Le Gouverneur Jean-Jacques Purusi Sadiki inaugure le premier centre Médico-Légal de RDC à Bukavu

Mardi 23 juillet 2024, le Gouverneur du Sud-Kivu, Professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki, a inauguré le premier centre médico-légal en République Démocratique du Congo. Ce centre, installé dans les Cliniques Universitaires de l’Université Officielle de Bukavu (UOB), est un pionnier en RDC pour la thanatologie et l’autopsie. L’équipement a été fourni par le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), avec Bukavu choisi comme centre incubateur.

Le centre valorisera le travail des médecins légistes et soutiendra le processus de justice transitionnelle, surtout dans le volet judiciaire. « Nous devons garantir un système de justice fiable pour chaque Congolais », a affirmé le Gouverneur lors de l’inauguration.

Le Gouverneur a aussi évoqué les coûts élevés de conservation des corps, pouvant atteindre 70 dollars par jour. « Nous cherchons des solutions pour réduire ou éliminer ces frais, en partenariat avec les cliniques et les infrastructures médicales », a-t-il ajouté.

Patrice Vahard, Directeur du BCNUDH, a salué le partenariat avec le Sud-Kivu. Il a noté que le centre respecte les normes internationales et est capable de réaliser des radiographies des corps, une première en RDC.

Le Gouverneur Purusi Sadiki a aussi détaillé les mesures de son gouvernement pour protéger les droits des citoyens. Cela inclut la lutte contre la spoliation des domaines publics, la suspension de 147 entreprises minières illégales, et la lutte contre les prédateurs des deniers publics.

Avant l’inauguration, la délégation du BCNUDH a rencontré le Gouverneur pour discuter des droits humains et de la protection des populations, en ligne avec la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi. Le Professeur Purusi Sadiki a salué l’engagement du Président pour faire de la RDC un modèle de respect des droits humains en Afrique, suivant le slogan « Le Peuple d’abord ».

 

La RDC prend des mesures face à la résurgence des cas de Covid-19

Le directeur du Programme national de l’hygiène aux frontières (PNHF) a adressé une note d’information et d’orientation aux coordonnateurs provinciaux de l’Hygiène aux frontières et au secrétaire général à la Santé publique et Hygiène, annonçant la résurgence des cas de Covid-19. Certains pays africains et occidentaux ont déjà signalé des cas positifs de la pandémie. En réponse, les autorités congolaises prévoient de convoquer une réunion de crise pour déterminer les mesures à prendre.

Dans cette note, le directeur du PNHF rapporte une augmentation globale des cas de grippe et évoque deux signaux d’alarme. Le premier vient du Cameroun, où le ministre de la Santé publique a communiqué sur la résurgence des cas de Covid-19 dans certains pays occidentaux et africains. Le second est du Sénégal, avec près de 60% des cas positifs détectés chez les passagers en provenance d’Arabie Saoudite.

« La RDC, accueillant des voyageurs en provenance de nombreux pays occidentaux, asiatiques et africains, doit prendre au sérieux cette alerte », a-t-il souligné. En attendant les orientations de la réunion de crise, les services aux frontières sont appelés à renforcer les activités de surveillance aux points d’entrée (PoE), à la fois au départ et à l’arrivée.

Les mesures recommandées incluent la surveillance épidémiologique par le screening (observation visuelle, prise de température, remplissage de la fiche sanitaire et recherche des facteurs d’exposition), l’isolement temporaire, le dépistage secondaire, le pré-listage des contacts, le référencement pour prélèvement et prise en charge, la prévention et le contrôle de l’infection, ainsi que la communication sur le risque et l’engagement communautaire (CREC) dans les PoE et leur périmètre de 400 mètres.

Le directeur du PNHF recommande également un auto-isolement de 5 jours pour les personnes venant d’Arabie Saoudite sans symptômes et de 7 jours pour celles présentant des symptômes.

En RDC, le Covid-19 a été officiellement déclaré le 10 mars 2020. La pandémie a causé 1 376 décès parmi les 91 738 cas de contamination enregistrés.

Le Don de Sang : Un pilier essentiel pour la couverture santé universelle en RDC

À l’occasion de la Journée mondiale des donneurs de sang, célébrée le 14 juin chaque année, le ministre de la Santé publique, hygiène et prévoyances sociales de la République démocratique du Congo (RDC), Dr Roger Samuel Kamba, a souligné l’importance cruciale du don de sang dans la mise en œuvre de la couverture santé universelle.

« Chers donneurs bénévoles de sang, votre geste est donc une contribution majeure dans la mise en œuvre efficace de la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, celle de la couverture santé universelle. Cette vision (…) nous impose tous à redoubler nos efforts pour collecter suffisamment de sang auprès de nos donneurs bénévoles, car nos mères ainsi que nos enfants, cibles privilégiées pour notre programme de gratuité des accouchements et des soins de nouveau-nés en sont les premiers consommateurs », a déclaré le ministre.

Le Dr Kamba a exprimé sa gratitude envers les donneurs bénévoles, soulignant que leur contribution est essentielle pour atteindre les objectifs de santé publique du pays. Le don de sang permet non seulement de sauver des vies, mais aussi de soutenir les initiatives gouvernementales visant à offrir des soins gratuits et de qualité, en particulier pour les mères et les nouveau-nés.

Le ministre a encouragé la population à continuer à donner leur sang régulièrement, insistant sur le rôle vital que joue chaque donneur dans le renforcement du système de santé de la RDC et dans la réalisation de la couverture santé universelle.

Appel à cesser la brûlure des déchets plastiques pour prévenir les maladies pulmonaires

Lors d’un entretien en marge de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée le 5 juin de chaque année, un appel a été lancé à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), pour cesser la brûlure des déchets plastiques en plein air afin de prévenir les maladies pulmonaires.

Le Dr Germain Kapour, médecin éco-épidémiologiste, a souligné les dangers de cette pratique courante. « Chaque matin sur presque toutes les avenues à Kinshasa, les gens brûlent les déchets plastiques. C’est une mauvaise pratique. Quand on brûle les plastiques en plein air, ceci dégage des gaz toxiques qui polluent l’environnement et peuvent provoquer des maladies pulmonaires voire le cancer à long terme. L’inhalation de fumée de plastique brûlé peut entraîner divers problèmes de santé, notamment des irritations des voies respiratoires, des maux de tête, des nausées, des vertiges et des troubles respiratoires », a-t-il expliqué.

En plus de l’appel à arrêter la brûlure des déchets plastiques, Dr Kapour a également plaidé pour l’adoption d’habitudes écologiques pour lutter contre le réchauffement climatique. Il a encouragé la réduction de la consommation d’énergie, l’utilisation d’appareils économes en énergie, le recours au vélo, l’extinction des appareils électroniques après usage, et l’investissement dans des sources d’énergie renouvelable comme l’énergie solaire.

Parallèlement, la coordination provinciale de l’Environnement du Kwilu a exhorté la population de cette province de l’ouest de la RDC à lutter contre la dégradation des sols à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement. M. Anicet Nitete, coordonnateur provincial intérimaire de l’Environnement du Kwilu, a déclaré : « La terre nourricière est notre source, notre seul foyer, notre responsabilité commune pour tous. Nous devons lutter contre la dégradation des sols et la sécheresse qui menacent la santé de la terre et notre avenir. » Il a appelé le gouvernement provincial à définir une politique de gestion des ressources naturelles, à adopter un mode de gestion participative avec l’implication de la communauté locale, à restaurer l’éducation environnementale à la base et à lutter contre le feu de brousse à travers la province.

Lancement du forum sur le financement et la couverture santé universelle en RDC

Le ministère de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention, en partenariat avec le Conseil National de la Couverture Santé Universelle (CNCSU) en République Démocratique du Congo, a inauguré le Forum sur le Financement et la Couverture Santé Universelle le mardi 14 mai 2024 à Kinshasa. L’objectif principal de cet événement est de renforcer le partenariat afin de lutter contre la morbi-mortalité menaçant la population congolaise.

Sous le thème « Achat Stratégique des Soins de Santé Primaires en RDC », ce forum rassemble de nombreux acteurs nationaux et provinciaux pour des échanges sur quatre jours, du 14 au 17 mai 2024. Les discussions porteront sur divers sujets, notamment :

  • Les concepts clés du financement de la santé ;
  • Les défis de la mobilisation des ressources pour la santé ;
  • Les défis de la mobilisation du secteur informel ;
  • Les défis de la mise en commun des ressources ;
  • Comment progresser vers un achat plus stratégique ;
  • Comment protéger les ressources pour les soins de santé primaires.

Dans son discours, le coordinateur national du CNCSU, Polydor Mbungani, a souligné l’importance de l’accès aux soins de santé primaires prôné par le comité de pilotage du CNCSU. Il a expliqué : « Les soins de santé primaires font partie intégrante de la couverture santé universelle. Nous nous concentrons d’abord sur les investissements visant la population de base, avant de monter vers des infrastructures plus larges. »

Il a également ajouté : « Quant au financement global de la santé, il s’élève actuellement à environ 2 milliards de dollars pour la couverture santé universelle de manière générale. Nous visons à améliorer le financement de l’État lui-même pour dépasser ce cap, afin d’être plus efficace en matière de couverture santé universelle. »

Selon le Dr Sylvain Yuma Ramazani, Secrétaire Général au ministère de la Santé Publique, de l’Hygiène et de la Prévention, l’objectif ultime de ces échanges est de fournir des soins de qualité à la population. Il a déclaré : « Ce forum revêt une importance capitale car il aborde une question essentielle liée au financement de la santé dans le contexte de l’opérationnalisation maximale de la couverture santé universelle. »

Ces échanges réunissent de nombreux partenaires techniques et financiers, dont l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la Banque Mondiale en RDC et le GFF. Pour rappel, le CNCSU, présidé par le Chef de l’État lui-même, vise à assurer l’accès de tous les Congolais aux soins de santé de base sans risquer de ruine financière.

Célébration de la journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en RDC

À l’esplanade du stade des martyrs à Kinshasa, en République démocratique du Congo, les préparatifs sont en cours pour la commémoration de la Journée Mondiale du Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, placée sous le thème « Maintenir l’Humanité en Vie ».

L’événement a attiré des personnalités de haut rang, dont le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, représentant personnel du Chef de l’État à la cérémonie commémorative.

Dans son discours, Grégoire Mateso, président national de la Croix-Rouge de la République démocratique du Congo, a retracé l’histoire de l’organisation depuis sa création en 1888, soulignant son rôle crucial dans le pays. Il a également plaidé pour un soutien accru de l’État congolais, notamment en proposant l’érection d’un hôpital humanitaire à Kinshasa pour renforcer les opérations de la Croix-Rouge.

Julien Nkuyi, président de l’antenne de la Croix-Rouge de Kinshasa, a renforcé cet appel, soulignant l’importance d’un tel établissement pour améliorer la prise en charge des patients dans la capitale.

Mateso a également exprimé le souhait de voir la Croix-Rouge de la RDC bénéficier d’une loi protégeant son emblème et d’un engagement gouvernemental accru en termes de ressources pour remplir efficacement sa mission humanitaire dans le pays.

La commémoration de la Journée Mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en RDC s’est avérée être une occasion de réaffirmer l’engagement envers l’humanité et de plaider pour un soutien institutionnel accru pour les opérations humanitaires.

crise cardiaque : Gestes à connaître pour agir rapidement

Face à une crise cardiaque, agir rapidement peut faire toute la différence entre la vie et la mort. Savoir reconnaître les signes d’une crise cardiaque et connaître les gestes de premiers secours peut sauver des vies, que ce soit celle de la personne en détresse ou même la vôtre si vous êtes confronté à cette situation. Voici quelques étapes essentielles à connaître pour agir efficacement :

 Reconnaître les signes d’une crise cardiaque

Les symptômes d’une crise cardiaque peuvent varier d’une personne à l’autre, mais les signes les plus courants incluent une douleur ou une sensation de pression dans la poitrine qui peut s’étendre vers les bras, le cou, la mâchoire ou le dos. La personne peut également présenter des nausées, des vomissements, un essoufflement, une transpiration excessive et une sensation de malaise général.

 Appeler les secours d’urgence

Dès que vous suspectez une crise cardiaque, appelez immédiatement les services d’urgence ou faites quelqu’un d’autre le faire. Plus vite les secours arrivent, meilleures sont les chances de survie.

 Administrer de l’aspirine

Si la personne est consciente et capable d’avaler, donnez-lui de l’aspirine à mâcher ou à avaler, à moins qu’elle ne soit allergique ou qu’un professionnel de la santé ne vous l’ait déconseillé.

 Commencer la RCP (Réanimation Cardio-Pulmonaire)

Si la personne cesse de respirer ou perd connaissance, commencez immédiatement la RCP en effectuant des compressions thoraciques. Placez la paume de votre main au centre de la poitrine de la personne, sur le sternum, et appuyez fermement d’environ 5 à 6 centimètres à un rythme d’environ 100 à 120 compressions par minute. Alternez les compressions thoraciques avec des insufflations (bouche-à-bouche) si vous avez été formé à cette technique.

 Utiliser un défibrillateur automatique externe (DAE)

Si un DAE est disponible, suivez les instructions pour l’utiliser. Ces appareils sont conçus pour administrer un choc électrique qui peut restaurer le rythme cardiaque normal en cas d’arrêt cardiaque.

Comment se sauver soi-même

Si vous ressentez des symptômes de crise cardiaque, comme une douleur thoracique, un essoufflement ou une sensation d’oppression, ne minimisez pas ces signes. Appelez immédiatement les secours d’urgence et arrêtez toute activité physique. Si vous avez de l’aspirine à portée de main et que vous n’êtes pas allergique, prenez-en immédiatement. Attendez les secours en position assise, en restant calme et en évitant tout effort physique.

En conclusion, être préparé et connaître les gestes de premiers secours en cas de crise cardiaque peut sauver des vies. En agissant rapidement et de manière appropriée, vous pouvez offrir à la personne en détresse la meilleure chance de survie et peut-être même sauver votre propre vie en cas d’urgence cardiovasculaire.

La RDC intensifie sa lutte contre le paludisme avec l’introduction d’un nouveau vaccin en 2024

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) s’est engagé à renforcer ses efforts de lutte contre le paludisme en annonçant l’introduction d’un nouveau vaccin en 2024. Cette décision vise à réduire de manière significative la morbidité et la mortalité associées à cette maladie, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans, particulièrement vulnérables.

Un atelier stratégique s’est tenu à Kinshasa du 29 avril au 5 mai, réunissant les acteurs clés du Programme élargi de vaccination (PEV) et du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), ainsi que des partenaires tels que l’UNICEF, l’OMS, GAVI et PATH. L’objectif principal était de concevoir un plan détaillé pour le déploiement efficace du nouveau vaccin antipaludique, le R21, en RDC.

La RDC, l’un des pays où le paludisme cause le plus de décès chez les enfants de moins de cinq ans, enregistre chaque année d’importantes pertes humaines liées à cette maladie. Les discussions lors de l’atelier ont donc porté sur la définition d’une feuille de route stratégique pour l’introduction du vaccin, la mise en place d’un modèle opérationnel pour son déploiement efficace, la communication pour susciter le soutien et la demande dans les communautés, ainsi que la formation des acteurs clés.

Le Dr Aline Maliwali, point focal du programme de vaccination antipaludique au PNLP, souligne l’importance de cette initiative dans la lutte nationale contre le paludisme. Elle considère ce nouveau vaccin comme une avancée significative dans la stratégie de santé publique du pays.

Les statistiques du PNLP indiquent que plus de 27 millions de cas de paludisme ont été enregistrés en RDC en 2022, entraînant la mort de près de 25 000 enfants cette même année. Malgré les efforts déployés ces dernières années, notamment la distribution de moustiquaires imprégnées et la mise en place de thérapies préventives, le paludisme reste un défi majeur pour la santé publique en RDC.

Le Dr Roger Kamba, ministre de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention, souligne l’importance de cette nouvelle stratégie dans son message à la nation lors de la 17ème journée mondiale de lutte contre le paludisme. Il rappelle que la vaccination antipaludique s’est avérée sûre et efficace lors des essais pilotes menés depuis 2019.

L’introduction progressive du vaccin en RDC commencera dans les provinces où le risque de paludisme est le plus élevé, avant de s’étendre à d’autres régions dans les années à venir. Cette démarche, soutenue par des partenaires techniques et financiers, marque une étape cruciale dans la lutte contre le paludisme en RDC et illustre l’engagement du gouvernement à protéger la santé des enfants et à réduire l’impact dévastateur de cette maladie endémique.

La RDC s’apprête à introduire le vaccin « R21/Matrix-M » contre le paludisme

En marge de la 17ème Journée mondiale du Paludisme, le ministre de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévention de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé que l’administration du vaccin « R21/Matrix-M » pour protéger les enfants contre le paludisme est prévue dans les prochains jours.

Le Dr Roger Samuel Kamba a souligné que l’introduction de ce vaccin, recommandé par l’OMS, constitue une avancée scientifique majeure dans la lutte contre le paludisme chez les nourrissons et les enfants de moins de cinq ans. Il a noté que les effets satisfaisants de ce vaccin en font un exemple d’innovation en santé.

Par ailleurs, le ministre a rappelé les statistiques alarmantes liées au paludisme en RDC. En 2023, le pays a enregistré 24 344 décès dus au paludisme, contre 24 880 en 2022. Ces chiffres indiquent une légère hausse du nombre de cas, avec 27 657 762 cas de paludisme enregistrés en 2023, comparé à 27 296 419 cas en 2022.

Le Dr Roger Samuel Kamba a également souligné que le paludisme reste particulièrement mortel pour les enfants de moins de cinq ans, représentant 68% des décès liés à cette maladie enregistrés en RDC.

 

 

Solidarité pour les Femmes Déplacées : Prise en charge médicale et appels à l’aide Humanitaire

À l’occasion de la clôture du mois de mars consacré aux droits des femmes, le personnel de l’hôpital général de référence de Goma, dans le Nord-Kivu, a pris en charge les frais médicaux de seize femmes enceintes déplacées résidant à l’école Musawato, quartier Katindo 2m, commune de Karisimbi. Cette assistance couvre les soins nécessaires pendant la grossesse jusqu’à l’accouchement.

Ces femmes ont fui les zones de conflit telles que Kibumba, Buhumba, Masisi et Rutshuru, rejoignant les 300 ménages vivant sur le site de Musawato avec plus de 300 enfants depuis plus d’un an.

Dans ce contexte difficile, certaines femmes enceintes ont témoigné des obstacles rencontrés pour accéder aux soins médicaux, notamment en raison de contraintes financières et de l’éloignement des centres de santé. Dorika, une jeune mère de 28 ans, a partagé son expérience d’avortements répétés faute de consultations prénatales adéquates.

La précarité de la vie dans le camp des déplacés aggrave encore la situation, avec des familles luttant pour subvenir à leurs besoins les plus fondamentaux. Furaha Mulengezi Jeanne-D’arc, une autre mère de famille, a souligné les défis rencontrés quotidiennement, notamment en matière d’hygiène intime et d’insuffisance des ressources pour répondre à ces besoins.

Face à ces réalités, ces femmes appellent à une assistance humanitaire pour améliorer leurs conditions de vie et garantir un accès équitable aux soins de santé et aux ressources essentielles.

La République centrafricaine renforce son système de santé

Ce sont au total 23 médecins nouvellement formés qui viennent d’intégrer le marché du travail du pays.

 

L’un des éléments clés des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies est la santé. C’est un atout essentiel pour toute nation qui veut se développer.

Cependant, il a été noté que plusieurs pays d’Afrique, et la République centrafricaine ne fait pas exception à cela, ont un taux de mortalité élevé. Ceci, entre autres choses, trouve ses racines dans un manque suffisant de médecins.

Ce sera peut-être bientôt un lointain souvenir pour les Centrafricains. Le 16 décembre dernier, le pays a vu 23 nouveaux médecins prêter le serment d’Hippocrate. Une cérémonie présidée par le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Laurent Sissa-Magale.

Professeur Laurent Sissa-Magale, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
Professeur Laurent Sissa-Magale, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Ces étudiants sont de la 36ème promotion de la Faculté de médecine de l’Université de Bangui et sont parrainés par le Dr Pierre Somsé.

Dr Pierre Somsé

Pour le Recteur de l’université, le Pr Gilles Gilbert Gresenguet, c’est le couronnement du travail acharné de ces jeunes docteurs en médecine ainsi que leur soutenance devant un jury composé de professeurs agrégés centrafricains et étrangers.

Pr Gilles Gilbert Gresenguet

Cette cérémonie a également été l’occasion de présenter la 3ème promotion de pédiatres formés au sein de la faculté.