Examen d’État 2025 : Une nation mobilisée, un million de rêves en jeu

Lundi 2 juin 2025, à travers toute la République démocratique du Congo, plus d’un million d’élèves finalistes ont entamé les épreuves hors-session de l’Examen d’État, édition 2024-2025. Une journée d’envergure, ouverte officiellement par la ministre de l’Éducation nationale, Raïssa Malu, au centre Bandal 07 situé à l’École publique de l’Excellence dans la commune de Bandalungwa, à Kinshasa.

Le décor était fin prêt, les élèves concentrés, les encadreurs mobilisés. Dès les premières heures de la matinée, les candidats se sont lancés dans l’épreuve de dissertation, marquant ainsi le coup d’envoi d’une série d’épreuves cruciales pour leur avenir académique.

Au total, 1.073.769 élèves, dont 461.184 filles et 612.585 garçons, répartis dans des milliers de centres sur l’ensemble du territoire national, prennent part à cette session hors-série. À Muanda (Kongo Central), c’est l’administratrice du territoire, Amina Panda, qui a ouvert la session, tandis qu’à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, le vice-gouverneur Martin Kazembe a lancé les épreuves au centre Lubumbashi 75.

À Beni, dans le Nord-Kivu, malgré un contexte sécuritaire particulièrement tendu, les épreuves ont bel et bien démarré sous la supervision du vice-gouverneur Louis Second Karawa. Il a salué la ténacité du gouvernement à surmonter les obstacles logistiques et financiers pour garantir aux jeunes un accès égal à cette étape décisive.

« Organiser ces épreuves n’est pas un simple exercice administratif, c’est un acte de responsabilité nationale », a rappelé la ministre d’État Raïssa Malu, en soulignant l’importance du calme, de la concentration et du respect des consignes par les candidats.

Partout, des messages d’encouragement ont résonné. À Kinshasa, Jude Nkaka, directeur sous-provincial de l’éducation à Kasa-Vubu, a rassuré les élèves :

« Ce n’est pas une question de réciter, mais de démontrer votre capacité à réfléchir, structurer et argumenter vos idées. »

Même ton du côté de Tshangu, où Albert Kasongo a invité les élèves à avoir confiance en eux :

« La réussite est individuelle. Ayez foi en vos capacités. »

À Kisangani, Dorcas Mazambila, élève en option technique sociale, affirme aborder la dissertation avec sérénité :

« Je me sens prête. J’ai bien assimilé la matière. »

Quant à Mardochée Mulanya, candidat à l’Institut de Limete, il se dit préparé à tous les scénarios :

« Nous avons travaillé la rédaction dans les moindres détails. Je suis prêt, spirituellement et mentalement. »

Dans plusieurs centres, les autorités ont insisté sur l’éthique citoyenne. À Masina 3, Jean Marc Sungu a rappelé aux élèves leur serment de citoyenneté et les valeurs républicaines qu’ils incarnent en cette journée historique.

La session hors-session se poursuivra jusqu’au 14 juin avec l’oral de français et la pratique professionnelle, notamment pour les options techniques et pédagogiques, où une nouveauté est introduite : la défense de rapports de stage pour les futurs enseignants.

Ce lundi marque donc plus qu’un simple examen. C’est une épreuve de vie, un tournant vers l’avenir pour plus d’un million de jeunes congolais, armés de leur plume, de leur foi et de leur détermination.

Examen d’État 2025 : Plus d’un million de candidats en lice

C’est dans l’enceinte de l’école L’Excellence, à Bandalungwa, que la ministre d’État en charge de l’Éducation et de la Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a donné ce lundi 2 juin 2025 le coup d’envoi des épreuves hors session de la 59e édition de l’Examen d’État en République Démocratique du Congo.

Cette édition mobilise 1 073 769 candidats, dont 461 184 filles (42,95 %) et 612 585 garçons (57,05 %), répartis dans 3 165 centres d’examen, dont 13 situés à l’étranger. Ces candidats proviennent des différentes provinces du pays et des territoires hors frontières. La moyenne nationale est de 339 élèves par centre.

Dans son discours solennel, Raïssa Malu a salué le courage et la détermination des élèves, tout en soulignant les efforts collectifs des familles, enseignants et encadreurs. Elle a particulièrement adressé un message de solidarité aux candidats des zones en conflit à l’Est du pays.

« Certains d’entre vous passent ces épreuves dans la quiétude, d’autres, déplacés ou vivant dans des zones sous tension, le font dans des conditions difficiles. À ceux-là, j’exprime ma solidarité et celle du gouvernement », a déclaré la ministre.

Elle a également insisté sur l’engagement du gouvernement à ne laisser aucun enfant congolais en marge du droit à l’éducation, rappelant que même dans les provinces sous occupation rebelle (Nord-Kivu et Sud-Kivu), l’Examen d’État se déroule sans paiement de frais de participation, grâce à la mobilisation de l’État et de ses partenaires.

« Nous agissons avec responsabilité et équité, pour garantir à chaque élève congolais le droit à l’évaluation, où qu’il se trouve », a-t-elle souligné.

Concernant le Cycle Court, 6 196 candidats y sont inscrits (dont 1 038 filles et 5 158 garçons), répartis dans 273 centres pour la rédaction, avec une moyenne de 23 candidats par centre. Les épreuves techniques de ce cycle, ainsi que celles du Cycle Long, se dérouleront à partir du mardi 3 juin.

Le Cycle Long quant à lui représente la grande majorité avec 461 786 candidats répartis dans 2 860 centres, soit une moyenne de 161 candidats par centre. Ces centres couvrent plus de 90 % de l’organisation des épreuves hors session 2025.

Enfin, Raïssa Malu a appelé les superviseurs et inspecteurs à faire preuve de rigueur et de vigilance pour assurer l’intégrité du processus.

Walikale : les universités paralysées, les étudiants redoutent une année blanche

Depuis le lundi 26 mai 2025, les établissements d’enseignement supérieur et universitaire de Walikale, dans le Nord-Kivu, sont totalement paralysés. Les enseignants, ainsi que le personnel administratif et technique, ont suspendu toutes leurs activités. Motif : cinq mois sans salaires, ni primes institutionnelles.

Ce mouvement de grève fait suite à plusieurs lettres restées sans réponse, adressées à la hiérarchie de l’Enseignement supérieur et universitaire. Face à l’indifférence du gouvernement, le personnel dénonce une situation intenable.

Les étudiants de l’ISP, de l’ISDR et de l’ISTM de Walikale, eux, sont inquiets. Ils craignent un effondrement de l’année académique en cours. Beaucoup redoutent un allongement du calendrier ou, pire, une année blanche.

Le chef de travaux Timothée Amisi Ramazani, président de la sous-conférence des chefs d’établissement à Walikale, tire la sonnette d’alarme. « Notre personnel est démoralisé. Nous avons interpellé les autorités, mais aucune réaction. Si rien n’est fait rapidement, les conséquences seront graves pour l’avenir de nos institutions », prévient-il.

Dans une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires, ce blocage universitaire aggrave les frustrations. Les grévistes espèrent une réponse urgente du ministère de tutelle. Sans cela, la crise pourrait s’enliser, au détriment de milliers d’étudiants en quête de savoir.

ENABEL et l’ENA conjuguent leurs forces pour transformer l’administration publique congolaise

Ce mardi 20 mai 2025, un partenariat prometteur s’est dessiné à Kinshasa. À l’initiative de l’Agence belge de coopération internationale (ENABEL), l’École Nationale d’Administration de la RDC (ENA) a accueilli une importante délégation. Elle était composée des Secrétaires Généraux des ministères de la Santé, de l’Agriculture, de la Formation professionnelle et de l’Éducation nationale, tous bénéficiaires du soutien d’ENABEL.

Objectif de cette rencontre : poser les bases d’une collaboration structurée pour renforcer les capacités des administrations publiques concernées.

Les échanges ont porté sur trois axes majeurs :

  • La mise en œuvre de formations ciblées pour les agents en poste dans ces ministères ;

  • Le déploiement d’énarques et d’élèves stagiaires au sein des institutions ;

  • Un appui institutionnel global, inscrit dans une démarche durable et orientée vers les résultats.

Les parties prenantes ont souligné l’importance de formaliser rapidement les besoins spécifiques de chaque ministère. Cette étape est indispensable pour structurer les actions à venir et enclencher les premières activités.

Cette rencontre marque une avancée concrète vers une administration congolaise plus efficace, mieux formée et plus engagée au service du public. Le partenariat entre l’ENA et ENABEL se positionne ainsi comme un levier stratégique pour moderniser la gouvernance en RDC.

Beni en colère : L’ assassinat d’un élève provoque la paralysie les écoles

Les écoles de Beni ont fermé ce lundi 19 mai 2025. Les élèves protestent contre l’assassinat de David Tumba Tshaba, un préfinaliste tué par des hommes armés dans le quartier Kasabinyole.

Un Élève Assassiné en Résistant

David Tumba Tshaba a été abattu alors qu’il tentait de résister à un vol. Son assassinat a choqué les étudiants, qui ont décidé de sécher les cours pour dénoncer cette violence et exiger des réponses.

Des Étudiants Révoltés

« Nous déplorons cet assassinat lâche, d’un jeune plein d’espoir et d’avenir pour notre pays. Nous voulons interpeller les autorités pour une action rapide et ferme », a déclaré Jeannot Kangwana, coordonnateur du comité des élèves de Beni.

Les élèves réclament des enquêtes indépendantes pour identifier et juger les responsables. Ils demandent aussi un renforcement des mesures de sécurité pour protéger les jeunes de la ville.

Les Autorités Sous Pression

Face à cette colère, les autorités ont promis des enquêtes pour retrouver les coupables. L’enterrement du jeune David, prévu ce lundi, se déroulera dans un climat de tension.

Sud-Kivu : Cinq mois sans école à Walungu, l’éducation d’une génération menacée

Cinq mois sans école. C’est le triste constat dressé par la synergie des étudiants ressortissants de Walungu, dans la province du Sud-Kivu, où les activités scolaires sont totalement paralysées depuis la fin de l’année 2024. La double crise — affrontements armés et grève des enseignants — plonge les enfants du territoire de Walungu dans une situation critique, sans perspectives éducatives ni solutions à court terme.

Selon Aganze Murhabazi Arsène, coordonnateur de cette synergie estudiantine, les écoles sont fermées depuis septembre 2024. D’abord à cause d’une grève des enseignants restée sans réponse, puis en raison de l’insécurité croissante provoquée par les affrontements quotidiens entre les rebelles de l’AFC/M23, les forces armées congolaises (FARDC) et les Wazalendo.

« C’est déjà cinq mois sans école dans le territoire de Walungu. Trois mois à cause des combats, mais cela faisait déjà deux mois que les élèves étaient à la maison à cause de la grève », alerte-t-il.

La situation est jugée alarmante. Des milliers d’enfants et d’adolescents déscolarisés sont désormais livrés à eux-mêmes, contraints de s’adonner à des travaux physiques pénibles, loin de leurs salles de classe. Les étudiants s’interrogent sur le sort des épreuves nationales à venir, notamment l’Examen d’État, le TENASOSP et l’ENAFEP, pour lesquels aucune préparation sérieuse n’est possible dans ces conditions.

Les zones les plus touchées par l’insécurité sont Ngali, Bwahungu, Nyangezi, Kamanyola, Walungu Centre et Mulamba, où des affrontements sont signalés presque quotidiennement. Pendant ce temps, dans d’autres territoires du Sud-Kivu, certaines écoles ont adopté un calendrier aménagé prolongeant les cours jusqu’au 4 août 2025, afin de compenser les mois perdus.

Face à cette crise de l’éducation, les appels se multiplient pour que le gouvernement, les partenaires humanitaires et les autorités locales agissent d’urgence afin de sauver l’année scolaire et préserver l’avenir de cette génération déjà trop éprouvée.

Quand l’éducation devient numérique : la RDC déclare la guerre au papier et au réchauffement climatique

Le 30 avril, la République démocratique du Congo a célébre la Journée nationale de l’Enseignement sous le signe de la transformation numérique et de la reconnaissance des enseignants. À cette occasion, la ministre de l’Éducation nationale, Raïssa Malu, a remis officiellement 60 ordinateurs portables aux inspecteurs de l’Éducation, lors d’une cérémonie organisée mercredi à Kinshasa.

Ce geste fort symbolise la volonté du gouvernement de moderniser le système éducatif congolais et de renforcer la transition numérique dans ce secteur clé. « Notre objectif est d’accompagner la transparence et l’efficacité du système éducatif à travers le numérique. Cette démarche s’inscrit dans l’un des cinq piliers de notre ministère : le développement professionnel des acteurs éducatifs », a déclaré la ministre.

L’initiative bénéficie du soutien de la société Airtel, représentée par son directeur général, Thierry Diasomana, qui a souligné l’importance de lutter contre la consommation excessive de papier, source de pollution et de réchauffement climatique. « À travers cette action, nous encourageons un usage rationnel du numérique pour protéger l’environnement et optimiser les performances pédagogiques », a-t-il affirmé.

Raïssa Malu a également mis l’accent sur l’égalité de genre dans cette dynamique de transformation. Elle a insisté sur la nécessité de garantir une participation féminine équitable aux six modules de formation prévus, dans le but de promouvoir la masculinité positive et l’inclusion numérique.

Placée sous le thème : « Enseigner pour transformer, former pour bâtir », cette Journée nationale de l’Enseignement a été un moment d’hommage vibrant aux enseignants du pays. « Vous êtes les bâtisseurs silencieux de notre avenir, les gardiens du savoir et des valeurs républicaines », a déclaré la ministre, saluant l’engagement quotidien de ces hommes et femmes qui œuvrent souvent dans des conditions difficiles.

Cette remise d’ordinateurs n’est qu’un premier pas vers une réforme éducative ambitieuse et durable, portée par la vision d’un Congo numérique, inclusif et résilient.

Quand l’Afrique scientifique s’unit : visite inédite à la Cité des sciences de Guinée

En marge de la IVᵉ Conférence panafricaine de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), qui s’achève ce mardi 29 avril 2025 à Conakry, la Guinée a accueilli une délégation ministérielle de haut rang pour une visite officielle à la Cité des sciences et de l’innovation, fleuron technologique et scientifique de l’Afrique de l’Ouest.

Invités par M. Alpha Bacar Barry, ministre guinéen de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, les représentants du Tchad, de la République démocratique du Congo et de la Guinée-Bissau ont découvert une infrastructure unique sur le continent. Parmi eux figuraient Mme Marie Thérèse Sombo Ayanné Safi Mukuna (RDC), Mme Colette Ngabere (Tchad) et M. Gibrilo Djalo (Guinée-Bissau).

Guidée par le professeur Abdoulaye Baniré Diallo, coordinateur de la Cité, la visite a permis aux ministres d’explorer des installations ultramodernes dédiées à l’intelligence artificielle, à l’exploitation des données massives et à la recherche appliquée. L’immersion a provoqué admiration et enthousiasme, mettant en lumière la vision audacieuse de la Guinée pour un enseignement supérieur résolument tourné vers l’avenir.

Les visiteurs ont unanimement salué l’approche guinéenne, qu’ils considèrent comme un modèle de transformation scientifique et numérique pour l’Afrique francophone. Ils ont également exprimé leur volonté de renforcer la coopération interétatique dans le domaine de la recherche et de l’innovation, dans la continuité des réflexions amorcées lors de la conférence de l’AUF.

Alors que se clôture l’événement ce soir à Conakry, cette visite incarne déjà une promesse : celle d’une Afrique unie autour du savoir, de la technologie et d’un avenir commun.

Lancement des épreuves de l’Examen d’État 2024-2025 malgré les défis

Les épreuves préliminaires de l’Examen d’État 2024-2025 ont été lancées ce vendredi à l’Athénée de la Gombe, dans le nord de Kinshasa. La cérémonie a été présidée par Raïssa Malu, ministre de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté.

Un moment porteur d’espoir et de défis
Dans son discours, la ministre a souligné que ce lancement est à la fois un moment d’espoir et de défi. « Malgré un contexte difficile, notre système éducatif poursuit son chemin en garantissant à tous l’accès à la certification », a-t-elle déclaré. Elle a également évoqué les épreuves que traverse le pays, notamment l’impact des conflits sur l’éducation, la destruction d’écoles et les obstacles rencontrés par certains élèves pour accéder à l’enseignement.

Une pensée pour les provinces touchées
Raïssa Malu a exprimé une pensée profonde pour les candidats des provinces éducatives Sud-Kivu 1 et Nord-Kivu, temporairement fermées en raison des conflits. Ces élèves ne pourront pas participer aux épreuves cette année.

Plus d’un million d’élèves privés d’école à cause de la guerre au Kivu

Lors du briefing de presse du mardi 4 mars 2025, la ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a déclaré l’impact catastrophique du conflit sur le système scolaire dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Elle a révélé des chiffres alarmants : 1,4 millions d’élèves sont privés d’éducation, 2 500 écoles touchées, certaines réduites en cendres, d’autres occupées par des groupes armés .

« Des écoles ont été détruites par les bombardements. D’autres sont devenus des bases militaires. Pire encore, une école aurait servi de cimetière », a déploré la ministre. Les tableaux et bancs, autrefois destinés à l’apprentissage, ont été brûlés pour servir de bois de chauffe.

Un combat pour reconstruire et sécuriser l’éducation

Malgré cette situation dramatique, le gouvernement reste déterminé à restaurer l’accès à une éducation de qualité . « Nous voulons rouvrir les écoles, mais seulement si la sécurité est garantie », a insisté Raïssa Malu. Une fiche d’évaluation permet désormais de vérifier les conditions sécuritaires avant toute reprise du cours.

Actuellement, seuls 50 % des élèves ont pu retourner en classe . « L’insécurité empêche encore de nombreux parents d’envoyer leurs enfants à l’école », at-elle expliqué. L’objectif reste clair : garantir un environnement sûr pour les élèves et les enseignants .

L’éducation comme moteur du développement

Raïssa Malu a réaffirmé son engagement à améliorer le système éducatif, notamment en renforçant l’usage des langues nationales dans l’enseignement. « Pour mieux apprendre les sciences et les mathématiques, il faut les enseigner dans une langue que les élèves maîtrisent dès le plus jeune âge », a-t-elle souligné.

Le gouvernement travaille avec des partenaires financiers et humanitaires pour développer des solutions alternatives, comme l’enseignement à distance , afin d’assurer la continuité pédagogique malgré le conflit.

Une éducation menacée, un avenir incertain

Au-delà des infrastructures détruites, la ministre a insisté sur l’impact psychologique du conflit sur les enfants. « Le plus grave, c’est ce qui se passe dans leur esprit. L’éducation est la clé du développement de notre pays. Nous devons agir vite », at-elle conclu.

Reprise timide des cours à Goma : l’insécurité inquiète les parents

Alors que la rentrée scolaire devait avoir lieu ce lundi 17 février 2025 , plusieurs écoles de Goma sont conservées quasi désertes. Malgré l’appel des autorités éducatives, les élèves ont été brillants par leur absence , alimentant les inquiétudes des parents face à l’insécurité persistante.

Une rentrée sous tension

Dans une école privée de la commune de Goma , seuls les enseignants et le personnel administratif étaient présents, sans aucun élève en classe. Un inspecteur de l’enseignement a constaté la situation avant de demander aux enseignants de rentrer chez eux .

L’atmosphère dans la ville reste tendue. Si quelques élèves en uniforme étaient visibles dans les rues, l’ambiance générale était morose .

L’insécurité, principale préoccupation des parents

Plusieurs parents refusent toujours d’envoyer leurs enfants à l’école , craignant pour leur sécurité . Certains établissements, notamment dans le quartier Mabanga Nord , sont encore occupés par des familles de militaires déplacées .

« Nous attendons le retour de la paix avant d’envoyer nos enfants à l’école », explique Justine Chibalonza , mère d’un élève.

Des écoles partiellement ouvertes

Malgré cette situation, certaines institutions s’efforcent de maintenir le calendrier scolaire . À l’ Institut Zaner , les examens hors session ont débuté avec quelques élèves présents.

Le PROVED du Nord-Kivu avait pourtant insisté sur une reprise dès le 10 février pour les écoles non affectées par les violences. Toutefois, la peur et le traumatisme de la population ralentissent considérablement le retour à la normale.

Bourse « Excellentia » 2024 : Une opportunité unique pour les finalistes du Haut-Katanga

Le dimanche 27 octobre 2024, la ville de Lubumbashi, capitale de la province du Haut-Katanga en République démocratique du Congo, accueillera le test de sélection pour la bourse « Excellentia ». Destinée aux finalistes de l’Examen d’État 2024, cette initiative est pilotée par la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (DNT), qui œuvre pour l’excellence académique et le soutien à la jeunesse congolaise.

Lors d’une journée d’information organisée mercredi à Lubumbashi, Joël Makubikua, coordonnateur national de la Fondation DNT, a exprimé son enthousiasme quant à cette nouvelle édition. « Je salue la détermination du Gouverneur de province à soutenir la jeunesse du Haut-Katanga par une formation de qualité. Je réaffirme l’engagement de la Fondation DNT envers l’éducation et l’excellence, un engagement incarné par l’initiatrice de la Fondation, la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi », a-t-il déclaré.

Makubikua a encouragé les finalistes du Haut-Katanga à saisir cette opportunité exceptionnelle. « Cette bourse offre une porte ouverte vers une nouvelle génération de leaders. Nous appelons les jeunes à montrer leur potentiel et à relever ce défi pour accéder à une formation de qualité », a-t-il ajouté.

La bourse « Excellentia » constitue une initiative phare pour promouvoir l’accès à une éducation d’excellence en RDC, offrant aux jeunes talents l’opportunité de réaliser leur plein potentiel académique.

Réception de 17 Nouvelles Écoles Préfabriquées Modernes

Dans le cadre de la Phase 2 du projet de construction de 300 écoles préfabriquées, initié par le Chef de l’État, le Ministre d’État en charge des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro, a procédé à la réception provisoire de 17 nouveaux bâtiments modernes et entièrement équipés. La cérémonie a eu lieu le jeudi 29 août 2024 à Kinshasa, plus précisément à l’École Primaire Ngwanza et à l’Institut du Mont-Amba, en présence de la Ministre d’État en charge de l’Éducation Nationale.

Ce projet ambitieux vise à doter le pays de structures éducatives modernes et accessibles, répondant aux besoins croissants en matière d’éducation. Sur les 300 écoles prévues, une centaine sera implantée à Kinshasa. À ce jour, l’entreprise Zeidcor SA, en charge de la réalisation de ces infrastructures, a déjà construit 34 écoles. D’autres établissements sont en cours de construction, financés par le trésor public.

Ce programme témoigne de la volonté des autorités de renforcer le système éducatif congolais et de garantir un accès à l’éducation dans des conditions optimales pour les élèves.

EXETAT 2024 : Découvrez les Meilleurs Lauréats des 5 Provinces Éducationnelles

Kinshasa, RDC – Les résultats tant attendus de l’EXETAT 2024 sont enfin disponibles, révélant les noms des meilleurs lauréats des cinq provinces éducationnelles suivantes : Kinshasa Mont-Amba, Kinshasa Plateau, Kongo-Central 1, Équateur 1 et Kwilu 1. Ces étudiants, ayant brillé par leur excellence académique, sont salués pour leurs performances remarquables.

Les résultats de l’EXETAT, examen d’État crucial pour les élèves de terminale, marquent une étape décisive dans leur parcours éducatif. Cette année, les cinq provinces éducationnelles ont vu émerger des talents exceptionnels, promesse d’un avenir brillant pour la jeunesse congolaise.

Kinshasa Mont-Amba

Dans la province de Kinshasa Mont-Amba, les élèves ont démontré un niveau impressionnant de connaissances et de compétences. Les lauréats se distinguent par leur rigueur et leur dévouement, ayant surmonté les défis avec brio.

Kinshasa Plateau

À Kinshasa Plateau, les meilleurs lauréats ont fait preuve d’une détermination sans faille. Leur succès est le reflet de longues heures de travail acharné et d’une passion pour l’apprentissage.

Kongo-Central 1

La province de Kongo-Central 1 célèbre également ses meilleurs élèves, dont les performances remarquables illustrent l’excellence académique de la région. Ces lauréats sont un exemple inspirant pour leurs pairs.

Équateur 1

L’Équateur 1 n’est pas en reste, avec des élèves qui ont su se démarquer par leur intelligence et leur persévérance. Les meilleurs lauréats de cette province ont prouvé que la qualité de l’éducation dans la région est en constante amélioration.

Kwilu 1

Enfin, la province de Kwilu 1 se félicite des résultats exceptionnels de ses élèves. Les lauréats de cette année sont la preuve vivante de l’importance de l’engagement et de la discipline dans la réussite scolaire.

Les résultats de l’EXETAT 2024 illustrent non seulement la réussite individuelle des étudiants, mais aussi l’efficacité des efforts éducatifs entrepris dans ces provinces. Félicitations à tous les lauréats et à leurs enseignants pour cet accomplissement remarquable.

ECW finance un programme de retour à l’école en RDC

Le Fond mondial des Nations Unies pour l’éducation dans les situations d’urgence et de crises prolongées, Education Cannot Wait (ECW), a annoncé un financement majeur au ministère de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté de la RDC lors d’une séance de travail ce jeudi 11 juillet 2024. La Ministre Raïssa Malu a rencontré une délégation d’ECW dirigée par son Directeur adjoint, Graham Lang, pour discuter des détails de ce soutien.

Ce financement de USD 20 millions sur trois ans vise à garantir le retour à l’école dans des conditions optimales pour les enfants vivant en situation d’urgence humanitaire à travers le pays, en particulier dans les zones affectées par les conflits armés, notamment dans l’est de la RDC.

La Ministre Malu a souligné l’importance d’une stratégie nationale opérationnelle pour assurer un accès continu à l’éducation pour ces centaines de milliers d’enfants dont la scolarité a été perturbée. Elle a également insisté sur l’alignement des priorités du programme avec celles du gouvernement congolais, notamment en renforçant les capacités de l’administration de l’éducation aux niveaux national et provincial.

La délégation d’ECW s’est montrée ouverte à la collaboration avec le ministère pour la mise en œuvre efficace de ce programme essentiel, crucial pour réintégrer les enfants dans le système éducatif après une année marquée par la fermeture des écoles due aux conflits armés et aux catastrophes naturelles.

Cette initiative représente un défi significatif mais essentiel pour assurer un avenir éducatif solide pour la jeunesse congolaise confrontée à des crises humanitaires prolongées.

19 Jeunes Congolais sélectionnés pour la bourse Mandela Washington 2024

L’ambassade des États-Unis en RDC a présenté ce mercredi 22 mai à Kinshasa les 19 jeunes Congolais sélectionnés pour la bourse Mandela Washington Fellowship édition 2024. Parmi les 700 jeunes annuellement choisis en Afrique subsaharienne, ces candidats, originaires de diverses régions du pays , suivront une formation de six semaines en leadership aux États-Unis.

Ces jeunes, sélectionnés pour l’originalité de leurs projets, bénéficieront de formations dans des universités et institutions d’éducation supérieure américaines. Ils participeront également à un sommet de trois jours à Washington, DC, à la fin de leur programme.

L’ambassadrice des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, a souligné l’importance de cette bourse : « Ce programme est un grand succès de la diplomatie américaine, grâce à la participation de la jeunesse africaine. On est fiers de ce programme qui donne l’opportunité chaque année aux jeunes d’aller se former aux États-Unis pour faire du réseautage et mieux comprendre les institutions américaines. »

Eddy Yedidia Kyungu, l’un des boursiers, a exprimé sa gratitude et son ambition : « Nous voulons apprendre de leurs histoires, cultures, leurs mentalités, de voler un peu de leur ADN parce qu’il est possible d’exceller ici. Faute de repères, nous sommes censés d’aller apprendre auprès de ceux qui ont réussi et de nous y inspirer. »

Benjamin Sabue, médecin et expert en santé sexuelle et reproductive des jeunes, a promis de renforcer l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive à son retour en RDC : « Nous voulons apporter la bonne information sur comment se protéger et leur proposer des bonnes méthodes contraceptives. Le problème d’engagement est permanent ici en RDC, il y a peu d’activistes et je pense que dès mon retour des États-Unis, le projet sur lequel je vais travailler c’est de former les éducateurs dans les communautés pour augmenter l’ accès aux services de santé sexuelle et reproductive. »

Les sélectionnés pour la bourse Mandela Washington 2024 incluent :

  • Abraham Kahacha (Goma)
  • Aimé Cibamba (Mbuji-Mayi)
  • Benjamin Sabue (Kinshasa)
  • Bienfait Ngissé (Beni)
  • Bonaventure Bondo (Kinshasa)
  • Christian Fazili (Goma)
  • Divine Fulutuni Alinyir (Congolaise basée à Abidjan)
  • Christian Kahusu (Kinshasa)
  • Christophe Kashali (Kalehé, Minova)
  • Eddy Yedidia Kyungu (Lubumbashi)
  • Elvis Shimba (Lubumbashi)
  • Esther Mwakola (Kinshasa)
  • Esther Sangara (Kinshasa)
  • Sainteté Dimbu (Kinshasa)
  • Jonatha Bekanga (Kolwezi)
  • Ormiel Maganga (Kinshasa)
  • Raïssa Mashala (Kinshasa)
  • Victoire Andema (Bukavu)
  • Yves Kaguriro (Uvira)

Lancée en 2014, la bourse Mandela Washington pour les jeunes leaders africains est le programme d’échange phare de l’initiative YALI (Young African Leaders Initiative) parrainée par le gouvernement américain, visant à investir dans une nouvelle génération de leaders africains pour le développement. du continent.

RCA : la Banque mondiale octroie 17 milliards de FCFA pour soutenir l’éducation

Cette enveloppe est destinée au Projet d’Appui au Plan Sectoriel de l’Education (PAPASE II), dans le but d’améliorer l’accès et la qualité de ce secteur.

 

Au mois de mai 2020, le gouvernement centrafricain a adopté un Plan sectoriel de l’éducation (PSE). A cet effet, un projet d’appui a été mis en place pour soutenir ce plan. Il s’agit du Projet d’Appui au Plan Sectoriel de l’Education (PAPASE II).

En effet, le PAPSE II est le fruit d’un partenariat stratégique entre le Partenariat Mondial pour l’Education (PME), la Banque mondiale et le gouvernement centrafricain dans le développement du secteur de l’Education. Il est une forme de réponse parfaite aux objectifs du plan sectoriel de l’éducation en vue d’appuyer le développement du système éducatif.

L’objectif de développement du PAPSE II est d’améliorer l’accès et la qualité de l’éducation pré-primaire et de base et renforcer la gestion et la résilience du système éducatif. Toutefois, la particulier de PAPSE II est le fait de l’utilisation de la langue nationale Sängö dans le programme de l’enseignement au niveau primaire » a indiqué Aboubacar Moukadas Noure, ministre en charge de l’éducation nationale.

Ledit projet est financé par la Banque mondiale à hauteur de 30 850 000 000 de dollars EU soit 17 5 84 500 000 de francs CFA. Il prendra en compte la question de l’amélioration de la qualité de l’éducation et la formation initiale et continue des enseignants afin d’atteindre l’objectif visé à titre de ratio maître-élève. Il va permettre  la construction des collèges de proximité dans les préfectures mal desservies et la mise en place d’une évaluation nationale des acquis scolaires des élèves.

Lors de la cérémonie du lancement officiel de ce projet qui s’est tenue le mercredi 20 octobre en la salle de conférence du Complexe scolaire international Galaxy à Bangui, Bernard Oula Coulibaly, chargé des opérations, représentant résident par intérim de la Banque mondiale en Centrafrique a mis un accès particulier sur l’exécution des différents programmes pour la réussite de ce projet. Il a montré aussi combien de fois la Banque mondiale se charge pour soutenir le PAPSE II.

Ce projet comme nous l’avons susmentionné vise à l’amélioration du système éducatif centrafricain qui a perdu sa lettre de noblesse. Le constat est déplorable du faite que les multiples crises militaro-politiques qui ont secoué la Centrafrique ont aussi largement impacté négativement sur l’éducation nationale. Plusieurs enfants n’ont pas eu l’opportunité de fréquenter les salles des classes à cause des groupes armés.

Il est aussi important de montrer combien de fois, le pays fait face à un manque considérable des enseignants titulaires qualifiés. Plusieurs écoles surtout dans les villes de provinces fonctionnent grâce à la main forte des « maîtres parents » qui pour la plus part n’a pas de niveau adéquat pour tenir l’enseignement. Aujourd’hui, la question de rehaussement du système éducatif est un véritable défi pour le gouvernement centrafricain.  La base du développement d’un pays repose sur l’éducation qui est le vecteur d’un capital humain qualifié. Le suivi et la réussite de ce projet sera un atout considérable pour le pays en matière des futures ressources humaines.