Héritier Watanabe auditionné à Kinshasa sur l’affaire « Magoda »

L’artiste congolais Héritier Kabeya, alias Watanabe, a été auditionné ce mercredi 23 juillet par le parquet près le tribunal de grande instance de la Gombe, à Kinshasa.
Cette convocation fait suite à la polémique autour de l’usage du terme « Magoda » et de la danse associée dans son dernier titre à succès « Zala ».

La danse « Magoda » dans le viseur de la justice

Selon l’Agence Congolaise de Presse (ACP), Héritier n’a pas été arrêté. Il s’est présenté de lui-même, accompagné de son avocat Me Patrick Yala, en réponse à une invitation du parquet.
Son directeur de communication, Dady Mula, précise que l’affaire concerne exclusivement le contenu de la chanson « Zala » et le cri « Magoda », qui provoque l’ire des autorités culturelles.

Pourtant, 14 agents de la police judiciaire ont fait irruption à son domicile de Ngaliema (quartier Basoko), l’escortant sans ménagement jusqu’au parquet de Kinshasa-Gombe.

Une interdiction déjà actée

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a interdit la diffusion de la danse Magoda sur les chaînes nationales, la jugeant contraire aux bonnes mœurs.
Héritier Watanabe avait déjà été interpellé plusieurs fois par la Commission de censure, notamment après son concert à l’Échangeur de Limete lors du Festival mondial de la musique et du tourisme, où la danse avait été massivement reprise par les fans.

Pendant que la justice poursuit ses auditions, les fans s’interrogent : l’artiste paie-t-il le prix de son succès, ou franchit-il réellement une ligne rouge ?
Quoi qu’il en soit, Héritier Watanabe auditionné pour « Magoda » ouvre un débat explosif sur la liberté artistique et les limites de la censure en RDC.

Constant Mutamba nie tout détournement et dénonce une procédure irrégulière

L’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, a comparu mercredi devant la Cour de cassation à Kinshasa. Il est accusé d’avoir détourné 19 millions de dollars destinés à construire une prison à Kisangani.

Il a nié fermement les faits.

« Les 19 millions sont bel et bien à la banque. Je n’ai jamais pris un seul dollar. Peut-on détourner de l’argent qu’on n’a jamais eu entre les mains ? »

Il reconnaît un paiement, mais assume ses actes

Mutamba a confirmé avoir signé un ordre de paiement de 8 millions de dollars. Il affirme l’avoir fait après plusieurs échanges avec la CENAREF et l’IGF. L’argent, selon lui, est allé directement sur le compte de l’entrepreneur.

Il précise que sa prédécesseure, Rose Mutombo, lui avait signalé l’existence du compte concerné.

Il a aussi souligné une anomalie : avant sa nomination, 17 millions de dollars s’étaient déjà volatilisés du même compte.

« Et pendant ce temps-là, le ministère public exerçait toujours », a-t-il lancé.

Sa défense dénonce une procédure illégale

Les avocats de Mutamba réclament l’annulation du procès. Ils dénoncent plusieurs manquements :

  • L’Assemblée nationale n’aurait pas respecté le vote à bulletin secret, exigé par son règlement.

  • La majorité absolue requise pour la mise en accusation ne serait pas atteinte.

  • Un greffier, et non un magistrat, aurait délivré la citation à comparaître.

Malgré ces arguments, la Cour de cassation a rejeté toutes les exceptions. Le procès se poursuit.

Un dossier politique sous haute tension

Le procès Constant Mutamba soulève des questions sur la justice et la transparence en RDC. L’ancien ministre maintient son innocence. La défense dénonce une affaire politisée. La suite du procès s’annonce électrique.

M23 Doha : trois jours après l’accord, les rebelles s’emparent de Luke et Katobotobo

À peine la signature de la déclaration des principes à Doha, les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont relancé les hostilités dans l’est de la RDC. Ce mercredi 23 juillet, ils se sont emparés de Luke et Katobotobo, deux localités stratégiques situées dans le groupement Nyamaboko 1er, territoire de Masisi au Nord-Kivu.

Des combats violents ont opposé les rebelles aux Wazalendo, milices d’autodéfense locales, semant la panique dans les villages environnants. Les détonations ont été entendues dès l’aube, marquant une nouvelle violation des engagements pris à Doha.

Le processus M23 Doha déjà fragilisé

La déclaration des principes signée à Doha prévoyait une désescalade immédiate entre les groupes armés. Or, selon plusieurs sources locales, cette reprise des combats constitue une rupture flagrante de l’accord.

« C’est une véritable trahison de l’esprit de paix. Comment peut-on appeler à la retenue d’un côté, et avancer militairement de l’autre ? » déplore un leader communautaire de Nyamaboko.

Alors que le processus M23 Doha se voulait porteur d’espoir, ces nouveaux affrontements remettent en question la sincérité des signataires et l’efficacité des mécanismes de suivi. Pendant ce temps, la population civile reste piégée entre promesses de paix et réalités de guerre.

Procès Constant Mutamba : La stratégie choc de la défense en pleine audience

L’audience de ce 23 juillet dans le procès Constant Mutamba a été marquée par une série d’exceptions soulevées par la défense. Les avocats de l’ancien ministre de la Justice ont réclamé devant la Cour de cassation l’annulation pure et simple de la procédure, contestant la régularité de l’action engagée contre leur client.

Premier point soulevé : la citation à prévenu. Selon la défense, celle-ci est entachée d’irrégularité, car elle a été initiée par le greffier en chef et non par le ministère public, comme l’exigerait le code de procédure pénale.

Des votes jugés inconstitutionnels par la défense

Autre argument central dans ce procès Constant Mutamba : l’irrégularité du vote à l’Assemblée nationale ayant autorisé les poursuites. Les avocats dénoncent un vote à main levée, alors que l’article 97 du règlement intérieur impose un scrutin à bulletin secret pour toute décision portant sur des personnes.

La défense évoque aussi l’absence de débat contradictoire. Selon elle, l’ancien ministre, malade au moment des faits, n’a pas pu présenter ses arguments avant le vote de l’Assemblée, ce qui constitue une violation du droit à la défense.

La riposte du Procureur général

Face à ces multiples exceptions, le Procureur général a opposé plusieurs contre-arguments. Il a rappelé que la question de la citation avait déjà été tranchée lors de l’audience du 9 juillet. Par ailleurs, il a estimé que les prétendues irrégularités du vote relèvent d’une autre juridiction que la Cour de cassation.

Le représentant du ministère public a également souligné que le prévenu s’était présenté librement devant la Cour, ce qui, selon lui, annule tout préjudice éventuel.

Procès Constant Mutamba : chute d’un ministre ou règlement de comptes politique ?

Ce mercredi 23 juillet, la Cour de cassation ouvre l’instruction au fond dans le procès Constant Mutamba, un dossier explosif de détournement présumé de fonds publics. L’ancien ministre de la Justice est accusé d’avoir détourné plus de 19 millions de dollars américains, censés financer une prison moderne à Kisangani.

Le procès se tient dans la plus haute juridiction du pays, à Kinshasa, sous les regards attentifs de l’opinion publique.

Détournement, surfacturations et entreprises fictives

Le ministère public accuse l’ex-ministre d’avoir mis en place un système de détournement massif. Les pièces du dossier révèlent des surfacturations, des contrats avec des entreprises fictives et l’absence de justificatifs sur les dépenses.

Le 9 juillet, lors de la première audience, la défense avait tenté de faire annuler la procédure pour vice de forme. La Cour a rejeté cet argument, validant l’ouverture du débat de fond ce 23 juillet.

Une défense affaiblie, un procès très scruté

Lors de sa première comparution, Constant Mutamba est arrivé en retard, appuyé sur une canne, évoquant les embouteillages. Il s’est présenté comme « père de famille, avocat de profession, et chef des travaux à l’UPC ».

L’audience de ce jour marque le vrai début du procès Constant Mutamba. Le prévenu devra répondre aux accusations. L’instruction prévoit l’audition des témoins, l’examen des pièces à conviction, ainsi que de possibles confrontations.

Dans un contexte où les appels à la transparence budgétaire se multiplient, ce procès prend une forte dimension politique.

Joseph Kabila en embuscade : quel jeu politique après Doha et Washington ?

Pendant que Kinshasa négocie à Washington un accord bilatéral avec Kigali — sous médiation américaine — et que Doha accueille la signature d’une déclaration de principes entre la RDC et l’AFC/M23, Joseph Kabila, lui, trace une autre voie.

L’ancien président congolais, toujours basé à Goma, rejette fermement le volet minier de l’accord de Washington. Bien qu’il ait perdu son immunité parlementaire, il refuse de quitter la scène. Au contraire, il prépare son repositionnement politique.

Kabila consulte à l’est et cible le dialogue national

Ces dernières semaines, Joseph Kabila a enchaîné les rencontres à Goma et Bukavu. Un rapport a été rédigé à l’issue de ces consultations, mais sa publication reste en suspens. La conférence de presse prévue a été reportée, laissant planer le mystère.

Cependant, selon un proche joint par nos confrère de RFI, ce document pourrait être présenté lors du dialogue national en gestation, porté par l’Église catholique et l’Église protestante. Et Kabila a bien l’intention d’y participer.

Ses proches assurent qu’il ne vise pas un retour au pouvoir, mais souhaite peser sur l’agenda politique, en particulier sur les questions de gouvernance et de sécurité dans l’Est.

Washington, gouvernance inclusive et lobbying discret

Le climat diplomatique actuel pourrait lui être favorable. Les États-Unis ont récemment rappelé l’urgence d’une « gouvernance inclusive » en RDC. La porte-parole du Département d’État, Tammy Bruce, a insisté sur le droit des déplacés à retrouver un avenir stable.

Une position proche de celle défendue par Kikaya Bin Karubi, conseiller de Kabila, qui s’est récemment rendu à Washington pour un lobbying discret. Officiellement, Kabila reste attentif aux évolutions, sans soutenir ouvertement aucun camp.

Joseph Kabila RDC : en retrait ou en attente ?

En coulisses, Joseph Kabila observe, consulte et agit. Ni les poursuites engagées contre lui ni les négociations internationales en cours ne semblent l’éloigner de ses ambitions. Il entend jouer sa propre partition, loin des projecteurs mais non sans influence.

Le remariage du pasteur Marcello : Camille Makosso choque avec sa réaction

Le remariage du pasteur Marcello, prévu ce mercredi 23 juillet, continue de faire couler beaucoup d’encre. Depuis l’annonce de son union avec une nouvelle épouse, moins d’un an après le décès de la première, les réactions se multiplient sur la toile.

Parmi les prises de parole les plus commentées, celle du pasteur ivoirien Camille Makosso a fait grand bruit. Lors d’un live très suivi diffusé hier, le « général de la rue » n’a pas mâché ses mots :

« À quel moment il a fait le deuil, il est tombé amoureux, il a dragué la fille et il a commencé à aimer la fille ? »

Un débat brûlant autour de la rapidité du remariage

Cette sortie de Makosso, perçue par certains comme brutale, a relancé le débat sur les délais du deuil et la légitimité du remariage rapide, notamment pour les figures religieuses.

Alors que certains internautes soutiennent la position du pasteur ivoirien, estimant que la précipitation nuit à l’image du leadership spirituel, d’autres appellent au respect de la vie privée de Marcello Tunasi, soulignant qu’il reste libre de ses choix en tant qu’homme et croyant.

Entre critiques virulentes et appels à la compassion, cette affaire souligne à quel point les décisions personnelles des leaders religieux peuvent devenir des enjeux publics dans l’univers connecté d’aujourd’hui.

M23 : Un rapport de l’ONU révèle les connexions de Kabila, Katumbi et Numbi

Le rapport M23 ONU, récemment rendu public, jette encore une lumière troublante sur les connexions politiques entourant la rébellion dans l’est de la RDC. Selon les experts des Nations unies, Joseph Kabila, Moïse Katumbi et John Numbi – bien qu’ils ne se soient pas officiellement ralliés au mouvement armé AFC/M23 – ont entretenu des contacts réguliers avec Corneille Nangaa, ainsi qu’avec les autorités de Kigali et de Kampala.

Le document souligne également de vives tensions internes au sein du M23, exacerbées par des nominations contestées et l’annonce du possible retour de Joseph Kabila dans l’Est du pays. Cette situation aurait ravivé les fractures historiques entre les factions alignées respectivement sur le Rwanda et l’Ouganda.

Laurent Nkunda bientôt de retour ?

Pour rétablir une forme de cohésion, le gouvernement rwandais envisagerait de nommer Laurent Nkunda, figure militaire controversée et sous sanctions internationales, à un poste-clé au sein du mouvement rebelle.

Par ailleurs, la promesse du M23 d’unifier groupes armés et figures politiques progresse. Plusieurs milices, dont d’anciens Wazalendo, séduits par les avancées du M23 sur le terrain, ont changé de camp pour rejoindre la rébellion.

Processus de paix RDC-M23 : Tensions autour de la restauration de l’autorité de l’État après Doha

Le processus de paix RDC-M23 entre dans une phase décisive. Samedi, à Doha, le gouvernement congolais et le groupe armé AFC/M23 ont signé une déclaration de principes, censée préparer la voie vers un accord de paix global. Mais si le texte évoque une « restauration de l’autorité de l’État », les deux camps en donnent des lectures très différentes.

Sur le terrain, la réalité est complexe. Le M23 contrôle toujours plusieurs localités et y a installé une administration parallèle : gouverneurs, services, et même un début de système bancaire. Le mouvement armé l’a clairement affirmé : pas question de se retirer de ces territoires.

Un retrait renvoyé à plus tard

Contrairement aux précédentes négociations où Kinshasa exigeait un retrait immédiat de Goma et Bukavu, la déclaration de Doha évite le mot « retrait ». Elle se limite à mentionner un cessez-le-feu permanent et l’interdiction de tout changement de position militaire.

La question du retour effectif de l’autorité de l’État est reportée à l’accord de paix global, dont la signature est prévue au plus tard le 17 août, après des discussions devant s’ouvrir dès le 8 août.

Pour le professeur Martin Ziakwau de l’Université catholique du Congo, le défi est immense : « Il ne suffit pas de mettre fin au conflit militaire. Il faut créer les conditions d’une paix durable », insiste-t-il. Selon lui, l’accord définitif devra inclure toutes les parties prenantes, y compris les communautés locales et les groupes armés actifs.

Kigali et Washington saluent l’avancée diplomatique

Présent comme observateur, le Rwanda salue cette avancée. Dans un communiqué, son ministère des Affaires étrangères parle d’un « pas significatif vers la résolution pacifique du conflit à l’est de la RDC ». Kigali souligne également le rôle du Qatar et le soutien des États-Unis dans ce processus.

Sur le réseau X, le ministre rwandais Olivier Nduhungirehe rappelle que la question du M23 doit être réglée par un dialogue inclusif, qui s’attaque aux causes profondes du conflit. Pour lui, la restauration de l’autorité de l’État doit être la conséquence naturelle de cette démarche, pas un préalable.

Vers un accord ou un blocage ?

Malgré les symboles et les engagements, le processus de paix RDC-M23 reste fragile. L’enjeu n’est plus la signature de déclarations, mais leur mise en œuvre concrète. Un accord global sans consensus régional ou inclusivité réelle pourrait être contesté sur le terrain, avertit le professeur Ziakwau.

La RDC cherche donc à obtenir l’appui des autres acteurs du processus de Nairobi, faute de quoi, des renversements d’alliances pourraient bloquer le processus.

Under and Over 7 – des règles simples et des enjeux élevés

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