RDC : une marche des femmes pour dénoncer la guerre

Des milliers de femmes issues des mouvements et associations féminines, fonction publique, sont sorties dans les rues pour dire « non à la guerre ».

 

Elles étaient toutes vêtues de noir mercredi 14 février, et scandaient des slogans tels que « le Congo restera un et indivisible. Plus question des morts en RDC, stop à la guerre, stop au génocide, non à la balkanisation ». Initiée par le ministère ministre du Genre, Famille et Enfants, la marche avait pour but de dénoncer la guerre.

Le cortège de ces manifestants s’est ébranlé sur le boulevard du 30 juin, trois de ses quatre bandes avaient été prises d’assaut par des milliers de femmes. Après près d’une heure de marche, sous un soleil de plomb, ces femmes ont déposé un mémorandum à l’intention du président de la République.

« Nous fustigeons la complicité de la communauté internationale pour s’être rangée aux cotés de nos oppresseurs » a déclaré la ministre du Genre, Famille et Enfants, Mireille Masangu Bibi Muloko.

L’on note la présence de quelques hommes qui ont choisi d’accompagner ces femmes dans cette marche.

RDC : la police disperse une marche devant le siège de l’ECIDE

Des unités de la police déployées à cette zone ont repoussé avec des gaz lacrymogènes les quelques manifestants regroupés.

 

L’opposition a appelé les Congolais à une manifestation ce mercredi 27 décembre 2023, pour dénoncer les irrégularités du processus électoral et réclamer l’annulation des scrutins. Ce mercredi, malgré l’interdiction de cette marche par Peter Kazadi, vice-Premier ministre, en charge de l’Intérieur et de la sécurité, quelques militants de l’ECIDE, parti politique de Martin Fayulu se sont regroupés devant leur siège. Déployés dans la zone, les unités de la police ont réprimé par des gaz lacrymogènes ces manifestants regroupés à cet endroit.

Du côté de la maison communale de la Nsele à Kinkole jusqu’à la 8eme rue Limete, les policiers déployés le long de ce trajet, surtout aux points chauds et arrêts des bus ne permettent pas que des voitures de transport en commun ou des individus s’y entassent.

Dans les communes de Mont Ngafula, Selembao et Ngaliema, des jeunes regroupées au niveau de l’arrêt armée étaient en train de prendre les transports pour rejoindre d’autres à la marche de l’opposition au centre-ville.

RDC : une manifestation de l’opposition interdite

Prévue ce mercredi 27 décembre, la marche avait pour but d’exiger l’annulation des scrutins du 20 décembre dernier.

 

Après six jours des élections générales du 20 décembre dernier, marquées par « les irrégularités massives », l’opposition appelle les Congolais à une manifestation ce mercredi 27 décembre 2023. Celle-ci a pour but selon les initiateurs d’exiger l’annulation des scrutins et la mise en accusation des dirigeants de la commission électorale.

Lors d’une conférence de presse mardi 26 décembre, Peter Kazadi, vice-Premier ministre, en charge de l’Intérieur et de la sécurité, interdit la manifestation de l’opposition et assure que les forces de sécurité seront mobilisées pour s’assurer que la marche n’ait pas lieu.

Pour Peter Kazadi, « La manifestation de demain a pour but de mettre à mal le processus électoral engagé. Le gouvernement de la République (démocratique du Congo) ne peut pas accepter cela. Leur démarche ne repose sur aucune légalité. Il s’agit d’un acte désespéré des gens qui se sentent perdants. Alors que la Céni n’a pas encore publié les résultats, ils prennent les devants pour faire ce qu’ils ont toujours souhaité, c’est-à-dire contester et rendre le pays ingouvernable. Aucun gouvernement au monde ne peut accepter que cela se produise sur son territoire. Donc, nous n’allons pas nous laisser faire. »

Le numéro deux du gouvernement a déclaré : « Je peux vous rassurer, il n’y aura pas cette marche tout simplement parce que cela ne cadre pas avec le contexte. Cela ne cadre pas non plus avec le processus. Cela viole les dispositions légales, qui prévoient que la contestation des résultats se fasse devant la Cour constitutionnelle ou le tribunal compétent ».

L’opposition quant à elle maintient son mot d’ordre en dépit de l’interdiction par les autorités. Le candidat et opposant Théodore Ngoy, affirme « qu’aucun arrêté ministériel, ni communiqué n’a formalisé cette décision » : « Il fait un excès de pouvoir. C’est contre la démocratie, la légalité, c’est contre l’État de droit. Cette interdiction est anticonstitutionnelle. Cette marche aura lieu parce qu’elle est constitutionnelle. Nous ne cherchons pas à semer les troubles, les désordres mais nous voulons pacifiquement faire entendre notre voix. Il y a eu un simulacre d’élections devant le monde entier, les résultats sont aussi un simulacre planifié ».

Les opposants Martin Fayulu, Denis Mukwege et d’autres candidats ont eux aussi appelé à une mobilisation massive à Kinshasa le mercredi 27 décembre. Ils affirment n’accorder aucun crédit aux opérations électorales dont les résultats partiels sont en train d’être publiés.

RDC : aucun sac de riz avarié sur le marché

Le ministre provincial de l’Economie du Kongo-Central, Roger Nimi a démenti la rumeur selon laquelle 6089 sacs de riz seraient en circulation sur les marchés.

 

Une rumeur faisant état de ce qu’au moins 6089 sacs de riz de la marque BB avariés ont été déversés sur les marches. Cette information a créé la panique au sein de la population du Kongo-Central. Au cours d’un point de presse organisé dimanche 5 novembre dernier, le ministre provincial de l’Economie, Roger Nimi a démenti le cette rumeur et apporte des précisions pour dissiper tout malentendu.

Roger Nimi explique que sur au moins 740 000 sacs (soit 18 tonnes du riz que la société avait importés de la Chine), seuls 6 089 ont été abîmés pendant son expédition par la chaleur de la cale du bateau. Mais, a-t-il précisé, les 733 000 autres sacs déchargés au port international de Matadi sont consommables.

« Je confirme qu’il y avait 6. 089 sacs de riz déclarés impropres à la consommation par nos services techniques cantonnés au niveau du port de Matadi mais tous ces sacs de riz ont été refoulés en suivant bien la procédure légale », a-t-il souligné.

Le ministre provincial affirme que le stock de ces sacs de riz que vend la Société d’import et export (SOCIMEX) est comestible.

RCA : une marche contre la Minusca et la France annoncée pour ce jour à Bangui

Selon les organisateurs, la marche du jeudi vise avant tout à dénoncer les accusations portées par la Minusca contre les mercenaires russes.

 

Le collectif des jeunes du mouvement des cœurs unis, partis au pouvoir et proche de la Russie, entend organiser ce jeudi 6 mai une marche de protestation contre la Minusca et la France. Selon la mission des Nations unies en République centrafricaine, la journée du jeudi est classée rouge sur le plan sécuritaire à Bangui.

Selon les organisateurs, la marche du jeudi vise avant tout à dénoncer les accusations portées par la Minusca contre « les forces de défense et de sécurité nationale, des mercenaires russes à travers des allégations d’exécution extrajudiciaire, tortures, violences sexuelles, traitements cruels, inhumains et dégradants, arrestation et détention arbitraires, menace à l’intégrité physique, menace de mort, etc. ».

D’après un proche du chef de l’État, la démarche de la Minusca est claire. C’est un complot orchestré par des puissances invisibles contre la République centrafricaine.

« Nous savons que la Minusca joue le jeu de certaines puissance comme la France, les États-Unis pour déstabiliser le pays. Ils ne veulent pas qu’on touche aux rebelles », ajoute-t-il.

Pour la France, les organisateurs font allusion au reportage publié le 3 mai par la radio France internationale (RFI) intitulée : « en Centrafrique, des victimes des exactions russes brisent la loi du silence ». Pour eux, c’est encore un complot de la France contre la RCA.  D’après eux, toutes les victimes évoquées dans le reportage de RFI sont imaginaires et n’existent pas réellement.

Selon nos informations, lors de la marche de ce jeudi, des éléments de la garde présidentielle, habillée en civils seront déployés parmi les manifestants. L’objectif, attaqué les véhicules des nations unies qui seront de passage dans la capitale.

Rappelons que les exactions des mercenaires russes et syriens contre les civils en Centrafrique sont largement tolérées et couvertes par le gouvernement centrafricain. Selon plusieurs observateurs, l’enquête que la justice centrafricaine entend mener sur les allégations de ces crimes est juste une poudre à l’œil. Rien ne sera fait en ce sens.

Le Cameroun veut lever 20 milliards Fcfa supplémentaires sur le marché de la Cemac

L’opération se déroulera auprès de 17 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur et de 5 autres pays en l’occurrence Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, République centrafricaine et Tchad.

Deux semaines après avoir procédé à sa dernière émission d’obligations du Trésor assimilables (OTA) sur le marché des titres de la Beac, le Cameroun retourne mercredi prochain sur les marchés. Cette fois-ci, sur celui de la Cemac où le gouvernement espère lever 20 milliards Fcfa.

L’annonce a été faite via un communiqué du ministère des finances. L’Etat camerounais procédera mercredi prochain, à une émission de bons du Trésor assimilables (BTA) de l’ordre de 20 milliards FCFA sur le marché de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).

L’opération se déroulera auprès de 17 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur et de 5 autres pays en l’occurrence Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, République centrafricaine et Tchad. Elle s’inscrit surtout dans le cadre des dispositions de la nouvelle ordonnance, signée le 29 mai dernier par le président camerounais, Paul Biya qui apporte des modifications à la Loi de finances de l’exercice en cours.

Le Cameroun lancera donc en 2019 des émissions de titres publics d’un montant total de 350 milliards Fcfa, pour un budget qui passe de 4850,5 milliards à 5212 milliards Fcfa.

L’objectif pour Yaoundé est d’être en adéquation avec les critères du FMI (Fonds monétaire international) avec lequel le pays est sous un programme triennal de réformes appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC).

Depuis sa première émission inaugurale en 2010 sur le marché de la Cemac, le Cameroun a mobilisé, d’après les chiffres du Ministère des finances, un montant global de 2616,31 milliards Fcfa. 1370,96 milliards Fcfa sur le marché de la Beac dont 1322,28 milliards de BTA et 48,68 milliards d’OTA et, sur les marchés financiers national et international, 795 milliards Fcfa mobilisés par emprunt obligataire, et 450,35 milliards Fcfa à travers une émission d’Eurobond, poursuit le ministère. Des fonds qui ont été investis dans les secteurs de développement des infrastructures, de l’eau, de l’énergie ou encore à la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives.

RCA: marche de protestation des femmes contre les tueries de masse de Paoua

Elles ont exprimé leur désapprobation des tueries de masse perpétrées le 21 mai dernier par les éléments rebelles des 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation).

Plusieurs dizaines de femmes de la ville centrafricaine de Paoua (extrême nord-ouest) ont organisé ce dimanche une marche de protestation pour exprimer leur désapprobation des tueries de masse perpétrées le 21 mai dernier par les éléments rebelles des 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation), a appris de source locale.

A travers cette marche de protestation, a indiqué la source, les femmes s’attendent à  plus de visibilité dans les mesures prise contre le leader des 3R, Abass Sidiki Mahamat, pour que de nouvelles tueries n’aient pas lieu, et que les casques bleus de la mission onusienne en Centrafrique (MINUSCA) ainsi que les militaires des Forces armées centrafricaines (FACA) déployés dans la région assurent efficacement la protection des populations civiles.

Le 21 mai, en réponse à  une altercation entre éleveurs et agriculteurs dans la région de Paoua, des éléments armés des 3R, associés à  des éléments de l’ex-Séléka, ont investi au moins sept villages de la région, tuant 46 personnes, blessant grièvement plusieurs autres et faisant de nombreux déplacés.

En réaction à  ces tueries, le gouvernement centrafricain et la MINUSCA avaient pris d’importantes mesures contre Sidiki Mahamat, parmi lesquelles la nécessité d’arrêter et de livrer aux autorités de la capitale centrafricaine Bangui les auteurs des massacres décriées. Sans quoi, Sidiki Mahamat serait directement pris pour responsable et traité comme tel, surtout qu’il a été l’un des signataires de l’Accord de paix du 6 février dernier, qui préconisait l’arrêt des violences en direction des populations civiles et un cessez-le-feu sur toute l’étendue du territoire centrafricain.

En donnant l’air de vouloir s’exécuter dans l’esprit de l’ultimatum de trois jours largement dépassé qui lui est imposé, Sidiki Mahamat avait livré trois de ses combattants, ce que l’opinion trouve très insuffisant.

Lors d’une mission qu’il a effectuée vendredi dernier en compagnie des représentants de l’Union africaine, de la CEEAC, de l’ONU dans la région Niem Niéléwé pour débattre directement avec M. Sidiki Mahamat de l’issue de l’ultimatum qui lui est adressé, le ministre de la Sécurité publique, Henri Wanzet Linguissara, de retour, a indiqué que le chef rebelle n’a pas nié la responsabilité de ses éléments dans le massacre et qu’il serait en train de tout mettre en œuvre pour rattraper d’autres auteurs, cités en enquête préliminaire par les trois présumés auteurs précédemment arrêtés, avant de les livrer à  la justice.

Toutefois, a déploré Wanzet Linguissara, les six rebelles en question seraient en cavale, soit dans la nature sur le territoire centrafricain, soit au-delà  du territoire, en direction du Tchad ou du Cameroun.

Pour l’heure, des patrouilles conjointes des casques bleus et des FACA sont multipliées dans la région.