grave préoccupation face à la situation en Ukraine, le Sénégal réaffirme son adhésion aux principes du non-alignement et du règlement pacifique des différends, disait un communiqué du Conseil des ministres publié le même jour.

Dakar a, par ailleurs, signifié jeudi son mécontentement auprès de Kiev, l’invitant à retirer un appel à combattre en Ukraine et à cesser tout recrutement à partir du Sénégal, après l’annonce d’un enrôlement de trente-six personnes pour aider dans la guerre contre les Russes.

RCA : incursion des hommes armés dans les villages périphéries de Mbrés

La peur s’empare de la population à cause des rumeurs persistantes de l’incursion imminente des rebelles dans la ville et sa périphérie.

 

Depuis une semaine, à Mbrés, chef-lieu de l’une des six sous-préfectures de Nana-Gribizi, c’est l’inquiétude qui domine.

Le contexte sécuritaire dans la Nana-Gribizi n’est plus favorable aux activités agricoles. Les ménages ne peuvent cultiver que les champs qui se trouvent aux environs de leur habitation qui, pour  la plupart de cas, ont de superficie réduite. À Mbrés, dans les villages et périphéries,  la situation est plus grave. En plus des activités champêtres réduites,  à cause de l’insécurité, on signale une recrudescence des cas de braquage.

Pendant ce temps, une partie des habitants, apeurée, a pris le chemin de brousse pour s’échapper aux assaillants, tandis que les autres préfèrent se retrancher dans des villes voisines.

RCA : retour de Moscou des ex-rebelles de l’UPC envoyés en formation militaire

Après avoir quitté en masse le maquis l’année dernière, une centaine des éléments rebelles de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), ont été recrutés par la société de paramilitaire russe Wagner.

 

Ces ex-rebelles de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), viennent de rentrer la semaine dernière à Bangui, capitale de la République centrafricaine (RCA) après avoir passé plus de trois semaines dans un camp de formation militaire de la société Wagner en Russie. Ils seront déployés dans les prochaines semaines au Mali, selon des sources concordantes.

Après avoir quitté en masse le maquis l’année dernière, une centaine des éléments rebelles de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), membres de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) ont été recrutés par la société de paramilitaire russe Wagner. Comme ils ont fait exactement en Libye et en Syrie, ces ex-rebelles de l’UPC s’apprêtent à être déployés au Mali pour combattre les djihadistes.

Mais avant leur déploiement dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, devenu depuis quelques années comme un nouveau champ de bataille djihadiste, il fallait qu’ils soient formés au maniement des armes russes fournies par Wagner, et leurs faire visiter, pour la dernière fois pour certains d’entre eux, Moscou, capitale de la Russie. C’est ainsi que le mois dernier, plusieurs dizaines ont été admises dans un centre de formation militaire avant de revenir la semaine dernière à Bangui. Selon la société Wagner, ils seront ramenés à Bambari la semaine prochaine pour dire adieu à leurs parents avant leur déploiement au Mali.

Pour les mercenaires russes, ces ex-rebelles sont des hommes aguerris. Ils n’ont pas peur de la mort et savent déplacer tactiquement lors des combats. Ils sont bons pour affronter les djihadistes.

Mais pour certains observateurs, le terrain centrafricain est totalement différent de celui du Mali.

« Ici en Centrafrique on trouve de la savane, de la forêt, mais pas au Mali qui est un pays désertique alors que les Peuls d’Afrique centrale sont habitués dans la forêt. C’est difficile de se cacher pour combattre l’ennemi… Aussi, il faut régulièrement faire attention aux deuxièmes ennemis qui sont les scorpions, retrouvés partout dans le désert », déclare un ex-militaire centrafricain.

Rappelons que Monsieur Kiri, l’ex-garde du corps du chef rebelle Ali Darassa, blessé lors du combat vers Bambari l’année dernière, faisait partie des ex-rebelles de l’UPC recrutés par Wagner en Centrafrique.

Guerre en Ukraine : à Bangui, manifestation de soutien à la Russie

En République centrafricaine, plusieurs dizaines de personnes se sont réunies samedi matin 5 mars dans la capitale Bangui pour afficher leur soutien à la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine.

 

Le 2 mars dernier, l’Assemblée générale de l’ONU a voté une résolution condamnant l’invasion russe en Ukraine. La Centrafrique s’est alors abstenue, comme le Mali, l’Afrique du Sud et 14 autres pays africains. Mais les autorités de Bangui n’ont, pour l’heure, pas pris de position officielle sur le sujet.

Depuis 2018, des paramilitaires russes combattent aux côtés des Forces armées centrafricaines (FACA) contre les groupes armés. Officiellement, la Russie reconnaît quelques 1 300 instructeurs venus former l’armée centrafricaine. Mais selon l’ONU, il s’agirait en réalité de mercenaires employés par la société militaire privée Wagner qui se seraient rendus coupables de graves violations des droits de l’homme sur les civils à travers le pays.

Los de la manifestation pro-russe ce samedi, des banderoles et des pancartes affichaient les slogans « Russie + RCA = amitié », « Russie et Centrafrique contre le nazisme » ou encore « C’est la faute de l’Otan ».

« La France n’a rien fait mais la Russie nous a sauvés »

À l’initiative de ce rassemblement, Galaxie nationale, une association réputée proche du pouvoir. Son président Blaise-Didacien Kossimatchi a harangué la foule, expliquant que l’Ukraine avait provoqué le conflit, avant d’accuser la France de « vouloir assassiner le président Touadéra ». S’en sont suivi des applaudissements, puis l’hymne national.

« On est là pour soutenir la Russie puisqu’elle nous a défendus contre les rebelles », explique un organisateur. « La France n’a rien fait mais la Russie nous a sauvés », renchérit un jeune homme.

Dans la foule, beaucoup d’enfants au premier rang. Un groupe de jeunes femmes agitait des fanions: « Je ne sais pas trop ce qui se passe là-bas, mais on m’a dit de venir », explique l’une d’entre elles. Puis, cet étudiant qui passait à proximité, nous a confié ses craintes de voir la guerre en Europe avoir des conséquences, notamment économiques dans son pays.

RCA: la menace des engins explosifs s’intensifie après l’explosion d’un camion

L’apparition des engins explosifs en RCA depuis un an et demi complexifie l’accès humanitaire dans les zones les plus touchées.

 

En République centrafricaine, un camion loué par l’OIM et transportant des matériaux pour la construction d’un collège a sauté sur un engin explosif jeudi dans le nord-ouest du pays, faisant deux morts et deux blessés. « La menace des engins explosifs ne cesse de croître en RCA » s’alarme la coordination humanitaire des Nations unies dans le pays (Ocha).

L’apparition des engins explosifs en RCA depuis un an et demi complexifie l’accès humanitaire dans les zones les plus touchées. Depuis avril 2021, 32 personnes dont 25 civils ont été tués par des engins explosifs selon Ocha et les conséquences pour la région sont désastreuses.

C’est la seconde explosion sur le même axe, en moins de trois mois. Une route pourtant « dépolluée » par la Minusca, c’est-à-dire qu’elle a bien été ouverte par les Casques bleus qui ont repris leurs activités de nettoyage après un temps d’arrêt.

Quelques jours plus tôt, les rebelles lançaient une offensive dans la localité : « Ils ont donc pu poser de nouveau des mines dites IED après notre passage », estime une source à la Minusca. Les groupes armés cherchent à limiter la progression des forces armées centrafricaines et de leurs alliés russes selon les analystes. Mais « les engins explosifs ne font pas de distinctions », souligne un humanitaire.

Les victimes pour la plupart des civils

Les victimes sont dans leur immense majorité des civils. La conséquence est que certaines localités sont coupées du monde ou ne sont plus accessibles que par la voie des airs, beaucoup plus coûteuse.

Le manque de nourriture et de médicaments vient s’ajouter à l’insécurité qui empêche les agriculteurs de travailler au champ : « Nous n’arrêtons pas nos activités, précise le chef de mission OIM en Centrafrique, mais adaptons les modalités pour ne pas mettre de nouvelles vies en danger. »

RCA : évaluation de la protection sociale sensible au VIH/Sida et à la Tuberculose

Un atelier d’évaluation de la protection sociale liée au VIH/Sida et à la Tuberculose a été ouvert ce mardi 1er mars 2022 par le ministre en charge de travail et de la protection sociale Annie Michelle Mouanga. Il est organisé du 1er au 3 mars avec l’appui de l’ONUSIDA.

 

Cet atelier vise à permettre aux acteurs de la protection sociale et de lutte contre le VIH/TB d’échanger et de renforcer leurs connaissances sur le rôle de la protection sociale sensible au VIH et à la TB pour l’amélioration de l’accès des PVVIH, des patients TB et des personnes à haut risque d’infection au VIH aux services de protection sociale de qualité et des résultats de la prévention, du traitement et de soins du VIH et de la tuberculose.

Dans le cadre de l’agenda 2030 pour le développement durable et les objectifs de développement durable (ODD), 193 États membres de l’ONU dont la RCA se sont engagés à mettre fin aux épidémies de VIH/Sida, tuberculose et paludisme d’ici 2030. De même à la suite de la déclaration de politique de l’ONUSIDA de 2016, les pays du monde fortement ou moyennement touchés par le VIH/Sida s’efforcent d’éradiquer la pandémie du Sida d’ici à 2030 puis de passer des programmes classiques de prévention et de traitement du VIH vers des programmes plus inclusifs, peu stigmatisant et non discriminatoire qui intègrent la riposte au VIH/TB dans des systèmes plus larges de protection sociale et de filets sociaux.

En RCA, en avril 2019, le Président de la République, Président du Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS), a officiellement lancé les dix domaines d’impulsions présidentiels pour la Couverture Sanitaire Universelle en Centrafrique qui place la lutte contre le VIH et les autres maladies dans une stratégie globale incluant l’accès à l’éducation et l’égalité du genre.

« Afin de mieux appréhender et améliorer la situation des personnes vivant avec ou affectées par le VIH et la tuberculose, cette évaluation est initiée par le CNLS et la Direction générale de la Protection sociale, avec le soutien de l’ONUSIDA, afin de répertorier et faire une analyse critique du niveau d’intégration du VIH et de la TB dans les politiques et programmes de protection sociale, identifier les barrières qui limitent leur accès et de proposer des mesures correctives », a souligné Chanin Meledje représentante du représentant de l’ONUSIDA en Centrafrique.

En effet, cette évaluation de la sensibilité des dispositifs et mécanismes de protection sociale au VIH/TB se fera en partenariat avec les co-parrains de l’ONUSIDA, les réseaux nationaux de PVVIH, de populations clés, les organisations de personnes atteintes de tuberculose et les autres partenaires nationaux afin de déterminer dans quelles mesures les programmes de protection sociale prennent en compte les personnes vivant avec le VIH et les patients TB et celles qui courent un grand risque de contracter le VIH ou la TB.

Le ministre coordonnateur du CNLS Dr Wilfrid Nambei a fait observer que l’approche médical qui a longtemps caractérisé la lutte contre le sida mais, à l’heure actuelle, une dimension plus large doit guider la lutte contre cette pandémie. La protection sociale est donc efficace dans cette lutte.

« la protection sociale contribue efficacement à la réponse à l’infection à VIH/sida, en réduisant les inégalités en matière d’accès aux services sociaux de base, les inégalités d’accès aux services de santé et aux services économiques ainsi que dans la plus part de domaine de la vie qui touche les personnes vivant avec le VIH, y compris les personnes clés, notamment le professionnels de sexe et les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes », a-t-il spécifié.

RCA-port sec : Félix Moloua évalue l’avancement des travaux

Le Chef du gouvernement a encouragé les membres du gouvernement à faire des descentes sur le terrain.

 

Le Premier Ministre Félix Moloua s’est rendu le 23 février 2022, aux PK 26 et PK 30 pour évaluer les travaux de construction du port sec et du site de stationnement et de débarquement des véhicules en provenance du Cameroun. A l’occasion, le Chef du gouvernement a encouragé les membres du gouvernement à faire des descentes sur le terrain.

Une semaine après l’évaluation des travaux de la centrale solaire de Sakai, le Premier Ministre est allé aux PK 26 et PK 30 pour faire le point sur la construction du port sec et du site de stationnement et de débarquement des véhicules en provenance du Cameroun.

Lors de cette visite, le Premier Ministre a donné des instructions au Ministre des Finances pour que d’ici un mois, l’entreprise soit en mesure de livrer ces deux ouvrages, « je suis venu constater et donner des consignes. Il faut que d’ici un mois, ces travaux puissent s’achever c’est pourquoi j’ai instruit le Ministre des Finances de veiller à ce que tout soit fait pour que nous tenions ce délai », a expliqué le chef du gouvernement qui a demandé aux Ministres de lui emboiter le pas, « notre pays a besoin d’action et de résultats de la part du gouvernement. Le Président de la République veut que nous suivions les projets de près. Voilà pourquoi, les membres du gouvernement doivent faire des descentes sur le terrain pour constater et orienter les actions afin de produire des résultats qui sont chers au Chef de l’Etat et à mon gouvernement ».

Depuis qu’il a pris fonctions, Félix Moloua a donné l’image d’un Premier Ministre en perpétuel action. Les résultats constituent pour lui, la seule ambition que doit avoir son gouvernement.

RCA : arrestation au Tchad de l’ancien ministre Maxime Mokom

L’ancien leader de la milice Anti-Balaka, proche de l’ancien Président François Bozizé aurait été arrêté dimanche 27 février 2022.

 

Son transfèrement est en cours vers Ndjamena, capitale de la République du Tchad. Les forces de l’ordre tchadiennes auraient arrêté l’ex-ministre centrafricain Maxime Mokome dimanche 27 février 2022 à Sido.

Selon des sources sécuritaires locales, l’ancien ministre Maxime Mokome avait commencé à avoir de souci dans ce pays lorsqu’il avait dénoncé publiquement la gestion des fonds angolais par le puissant directeur de l’Agence nationale de sûreté (ANS), Ahmed Kogri. Il avait très mal gobé le fait que dans les fonds alloués par la CEEAC pour entretenir tous les chefs rebelles centrafricains au Tchad, Monsieur Ahmed Kogri  a préféré acheter deux maisons seulement aux chefs rebelles Mahamat Alkhatim du MPC  et Bobbo de 3R.

C’est ainsi qu’il avait décidé de dénoncer ce népotisme et quitter le territoire tchadien.  Mais pour le tout puissant Ahmed Kogri, l’ancien ministre centrafricain avait franchi la limite du supportable. Son nom est placé parmi les personnes recherchées par les forces de l’ordre tchadiennes.

Alors que le dimanche 27 février, à Sido Tchad, l’ancien ministre Maxime Mokome réapparaît en public dans cette ville, il se fait repérer par le service de renseignement tchadien. Il est immédiatement arrêter par les forces de l’ordre tchadiennes. Placé en garde à vue, l’homme est actuellement en route pour Ndjamena. Il sera probablement présenté à Monsieur Ahmed Kogri qui décidera de son sort.

Notons que Monsieur Ahmed Kogri, Directeur général de l’ANC,  est un homme filou. Il communique discrètement avec le service de renseignement centrafricain et le chef de l’État Centrafricaine Faustin Archange Touadera. C’est lui qui fournissait des renseignements au chef rebelle Hassan Bouba.  Même la villa que l’ancien chef d’État centrafricain François Bozizé loue actuellement à Ndjamena serait pour son fils.