La République démocratique du Congo vient de franchir un cap majeur dans sa lutte contre la tuberculose. Le gouvernement a officiellement réceptionné, lundi à Kinshasa, un premier lot de médicaments antituberculeux de première ligne produits localement par le laboratoire congolais PHATKIN.
Ce lot permettra de traiter 47 438 patients répartis dans 13 provinces du pays. Il marque une étape cruciale dans le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT), en réduisant la dépendance aux importations.
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Un virage vers la souveraineté sanitaire
Le ministre de la Santé publique, Roger Kamba, a salué une avancée stratégique pour le système de santé congolais :
« C’est une étape décisive vers notre souveraineté sanitaire. »
Cette production locale s’inscrit dans le Plan national de développement sanitaire 2024–2033, qui encourage la montée en puissance de l’industrie pharmaceutique congolaise. L’objectif est clair : renforcer la résilience sanitaire, sécuriser l’approvisionnement, réduire les coûts logistiques et garantir un accès durable aux traitements.
Une dynamique soutenue par la présidence
Le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo soutient cette orientation depuis plusieurs années. Il en a fait un pilier de sa gouvernance. La production de médicaments sur le sol congolais s’impose désormais comme une réponse durable aux défis de santé publique.
« Produire nos propres médicaments, c’est garantir un avenir plus sûr pour nos patients », a conclu le ministre Roger Kamba.