RCA : une insécurité alimentaire criarde en accentuée par le coronavirus

L’organisation des Nations unies au travers de son bureau de la Coordination des affaires humanitaires (OCHA), a déploré une « insécurité alimentaire aigüe » en Centrafrique, aggravée par la pandémie.

Dans un dernier Bulletin humanitaire publié en juillet, l’OCHA relève que « 2,36 millions de personnes, soit près de la moitié de la population centrafricaine, sont en situation d’insécurité alimentaire aigüe », notamment dans les régions qui regorgent la plus grande concentration des 684.000 personnes déplacées par les conflits dans le pays.

C’est depuis un an, que « l’ONU a constaté une dégradation importante de la situation alimentaire », dans ce pays en proie à la guerre civile depuis près de sept ans. Aujourd’hui, 1,7 million de Centrafricains, soit plus du tiers de la population, ont un « besoin sévère d’aide alimentaire », précise l’OCHA.

Selon l’organisme, cette dégradation a été essentiellement causée par un « regain des conflits entre groupes armés et à la persistance des conflits intercommunautaires ».

Plus des deux tiers de la Centrafrique sont aux mains de divers groupes rebelles qui s’en disputent les richesses, malgré l’accord de paix signé le 6 février 2019 à Khartoum entre le gouvernement et 14 milices.

La guerre civile a débuté fin 2013 avec la chute du président François Bozizé, renversé par une coalition de groupes armés. Même si une accalmie prévaut depuis l’accord de Khartoum, des combats sporadiques entre milices et entre groupes ethniques rivaux continuent de faire des victimes et poussent des civils à la fuite.

RCA : Ali Darassa et l’UPC souhaitent la réélection de Faustin Touadera

Le chef d’État-major et coordonnateur de l’UPC, l’autoproclamé général d’armée Ali Darassa apportent leur soutien indéfectible à la candidature du Président de la République.

Dans une lettre d’attention adressée au chef de l’État Faustin Archange TOUADERA en date du 12 juillet 2020, le chef d’État-major et coordonnateur de l’UPC, l’autoproclamé général d’armée Ali Darassa lui apportent son soutien indéfectible à sa probable candidature à la prochaine présidentielle du 27 décembre 2020, et souhaite vivement sa réélection.

Après les membres du bureau du Conseil national des chefs traditionnels peuls Mbororo de Centrafrique, c’est le tour du chef rebelle Ali Darassa, chef d’Etat-major et Coordonnateur de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) d’officialiser son soutien à la candidature du chef de l’État Faustin Archange TOUADERA à la prochaine présidentielle du 27 décembre 2020, et souhaite vivement sa réélection pour un second mandat.

Même si au départ l’objectif de cette lettre d’attention du chef rebelle était de solliciter la confiance du chef de l’État dans la personne d’Hassan Bouba Ali afin de lui permettre de rejoindre son poste du ministre de l’élevage  et de santé animale pour lequel il a été désigné en avril dernier, Ali Darassa n’a pas manqué cette occasion pour annoncer au chef de l’État qu’il espérait le voir doubler son mandat en 2021.

Évidemment, le souhait du chef rebelle de voir le chef de l’État Touadera rester au pouvoir encore 5 ans n’est pas un simple mot de flatterie. C’est même une volonté que le chef rebelle lui avait déjà exprimée à plusieurs reprises dans leur conversation.

Selon certains observateurs politiques centrafricains, durant les 4 ans du pouvoir de Touadera, le chef rebelle s’est illégalement enrichi avec la vente et l’exploitation d’ors et diamants, du prélèvement des taxes de transhumance et le commerce de bétails.

RCA : un militaire interpellé après un incident entre les FACA et les policiers au quartier Combattant

Le suspect, un militaire du sixième bataillon d’infanterie territorial, a été interpellé par les gendarmes et placé en garde à vue à la section de recherche et d’investigation (SRI) à Bangui.

Ce jeudi matin, vers 6 heures, des policiers de la compagnie de circulation routière (CCR) en poste à Combattant ont interpellé un jeune de mototaxi, à qui ils ont confisqué la moto et transféré au commissariat du huitième arrondissement. Informé de la nouvelle, son grand frère, un soldat FACA issu de la dernière promotion, s’est rendu sur le lieu. Une altercation verbale s’éclate, et les policiers ont fait appel à leur collègue d’intervention rapide qui est arrivée sur place, mais le FACA n’a pas voulu lâcher le morceau. Ainsi, les policiers ont fait recours aux gendarmes qui sont venus interpeller le militaire vers 7h20. Alors que les gendarmes venaient de quitter le lieu de l’incident avec le militaire interpellé, 30 minutes plus tard, deux pick-up du sixième bataillon d’infanterie territorial (BIT 6), à bord,  un capitaine de l’armée nationale  et une dizaine de ses hommes lourdement armés, sont arrivés à leur tour sur place. Sans chercher à savoir d’avantages, sur l’ordre du capitaine, ils ont commencé à agresser les policiers qui sont en poste au niveau de l’ONM avant de progresser à l’entrée de l’ancien marché combattant, sur l’avenue des martyrs. Grâce au concours des populations locales, le calme est revenu, et les militaires sont repartis.

Au total, 4 policiers sont blessés, dont un dans un état critique et hospitalisé à l’hôpital communautaire de Bangui.

Pour l’heure, la tension est encore vive entre les soldats FACA et les policiers, appuyés par les gendarmes.

RCA : une manifestation des agents recenseurs non affectés à Bangui

Un groupe des agents recenseurs non affectés ont bloqué depuis mercredi 15 juillet, l’accès à la base logistique de l’autorité nationale des élections (ÂNE) afin de manifester leur mécontentement.

Alors que les opérations du recensement électoral ont débuté à Bangui comme dans la plupart des villes de province depuis plusieurs jours, certains agents recenseurs, recrutés, puis formés par l’autorité nationale des élections, n’ont pas pu se faire affecter sur le terrain. On leur avait expliqué qu’ils devraient passer un test à la fin de leur formation. C’est ce qui a été fait depuis plusieurs jours, mais les résultats n’ont pas été affichés alors que les opérations du recensement tirent presque à sa fin.

Pour ne pas se faire berner par l’Autorité nationale des Élections, au moins deux cents d’entre eux se sont manifestés en bloquant depuis mercredi soir l’accès à la base logistique de ladite Institution, et ce, jusqu’à 19 heures avant que les forces de l’ordre n’interviennent pour les déloger. Ce jeudi matin, ses mêmes individus se sont constitué à nouveau devant le bureau de l’ÂNE à Bangui pour manifester leur mécontentement.

Contacté par CNC, l’un des manifestants explique que certains agents parmi eux ont été appelés discrètement par l’ÂNE, puis affectés dans les villes de province alors que les résultats de leur test ne sont pas encore connus. C’est un « jeu de mafia, du népotisme qui se passe actuellement au sein de l’ÂNE à la vue impuissante de ses partenaires internationaux », explique-t-il.

Il y a lieu de noter que parmi les milliers des agents recenseurs et tablettes recrutés et déployés sur le terrain par l’autorité nationale des élections (ÂNE) ont vu des opérations d’enrôlement des électeurs, plus de la moitié sont recrutés frauduleusement par le rapporteur général de l’ÂNE, Julius-Rufin Ngouadé-Baba et ses neveux moyennant une somme d’argent, et d’autres par le parti au pouvoir, le MCU.

RCA : l’ONU s’alarme d’un «afflux de combattants étrangers»

L’arrivée de ces combattants mais aussi d’armes, principalement du Soudan, aurait alimenté une série d’affrontements, selon les experts de l’ONU.

Selon eux, la perspective des élections constituerait aux yeux des groupes armés « une raison supplémentaire de maintenir et d’étendre leur contrôle ». Un groupe d’experts de l’ONU évoque un « afflux de combattants étrangers » en Centrafrique, où se préparent une présidentielle et des législatives en fin d’année, dans un rapport annuel publié mercredi.

Une « série d’affrontements a été alimentée par l’arrivée de combattants étrangers et d’armes, principalement du Soudan », indiquent les experts dans ce document de 150 pages qui doit servir de base à un renouvellement, à la fin du mois, de l’embargo sur les armes en vigueur depuis 2013.

« Le trafic régional d’armes s’est également poursuivi le long d’autres itinéraires », ajoutent les experts, citant une saisie d’armes en avril à Gbadolite par les autorités de République Démocratique du Congo et qui était probablement destinée à la Centrafrique.

« Menace à long terme »

Dans leurs recommandations, les experts demandent à la Centrafrique, au Soudan et au Tchad de « redoubler d’efforts pour lutter contre l’augmentation des flux d’armes et de combattants étrangers en République Centrafricaine, qui représente une menace à long terme pour la région ».

« L’Union pour la paix en Centrafrique (UPC) dirigée par Ali Darassa et le groupe Retour, réclamation et réhabilitation (3R), dirigé par Abbas Sidiki, ont étendu leurs zones de contrôle », disent les experts. Ces deux groupes armés à dominante peule cherchent à consolider et à étendre le contrôle du territoire pour maximiser la taxation des activités de transhumance, précisent-ils.

En citant une affaire d’armes disparues, ils estiment qu’elle illustre les faiblesses de la gestion des armes par les autorités centrafricaines. Ils pointent aussi que les notifications à l’ONU d’acquisition d’équipements sont souvent tardives.

Recrutements imprévus

Depuis mars, le rôle joué par la Garde présidentielle en matière de sécurité s’est sensiblement étendu, son champ d’action couvrant tous les axes principaux, les intersections, les bâtiments officiels et l’aéroport de Bangui, et s’étendant jusqu’à Mbaïki et Damara, deux grands axes menant à Bangui, ajoutent les experts.

Selon eux, les récents recrutements au sein de la Garde présidentielle n’étaient pas prévus dans le plan national de défense et son rôle n’a pas été coordonné dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité.

En janvier, la Russie, au rôle influent auprès de la présidence centrafricaine, avait obtenu du Conseil de sécurité un nouvel assouplissement de l’embargo sur les armes après un premier allègement en septembre.

La discussion avait provoqué de vives tensions entre la France, soutenue par des pays européens et africains, et la Russie, appuyée par la Chine, qui pourraient se répéter lors de la renégociation de l’embargo préalable à son expiration le 31 juillet.

L’UNCDF mène une enquête sur l’impact socio-économique du coronavirus sur les PME des PMA

Cette enquête pourrait être extrêmement utile pour déterminer les besoins des PME de la République Centrafricaine et orienter les politiques publiques dans le court et moyen terme.

L’initiative est réalisée en partenariat avec les entités suivantes: United Nations Capital Development Fund (UNCDF), la Chambre de commerce internationale (CCI), Global Alliance PME (GAPME), Concordia, Columbia University, et Business Africa.

L’enquête vise à fournir une analyse unique de l’impact socio-économique, des besoins et de la réponse à l’épidémie de COVID-19 pour les PME dans les PMA. Bien qu’il y ait eu des efforts pour étudier l’impact économique du COVID-19 et les besoins dans plusieurs pays, cet exercice apporte une lecture unique au niveau des PMA dans leur ensemble (et à un niveau pays), en comparant les impacts et les réponses entre les pays et en offrant une vue globale sur leurs défis. Ladite enquête a été également conçue pour aider les pays (dont la République Centrafricaine), les acteurs nationaux et les parties prenantes internationales à concevoir et à déployer des outils pertinents pour relever les défis distincts des PME sur les marchés des PMA.

Bangui : un voleur lynché par la population

Ce malfrat a été attrapé dans une résidence privée du quartier Galabadja 3, dans le huitième arrondissement de Bangui, a été  frappé et déshabillé par une foule qui l’a attaché avec des cordes avant de le transférer au commissariat.

Après avoir tenté de voler le téléphone et une radio d’une jeune femme dans sa résidence privée du quartier Galabadja, dans le huitième arrondissement de Bangui  ce mardi 14 juillet, un jeune homme d’une vingtaine d’années a été déshabillé et littéralement frappé par des hommes qui l’ont attaché avec des cordes avant de le transférer au commissariat du huitième arrondissement. Le jeune homme, qui a miraculeusement échappé au lynchage de la foule, a été pris la main dans le sac alors qu’il tentait de retirer un téléphone portable et un appareil radio par la fenêtre du domicile de sa victime. Pris en flagrant délit, l’homme tentait de s’enfuir, mais il a été très vite rattrapé par la foule.

La victime explique que quelques heures plutôt, vers 1 heure du matin, trois jeunes hommes, munis des outils de mécanique,  sont entrés par effraction chez elle pour la cambrioler. Après avoir crié au voleur, ils ont pris la fuite, mais l’un d’eux a été attrapé par ses voisins et transféré au commissariat du huitième arrondissements. Voilà encore ce mardi, vers 10h30 du matin, alors qu’elle s’apprêtait d’aller à l’hôpital, un autre voleur vient forcer sa fenêtre pour voler ses appareils.

Pour l’heure, les deux suspects, dont celui de cette nuit, sont en garde à vue au commissariat de police du huitième arrondissement de Bangui.

RCA-Elections 2020 : Firmin NGRÉBADA soupçonné de fraude aux électeurs fictifs

Le premier ministre centrafricain qui est candidat à l’élection législative est accusé d’avoir mis en place un système de fraude massive à son profit et de son parti politique, le MCU.

Il est le Premier ministre, chef du gouvernement centrafricain. Candidat du parti au pouvoir aux législatives prochaines de 2020 dans la circonscription de Boali, Firmin NGRÉBADA, ex-directeur de cabinet du chef de l’État,  est soupçonné d’avoir mis en place un système de fraude massive à son profit, mais également  à celui de son parti, le MCU.

Un parti qui ne souhaite pas se faire voler lors d’une élection doit trouver, former et motiver des hommes et des femmes, et élaborer une contre stratégie pour contrer le fraudeur. Or,  au sein du mouvement cœurs unis (MCU), toute leur stratégie électorale est basée sur la fraude.  Ils auraient mis en marche depuis plusieurs mois une stratégie bien réfléchie par des hommes de confiance au sein de l’autorité nationale des élections (ANE) et des opérateurs du recensement électoral, sans oublier les chefs de quartiers et de village. C’est ce qu’on a vu dans certaines villes de provinces comme à Zawa,  Yaloké, Bossembélé, Bossemptélé, et même à Bangui, Où  certains individus, sur l’ordre de certains candidats proches du parti au pouvoir,  tentent de s’inscrire sur la liste électorale avec la carte du parti MCU, ou encore avec des documents de reconnaissance établis par les chefs de quartier. Entre temps, dans la circonscription de Boali, le Premier ministre Firmin NGRÉBADA, candidat du MCU aux législatives du 27 décembre 2020 dans cette localité, organise lui-même son système de fraude.

En effet, le dimanche dernier, à Boali, dans la préfecture de l’Ombella Mpoko, le Premier ministre Firmin NGRÉBADA avait organisé, à travers ses hommes de main, des fraudes massives avec l’enrôlement des électeurs fictifs venus de Bangui.

Selon notre bureau d’enquête qui a mené l’investigation, ces faux électeurs ont été recrutés au quartier Fouh, à une cinquantaine de mètres de la résidence de maître Nicolas Tiangaye,  dans le quatrième arrondissement de Bangui.  Ils ont été trans portés à bord de trois pick-up de marque Land-Cruiser ce samedi 11 juillet à destination de Boali, où ils ont été hébergés dans son Motel avant de se faire enrôler le lendemain dimanche 12 juillet. Rentrée à Bangui, chaque personne avait reçu 6000 francs CFA de la part du Premier ministre. Et ce n’est pas tout. La deuxième et troisième vague est en préparation.

Une source au sein du parti MCU a indiqué à la rédaction du CNC que le combat du Premier ministre Firmin NGRÉBADA serait de battre le candidat du KNK Bertin BÉA, actuel député de Boali, identifié comme la bête noire du régime en place. Cependant, une autre source, toujours au sein du parti au pouvoir, parle d’une compétition interne au sein du MCU avec l’ex-Premier ministre Simplice Mathieu SARANDJI.

Ambassade de France-RCA : reprise de la délivrance de certaines catégories de visas

L’ambassade de France en République centrafricaine avait arrêté cette activité à cause de la pandémie de coronavirus.

Après une courte période d’interruption liée à la crise de Covid-19 et la fermeture des frontières européenne, l’ambassade de France en République centrafricaine annonce la reprise de l’activité de délivrance de certaines catégories de visas.

Selon le consulat de France à Bangui, l’activité de délivrance des visas reprend uniquement pour les catégories suivantes :

– Étudiants (court et long séjour);

– Établissement familial (long séjour);

– Professionnels (long séjour);

– Titulaires d’un document de séjour (titre de séjour ou Visa de long séjour valant titre de séjour) expirant après le 15 juin et qui n’auront pu voyager avec celui-ci.

Les catégories citées ci-dessus peuvent d’ores et déjà réserver leur rendez-vous de dépôt sur le site internet de l’ambassade qui met tout en œuvre pour accueillir les demandeurs dans les conditions exigées par les autorités sanitaires centrafricaine. Afin de prévenir les risques de transmission et de garantir les distances physiques minimales, le service des visas ne pourra accueillir qu’un nombre restreint de demandeurs chaque jour. Cette mesure pourrait rallonger les délais de rendez-vous.

Le service des visas remercie tous les demandeurs de leur compréhension et les appelons à anticiper du mieux possible leur dépôt de demande de visa.

N’oubliez pas :

Notons que pour toute demande de visa, vous devez remplir votre formulaire en ligne sur

France-Visas, le site officiel des visas pour la France.

Il y a lieu de souligner que la délivrance éventuelle d’un visa ne garantit pas la possibilité d’entrée immédiate sur le territoire, qui reste déterminée par les restrictions applicables aux frontières. Avant de demander un visa, il est recommandé de vérifier si vous êtes autorisé(e) à entrer en France en consultant la page suivante du Ministère français de l’Intérieur :

Attestation de déplacement et de voyage.

Les dates de reprise pour les autres catégories de demandeurs de visa ne sont pas connues pour le moment.

RCA-Présidentielle : les Peuls apportent leur soutien à la candidature de Touadera

Les membres du bureau du Conseil national des chefs traditionnels peuls Mbororo ont lancé un comité de soutien à la candidature de Faustin Archange Touadera à la présidentielle de décembre 2020.

La présidentielle en Centrafrique se tiendra en décembre 2020. Plus que quelques mois et les centrafricains devront décider de qui est ce qu’ils veulent à la tête de leur pays. Les clans et alliances se forment, les tours se resserrent. Les membres du bureau du conseil national des chefs traditionnels peuls Mbororo ont lancé un comité de soutien à la candidature du Président Faustin Archange TOUADERA à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020. Ils se sont exprimés à travers un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

Dans ledit communiqué, le bureau du conseil indique que ce comité du soutien à la candidature du chef de l’État est composé comme suit :

Président : Lamido issu bi Amadou, Lamido de Bouar et Baoro.

Vice-président : Lamido  Amadou Farikou, Lamido de Gaudrot Besson( Baboua).

2e vice-président : Lamido Bachirou Bi Amadou, Lamido de Niem-Yelewa.

3e vice-président : Lamido Idriss bi Maloum,  Lamido de Ourodjafoun (Ouaka).

4e vice-président : Lamido Ousmane bi Zaiga, lamido de Pombolo (Basse Kotto).

Rapporteur général : oussoumanou Aliou, conseillé politique et Diplomatique.

Conseillers: le Maire de la Commune d’élevage de Ombella mpoko, le Maire de la Commune d’élevage de Ewou (bas koto).

Le maire de la Commune d’élevage de tombolo ( Mbomou)

Membres: tous les chefs traditionnels peuls centrafricains de 2e et 3e degré, les Ardo et Kassala, les Présidents des FERGEC FNEC et FELGIP.

Ce Comité entend également apporter son soutien aux candidats des élections législatives qui seront engagés à soutenir le Président Touadera à l’élection présidentielle, quels que soient leurs partis politiques.

Notons que, ce soutien indéfectible des Peuls à la candidature du chef de l’État intervient au moment où de nombreux observateurs nationaux et internationaux soupçonnent le chef de l’État d’avoir signé un deal avec les groupes armés, auxquels on peut citer le mouvement 3R, dirigé par  Abass Sidiki, un récalcitrant peul camerounais qui se disait demi-frère du chef de l’État, et l’UPC dirigée par Ali Darassa, un Peul nigérien installé en République centrafricaine.

Il est important de rappeler que les Peuls représentent moins de 2% de la population centrafricaine.