RCA : l’opposition et la société civile doutent de la capacité de l’ANE à organiser les élections de décembre

L’Autorité nationale des élections doit impérativement avoir publié la liste unique des électeurs avant le 27 septembre, date de leur convocation.

Vers un report de la présidentielle et des législatives en Centrafrique? C’est le souhait de l’opposition et la société civile. Ils assurent que l’Autorité nationale des élections est confrontée à de nombreux problèmes et ne pourra pas organiser la présidentielle et les législatives prévues le 27 décembre prochain. La Cour constitutionnelle a donc décidé d’auditionner l’ANE et son verdict est sans appel.

L’Autorité nationale des élections doit impérativement avoir publié la liste unique des électeurs avant le 27 septembre, date de leur convocation, pour que les scrutins prévus trois mois plus tard jour pour jour puissent avoir lieu. Ce qui déjoue totalement les plans de cet organe puisqu’il a pris du retard dans ses opérations d’enrôlement des électeurs et avait programmé de les poursuivre au-delà de cette date butoir.

La Cour constitutionnelle a donc sommé l’ANE de rester dans les clous, ou d’annoncer à l’exécutif qu’elle est dans l’impossibilité de respecter les délais constitutionnels. Jusqu’ici, l’Autorité nationale des élections poursuit ses activités comme si de rien n’était, même si « l’heure de vérité a sonné » pour l’opposition et la société civile.

Ce mercredi, l’opposition regroupée au sein du COD-2020 a rencontré le président Faustin-Archange Touadéra et lui a demandé de prendre acte de l’impossibilité d’organiser les élections dans les délais et de débuter « une concertation » en vue d’arriver à « un glissement électoral consensuel ». La question sera également abordée ce jeudi dans une rencontre entre le président et ses quatre prédécesseurs présents dans le pays. Mais pour le moment, la présidence renvoie la patate chaude à l’ANE, seule organe habilitée à ses yeux pour demander un report des élections.

 

RCA : l’enrôlement d’Ali Darass sur listes électorales soulève la polémique

Ce chef de guerre est accusé par l’ONU d’avoir violer plusieurs fois l’accord de paix, n’est pas considéré comme Centrafricain.

Sur une photo, le chef de guerre Ali Darass, à la tête de l’UPC, issu de l’ex-Séléka, apparaît en train de s’enrôler sur les listes électorales afin de pouvoir voter à la présidentielle de 2020. Or ce dernier, accusé par l’ONU d’avoir violer plusieurs fois l’accord de paix, n’est pas considéré comme Centrafricain.

La présidence confirme : Ali Darass s’est bien inscrit sur les listes électorales. Mais le chef de guerre, accusé de nombreuses exactions ne parle pas sango, la langue principale en Centrafrique. Il est issu de l’ethnie Ouda des peuls Mbororos entre le Niger et le Tchad. « Il n’est pas considéré comme Centrafricain, explique le chercheur Thierry Vircoulon. Et c’est ce qui fait scandale ».

Alors comment a-t-il pu s’enrôler sur les listes électorales ? Albert Mokpème, porte-parole de la présidence ne soulève que des hypothèses. Peut-être a-t-il reçu un certificat de nationalité lorsqu’il a été nommé commandant de zone en 2014, après avoir aidé Michel Djotodia à renverser le pouvoir ? Peut-être un chef de village dans la zone qu’il contrôle lui a-t-il délivré un certificat de naissance ?

Un enrôlement contesté judiciairement

La présidence prend en tout cas ses distances avec cet enrôlement polémique. Son porte-parole affirme qu’il ne s’agit pas d’un accord avec le chef de l’État Faustin Archange Touadéra en échange d’un éventuel soutien d’Ali Darass pour l’élection.

Du côté de l’opposition, on déclare simplement que l’inscription du chef de l’UPC sur les listes électorales est inadmissible. Elle sera d’ailleurs contestée au niveau judiciaire.

La France réaffirme son engagement au côté de la Centrafrique

En visite à Bangui le samedi 19 septembre dernier, la ministre déléguée auprès de la ministre française des armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants, madame Geneviève Darieusseq réaffirme l’engagement de la France et  de l’Union européenne à accompagner les autorités centrafricaines dans le processus de stabilisation du pays.

« Je dis au Président de la République Faustin Archange TOUADERA que ma venue pour ce changement de commandement de l’EUTM était aussi l’occasion de rappeler l’amitié sincère, franche  entre la France et la Centrafrique, mais également de rappeler l’implication de la France dans ce processus de stabilisation du pays, ainsi que l’implication de l’Europe, qui est un partenaire absolument essentiel en terme, bien entendu, de militaire, mais également en terme de financement, puisque des financements européens important sont mis en œuvre dans ces dispositifs de reconquête de la sécurité dans le pays », a déclaré à la presse la ministre déléguée de la France Madame Geneviève DARIEUSSEQ, à l’issue de sa rencontre avec le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA ce vendredi au palais de la renaissance à Bangui.

Pour la ministre, son entrevue avec le Président de la République c’est aussi l’occasion d’affirmer la volonté commune de poursuivre tout le processus de stabilisation au sein de la Minusca, mission des nations-unies en Centrafrique,   mais également de poursuivre bien entendu  la montée en puissance des forces armées centrafricaines (FACA) à travers des formations qui sont réalisées avec l’EUTM-RCA, une mission de formations de l’Union européenne en République centrafricaine.

« Je veux dire aux centrafricaines et aux centrafricains que la France est proche d’eux, que la France les considère, que la France  .souhaite qu’ils puissent vivre  dans des conditions de sécurité  améliorées. Pour nous, l’enjeu et que dans chaque territoire de ce pays, qu’il y ait une reconquête et démocratique de la présence de l’État, afin que l’éducation,  la culture, le développement puissent se faire, puisse être accompagnés  à travers la mise en œuvre de toutes les conditions des accords de paix qui ont été votées en 2019… »,  a réaffirmé la ministre française Geneviève Darieusseq.

Notons que lors de son arrivée à Bangui, et après avoir entretenu avec le Président de la République, la ministre française  Geneviève Darieusseq a assisté au transfert du commandement à la tête de l’EUTM-RCA au sein de la base militaire Mpoko.

RCA : le G5 soutient le processus électoral en cours

Le G5 qui comprend notamment l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, la France et l’UE, aiderait la RCA a réalisé des élections transparentes, crédibles et acceptées par toutes les parties.

Le G5, un groupe d’Etats et d’institutions internationales partenaires de la République centrafricaine (RCA), est déterminé à soutenir le processus électoral en cours en RCA, a affirmé lundi Lizbeth Cullity, cheffe adjointe de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en RCA (MINUSCA).

Les partenaires de la RCA ont chacun un mandat qui détermine leurs interventions. Pour le cas spécifique de la MINUSCA, elle va, dans les prochains jours, favoriser l’enrôlement des électeurs de 71 centres dans l’ouest du pays confrontés à l’insécurité, a indiqué Cullity, à l’issue d’une audience ce lundi avec le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra.

Le chef de l’Etat centrafricain fait confiance aux partenaires internationaux quant à l’accompagnement du processus électoral pour les prochaines présidentielle et législatives, a fait remarquer Cullity.

En raison de quelques difficultés pratiques pour achever l’enrôlement des électeurs, le gouvernement centrafricain a soumis au parlement la possibilité de revoir certaines dispositions de la loi électorale, pour qu’un décalage envisageable soit constitutionnellement tolérable.

Les membres G5 souhaitent que les élections soient transparentes, crédibles et acceptées par toutes les parties, a indiqué Cullity. Selon le dernier calendrier électoral, le premier tour des prochaines élections centrafricaines se tiendra le 27 décembre prochain.

Le G5 comprend les Etats-Unis, la France, la Russie, l’Union européenne, l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), la Banque mondiale, et la MINUSCA.

RCA : un ex-officier mis en examen et incarcéré en France

Son arrestation a eu lieu mardi dans la région de Besançon, dans l’est de la France. Eric Danboy Bagale a ensuite été mis en examen et écroué vendredi 18 septembre à Paris.

Eric Danboy Bagale, un ancien responsable de la garde présidentielle centrafricaine de François Bozizé et chef de milice anti-balaka, a été mis en examen et écroué vendredi soir à Paris, notamment pour actes de tortures et complicité de crimes de guerre et contre l’humanité.

L’ancien responsable de la garde présidentielle centrafricaine de François Bozizé et chef de milice anti-balaka, est notamment accusé d’actes de torture et complicité, complicité de crimes contre l’humanité, complicité de crimes de guerre et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime ou d’un délit de guerre.

Les milices anti-balaka affrontaient les groupes armés de la Séléka. Les Nations Unies ont accusé les deux coalitions de crimes de guerre après les massacres qui ont plongé le pays dans la guerre civile.

« Eric Danboy était surtout un proche dans les services de sécurité de l’ex-président Bozizé. Et il a fui avec l’entourage de Bozizé lors du putsch de 2013 et il avait disparu un peu des radars depuis cette époque. On estime qu’il a probablement collaboré avec le mouvement anti-balaka qui avait attaqué Bangui en décembre 2013 », précise Thierry Vircoulon, coordinateur de l’Observatoire pour l’Afrique Centrale et Australe à l’Institut français des Relations internationales (Ifri).

Il lui est notamment reproché des actes commis entre 2007 et 2014 et était recherché dans le cadre d’une enquête ouverte en mai 2017 et désormais confiée à des juges d’instructions spécialisés du tribunal de Paris. Il s’agit de la première mise en examen dans une procédure diligentée par le PNAT (Parquet national antiterroriste) concernant des faits commis en République centrafricaine.

Arrivé en 2014 en France

Cet ancien de la garde présidentielle est arrivé en France en 2014 selon le Parquet national antiterroriste. Il a fui la Centrafrique avec les autres proches du président François Bozizé qui venait d’être chassé par un coup d’État. À l’époque, la France et Monaco avaient gelé les avoirs d’Eric Danboy Bagale et de Jean-Francis Bozizé, le fils de l’ancien président, les accusant d’oeuvrer « à la déstabilisation de la République centrafricaine » et de tenter « de commettre un acte de terrorisme ».

Ces dernières semaines, trois présumés responsables anti-balaka ont été arrêtés, dont deux en France « ce qui montre que beaucoup de membres de l’entourage de Bozizé circulent peut-être encore sur le territoire français », rajoute le chercheur Thierry Vircoulon.

Match amical : le Congo sera face à la Gambie

Le Congo, adversaire du Sénégal en éliminatoires de la CAN et du Mondial 2022, jouera un match amical contre la Gambie, le 9 octobre à Algarve au Portugal.

La nouvelle a été annoncée par la Fédération gambienne sur son site officiel. « Suite à la finalisation du programme d’entraînement des Scorpions de Gambie au Portugal du 5 au 14 octobre 2020, la Fédération gambienne de football a le plaisir d’annoncer qu’elle a finalisé les arrangements avec la Fédération congolaise de football et ainsi obtenu un deuxième match international amical pour les Scorpions », relève le site de la GFF.

La Gambie jouera contre le Congo (Brazzaville) le 9 octobre pour son premier match amical et quatre jours plus tard contre la Guinée. Battu par le Sénégal 2-0 lors du premier match des éliminatoires, le Congo s’est relancé dans la course à la qualification après une large victoire 3-0 contre la Guinée Bissau à Brazzaville.

Le Sénégal avait réussi un carton plein dans le groupe en dominant après le Congo, Estwani 4-1.Le Sénégal jouera en amical contre le Maroc et la Mauritanie pour préparer ses deux prochaines sorties (3-ème et 4-ème journée) en éliminatoires de la CAN contre la Guinée.

La Gambie qui compte quatre points sera opposée au Gabon pour les 3-ème et 4-ème journée des éliminatoires de la CAN 2022.Pour le second tour des éliminatoires de la Coupe du monde, le Sénégal a été placé dans le même groupe que le Congo, le Togo et la Namibie.

RCA : la Chine offre des kits électoraux au gouvernement

La remise de ces kits a eu lieu le mardi 15 septembre au Palais de la Renaissance à Bangui, en présence des hautes autorités du pays et de la délégation chinoise.

En vue de garantir le bon déroulement du scrutin de fin d’année et de lutter contre la propagation du coronavirus en République Centrafricaine, la République Populaire de Chine a remis des matériels médicaux et électoraux au gouvernement centrafricain.

La République Centrafricaine abritera les élections groupées d’ici la fin de cette année. Mais dans un contexte sanitaire particulier où la pandémie de la maladie à Coronavirus fait rage dans le monde et en Centrafrique en particulier.

A cet effet, il faut qu’il y ait des moyens nécessaires pour la bonne marche de ce scrutin. C’est dans cette optique que la République Populaire de Chine, dans le cadre du renforcement des liens de fraternité, avait procédé à une remise d’équipements électoraux et aussi des matériels médicaux pour lutter contre la propagation de COVID-19 dans le pays pendant cette période cruciale.

Ce don chinois en matériels médicaux et électoraux intervient alors que la République Centrafricaine s’apprête à abriter d’ici 3 mois, les échéances électorales groupées dans un contexte particulier de crise sanitaire liée à la pandémie de Coronavirus.

RCA-Citoyenneté : le groupe de travail présente son rapport final au Chef de l’Etat

Le groupe de travail sur la citoyenneté a été reçu en audience par le Président de la République, Faustin Archange Touadera.

L’objectif de cette audience était de présenter leur rapport final sur la citoyenneté, la laïcité l’inclusion et la protection des minorités en République centrafricaine.

L’élaboration de ce travail de réflexion a été faite par un groupe constitué d’Experts, d’Universitaires, de Représentants des différentes organisations comme l’OFCA et de la Jeunesse. Pendant 60 jours, le travail portait sur quatre thématiques à savoir : la citoyenneté, la laïcité, l’inclusion et la protection des minorités.

Selon Jacques MBOSSO, médiateur de la République Centrafricaine : « Ce rapport est fait conformément aux recommandations de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation du 06 février 2019 en son annexe 2, qui confie ce travail de réflexion au Médiateur de la République et au Président de la Commission Nationale des Droits et des Libertés Fondamentales », a-t-il précisé.

Précisons que ces thématiques ont été également mentionnées lors des pourparlers de Khartoum, dont ils ont  été soulignés comme étant certaines causes de la crise militaro-politique, qu’a traversé la République Centrafricaine.

RCA : le processus électoral se poursuit

Les acteurs nationaux et internationaux du processus électoral, ont évalué les opérations d’enrôlement à trois mois et demi du 1er tour des scrutins prévu pour le 27 décembre 2020 selon le délai constitutionnel.

Cette évaluation des opérations d’enrôlement en cours, a eu lieu ce lundi 14 Septembre à la Primature, lors de la réunion du cadre de la concertation du comité stratégique d’appui au processus électoral en RCA.

La salle de conférence de la Primature a servi de cadre le lundi dernier, à une réunion de l’évaluation du processus électoral qui a été présidée par le Premier ministre et président dudit comité.

Pendant cette réunion, les paroles sont libérées par les différents acteurs dont l’ANE qui est l’organe en charge de l’organisation des élections en République centrafricaine et certains partenaires internationaux impliqués dans ce processus.

En faisant état des lieux de la situation du processus, le Vice-président de l’ANE, Bernard KPONGABA a précisé qu’en date du samedi 12 Septembre 2020, il y a eu  1 667 480 électeurs inscrits, en RCA. Pour lui, l’ensemble du territoire, à part la localité  d’Amdafock et dans certaines autres localités, compte tenu de l’insécurité dans certaines villes, telles que Besson, Niem-Yéléwa, Ngaoundaye et Ndassima.

Suite à l’audition de la Cour Constitutionnelle, le numéro 2 de l’ANE, a dit comprendre les difficultés auxquelles l’organe faisait face. Il a confirmé que l’ANE a transmis au Chef du gouvernement un rapport à mi-parcours, en expliquant qu’il y a toujours la possibilité de respecter les délais constitutionnels.

« Certains aménagements vont être mis en place dans les missions envoyées à l’étranger, comme par exemple le doublement des agents tablettes pour permettre de finaliser les opérations », a-t-il dit.

« Les propositions de l’ANE pour combler le retard enregistre »

La question du retard enregistré dans le processus électoral n’est pas restée en marge de cette rencontre. L’Autorité Nationale des Elections (ANE) a fait plusieurs propositions comme par exemple, le raccourcissement du délai de réclamation et de contentieux pour leur permettre de terminer les opérations entamées.

Par ailleurs, l’ANE  a proposé la date du 8 octobre 2020 au lieu de celle du 27 septembre 2020, pour la convocation du corps électoral. Elle fait cela en rappelant que plusieurs aménagements avaient été nécessaires pour les scrutins de 2015.

Du côté des partenaires internationaux, Mathias Bertino Matondo, l’Ambassadeur, Représentant Spécial du Président de la Commission de l’Union Africaine, a, quant à lui, rappelé l’article 10.2 de la Charte Africaine de Démocratie, qui met le point sur le consensus. Il a rejeté en bloc toute idée de transition politique, et demande aux institutions de trouver un consensus pour aider l’ANE à rattraper le retard technique.

Le Premier ministre, Firmin Ngrébada, dans sa prise de parole, a salué la hausse notable des inscrits sur la liste électorale, et face à la question de la sécurité, le Chef du gouvernement a rappelé que le plan de sécurisation mis en place par la MINSUCA, sera traité au plus vite pour sécuriser les dernières localités restantes.

Ensuite, il a précisé que l’ANE a bien fait une proposition d’aménagement des délais pour terminer les opérations électorales, au niveau national et international.

Cette question d’aménagement et autres seraient traités en Conseil extraordinaire des ministres de ce mardi 15 septembre 2020. Les institutions vont voir comment faire ces aménagements afin que l’ANE puisse finir les opérations, en tenant compte des délais légaux et constitutionnels. Le Chef de gouvernement a enfin confirmé que son gouvernement va jouer sa partition en respectant l’indépendance de l’ANE.

RCA: un présumé braqueur dans les filets de la police

L’homme est soupçonné dans une salle affaire de braquage qui a occasionné la mort tragique d’un conducteur de moto, le mercredi dernier à Cattin.

Un présumé et célèbre braqueur est tombé dans le filet de la police centrafricaine le dimanche 13 septembre 2020 au quartier Combattant dans le 8ème arrondissement de Bangui. Le phénomène de cas de braquages à main armée a refait surface dans certains arrondissements de Bangui ces derniers temps. C’est dans la journée du dimanche 13 septembre, que les forces de sécurité intérieure ont mis la main sur un présumé auteur d’une scène de  crime qui a précipité la mort du jeune mototaxi.

Un adage dit : « 99 jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire ». Ce malfaiteur  se rendait au marché Combattant à quelques jours de son forfait  pour revendre la moto volée. Malheureusement, ce dernier  s’est retrouvé  avec les forces de l’ordre qui se sont lancées à sa recherche suite à des investigations menées après ledit braquage. Ce gangster est placé en garde à vue pour le moment dans les locaux de la Brigade criminelle pour la nécessité d’enquête.

Cette enquête conjointe a été diligentée par les forces de l’ordre à savoir la police et la gendarmerie pour arriver à ce résultat de justice. Un officier de la police judiciaire contacté, a précisé que ce bandit a confirmé être l’auteur de cette scène crapuleuse  et promet de dénoncer son complice qui serait déjà en fuite.

Cette arrestation est un ouf  de soulagement non seulement pour la population de Cattin mais aussi pour les conducteurs de motos qui sont souvent victimes de braquages récurrents et parfois mortels dans ladite localité.

La capture du malfrat est le fruit de l’installation de  deux postes de forces de sécurité intérieure (FSI) dans cette zone, notamment, un poste de gendarmerie nationale,  à proximité du terrain de football Sagbadon et un autre, de l’Office Centrafricain pour la Répression du Banditisme (OCRB) qui se trouve à Cattin.

Avec le déploiement des forces de l’ordre dans cette contrée de la capitale centrafricaine, les habitants se baladent actuellement sans avoir la peur au ventre. Le quartier Cattin et ses environs retrouvent la paix et la quiétude depuis que les postes avancés de FSI ont été installés.