Solidarité pour les Femmes Déplacées : Prise en charge médicale et appels à l’aide Humanitaire

À l’occasion de la clôture du mois de mars consacré aux droits des femmes, le personnel de l’hôpital général de référence de Goma, dans le Nord-Kivu, a pris en charge les frais médicaux de seize femmes enceintes déplacées résidant à l’école Musawato, quartier Katindo 2m, commune de Karisimbi. Cette assistance couvre les soins nécessaires pendant la grossesse jusqu’à l’accouchement.

Ces femmes ont fui les zones de conflit telles que Kibumba, Buhumba, Masisi et Rutshuru, rejoignant les 300 ménages vivant sur le site de Musawato avec plus de 300 enfants depuis plus d’un an.

Dans ce contexte difficile, certaines femmes enceintes ont témoigné des obstacles rencontrés pour accéder aux soins médicaux, notamment en raison de contraintes financières et de l’éloignement des centres de santé. Dorika, une jeune mère de 28 ans, a partagé son expérience d’avortements répétés faute de consultations prénatales adéquates.

La précarité de la vie dans le camp des déplacés aggrave encore la situation, avec des familles luttant pour subvenir à leurs besoins les plus fondamentaux. Furaha Mulengezi Jeanne-D’arc, une autre mère de famille, a souligné les défis rencontrés quotidiennement, notamment en matière d’hygiène intime et d’insuffisance des ressources pour répondre à ces besoins.

Face à ces réalités, ces femmes appellent à une assistance humanitaire pour améliorer leurs conditions de vie et garantir un accès équitable aux soins de santé et aux ressources essentielles.

La République centrafricaine renforce son système de santé

Ce sont au total 23 médecins nouvellement formés qui viennent d’intégrer le marché du travail du pays.

 

L’un des éléments clés des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies est la santé. C’est un atout essentiel pour toute nation qui veut se développer.

Cependant, il a été noté que plusieurs pays d’Afrique, et la République centrafricaine ne fait pas exception à cela, ont un taux de mortalité élevé. Ceci, entre autres choses, trouve ses racines dans un manque suffisant de médecins.

Ce sera peut-être bientôt un lointain souvenir pour les Centrafricains. Le 16 décembre dernier, le pays a vu 23 nouveaux médecins prêter le serment d’Hippocrate. Une cérémonie présidée par le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Laurent Sissa-Magale.

Professeur Laurent Sissa-Magale, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
Professeur Laurent Sissa-Magale, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Ces étudiants sont de la 36ème promotion de la Faculté de médecine de l’Université de Bangui et sont parrainés par le Dr Pierre Somsé.

Dr Pierre Somsé

Pour le Recteur de l’université, le Pr Gilles Gilbert Gresenguet, c’est le couronnement du travail acharné de ces jeunes docteurs en médecine ainsi que leur soutenance devant un jury composé de professeurs agrégés centrafricains et étrangers.

Pr Gilles Gilbert Gresenguet

Cette cérémonie a également été l’occasion de présenter la 3ème promotion de pédiatres formés au sein de la faculté.