Partenariat stratégique USA-RDC : un engagement renforcé pour la paix et le développement

Alors que la RDC et le Rwanda s’apprêtent à signer un accord de paix historique ce 27 juin 2025, les États-Unis d’Amérique, médiateurs clés dans ce processus, consolident leur rôle dans un partenariat stratégique USA-RDC qui ne cesse de s’intensifier.

Dans un document officiel transmis à la presse, l’ambassade américaine à Kinshasa met en lumière l’ampleur de son engagement multiforme en faveur de la paix, de la stabilité et du développement en République démocratique du Congo.

Sécurité : les USA misent sur le renforcement des forces congolaises

Le partenariat stratégique USA-RDC englobe un important volet sécuritaire. Washington soutient depuis plusieurs années la formation et l’équipement de la Police nationale congolaise, notamment via l’approche de police de proximité. En 2023, plus de 600 policiers ont été formés, 19 postes de police construits et des points d’eau mis à disposition des communautés.

L’aide américaine s’étend aussi à l’armée congolaise. Des officiers des FARDC ont bénéficié de formations en ingénierie, ainsi que de cours de langue anglaise à Kananga, Kitona et dans les écoles militaires du pays. Ces efforts visent à renforcer la capacité opérationnelle des forces congolaises dans la durée.

Développement et aide humanitaire : un soutien massif

Sur le plan économique et social, les États-Unis sont le plus grand donateur bilatéral de la RDC. En moyenne, près de 1 milliard de dollars par an est investi en aide humanitaire et projets de développement.

Au cours des dix dernières années, plus de 6 milliards de dollars ont été mobilisés pour soutenir :

  • La santé publique

  • L’éducation

  • La résilience alimentaire

  • La croissance inclusive

  • Et la bonne gouvernance

Depuis 2024, une stratégie nationale contre l’extrême pauvreté cible 2,5 millions de Congolais, avec un investissement de 110 millions USD dans l’agroalimentaire.

Perspectives : un partenariat structurant pour l’avenir

L’axe partenariat stratégique USA-RDC s’oriente vers des projets d’infrastructure régionale. L’ambassade évoque notamment le corridor de Lobito, lancé en 2023, incluant :

  • Une ligne ferroviaire de 800 km entre l’Angola, la RDC et la Zambie

  • Des investissements dans l’agriculture, l’énergie propre, le numérique et la santé

En décembre 2024, les États-Unis ont injecté 560 millions de dollars supplémentaires, portant l’enveloppe globale à plus de 4 milliards USD.

Accord de paix RDC-Rwanda : vers la fin d’un conflit de 30 ans ?

Ce 27 juin 2025, la République démocratique du Congo et le Rwanda signent à Washington un accord de paix bilatéral sous l’égide des États-Unis. Cette signature officielle de l’accord de paix RDC-Rwanda aura lieu en présence du secrétaire d’État américain Marco Rubio. Elle marquera une avancée diplomatique majeure pour la région des Grands Lacs.

L’accord vise à mettre fin à une crise sécuritaire vieille de près de 30 ans, aggravée par la rébellion du M23. Il fait suite à la Déclaration de principes du 25 avril et au texte paraphé le 18 juin. L’administration Trump, avec l’appui du Qatar, a activement facilité les négociations.

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Contenu de l’accord de paix : sécurité, désarmement et économie

L’accord de paix RDC-Rwanda repose sur plusieurs piliers essentiels :

  • Respect de l’intégrité territoriale de la RDC

  • Cessez-le-feu généralisé entre les parties

  • Désarmement et intégration conditionnelle des groupes armés (M23 inclus)

  • Retrait progressif des troupes rwandaises, en coordination avec la lutte contre le FDLR

  • Création d’un mécanisme conjoint de sécurité (CONOPS, 31 octobre 2024)

  • Retour facilité des déplacés et des réfugiés

  • Accès humanitaire et ouverture à l’intégration économique régionale

En contrepartie, les États-Unis promettent un soutien économique, notamment dans les secteurs stratégiques : cobalt, cuivre, lithium. Washington considère cet accord comme un levier pour la stabilité durable et l’attraction d’investissements.

Accord de paix RDC-Rwanda : entre espoir régional et scepticisme national

Malgré l’enthousiasme diplomatique, l’accord de paix RDC-Rwanda divise la scène politique congolaise. Le Dr Denis Mukwege et les proches de l’ancien président Joseph Kabila dénoncent un processus opaque, jugé trop rapide et peu inclusif.

Pourtant, la communauté internationale soutient massivement l’initiative. Paul Kagame a récemment accueilli Olusegun Obasanjo à Kigali pour renforcer l’élan pacifique. Ce dernier, émissaire de l’Union africaine et des organisations régionales, poursuit ses consultations.

Le vrai défi commence maintenant : mettre en œuvre l’accord sur le terrain. Cela implique le retrait effectif des troupes, la démobilisation réelle des milices, et la stabilité des zones touchées. La réussite dépendra du respect du calendrier, du suivi international et de l’engagement sincère des deux États.

De Diallo à Guirassy : les meilleurs joueurs africains de la saison

La marque de portée mondiale 1xBet résume la saison 2024/2025 et présente ses meilleurs footballeurs africains, ceux dont le jeu a marqué les esprits dans les principaux championnats européens.

 

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Mohamed Salah

L’Égyptien a renforcé davantage sa légende au cours de cette saison. Ses dribbles époustouflants, ses offrandes précises et ses buts spectaculaires ont permis à Liverpool de décrocher un vingtième titre historique de champion d’Angleterre.

Avec 29 réalisations, Salah est devenu le meilleur buteur de Premier League, et ses 18 assists lui ont également valu le titre de meilleur passeur. Au total, Mohamed a réalisé 47 actions efficaces, répétant le record d’Andy Cole et d’Alan Shearer : tous deux avaient atteint ce chiffre à l’époque où la Premier League se jouait en 42 journées.

De plus, Salah a été nommé “Joueur de la saison” en Premier League et “Footballeur de l’année” par la Football Writers’ Association pour la troisième fois de sa carrière.

Sans l’élimination prématurée de Liverpool en Ligue des champions, Mohamed aurait été un prétendant sérieux au Ballon d’Or, mais même sans cette récompense, l’Égyptien reste l’un des plus grands joueurs africains de l’histoire.

Serhou Guirassy

L’attaquant du Borussia a produit la saison la plus prolifique de sa carrière. Auteur de 21 réalisations en Bundesliga, Guirassy est également devenu le premier footballeur africain à devenir meilleur buteur de la Ligue des champions. Serhou a partagé ce titre avec l’ailier barcelonais Rafinha, tous deux scorant 13 fois.

L’attaquant guinéen a impressionné par sa force physique et sa capacité à bien choisir sa position, ainsi que par son sang-froid et son calcul à la finition des attaques.

Achraf Hakimi

Le latéral droit marocain peut être considéré à juste titre comme le meilleur joueur du monde à son poste. Durant la saison écoulée, il a été l’un des leaders du Paris Saint-Germain et a contribué à un triplé historique pour le partenaire officiel de 1xBet.

C’est le pion d’Achraf qui a marqué le début de la victoire écrasante contre l’Inter en finale de la Ligue des champions. Hakimi a enfoncé 9 buts et délivré 14 passes décisives toutes compétitions confondues. L’international marocain a également figuré dans les équipes emblématiques du championnat de France et de la Ligue des champions.

Amad Diallo

Le jeune ailier est devenu l’un des rares points forts de Manchester United. Ce jeune talent de 22 ans prenait régulièrement l’initiative et, grâce à sa vitesse explosive et à sa technique précise, créait des occasions dangereuses à partir de rien. Lors du match contre Southampton, il a inscrit un superbe triplé, marquant des buts pour tous les goûts.

Les passages en solo sont devenus la véritable marque de fabrique d’Amad, et les statistiques témoignent de sa grande efficacité : en 43 matchs pour Manchester United, il affiche un bilan de 11 buts et 10 assists à ses coéquipiers.

Fin janvier, Diallo a été nommé “Joueur du mois” au club et son but phénoménal contre Manchester City a été élu “But de la saison” par les supporters des Red Devils.

Bryan Mbeumo et Yoane Wissa

Le duo de feu de Brentford a tout simplement ravagé la Premier League anglaise lors de la saison 2024/2025. Mbeumo a fait trembler les filets 20 fois, suivi de près par Wissa, qui a surpris ses adversaires à 19 reprises. De plus, le Camerounais et le Congolais ont totalisé 13 assists, offrant la plupart du temps des services l’un à l’autre.

Sur le terrain, Bryan et Yoane ont fait preuve d’une complémentarité exceptionnelle, ce qui les a rendus redoutables pour la défense adverse. Lors du match contre Brighton, le duo africain a planté trois buts à lui seul, tandis que le gardien d’Ipswich est allé chercher le ballon dans ses filets à quatre reprises suite aux actions de Mbeumo et Wissa.

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Médiation de Trump en RDC : Tshisekedi prêt à voter pour son Nobel de la paix

Le président Félix Tshisekedi a publiquement soutenu la médiation de Trump en RDC dans une interview exclusive à la journaliste Hariana Veras Victoria. Selon lui, l’ancien président américain joue un rôle clé dans les négociations en cours entre la RDC et le Rwanda.

« Trump a pris ce conflit à bras-le-corps. Il agit avec une équipe efficace et déterminée », a affirmé le chef de l’État.

Un accord de paix est en préparation. Il pourrait être signé dès mi-juillet à Washington par les ministres des Affaires étrangères des deux pays, sous la supervision directe de Donald Trump.

Trump, artisan potentiel d’un accord RDC-Rwanda

Tshisekedi insiste : ce processus dépasse la seule logique militaire. Il s’agit aussi de résoudre un conflit économique qui dure depuis 30 ans.

Dès son arrivée au pouvoir en 2019, il a tendu la main aux voisins de la RDC. Il a proposé un partenariat économique régional. Mais en 2022, accuse-t-il, « le Rwanda a choisi la guerre ».

Aujourd’hui, il espère que l’initiative américaine changera la donne. « Cet accord vise à retirer les groupes armés et à stabiliser durablement la région », précise-t-il.

Un Prix Nobel en jeu ?

Tshisekedi ne cache pas son admiration pour l’engagement américain. Il affirme que si la médiation de Trump en RDC réussit, il soutiendra personnellement sa candidature au Prix Nobel de la paix.

« Mettre fin à cette guerre qui a causé des millions de morts, ce serait un exploit historique. »

Il conclut en appelant à une responsabilité partagée des grandes puissances : « Les États-Unis ne sont pas coupables, mais ils ont leur part dans l’histoire. Aujourd’hui, ils peuvent corriger le cours des choses. »

Trafic de drogue en Afrique : L’alerte choc du rapport 2025 de l’ONU

Le trafic de drogue en Afrique atteint un niveau critique. C’est l’un des principaux constats du rapport mondial 2025 de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), rendu public le 26 juin.

Ce document souligne une hausse marquée de la consommation, la diversification des substances, ainsi qu’un rôle croissant de l’Afrique dans les circuits de production, de transit et de distribution de drogues illicites.

Cannabis, cocaïne, opioïdes : des chiffres alarmants

En Afrique de l’Ouest et du Centre, un adulte sur dix consomme du cannabis, soit plus du double de la moyenne mondiale. Cette plante reste la drogue la plus traitée dans les centres spécialisés, touchant surtout les jeunes de moins de 35 ans.

L’Afrique a représenté 44 % des saisies mondiales de cannabis en 2023. L’Afrique du Nord reste un axe majeur d’exportation vers l’Europe, notamment pour la résine.

Autre produit en nette progression : la cocaïne. Sa fabrication mondiale a explosé, et l’Afrique de l’Ouest s’impose comme un hub de transit stratégique vers l’Europe. Des milliers de personnes y sont déjà prises en charge pour des troubles liés à cette substance.

Explosion des opioïdes et drogues synthétiques

Le tramadol, un opioïde bon marché, inonde l’Afrique de l’Ouest, du Nord et du Centre. Entre 2019 et 2023, le continent a concentré 57 % des saisies mondiales de ces médicaments détournés. Le rapport signale aussi une hausse inquiétante des saisies d’héroïne en Afrique de l’Est.

Parallèlement, les nouvelles substances psychoactives (NSP) telles que le « kush », un mélange dangereux contenant des opioïdes synthétiques, circulent de plus en plus, notamment en Afrique de l’Ouest et australe.

Santé publique et accès aux soins : une urgence

Plus de 1,3 million de personnes s’injectent des drogues en Afrique, dont 204 000 vivent avec le VIH. L’Afrique australe détient le taux de VIH le plus élevé chez les injecteurs (43 %). Pourtant, l’accès aux médicaments antidouleur reste dramatiquement faible. L’Afrique de l’Ouest et du Centre ne compte que sept doses standard par million d’habitants par jour.

Les femmes restent largement sous-représentées parmi les consommateurs identifiés, avec un ratio d’une femme pour neuf hommes dans l’usage de cannabis. Cette donnée masque probablement une réalité sous-évaluée et moins traitée dans les systèmes de soin.

L’Afrique face à un défi global

Le trafic de drogue en Afrique est désormais une problématique mondiale. À la fois productrice, consommatrice et zone de transit, l’Afrique doit affronter un système criminel transnational complexe.

L’ONUDC appelle à renforcer les politiques de prévention, de traitement et de coopération régionale pour endiguer une menace qui ne cesse de croître.

Pourquoi les Ministres signent l’accord de paix RDC Rwanda à Washington?

Le 27 juin 2025, la République démocratique du Congo et le Rwanda signeront à Washington un accord de paix sous l’égide des États-Unis. Cet accord, qui vise à mettre fin à des années de tensions et de violences, sera signé par les ministres des Affaires étrangères des deux pays.

Le mot-clé “accord de paix RDC Rwanda marque ainsi un tournant historique. Il symbolise la volonté des deux nations de stabiliser durablement la région des Grands Lacs, après plusieurs échecs de négociation, notamment lors du processus de Luanda.

Pourquoi les chefs d’État ne signent-ils pas ?

Contrairement aux prévisions du processus de Luanda, qui annonçait une signature présidentielle, ce sont Thérèse Kayikwamba Wagner pour la RDC et Olivier Nduhungirehe pour le Rwanda qui signeront le texte.

Selon une source rwandaise, le document a déjà été entièrement négocié et paraphé par les experts. Les ministres n’auront donc qu’à le ratifier officiellement, sans rouvrir les négociations. Cette procédure reflète la nouvelle méthode de travail adoptée à Washington : rapide, technique et pragmatique.

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Ce que contient l’accord signé à Washington

L’accord repose sur la Déclaration de principes du 25 avril et les discussions de juin, menées sous médiation américaine et qatarie. Il prévoit :

  • Le respect mutuel de l’intégrité territoriale

  • La cessation immédiate des hostilités

  • Le désarmement des groupes armés non étatiques

  • La coordination sécuritaire via un mécanisme conjoint

  • Le retour des réfugiés et l’accès humanitaire

  • Une base pour l’intégration économique régionale

Les États-Unis et le Qatar ont assuré la cohérence entre cet accord et les discussions de Doha, qui se concentrent sur la question spécifique du M23-AFC.

Et après le 27 juin ?

Un sommet des chefs d’État est envisagé mais n’aura pas de valeur juridique sur le plan de l’accord. Il servira à discuter des étapes suivantes : stabilité, coopération économique, suivi régional.

Dès le 27 juin, les délais d’application commenceront : désarmement, coordination sécuritaire, retours humanitaires. L’accord de paix RDC Rwanda entre ainsi en phase de mise en œuvre immédiate.

RDC-Rwanda : Trump annonce un traité de paix historique

Le traité de paix entre la RDC et le Rwanda, annoncé par Donald Trump, sera signé ce vendredi 27 juin à Washington, en présence des délégations des deux pays. Cette avancée diplomatique intervient après plusieurs décennies de tensions armées, de massacres et de pillage dans l’Est congolais.

En marge du sommet de l’OTAN à La Haye, Trump a confirmé la signature à venir. « Le Congo et le Rwanda seront à Washington. Nous allons mettre fin à cette guerre », a-t-il déclaré face à la presse.

Trump alerte sur les crimes Congolais et accélère le traité RDC-Rwanda

Depuis la tribune de l’OTAN, Donald Trump n’a pas mâché ses mots. Il a directement accusé le Rwanda de massacres à la machette sur le sol congolais, pointant du doigt l’inaction internationale.

« Le Rwanda est entré au Congo et a tué des populations à la machette, et personne n’a rien fait », a-t-il lancé, provoquant un silence lourd parmi les dirigeants occidentaux.

Il a ensuite exhorté les alliés des États-Unis à ne plus rester spectateurs :

« Le silence n’est plus une option. Nous avons une obligation morale d’agir. »

Un accord inédit pour éteindre l’un des pires conflits d’Afrique

Le traité de paix RDC Rwanda, facilité par le secrétaire d’État américain Marco Rubio, vise à clore un conflit meurtrier, souvent qualifié de plus sanglant depuis la Seconde Guerre mondiale.

« Nous avons conclu un excellent accord entre la République démocratique du Congo et le Rwanda », a annoncé Trump sur Truth Social.

Bien que les clauses du traité n’aient pas encore été publiées, l’espoir est réel. Il s’agit de la première médiation d’envergure menée par les États-Unis sur cette crise depuis plus d’une décennie.

La fin d’un long silence sur les crimes dans l’Est congolais ?

Ce traité survient alors que de nombreuses voix, y compris celles de la société civile congolaise, dénoncent depuis des années les crimes de guerre, viols de masse et pillage de ressources commis dans la région des Grands Lacs.

Trump semble vouloir rompre avec cette inertie :

« Ce conflit a trop duré. Il est temps d’éteindre cette guerre. »

Signature du traité de paix RDC Rwanda : quelles retombées attendues ?

Pour transformer ce traité en paix durable, des garanties de suivi seront indispensables. Des analystes appellent déjà à un mécanisme international de surveillance, incluant la société civile, les Nations unies et l’Union africaine.

Si cette dynamique se poursuit, le traité de paix RDC Rwanda pourrait ouvrir une nouvelle ère de coopération régionale, au-delà des rivalités historiques.

RDC vs Rwanda : La justice Africaine entre en scène

Ce jeudi 25 juin 2025, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) entame officiellement le procès RDC Rwanda à Arusha, en Tanzanie. Ce procès historique oppose la République démocratique du Congo au Rwanda. Kinshasa accuse Kigali de crimes de guerre, massacres de civils et pillage systématique de ses ressources naturelles, notamment dans l’Est du pays.

La Cour a rejetté toutes les exceptions juridiques soulevées par Kigali. Elle s’est déclarée compétente pour juger l’affaire et a reconnu la recevabilité de la plainte congolaise. Le Rwanda dispose désormais de 90 jours pour présenter sa défense.

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RDC Rwanda : les raisons d’un bras de fer judiciaire

La plainte congolaise vise à faire reconnaître des décennies d’agressions et d’exactions. Le gouvernement congolais accuse l’armée rwandaise et le groupe rebelle M23-AFC d’avoir commis de nombreux crimes sur le sol congolais, allant des violences armées au pillage des ressources minières.

En février, les premières audiences ont vu les avocats rwandais contester la compétence de la Cour. Ils ont aussi critiqué l’usage de sources médiatiques dans le dossier. En réponse, la partie congolaise a apporté des preuves documentées, soulignant que le recours à la CADHP est légitime selon les textes en vigueur.

Un procès à forte portée symbolique

Le procès RDC Rwanda représente un tournant dans la lutte pour la justice en Afrique. Pour Kinshasa, il s’agit de faire valoir les droits des victimes et de briser l’impunité dans une région marquée par l’instabilité.

Paul Nsapu, président de la Commission nationale des droits de l’homme en RDC, a salué cette avancée :

« C’est une occasion unique pour la CADHP de prouver qu’elle est la voix des peuples africains. »

Ce procès pourrait devenir un précédent juridique majeur sur le continent. Il met à l’épreuve la volonté de l’Union africaine de faire respecter les droits humains entre États membres.

Sud-Kivu : Joseph Kabila à l’écoute des jeunes et leaders communautaires

Ce mercredi 25 juin, Joseph Kabila a reçu une délégation de jeunes issus de différents horizons du Sud-Kivu, dans le cadre de ses consultations pour la paix. Étudiants, mouvements citoyens, conseils de jeunesse et représentants d’églises de réveil ont pris part à cette rencontre.

« Il nous a dit qu’il est venu pour compatir avec la population et pour inviter chaque citoyen à jouer un rôle dans le retour de la paix », a expliqué Amos Bisimwa, porte-parole de la délégation.

Joseph Kabila a insisté sur l’urgence de faire taire les armes. Il s’est dit prêt pour un dialogue ouvert, et a clairement affiché son soutien au plan de paix proposé par la CENCO et l’ECC.

La jeunesse mobilisée pour soutenir le processus de paix

Selon les jeunes présents, l’ancien président a exhorté chacun à devenir un artisan de la paix. Il a également rappelé que sans stabilité, aucun développement n’est possible.

« Il nous a appelés à accompagner cette voie qu’il a entreprise. Nous devons tous y contribuer », a ajouté Amos Bisimwa.

En réponse, les jeunes ont promis de soutenir activement les efforts de réconciliation menés dans la province.

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Dialogue intercommunautaire : le Barza reçu par Joseph Kabila

En parallèle, le Barza intercommunautaire pour la paix a été reçu par Joseph Kabila. Cette plateforme, qui regroupe les représentants des communautés du Sud-Kivu, a salué l’initiative.

« Nous avons eu un échange riche sur la paix et la sécurité. Il connaît bien ce pays, et il s’est engagé dans cette voie avec sérieux », a déclaré Musole Maharaza, président du Barza.

Les membres du Barza ont rappelé l’importance de la réconciliation, de la sécurité locale et de l’écoute des communautés. Kabila, attentif à leurs propositions, a réaffirmé sa volonté de poursuivre ces consultations dans les prochains jours.

Avec ces premières étapes, les Joseph Kabila consultations Sud-Kivu prennent forme. L’ancien président se positionne comme un acteur du dialogue social et communautaire, dans une région où la paix reste plus que jamais un enjeu vital.

Joseph Kabila relance les consultations pour la paix en RDC

En visite à Bukavu, dans le Sud-Kivu, Joseph Kabila a entamé ce mercredi 25 juin une nouvelle phase de consultations sociales. L’ancien président veut, selon ses propres mots, « contribuer à restaurer la paix dans l’Est de la RDC », une région meurtrie par les conflits depuis plus de 30 ans.

Cette initiative intervient après son long séjour à Goma, où il avait déjà entamé un cycle similaire de rencontres. Il y avait notamment échangé avec les représentants de la rébellion AFC/M23, dans le cadre d’un dialogue informel mais porteur d’espoir.

Paix durable en RDC : la stratégie de Joseph Kabila en RDC

Ce mercredi à Bukavu, Kabila a reçu les chefs coutumiers venus de diverses chefferies du Sud-Kivu. Ces autorités traditionnelles ont salué une démarche inclusive, centrée sur le dialogue communautaire.

« Il a partagé son expérience et sa lecture de la crise sécuritaire actuelle. Son objectif est clair : voir tous les fils de ce pays se parler pour ramener la paix », ont-ils déclaré à l’issue de la réunion.

Les chefs coutumiers ont également fait part de leurs propositions pour désamorcer les conflits, insistant sur l’urgence de mettre tous les acteurs autour de la table. Pour eux, le message est fort : « La paix ne viendra que de l’unité nationale. »

Joseph Kabila, acteur majeur de la paix en RDC ?

En multipliant ces consultations, Joseph Kabila renforce sa posture d’homme de paix, dans un contexte où la recherche d’une solution durable pour l’Est du pays est une priorité nationale.

Ses initiatives, saluées par certaines couches sociales, laissent entrevoir une tentative de médiation parallèle, loin des canaux officiels, mais potentiellement efficaces. L’ancien président pourrait ainsi jouer un rôle d’équilibre entre mémoire d’État et médiation communautaire, dans une région où la méfiance envers les institutions reste forte.

Cette nouvelle dynamique engagée par Joseph Kabila pour la paix en RDC montre que la stabilité passe aussi par l’écoute des populations, la sagesse coutumière, et la volonté politique. À suivre de près.