RDC : l’afflux des réfugiés centrafricains au Sud-Ubangi inquiète les élus nationaux

L’honorable Gaël Bussa appelle le gouvernement Sama Lukonde à prendre des mesures de protection des citoyens congolais contre les dérapages sécuritaire suite à l’arrivée massive des réfugiés centrafricains dans la province du Sud-Ubangi.

 

Le député national Gaël Bussa , qui a averti le gouvernement sur l’afflux des réfugiés centrafricains dans la province du Sud-Ubangi, l’a fait savoir  lors de la motion de soutien des élus du Sud-Ubangi à l’état de siège décrété par le chef de l’État Félix Tshisekedi, et à la force de l’ordre dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri dont il a été porte-parole.

« Profitons de l’occasion, nous attirons l’attention du Gouvernement central sur le déploiement massif de la population centrafricaine vers la province du Sud Ubangi, afin de mieux encadrer les réfugiés et ainsi mettre à l’abri nos chers mères, pères et enfants du Sud Ubangi, invitons le gouvernement à prendre les mesures qui s’imposent pour éviter tout dérapage pouvant causer l’insécurité dans la province », a averti le député Gaël Bussa.

Signalons que, le 11 avril dernier, 91 cas de violence basée  sur le genre (VBG), ont été identifiés et documentés parmi les réfugiés centrafricains par AIDES dans les provinces du Nord et sud Ubangi ainsi que dans le Bas Uélé. Le partenaire du HCR, AIDES, apporte un appui psycho social et mène des sensibilisations sur les mesures préventives contre la VBG.

A en croire le rapport de l’AIDES publie le 11 avril, la plupart de ces réfugiés éprouvent d’énormes difficultés dont l’accès difficile aux soins de santé. La plupart des centres de santé dans les zones d’accueil sont confrontés au manque de médicaments et du matériel médical adéquat ; du personnel qualifié et d’un bâtiment approprié. La rupture régulière des stocks de médicaments essentiels dans la plupart des zones de santé ayant accueilli les nouveaux arrivants dans les provinces du Nord, Sud-Ubangi et du Bas Uélé.

RCA : la Minusca condamne fermement l’usage d’engins explosifs

Une voiture de la mission catholique de Niem, dans le diocèse de Bouar, dans le nord-ouest de la Centrafrique, a été touchée par l’explosion d’une mine terrestre.

 

Soixante-douze heures après l’explosion d’une mine terrestre  qui avait endommagé la voiture de la mission catholique de Niem, dans le diocèse de Bouar, dans le Nord-ouest de la Centrafrique. La Minusca, mission des nations unies en République centrafricaine se dit samedi préoccuper par la multiplication de l’utilisation des engins explosifs dans le pays. Elle met en garde les auteurs contre une possible poursuite judiciaire pour crime contre l’humanité.

Mercredi 5 mai, une voiture de la mission catholique de Niem, dans le diocèse de Bouar, dans le nord-ouest de la Centrafrique, a été touchée par l’explosion d’une mine terrestre. D’après les premiers éléments recueillis, il y aurait au moins une perte en vie humaine.

Au moins une personne a péri, dans le village de Kolo, près de Bouar, dans le nord-ouest de la Centrafrique, ce lundi 5 avril, après qu’une mine terrestre a explosé au passage d’une voiture des missions de la congrégation des prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram.

Cependant, l’utilisation des engins explosifs n’est pas seulement réservée ce dernier temps à la partie nord-ouest de la RCA. Selon nos informations, à l’Est, dans la Lobaye, au nord, dans la Haute-Kotto, au centre, dans la Ouaka, les engins explosifs sont régulièrement utilisés. Ceci inquiète sérieusement la mission des Nations unies en République centrafricaine. Sur les réseaux sociaux ce week-end, elle a publié un message pour mettre en garde les auteurs de ce crime :

« La Minusca condamne fermement l’usage d’engins explosifs sur le territoire centrafricain et dont les principales victimes sont les civils. Cette pratique lâche est une violation grave du droit international humanitaire et expose ses auteurs à des poursuites judiciaires », a publié samedi sur Twitter le service de communication de la Minusca.

Mais sur le terrain, les mercenaires russes et les rebelles se rejettent la responsabilité sur l’autre. Quelques minutes après l’explosion d’une mine terrestre qui a explosé au passage d’une voiture de la mission catholique de Niem, le conseiller russe du chef de l’État, monsieur Valery Zakharov s’est empressé pour poster un message d’attention sur Twitter, accusant le 3R d’avoir posé un engin explosif dans la région de la Nana-Mambéré.  Sans plus tarder, le lendemain, le 3R publie un communiqué pour démentir les propos du conseiller russe du chef de l’État.  D’après ce mouvement, les propos du conseiller russes du chef de l’État ne sont que des diversions pour éventuellement cacher les crimes qui auraient été commis par les mercenaires russes révélées par les Nations unies et les médias internationaux.

Selon nos informations, les Russes utilisent aussi des engins explosifs  comme on n’a vu dans la Lobaye, la Haute-Kotto, l’Ouaka. Cependant, des sources militaires ont aussi indiqué que le mouvement 3R utilise fréquemment des grenades piégées dans la région de la Nana-Mambéré et l’Ouham – Pendé.

Rappelons que l’année dernière, la Minusca avait accusé le 3R d’avoir utilisé des mines dans la région de l’Ouham-Pendé.

RCA : arrestation d’un Français détenant « un important arsenal »

Selon des sources humanitaires, l’homme avait travaillé ponctuellement comme garde du corps pour plusieurs organisations dans ce pays en proie à une guerre civile.

 

Un Français, chez qui la police a trouvé un « très important arsenal » d’armes de guerre, a été arrêté lundi 10 mai à Bangui, en Centrafrique, où l’armée combat une rébellion. « Un ressortissant français a été arrêté aujourd’hui. C’était quelqu’un qui se disait journaliste et chez qui on a retrouvé un arsenal très important », a affirmé le porte-parole du gouvernement, Ange-Maxime Kazagui, joint au téléphone par l’AFP, sans davantage de détails.

« Un citoyen étranger a été détenu à Bangui avec une énorme quantité d’armes et de munitions », a précisé sur Twitter le Russe Valéry Zakharov, conseiller du président centrafricain, Faustin Archange Touadéra. L’homme arrêté avait travaillé ponctuellement dans plusieurs organisations en Centrafrique comme garde du corps, selon des sources humanitaires. « Il avait fait un court passage dans l’armée dans sa jeunesse », a indiqué une source diplomatique à l’AFP.

Sur des photos partagées sur les réseaux sociaux, un homme apparaît, les mains attachées dans le dos, entouré de policiers sur les marches d’un commissariat de Bangui, avec à ses pieds plusieurs armes de guerre, des munitions et du matériel militaire. Les sources sécuritaires ont assuré à l’AFP qu’il s’agissait bien du suspect mentionné par le gouvernement.

Des paramilitaires russes

La Russie a déployé des centaines de paramilitaires du groupe privé de sécurité Wagner dans le pays, lesquels ont permis aux forces gouvernementales de repousser une coalition de groupes armés ayant juré de renverser le régime de M. Touadéra.

En décembre 2020, ces rebelles, issus des multiples groupes armés qui se partageaient alors les deux tiers de la Centrafrique, ravagée depuis 2013 par une guerre civile, avaient lancé une offensive à quelques jours de l’élection présidentielle du 27 décembre, pour laquelle M. Touadéra apparaissait comme archi-favori, l’opposition l’accusant de truquer le scrutin. Le chef de l’Etat l’avait emporté dès le premier tour avec un peu plus de 53 % des suffrages, mais moins d’un électeur inscrit sur trois avait pu se rendre aux urnes en raison de l’insécurité.

Moscou avait immédiatement dépêché massivement des paramilitaires de Wagner, qui, grâce à l’appui de forces spéciales rwandaises, ont largement contribué à repousser les rebelles. Fin mars, un rapport d’experts mandatés par l’ONU avait accusé les membres de Wagner et des soldats centrafricains de « graves violations des droits humains ».

Guerre de désinformation

Depuis 2018, la France voit son influence contestée dans son ancienne colonie par une offensive diplomatique de la Russie et est régulièrement la cible de campagnes hostiles relayées par des médias locaux. En décembre 2020, Facebook avait étayé le scénario d’une guerre de désinformation entre Paris et Moscou en supprimant publiquement trois réseaux de « trolls » gérés depuis la Russie et la France, dont un ayant des connexions avec l’armée française, tous accusés de mener des opérations d’interférence en Afrique.

Deux réseaux de comptes ont été attribués à des personnes associées à l’Agence russe de recherche sur Internet (ARI) et au sulfureux homme d’affaires Evguéni Prigojine, réputé proche du président russe, Vladimir Poutine, et de Wagner. Un troisième s’est avéré avoir « des liens avec des personnes associées à l’armée française », affirmait Facebook, qui se gardait toutefois d’attribuer directement l’opération à l’institution militaire.

RCA : un soldat FACA assassiné au KM5

la scène est survenue au départ dans le quartier Cattin, dans la commune de Bimbo 3, non loin du troisième arrondissement ce jeudi 6 mai aux environs de 17 heures.

 

L’acte criminel qui s’est produit jeudi soir dans le troisième arrondissement de Bangui avait créé une scène de débandade. Les policiers et les gendarmes ont également pris la fuite face à l’assaut des criminels, provoquant l’intervention des mercenaires russes. La foule a promis de venger la mort du soldat FACA assassiné, et la tension est toujours palpable.

Selon les témoignages recueillis sur place, la scène est survenue au départ dans le quartier Cattin, dans la commune de Bimbo 3, non loin du troisième arrondissement ce jeudi 6 mai aux environs de 17 heures.

À en croire les mêmes sources, tout avait commencé il y a quelques jours par le vol d’une moto au sein d’un poste de police installé non loin du terrain de football de SAGBADO. Le propriétaire de la moto, un jeune du secteur, a pu la retrouver ce jeudi vers 16 heures au quartier Cattin sur un jeune Peul qui transportait des clients.

Furieux, le propriétaire, accompagné d’une foule immense, a décidé de conduire le malfrat ainsi que la moto au poste de police. Quelques minutes plus tard, plusieurs de ses complices ont resurgi du côté de terrain de SAGBADO avec des armes. Ils ont tiré partout avec une intensité incroyable, mettant en débandade les policiers et les gendarmes ainsi que la foule qui accompagnait le présumé malfrat qui a pu s’échapper.

Pendant ce temps, un caporal-chef dénommé SAMBOLI ARTHURE , qui suivait attentivement la scène, a décidé de fliquer les malfrats afin de les localiser. Mais ces derniers ont pu le constater et font des tirs à sa direction. Touché par des projectiles, le soldat a pu succomber de ses blessures quelques minutes plus tard.

Aussitôt, la nouvelle du décès du militaire a créé la panique dans le secteur. Du coup les jeunes sont sortis massivement dans la rue qui mène de SAGBADO à QUATTIN, bloquant toutes circulations dans les deux sens. Quelques minutes plus tard, des colonnes des véhicules de la police, de la gendarmerie ainsi que des mercenaires russes sont arrivées sur le lieu. Mais les jeunes ont promis de venger plus tard la mort de ce soldat FACA.

RCA-Nana-Mambéré : attaque contre des positions des forces de défense et de sécurité

Un accrochage a opposé la coalition des patriotes pour le changement (CPC) et les éléments  des forces armées centrafricaines basés dans cette ville.

 

Des combattants rebelles de 3R, membre de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) ont attaqué les positions des forces de défense et de sécurité dans la localité de « Abba », dans la Nana-Mambéré, au nord-ouest de la RCA. Les soldats FACA ont riposté, provoquant la fuite des assaillants.

L’attaque avait été rapportée plutôt par des sources locales. Selon elles, les habitants de la sous-préfecture de « Abba » et des villages environnants ont été réveillés mercredi matin vers 4 heures par des détonations d’armes automatiques. Il s’agit, selon les mêmes sources,  d’un accrochage  entre les éléments de  la coalition des patriotes pour le changement (CPC) et les éléments  des forces armées centrafricaines basés dans la ville.

« C’est aux environs de 4 heures du matin qu’on a commencé à entendre des coups de feu. Les tirs à l’arme lourde et légère ont été intenses tout proches du quartier général de l’armée nationale à Abba. En ce moment nous sommes cachés en brousse », a déclaré un habitant joint au téléphone lors de l’affrontement.

Pour l’heure, la ville est calme, et les assaillants sont repoussés  en dehors de la ville par l’armée nationale. Des renforts des mercenaires russes et des FACA viennent d’arriver dans la ville.

Rappelons que le pont de Mambéré, situé à 7 kilomètres de la ville de « Abba » sur l’axe Bouar s’est effondré depuis deux semaines sous le poids des camions d’extraction minière  des Chinois, rendant difficile le déploiement de renforts de l’armée nationale dans la ville.

Le bilan provisoire fait état d’un mort et des trois blessés parmi les civils.

Mondial 2022 : la CAF reporte les éliminatoires africaines

La Commission d’Urgence de la CAF, en concertation avec la FIFA, a décidé de reporter les éliminatoires africaines de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022.

 

Les éliminatoires africaines de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 viennent d’être reportées qui devaient se jouer en juin 2021. C’est une décision du Comité d’Urgence de la CAF en concertation avec la FIFA.

La prise en compte des défis que représente la gestion de la pandémie de COVID-19, et le souci de garantir des conditions de jeu optimales pour toutes les équipes participantes, sont à l’origine de ce report. Les rencontres des éliminatoires se tiendront désormais durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022.

La CAF réévalue ses process et protocoles afin d’améliorer la mise en œuvre des contrôles liés à la pandémie de coronavirus, notamment les tests d’avant-match qui ont fait controverse au cours des précédentes fenêtres. Pour ce qui est des détails sur le calendrier actualisé des matches, ceux-ci seront donnés dans un communiqué ultérieurement.

RCA : une marche contre la Minusca et la France annoncée pour ce jour à Bangui

Selon les organisateurs, la marche du jeudi vise avant tout à dénoncer les accusations portées par la Minusca contre les mercenaires russes.

 

Le collectif des jeunes du mouvement des cœurs unis, partis au pouvoir et proche de la Russie, entend organiser ce jeudi 6 mai une marche de protestation contre la Minusca et la France. Selon la mission des Nations unies en République centrafricaine, la journée du jeudi est classée rouge sur le plan sécuritaire à Bangui.

Selon les organisateurs, la marche du jeudi vise avant tout à dénoncer les accusations portées par la Minusca contre « les forces de défense et de sécurité nationale, des mercenaires russes à travers des allégations d’exécution extrajudiciaire, tortures, violences sexuelles, traitements cruels, inhumains et dégradants, arrestation et détention arbitraires, menace à l’intégrité physique, menace de mort, etc. ».

D’après un proche du chef de l’État, la démarche de la Minusca est claire. C’est un complot orchestré par des puissances invisibles contre la République centrafricaine.

« Nous savons que la Minusca joue le jeu de certaines puissance comme la France, les États-Unis pour déstabiliser le pays. Ils ne veulent pas qu’on touche aux rebelles », ajoute-t-il.

Pour la France, les organisateurs font allusion au reportage publié le 3 mai par la radio France internationale (RFI) intitulée : « en Centrafrique, des victimes des exactions russes brisent la loi du silence ». Pour eux, c’est encore un complot de la France contre la RCA.  D’après eux, toutes les victimes évoquées dans le reportage de RFI sont imaginaires et n’existent pas réellement.

Selon nos informations, lors de la marche de ce jeudi, des éléments de la garde présidentielle, habillée en civils seront déployés parmi les manifestants. L’objectif, attaqué les véhicules des nations unies qui seront de passage dans la capitale.

Rappelons que les exactions des mercenaires russes et syriens contre les civils en Centrafrique sont largement tolérées et couvertes par le gouvernement centrafricain. Selon plusieurs observateurs, l’enquête que la justice centrafricaine entend mener sur les allégations de ces crimes est juste une poudre à l’œil. Rien ne sera fait en ce sens.

RCA : les populations de Bangui subissent les inondations

Dans la nuit  du mardi à mercredi 5 mai, plusieurs quartiers nord de la capitale Bangui ont été surpris par des pluies torrentielles qui ont causé de graves  inondations. Plusieurs maisons ont été détruites. De Gobongo à Galabadja, ou encore du quartier PK10 jusqu’à Damala, des maisons sont écroulées,  d’autres inondées.

Les dégâts sont très importants du quartier Galabadja en passant par Gobongo PK10, PK12 et les quartiers qui se trouvent au bord de la rivière de ngola.  Des maisons d’habitation  entièrement ou partiellement détruites. Quelques ateliers ou chapelles d’église ont subi le même sort. Ce qui oblige les ménages touchés à passer actuellement la nuit  à ciel ouvert.

« Pour le moment nous sommes à 2 heures du matin, mais on ne peut pas prendre le risque de dormir. L’eau coule jusqu’à l’intérieur de notre maison. Moi et mes enfants nous sommes tous debout. Mais c’est encore pire chez mes voisins  », a témoigné un habitant du quartier Gobongo joint au téléphone. Mais plus au Sud, un autre témoigne:

« Nous sommes surpris par cette pluie. L’eau est venue engloutir la maison. On ne sait où allez », s’alarme un habitant du quartier Galabadja.

RCA : incursion des combattants rebelles de 3R à Abba

Les rebelles ont fait leur incursion fracassante dans le village Berra aux environs de 7 heures du matin, et procèdent aux tirs de sommation.

 

Lundi 3 mai 2021, les rebelles du mouvement 3R (Retour, réconciliation et réhabilitation ), munis de leurs armes de guerre,  ont fait leur incursion violente dans le village Berra, dans la sous-préfecture de « Abba », au nord-ouest de la République centrafricaine.

Selon des sources locales, les rebelles ont fait leur incursion fracassante dans le village Berra aux environs de 7 heures du matin, et procèdent aux tirs de sommation partout dans le village, suscitant la psychose au sein de la population qui n’a plus de choix que de se réfugier dans la brousse.

Pour l’heure, les rebelles continuent d’occuper le village, et les soldats FACA ainsi que leurs alliés russes ne sont pas encore arrivés sur place.

Notons que le 5 avril dernier, les soldats FACA et leurs alliés russes et rwandais avaient mené une offensive contre les positions des rebelles de 3R dans la localité de « Abba » avant de reprendre totalement la ville aux mains des rebelles deux heures plus tard.

Souvenez-vous, c’est lors de leur offensive et ratissage dans les chantiers miniers dans les sous-préfectures de « Aba» et de « NIEM », dans la préfecture de la NANA-MAMBÉRÉ que 4 suspects avaient été arrêtés et présentés par le procureur général près de la cour d’appel comme des chefs militaires de 3r, dont son chef Bobo.

RCA : Simplice Mathieu Sarandji est le nouveau Président de l’assemblée nationale

Le député Simplice Mathieu Sarandji a été élu ce mercredi à la présidence de l’Assemblée nationale en remplacement de Moussa Laurent Gon-Baba.

 

L’élection de, Simplice Mathieu Sarandji, n’est pas une surprise. Ce proche du Président Faustin Archange Touadera a été élu mercredi 04 mai à la présidence de l’Assemblée nationale en remplacement de Moussa Laurent Gon-Baba.

Étaient présents dans l’hémicycle, 90 députés sur 140 au total.  Quatre-vingt-sept (87) voix ont été exprimées.

Trois candidats s’étaient présentés pour succéder à Laurent Gon-Baba. D’abord  Joseph Bendounga, le candidat du MDREC, Député de Bimbo 3, Martin Ziguélé,  candidat du MLPC, représentant l’opposition, et Simplice Mathieu Sarandji, candidat de la majorité présidentielle.

Simplice Mathieu Sarandji,  élu de Baoro, sous-préfecture de la Nana-Mambéré, était jusqu’à mardi ministre d’État, conseiller spécial du chef de l’État. Il a été demi de ses fonctions pour participer à cette élection.

Désormais élu Président de l’assemblée nationale avec 69 voix contre 20 pour Martin Ziguelé et 1 pour Joseph Bendounga, Monsieur Simplice Mathieu Sarandji a désormais cinq ans pour siéger au perchoir de l’assemblée nationale. À ce titre, il devient la deuxième personnalité de la République après le chef de l’État Faustin Archange Touadera.