Depuis ce jeudi 19 septembre au matin, des combats intenses opposent les casques bleus de la MONUSCO aux miliciens de la CODECO dans la région de Bule, située à 90 kilomètres au nord de Bunia, dans le territoire de Djugu, en Ituri. Selon des sources locales, les miliciens auraient attaqué des civils dans les camps de déplacés de Lala et la plaine de Savo, semant la terreur après avoir tué un villageois qui se rendait aux champs à Ngle.
Alertés par cette violence, les soldats de la paix de la MONUSCO sont intervenus rapidement pour sécuriser la zone et protéger les populations civiles. Depuis le début de la journée, des témoins sur place rapportent des tirs à l’arme lourde et légère, perturbant toutes les activités dans la région. À l’heure actuelle, aucun bilan précis des affrontements n’a encore été communiqué, laissant les habitants dans l’incertitude.
Cette escalade de violence survient dans un contexte déjà fragile où la population déplacée reste vulnérable aux attaques récurrentes des groupes armés.

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont, une fois de plus, accusé le Mouvement terroriste du 23 mars (M23) et l’Alliance du Fleuve Congo (AFC) de violer le processus de cessez-le-feu. Cette accusation, formulée en contradiction avec le processus de paix de Luanda, a été relayée dans un communiqué parvenu lundi.
Face à cette situation préoccupante, des décisions fermes ont été prises pour lever toute ambiguïté et assurer la sécurité des populations. Ainsi, il a été décidé que les vrais Wazalendo, ceux qui sont réellement engagés pour la défense du pays, devront rejoindre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) sur les lignes de front. Quant aux faux Wazalendo, ils seront traqués, et en cas de besoin, remis à la Justice Militaire pour répondre de leurs actes.
Le projet « STAR-EST » se concentre sur plusieurs axes prioritaires pour atteindre ses objectifs ambitieux. Il prévoit notamment l’amélioration de l’accès aux infrastructures socio-économiques, élément crucial pour le développement et la stabilité de la région. En outre, il s’agit de favoriser la réinsertion socio-économique et la résilience des personnes associées aux groupes désarmés, offrant ainsi une alternative durable à l’engagement dans des activités illicites.
La cérémonie s’est déroulée en présence de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, représentante personnelle du Chef de l’État, du chef d’état-major général, le Général Christian Tshiwewe, de l’ambassadeur de France en RDC, ainsi que de nombreux hauts officiers de l’armée congolaise. Placée sous le thème : « Les armées africaines face à la reconfiguration stratégique mondiale de défense et de sécurité », cette formation visait à préparer les officiers à faire face aux nouveaux défis de sécurité dans un contexte mondial en constante évolution.