Paris Saint-Germain – Tottenham : faites vos pronostics pour la Supercoupe sur 1xBet !

Le 13 août, le football européen fera son retour sur les terrains et ravira les supporters avec une dispute spectaculaire entre les vainqueurs de la Ligue des champions et de la Ligue Europa. 1xBet, meilleur site de paris sportifs international, annonce le match entre le Paris Saint-Germain et Tottenham au Stadio Friuli. Pariez avec les meilleures cotes sur la Supercoupe en suivant le lien et respectez les règles du jeu responsable. Analyse d’avant-match et gestion équilibrée des risques sont la clé du succès !

Un défi historique pour le Paris Saint-Germain

Luis Enrique a habitué les tifosi parisiens aux grandes victoires et à tous les records imaginables. Le prochain match contre Tottenham est une nouvelle occasion de réécrire l’histoire, faisant du Paris Saint-Germain le premier club français à soulever la Supercoupe.

La saison dernière, les Rouge et Bleu ont remporté le quadruplé et sont restés dans les mémoires pour leur supériorité absolue sur leurs adversaires lors de tous les matchs clés. Il n’est donc pas surprenant que l’équipe de Luis Enrique se soit rendue aux États-Unis pour se battre pour le titre de meilleur club de la planète et figurer parmi les grands favoris.

Les Parisiens ont répondu aux attentes, battant l’Atlético, l’Inter Miami et le Bayern durant le tournoi. Le temps glorieux du Paris Saint-Germain s’est achevé en demi-finale avec la domination sur le Real Madrid 4-0. Il semblait impossible d’arrêter Ousmane Dembélé et ses coéquipiers, mais lors du match décisif, le géant français a coulé, s’inclinant lourdement face à Chelsea (0-3).

La tournée américaine du Paris Saint-Germain a une fois de plus confirmé la nécessité de renforcer le poste de défenseur central. La sélection se poursuit et la direction parisienne travaille activement sur le transfert d’Ilya Zabarny, leader de la défense de Bournemouth. Cependant, si l’un des joueurs du duo Marquinhos-Willian Pacho manque le match de Supercoupe, les Rouge et Bleu feront face à des problèmes de taille.

La nouvelle ère de Tottenham

La saison dernière, les Spurs se sont offerts leur premier trophée en 17 ans, mais même cet exploit historique n’a pas sauvé le poste pour Ange Postecoglou. Daniel Levy a refusé d’accepter cet échec en Premier League et a de nouveau procédé au changement de l’entraîneur principal. Il a confié les rênes à Thomas Frank, auteur d’excellents résultats à Brentford.

Le manager danois a décidé de ne pas se limiter à des améliorations esthétiques et a immédiatement commencé à faire bouger les choses dans le nouveau club. Tottenham a recruté deux nouveaux défenseurs centraux, a su s’imposer pour signer Mohammed Kudus, a renforcé la zone centrale avec João Palhinha et a également racheté les contrats de Kevin Danso et Mathys Tel. Cependant, la sensation principale a été l’adieu à Son Heung-min, leader et capitaine de longue date, qui part à la conquête de la MLS.

Thomas Frank souhaite inculquer à Tottenham un style de football agressif et athlétique, avec une défense bien organisée. Les résultats de la pré-saison montrent que les joueurs ont rapidement assimilé les idées du nouveau coach : les Spurs n’ont perdu aucun match décisif.

Le club londonien aborde le choc contre le Paris Saint-Germain en excellente forme et avec le moral au beau fixe. Sans la moindre Supercoupe à son compteur, Tottenham lorgne à récolter tous les lauriers.

Qui va gagner ?

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M23 conteste le rapport de l’ONU : “Des accusations sans fondement et politiquement motivées”

À peine quelques jours après la signature d’un cessez-le-feu fragile à Washington, le mouvement rebelle AFC/M23 rejette avec virulence les accusations de massacres formulées par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH).

Dans un communiqué publié ce vendredi 8 août, le M23 dénonce un rapport qu’il juge « non fondé », « contradictoire » et « politiquement motivé », qualifiant les affirmations de l’ONU de « graves atteintes à sa crédibilité ». Le rapport, daté du 6 août, impute au M23 la mort de 169 à 319 civils entre le 9 et le 21 juillet 2025, dans plusieurs localités du territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.

Des témoignages jugés « compromis »

Selon l’ONU, les crimes présumés incluraient exécutions sommaires, disparitions forcées, et destructions massives de villages. Des accusations fermement rejetées par le M23, qui remet en cause la méthodologie employée par les enquêteurs : celle-ci s’appuierait, selon lui, sur des témoignages non corroborés émanant de sources compromises, notamment les milices Wazalendo et les FDLR, régulièrement accusées elles-mêmes de crimes graves.

Le M23 souligne que certaines zones mentionnées dans le rapport se situent dans le parc national des Virunga, où toute activité civile est interdite, ce qui, selon lui, invaliderait plusieurs éléments du dossier.

Une contre-accusation dirigée vers Kinshasa

Dans une démarche offensive, l’AFC/M23 accuse à son tour le gouvernement congolais de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, citant notamment les massacres de populations Banyamulenge et Hera, ainsi que des bombardements de zones civiles.

Le mouvement exige le retrait immédiat du rapport, des excuses publiques de l’ONU, et la mise en place d’une enquête indépendante. Il se dit toujours engagé à protéger les populations civiles et dénonce une instrumentalisation politique des mécanismes internationaux de justice.

Vers une remise en question du cessez-le-feu signé à Washington ?

La publication de ce rapport intervient dans un contexte diplomatique délicat, quelques jours seulement après la signature d’un accord de cessez-le-feu à Washington, sous la médiation des États-Unis, du Qatar, et de l’Union africaine. Cet accord, présenté comme une avancée majeure, semble déjà fragilisé.

La méfiance réciproque entre Kinshasa et le M23, aggravée par ces accusations, compromet sérieusement la mise en œuvre du processus de paix. Si les tensions persistent, la promesse de désescalade dans l’Est du Congo pourrait rapidement tourner court.

Gouvernement Suminwa II : Qui sont les nouveaux visages de l’exécutif Congolais ?

Le gouvernement Suminwa II, dévoilé dans la nuit du 7 au 8 août 2025, conserve une structure large de 53 membres, mais s’ouvre à de nouveaux profils : militants de la société civile, experts internationaux ou encore leaders religieux. Parmi eux, quatre nouveaux visages clés attirent l’attention du public congolais par leur histoire singulière et leur potentiel à incarner un changement profond.

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Adolphe Muzito – Vice-Premier ministre en charge du Budget

Économiste chevronné et ancien Premier ministre sous Joseph Kabila (2008-2012), Adolphe Muzito fait un retour remarqué au gouvernement après plusieurs années dans l’opposition. Fondateur du parti Nouvel Élan, il a été l’un des piliers de la plateforme Lamuka. Connu pour ses analyses critiques sur la gouvernance et même ses suggestions controversées sur une éventuelle partition de la RDC, Muzito est aussi un ancien inspecteur des finances, formé à l’Université de Kinshasa.

Sa nomination, après des années de franc-parler contre le régime, est un signal fort : l’expérience et la rigueur économique sont de nouveau recherchées au sommet de l’État, dans un contexte de crise budgétaire chronique.

Guillaume Ngefa-Atondoko – Ministre de la Justice et Garde des Sceaux

Militant des droits humains depuis les années Mobutu, Guillaume Ngefa est l’un des fondateurs de l’ASADHO (1986). Courageux et souvent menacé, il a dénoncé les violences sous Mobutu, Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila. Il a publié plusieurs rapports-chocs, notamment sur les massacres de réfugiés rwandais dans les années 1996-1997.

Contraint à l’exil, il poursuivra sa carrière aux Nations Unies, occupant plusieurs postes de direction en Afrique. En 2023, il est expulsé du Mali après avoir dénoncé les exactions du régime local. Sa désignation au ministère de la Justice symbolise une volonté de lutter contre l’impunité, de restaurer la crédibilité des institutions et de réconcilier l’appareil judiciaire congolais avec les droits fondamentaux.

Floribert Anzuluni – Ministre de l’Intégration régionale

Né à Kinshasa en 1983, Floribert Anzuluni a grandi en Belgique avant d’étudier les sciences politiques à l’Université de Montréal. De retour en RDC, il se fait connaître par son engagement citoyen au sein du mouvement Filimbi, qu’il cofonde en 2015 pour sensibiliser la jeunesse à la démocratie et à la transparence. Harcelé par le régime Kabila, il s’exile jusqu’au retour au pouvoir de Tshisekedi.

En 2023, il se présente à l’élection présidentielle comme candidat indépendant, soutenu par plusieurs mouvements de la société civile. Il fonde le parti Alternative Citoyenne (AC-Congo) et devient un symbole de la reconquête démocratique par les citoyens.

Par son profil, il incarne une nouvelle génération de dirigeants, issus de la société civile mais formés aux meilleures pratiques internationales, avec une forte volonté de réformer la gouvernance régionale et de renforcer l’ancrage de la RDC dans les mécanismes d’intégration africaine.

Grâce Emi Kutinho – Ministre de la Jeunesse et de l’Éveil patriotique

Pasteure évangélique active dans les quartiers populaires de Kinshasa, Grâce Emi Kutinho est une figure montante de la jeunesse chrétienne. Influente au sein des Églises de réveil, elle prêche une citoyenneté responsable et une jeunesse morale et engagée.

Bien que sans expérience politique, elle a su gagner la confiance de plusieurs jeunes leaders et figures religieuses. Sa nomination est interprétée comme une tentative d’attirer la jeunesse croyante dans la construction d’un patriotisme moderne et non-violent.

Elle devient l’une des plus jeunes ministres du gouvernement Suminwa II, et peut jouer un rôle de passerelle entre les institutions et la jeunesse en quête de repères.

Ce remaniement stratégique montre une volonté de rassembler plusieurs pôles de la société congolaise : l’opposition, la société civile, les milieux religieux et la diaspora. Judith Suminwa et le président Tshisekedi semblent vouloir donner un second souffle au quinquennat à travers ces figures à la fois populaires, expérimentées et symboliques.

Mais les défis sont immenses : insécurité à l’Est, tensions sociales, défis économiques, et pression de la jeunesse. C’est désormais à ces nouveaux visages de prouver que l’espoir qu’ils incarnent peut se transformer en action concrète.

Liste complète du Gouvernement Suminwa II (Août 2025)

Vice-Premiers ministres

  1. Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières : Jacquemain Shabani

  2. Transports et Voies de communication : Jean-Pierre Bemba

  3. Défense nationale et anciens combattants : Guy Kabombo Mwadimvita

  4. Économie nationale : Daniel Mukoko

  5. Budget : Adolphe Muzito

  6. Fonction publique, Modernisation de l’administration et Innovation : Jean-Pierre Lihau

Ministres d’État

  1. Plan : Guylain Nyembo

  2. Affaires étrangères : Thérèse Kayikwamba

  3. Agriculture : Muhindo Nzangi Butondo

  4. Industrie : Aimé Boji

  5. Affaires sociales : Ève Bazaiba

  6. Justice : Guillaume Ngefa Atondoko

  7. Hydrocarbures : Acacia Bandubola

  8. Éducation nationale : Raïssa Malu

  9. Formation professionnelle : Marc Ekila

  10. Urbanisme : Alexis Gisaro

  11. Développement rural : Grégoire Mutshail Mutond Kangaji

  12. Relations avec le Parlement : Guy Loando

Ministres

  1. Finances : Doudou Fwamba

  2. Santé : Samuel Roger Kamba

  3. Commerce extérieur : Julien Paluku

  4. Environnement : Marie Niangé Ndambo

  5. Infrastructures : John Banza Lunda

  6. Enseignement supérieur : Marie-Thérèse Sombo

  7. Emploi : Ferdinand Massamba

  8. PTNTIC : José Panda Kabangu

  9. Économie numérique : Augustin Kibasa Maliba

  10. Mines : Louis Kabamba Watum

  11. Ressources hydrauliques : Aimé Molendo Sakombi

  12. Communication : Patrick Muyaya

  13. PME : Justin Kalumba

  14. Aménagement du territoire : Jean-Lucien Busa

  15. Tourisme : Didier Manzenga

  16. Pêche et Élevage : Jean-Pierre Tshimanga

  17. Culture et Arts : Yolande Elebe

  18. Droits humains : Samuel Mbemba

  19. Intégration régionale : Floribert Anzuluni

  20. Affaires foncières : Onège Nsele Mpimpa

  21. Sports et Loisirs : Didier Budimbu

  22. Portefeuille : Julie Mbuyi Shiku

  23. Genre, Famille et Enfant : Micheline Ombahe Kalama

  24. Jeunesse et Éveil patriotique : Grâce Emi Kutinho

Ministres délégués

  1. Francophonie et Diaspora : Crispin Mbadu Panzu

  2. Nouvelle économie durable & Climat : Arlette Bahati Tito

  3. Politique de la ville : Angel Bangasa Yogo

  4. Personnes handicapées : Irène Esambo

  5. Anciens combattants : Eliezer Tambwe

Vice-ministres

  1. Budget : Élysée Bokumwana

  2. Intérieur : Eugénie Tshela Kamba

  3. Affaires étrangères : Noëlla Ayeganato

  4. Finances : Gracia Yamba Kazadi

  5. Éducation nationale : Théodore Kazadi Muyahila

  6. Affaires coutumières : Mwami Ndeze Katurebe Jean-Baptiste

Gouvernement Suminwa II : Félix Tshisekedi joue la carte de la continuité et de l’ouverture

Dans la nuit du 7 au 8 août 2025, le président Félix Tshisekedi a levé le voile sur la composition très attendue du gouvernement Suminwa II, dirigé par la Première ministre Judith Suminwa. Une équipe remaniée, resserrée, et légèrement ouverte à de nouveaux profils, mais qui conserve les équilibres du précédent exécutif avec 53 membres.

Un retour politique remarqué : Adolphe Muzito au Budget

La principale surprise de ce gouvernement est le retour d’Adolphe Muzito, ancien Premier ministre sous Joseph Kabila, nommé vice-Premier ministre en charge du Budget. Absent du pouvoir depuis treize ans, Muzito revient dans un ministère qu’il connaît bien, pour l’avoir déjà dirigé entre 2007 et 2008, avant son passage à la Primature. Son profil technocratique et ses récentes positions d’ouverture envers la majorité présidentielle laissaient présager ce rapprochement.

Nominations inédites : Filimbi entre au gouvernement

Autre entrée notable, celle de Floribert Anzuluni, ancien coordinateur du mouvement citoyen Filimbi et candidat à la présidentielle de 2023. Il devient ministre de l’Intégration régionale, preuve d’un certain renouvellement générationnel dans l’équipe. De même, Guillaume Ngefa-Atondoko, ex-responsable des droits de l’homme de l’ONU au Mali expulsé en 2023, prend les rênes du ministère de la Justice.

À la Jeunesse, le président Tshisekedi mise sur Grâce Emi Kutinho, jeune pasteure d’Église de réveil, dans un portefeuille symbolique de l’éveil patriotique.

Continuité stratégique dans les postes clés

Malgré ces nouveautés, le gouvernement Suminwa II reste marqué par une large reconduction des figures de la précédente équipe. Les vice-Premiers ministres Jacquemain Shabani (Intérieur), Jean-Pierre Bemba (Transports), Guy Kabongo (Défense) et Jean-Pierre Lihau (Fonction publique) conservent tous leur poste.

Du côté des ministres d’État, Thérèse Kayikwamba (Affaires étrangères), Doudou Fwamba (Finances), Julien Paluku (Commerce extérieur), ou encore Patrick Muyaya (Communication) restent également en fonction.

Ce remaniement s’inscrit donc dans une logique d’équilibre politique, avec une ouverture maîtrisée à des profils plus technocratiques, tout en maintenant les piliers du régime.

un dosage entre nouveauté et continuité

Avec ce gouvernement Suminwa II, Félix Tshisekedi tente de combiner stabilité, ouverture modérée et efficacité technocratique, à neuf mois d’une année charnière pour la RDC. Le retour d’Adolphe Muzito et l’entrée de figures issues de la société civile donnent une nouvelle tonalité à l’exécutif. Mais l’absence de véritables figures issues de l’opposition radicale ou de la société civile indépendante laisse planer une interrogation sur l’ampleur réelle de cette ouverture.

Procès Constant Mutamba : l’ASADHO dénonce des violations du droit à un procès équitable

Lors d’un point de presse le 6 août 2025, l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO) a tiré la sonnette d’alarme sur le procès de Constant Mutamba. L’ancien ministre de la Justice risque jusqu’à 20 ans de prison pour détournement présumé de 19 millions de dollars liés à la construction d’une prison à Kisangani.

Selon Jean-Claude Katende, président de l’ASADHO, le procès viole plusieurs principes fondamentaux de justice. Il affirme que la procédure devant la Cour de cassation est entachée de vices de forme et de fond.

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Trois irrégularités majeures pointées du doigt

L’ASADHO liste plusieurs anomalies qui, selon elle, compromettent l’équité du procès Constant Mutamba :

  1. Notification illégale de l’audience :
    La convocation a été faite par le greffier en chef, et non par le ministère public, en violation de l’article 54 du Code de procédure pénale.

  2. Adoption irrégulière des résolutions parlementaires :
    Les deux résolutions ayant permis les poursuites contre Mutamba ont été adoptées par mainlevée, au lieu d’un vote par bulletin secret et appel nominal comme l’impose l’article 121 de la Constitution.

  3. Rejets systématiques des requêtes de la défense :
    La Cour de cassation a écarté la requête en inconstitutionnalité déposée devant la Cour constitutionnelle, ainsi que les exceptions soulevées pendant les audiences. Katende y voit une volonté d’“écarter toute contestation, même légitime”.

Jean-Claude Katende va plus loin. Il accuse la Cour de vouloir « en finir au plus vite avec M. Mutamba », quitte à violer la Constitution. Il estime que l’ancien ministre pourrait être condamné sans que ses droits soient respectés.

Il revient aussi sur la récusation de deux juges par la défense. Cette démarche, selon lui, n’est pas un affront à la justice, mais un droit garanti par la loi. Pour l’ASADHO, le manque d’impartialité des juges empêche tout procès équitable.

Procès Constant Mutamba : menaces, gré à gré et marché douteux à 39 millions $

Lors de l’audience du mercredi 6 août à la Cour de cassation de Kinshasa, Marie-Paule Mukadi, directrice générale intérimaire de la DGCMP, a livré un témoignage crucial dans le cadre du procès Constant Mutamba. Elle a affirmé avoir été intimidée lors d’une réunion au cabinet de l’ex-ministre de la Justice, au sujet du marché public de gré à gré avec la société Zion. Ce contrat visait la construction d’une prison moderne à Kisangani.

Selon elle, le parquet général l’aurait également mise sous pression pendant l’instruction. Lors de cette réunion, Mutamba lui aurait demandé de valider la procédure de gré à gré, en contournant les réserves habituelles de la DGCMP.

Un marché de 39 millions $ réduit à 29 millions

Mukadi a reconnu avoir été reçue par Mutamba, mais a précisé que c’est son directeur de cabinet qui avait pris contact avec elle. Le rendez-vous portait, selon Mutamba, sur plusieurs projets en lien avec d’autres services publics.

Cependant, la responsable de la DGCMP a expliqué avoir émis des doutes quant à l’attribution du marché à Zion, une entreprise jugée inexpérimentée et trop récente. Elle a révélé que l’autorisation initiale concernait un montant de 39 millions de dollars, avant que ce montant ne soit ramené à 29 millions par l’autorité contractante.

L’ancien ministre, poursuivi pour détournement présumé de 19 millions de dollars, a nié toute pression exercée sur Mukadi. Il a reconnu l’avoir rencontrée, mais a affirmé que l’échange s’inscrivait dans le cadre normal de la collaboration entre institutions.

« J’ai été menacée au bureau du ministre pour faire exécuter ce projet. Mais la DGCMP se limite au contrôle a priori. L’exécution ne relève pas de nos prérogatives », a déclaré Marie-Paule Mukadi devant la Cour.

Procès Constant Mutamba : la Cour de cassation relance l’audience après des remous judiciaires

La cinquième audience du procès Constant Mutamba, ex-ministre de la Justice, a repris mercredi à Kinshasa. Il est poursuivi pour détournement présumé de fonds publics. Le procès avait été suspendu après la récusation de deux juges pour partialité. Ces magistrats se sont déportés d’eux-mêmes, rendant la demande sans objet. Le juge Mukengule Muderwa préside désormais la Cour.

Le président de la Cour a précisé que les deux juges avaient quitté l’affaire avant toute décision formelle.

Deux témoins majeurs étaient absents : la Première ministre Judith Suminwa et le ministre des Sports Didier Budimbu. La Cour les avait pourtant cités à comparaître.

Témoignages clés et tension autour des avocats

Certains avocats ont reçu un rappel à l’ordre. La Cour leur a demandé de produire les autorisations requises lorsqu’ils interviennent hors de leur barreau.

Rose Mutombo, ancienne ministre de la Justice, a témoigné. Elle a détaillé la clé de répartition des fonds versés par l’Ouganda à la RDC, selon l’arrêt de la Cour internationale de justice : 81 % pour les victimes, 18,5 % pour l’État.

Elle a aussi évoqué un compte logé à la Rawbank. Selon elle, ce compte existait avant sa prise de fonction. Il aurait été ouvert sous Thambwe Mwamba ou Lozolo Bambi.

Les avocats de Mutamba ont salué ce témoignage, qu’ils estiment favorable à leur client. Ils considèrent qu’il confirme la régularité de la gestion des 19,9 millions de dollars en question.

Une prison à Sake plutôt qu’à Kisangani

À propos des fonds alloués à la prison de Kisangani, Rose Mutombo a parlé d’un autre chantier : celui de Sake, dans le Nord-Kivu. Elle a expliqué avoir lancé ce projet via un partenariat public-privé, l’État n’ayant pas prévu de budget spécifique.

« Le Conseil des ministres a validé le projet. Nous avons consulté les ministères sectoriels pour identifier un terrain. Des experts ont effectué plusieurs descentes. Un consortium a ensuite été retenu », a-t-elle déclaré.

Exetat 2025 : Une révolution technologique derrière la publication express des résultats

La publication des résultats de l’Exetat 2025, à peine trois jours après la fin des épreuves, a surpris plus d’un. Cette rapidité, saluée par les uns, interrogée par d’autres, n’a pourtant rien de miraculeux. Elle est le fruit d’un travail méthodique, entamé bien en amont, reposant sur des choix stratégiques, une organisation rigoureuse et une modernisation technologique assumée.

Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas d’accélérer pour impressionner, mais de créer les conditions d’une avancée cohérente et efficace. Le délai de trois jours n’était pas un objectif en soi, mais la conséquence logique d’un processus bien pensé.

Une stratégie en trois axes pour moderniser l’Exetat 2025

Trois leviers ont été essentiels dans cette performance :

  • Optimisation logistique

  • Décentralisation de la correction

  • Intégration d’un logiciel intelligent

Aujourd’hui, trois provinces disposent de centres de correction modernes, capables de gérer à la fois leurs propres copies et celles des provinces voisines. Fini les longs délais d’acheminement vers Kinshasa : les données sont traitées localement, rapidement et efficacement. Pour les provinces enclavées, une publication progressive est prévue, dans le respect des procédures.

La correction elle-même a changé de paradigme. L’évaluation a débuté dès le premier jour d’examen, avec un traitement continu, y compris pendant les jours fériés. Ce mode de fonctionnement en temps réel a permis un gain de temps considérable, sans sacrifier la qualité.

L’intelligence artificielle au service de la fiabilité

Autre nouveauté majeure de l’Exetat 2025 : l’introduction d’un système intelligent, remplaçant l’ancien logiciel devenu obsolète. Résultat : plus de 100 pages corrigées par minute, contre seulement 8 auparavant. Cette puissance technologique ne remplace pas l’humain, mais le complète. Chaque étape critique est validée manuellement par des inspecteurs, mobilisés jour et nuit pour garantir rigueur et transparence.

Cette combinaison homme–machine n’est pas un tour de magie, mais le résultat d’une méthode, d’une vision structurée et maîtrisée. Et ce n’est qu’un début.

Vers une éducation congolaise 100 % numérique

Avec l’arrivée prochaine des diplômes électroniques, l’écosystème éducatif congolais poursuit sa transformation. L’Exetat 2025 marque un tournant, où l’innovation ne se limite pas à la vitesse, mais transforme en profondeur le fonctionnement du système.

La véritable innovation, discrète mais puissante, ne se voit pas toujours à l’œil nu, mais elle change tout. Et désormais, l’avenir de l’éducation congolaise s’écrit en numérique.

Constant Mutamba secoue la Cour en exigeant la récusation de deux juges

Ce mercredi 6 août, le procès très attendu de l’ancien ministre de la Justice Constant Mutamba, jugé pour détournement présumé de fonds publics, a été suspendu à Gombe, dans le nord de Kinshasa. La Cour de cassation devait initialement poursuivre l’audience publique, mais un rebondissement majeur a bouleversé le calendrier judiciaire.

À peine l’audience entamée, un coup de théâtre : le prévenu a officiellement demandé la récusation de deux juges de la composition – Justin Kibamba Moket et Thomas Otshudi Wongobi Okito – qu’il soupçonne de partialité.

Dans une lettre adressée au greffier en chef de la Cour, Constant Mutamba a déclaré :

« Je demande à la Cour de cassation d’écarter ces deux magistrats de la composition et de pourvoir à leur remplacement. »

Face à cette requête, les deux juges visés ont choisi de se retirer volontairement du dossier.
Le juge président Justin Kibamba a affirmé :

« Je n’ai aucun intérêt à m’accrocher à ce dossier, je préfère me déporter. »

Son collègue, Thomas Otshudi, a également confirmé son retrait, invoquant un impératif constitutionnel :

« Je décide de me déporter au nom d’une exigence d’impartialité qui fonde la confiance du prévenu pour que la justice demeure un sanctuaire. »

Ce double retrait a conduit à une suspension immédiate de l’audience, la cinquième depuis l’ouverture du procès. La composition de la Cour de cassation doit désormais être reconfigurée avant la reprise des débats.

Rappelons que l’affaire concerne un présumé détournement de fonds destinés à la construction d’une prison à Kisangani, dans la province de la Tshopo, au nord-est de la RDC. Plusieurs témoins clés, dont l’ex-ministre de la Justice Rose Mutombo, étaient présents à l’audience de ce jour.

Ce nouveau développement soulève des interrogations sur la suite du procès Constant Mutamba, qui s’annonce de plus en plus complexe. La justice parviendra-t-elle à trancher sereinement dans un climat aussi tendu ?

la France débloque 1,5 million d’euros pour une aide humanitaire d’urgence

Les violences continuent de s’intensifier dans l’Est de la RDC. En réponse, la France a débloqué une aide humanitaire de 1,5 million d’euros. Cette subvention vise à améliorer les conditions de vie en Ituri, notamment dans le territoire d’Irumu.

L’aide a été officialisée par l’ambassade de France en RDC, dans un communiqué daté du 28 juillet. Elle s’inscrit dans le cadre de l’Initiative française pour la sécurité alimentaire et la nutrition (IFSAN). Deux ONG seront chargées de mettre en œuvre le projet : Première Urgence Internationale (PUI) et Solidarités International.

Une intervention multisectorielle et ciblée

Le projet a débuté le 1er août 2025. Il s’étendra sur 12 mois. Son objectif est clair : répondre rapidement aux besoins des populations vulnérables. Il s’appuie sur une approche mobile et adaptable.

Le contexte est critique :

  • Le M23/AFC, accusé d’être soutenu par le Rwanda, multiplie les attaques ;

  • Les déplacements de population s’aggravent ;

  • La malnutrition s’installe, aggravée par les chocs climatiques.

Les actions prévues sur le terrain

  • Soins et nutrition : 6 311 enfants (0–23 mois) et 3 315 femmes enceintes ou allaitantes recevront une prise en charge gratuite.

  • Assistance alimentaire : 520 ménages recevront des transferts monétaires pour faire face à la faim.

  • Reprise économique : 90 ménages seront accompagnés pour développer des activités génératrices de revenus.

  • Soutien agricole : 430 ménages recevront un appui pour relancer leurs cultures.

Une stratégie flexible pour un terrain instable

La France explique ce choix par la gravité humanitaire en Ituri. Le projet a aussi l’avantage d’être ajustable en temps réel, selon les besoins du terrain.

Avec cette aide humanitaire en Ituri, Paris réaffirme son soutien au peuple congolais. Elle mise sur des actions concrètes, face aux défis posés par les conflits, les déplacements et la faim.