RCA: Sylvie Baipo Temon face aux députés

La ministre des Affaires étrangères étaient appelée ce mercredi matin 18 mars à répondre aux questions des députés à l’Assemblée nationale.

Depuis plusieurs mois, le ministère des Affaires étrangères est secoué par différentes affaires, ace à cette situation, les élus souhaitaient des réponses. C’est ce qui justifie le passage de la ministre à l’Assemblée nationale.

Les dossiers sont aussi nombreux que les questions posées par les élus : l’arrestation de membres syndiqués de son ministère, la perte du vote de la République centrafricaine à l’Assemblée générale des Nations unies, la polémique concernant la demande de mutation de plusieurs agents de la Minusca ou encore une affaire de faux passeports…

« J’ai bien indiqué effectivement que c’était des faux passeports dans la mesure où les passeports diplomatiques, les vrais passeports diplomatiques, sont de la prérogative du président de la République, chef de l’État, ou du ministre des Affaires étrangères. Les passeports qui défraient la chronique n’ont pas été signés par ces deux personnalités. Il y a une enquête en cours donc nous saurons tous au moment venu », a répondu la ministre des Affaires étrangères, Sylvie Baipo Temon.

Sur de nombreuses problématiques concernant le fonctionnement de son ministère ou des chancelleries, la ministre a évoqué des problèmes budgétaires. Ce qui ne convainc pas tous les députés, tels Jean-Pierre Mara : « Je ne crois pas un seul instant à la notion de manque de moyens financiers parce que si on comprend bien, les partenaires nous accompagnent donc ils mettent les moyens qu’il faut pour nous permettre de résoudre les problèmes. L’exécutif a ses priorités, ce qui fait qu’il se retrouve avec des problèmes où ils n’ont plus de moyens. Mais on ne peut pas évoquer le manque de moyens pour justifier pourquoi nous ne résolvons pas le probème… Moi c’est un raisonnement qui ne convient pas du tout. »

La séance a été ponctuée par quelques mouvements d’humeur.

Dominique Tchimbakala : « Il est temps que d’autres femmes sortent de l’ombre et libèrent leur parole »

L’affaire Rokia Traoré – du nom de la chanteuse malienne arrêté et incarcérée à Paris suite à une affaire l’opposant à son ex-mari – continue de susciter de l’indignation. Alors que l’écrivain Felwine Sarr s’est porté solidaire de la chanteuse en expliquant que statistiquement, les femmes africaines perdaient leurs droits parentaux à la suite d’un contentieux post-union, la journaliste Dominique Tchimbakala (d’origine congolaise) apporte un témoignage personnel pour l’étayer.

« Pour la plupart des couples mixtes, les femmes quand elles sont africaines perdent souvent à l’issue de contentieux post-union, leurs droits parentaux. C’est une donnée statistique et structurelle ».

Felwine Sarr, merci d’ouvrir cet espace de parole. Nous sommes trop nombreuses à vivre les situations dont vous vous faites le porte-voix. Sidérées par le choc, anéanties par la violence des institutions sensées nous protéger, nous nous enfermons dans la honte et dans un mutisme traumatique.

La plupart d’entre nous avons été traitées comme des criminelles, insultées, montrées du doigt, jugées folles, hystériques, déséquilibrées et bien sûr, jugées incapables d’être de bonnes mères. Parce que ces mots ont été prononcés, répétés, écrits, validés par des représentants d’institutions ou des autorités administratives, ils ont acquis la puissance d’une vérité judiciaire.

Puisque c’est par les mots que nous avons été enfermées, alors il est temps de reprendre possession de notre récit pour dire qui nous sommes et ce que nous subissons. C’est la raison pour laquelle je décide de m’affranchir de la honte pour témoigner de ce que j’ai vécu.
Que vous soyez une honnête travailleuse, une mère de famille consciencieuse, investie dans la vie scolaire et associative, journaliste reconnue ou artiste de renommée internationale, face à des représentants d’institutions, vous n’êtes rien d’autre qu’une femme noire. C’est-à-dire rien.

Peu importe que vous soyez victime de violences conjugales. Peu importe que vos enfants soient instrumentalisés. Peu importe que votre ex-compagnon ait reçu un rappel à la loi pour possession d’armes sans autorisation. Peu importe votre plainte pour harcèlement (qui sera d’ailleurs classée). Peu importe votre demande de protection à la police, c’est vous qui serez placée en garde à vue. Peu importent les antécédents judiciaires et les articles de presse sur le caractère violent du personnage, si votre ex-compagnon est un homme blanc, il sera tout-puissant.

A l’issue du contentieux post-union, il obtiendra tout. Non seulement vous pourrez perdre la garde de vos enfants mais en effet, perdre jusqu’à vos droits parentaux. Vous serez traitée comme une mère-porteuse. Toutes les institutions juridiques, éducatives, psychologiques, sociales vous regarderont comme suspecte. Et parce que vous ne leur ressemblez pas, parce qu’ils ont du mal à vous mettre dans une case, intuitivement –à leurs yeux- vous serez coupable. Vous serez jugée illégitime pour élever vos enfants. Et plus vous serez calme, plus vous tenterez d’expliquer l’absurdité de la situation, l’absurdité des décisions de justice, plus les institutions deviendront violentes à votre égard. Pour vous remettre à votre place, ou plutôt à celle qu’elles vous assignent.

Oui, les séparations dans les couples mixtes sont souvent plus violentes et traumatisantes que dans les couples non-mixtes. Au moment de la rupture, en particulier si nous en avons pris l’initiative, nous découvrons un autre visage de ces hommes que nous avons aimés, avec qui nous avons vécu et eu des enfants. Nous découvrons des individus capables de se comporter comme le faisaient les grands-bourgeois du 19è siècle ou les colons de la même époque : en maîtres et possesseurs de leurs épouses, de leurs compagnes et de leur progéniture. En conséquence, ils vous prendront tout, à commencer par vos enfants, pour vous punir d’avoir voulu exister en dehors d’eux.

Cette violence post-séparation est malheureusement la réalité de beaucoup de femmes, quelle que soit leur couleur. Mais il faut être une mère noire pour expérimenter la violence des institutions supposées nous protéger.
Cela commence avec une directrice d’école qui alerte les services sociaux en dehors des règles énoncées par l’Education Nationale.

Vient ensuite l’institutrice frustrée, jalouse, envieuse du statut que -vous une femme noire- avez pu atteindre dans SON pays. L’institutrice qui vous insulte devant vos enfants, refuse de vous laisser les récupérer à la sortie de l’école, en l’absence de toute décision de justice ! La même personne rongée par le sentiment de déclassement que vous entendez vous cracher sa haine et vous dire : « ah… Vous parlez bien, hein… Vous parlez bien !»
Puis l’inspectrice d’académie qui refusant de reconnaître la validité de vos arguments conclut par un argument d’autorité spécieux : « Madame nous sommes en France et en France il y a des règles et des lois ».

Puis l’expert-psychiatre désigné par la Cour pour juger de votre santé mentale et déterminé si les enfants sont ou non instrumentalisés. Un « expert » qui ne vous verra jamais interagir avec vos enfants. Une « expert » qui, alors que vous lui exposez les violences auxquelles vous avez été soumises de la part de votre ex-compagnon, vous répond : « Madame vous m’avez l’air volcanique, j’ai du mal à croire que vous vous soyez laissée faire ».
Enfin, le Juge des Affaires Familiales qui- contre l’avis du Juge des enfants !- décide de ne plus vous laisser voir librement votre fils.

Mais tout au long de la procédure, il y a un ex-compagnon, qui vous décrit auprès de tous les intervenants comme une femme «privilégiant sa carrière au bien-être des enfants », comme une personne déséquilibrée se livrant à des « crises d’hystérie sexualisée », bref l’archétype de la femme noire sauvage et sexualisée. Des propos tellement outranciers qu’ils pourraient faire rire si la situation n’était pas dramatique mais qui ne font réagir aucun des éducateurs, assistantes sociales, psychologues et autres supposés experts.

Peu importent les éléments tangibles, peu importent les documents que vous pourrez produire, la justice adoptera à l’égard de votre ex-compagnon une indulgence complice. Quand vous êtes une femme noire, face à un homme blanc et que vous êtes en situation de vulnérabilité, les institutions qui devraient être protectrices deviennent prédatrices.

D’un trait de stylo, elles peuvent vous faire basculer de la case « famille modèle » à la catégorie « cas social ». En une expertise, un jugement, elles peuvent anéantir votre vie et mettre en danger la construction psychique de vos enfants. C’est ainsi que des familles entières sont détruites en France.

Oui, Felwine Sarr, cette réalité est une donnée statistique et structurelle. Et j’ajouterai, pour paraphraser une citation célèbre, qu’il y a quelque chose de pourri en France dans le fonctionnement des institutions et de la justice familiale.
Il est temps que d’autres femmes sortent de l’ombre et libèrent leur parole pour qu’enfin, nous puissions ouvrir ce débat.

Journée internationale des droits des femmes: BGFIBank RDC s’engage au côté du Dr Denis Mukwege

BGFIBank RDC, filiale du Groupe BGFIBank, a eu l’honneur de recevoir le Docteur Denis Mukwege à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

Connu mondialement pour son engagement contre les mutilations génitales pratiquées sur les femmes en République démocratique du Congo ainsi que pour son travail remarquable dans les régions en guerre de l’Est du pays, le Docteur Denis Mukwege est un gynécologue et militant des droits de l’homme congolais. Surnommé “l’homme qui répare les femmes”, il a reçu de nombreuses distinctions dont le prix Sakharov en 2014 et le prix Nobel de la paix en 2018.

“Il est rare de pouvoir rencontrer l’un de ses héros et je suis donc infiniment reconnaissante de l’opportunité qui m’est offerte aujourd’hui. Docteur Mukwege est l’un de mes héros car il nous réconcilie avec des valeurs fondamentales d’humanité, de solidarité, de compassion, de persévérance et de courage. En octobre 2018, il a été couronné du prix Nobel de la paix et j’espère que ce prix sera prophétique et que la paix s’installera durablement sur tout le territoire congolais.” A déclaré Marlène Ngoyi, Directeur Générale de BGFIBank RDC.

BGFIBank RDC a tenu à remercier symboliquement le Docteur Mukwege pour le temps consacré à partager son expérience avec le personnel de la banque. La filiale lui a donc offert une statue en bois, œuvre d’une artiste congolaise qui peut vivre dignement de son art malgré un handicap.

La direction générale de BGFIBank RDC s’est engagée par ailleurs à apporter son assistance financière à l’hôpital de Panzi pour transformer immédiatement en actes les paroles prononcées à l’occasion de cette journée exceptionnelle.

Pour BGFIBank RDC, accueillir le Docteur Mukwege résonne avec la mission que la banque s’est fixée de promouvoir toujours plus activement son personnel féminin, en ligne avec les objectifs fixés au niveau du groupe.

En effet, avec plus de 2 000 collaborateurs dont 51% d’effectifs féminins en son sein, le Groupe a su démontrer que féminisation des équipes rime avec performance. Nombre de femmes occupent déjà les plus hautes fonctions de la banque, à l’image de Marlène Ngoyi, Directeur Général de BGFIBank RDC et bien d’autres au sein du Groupe.

RCA : cinq leaders de la grève au ministère des Affaires étrangères arrêtés

Ils sont accusés de trouble à l’ordre public, désobéissance aux lois et règlements et ainsi d’entrave à la liberté.

Cinq leaders de la grève suivie au ministère centrafricain des Affaires étrangères ont été appréhendés lundi et mardi, avant d’être conduits à la Section de recherches et d’investigations (SRI) de la gendarmerie à Bangui, a annoncé mardi soir le procureur de la République, Laurent Lengadet.

Dans une déclaration radiotélévisée, il leur a reproché des troubles à l’ordre public, la désobéissance aux lois et règlements, ainsi qu’une entrave à la liberté.

D’après le magistrat, les titulaires des emplois et responsabilités supérieurs de l’Etat, dont les cadres des Affaires étrangères, ne peuvent pas adhérer à une organisation syndicale et, par conséquent, ne doivent pas observer un quelconque mouvement de revendication.

Depuis ces derniers jours, une grève frappe le ministère des Affaires étrangères avec une cessation complète de travail et des barricades des locaux. Le personnel en grève a même décidé de boycotter une conférence internationale prévue par la région des Grands lacs.

Les grévistes réclament de meilleures mesures sociales, tant au ministère que dans les ambassades à l’étranger. Ils dénoncent également ce qu’ils considèrent comme le clientélisme dans les nominations.

Pour l’heure, le personnel exige la libération de ses leaders, sans quoi leur mouvement de débrayage ne prendra pas fin.

La Fondation BGFIBank offre une salle multimédia à l’INP Félix Houphouët-Boigny, à Yamoussoukro

Le Directeur Général de BGFIBank Côte d’Ivoire, Monsieur Malick NDIAYE, a assisté ce jeudi 5 mars 2020 à l’inauguration de la salle multimédia de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire.

Cette cérémonie a eu lieu en présence du Directeur Général de l’Institut, Monsieur Koffi N’GUESSAN accompagné de son Directeur Général Adjoint, Monsieur Moustapha SANGARE, du Secrétaire Général chargé de la coordination des services administratifs et techniques, Monsieur Sié PALE, de quelques invités triés sur le volet, ainsi que d’une centaine d’étudiants.

L’inauguration de la salle multimédia fait suite à la convention de mécénat conclue le 3 septembre 2019 entre la Fondation BGFIBank et l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny.

Composée entre autres de 20 ordinateurs avec une connexion internet haut débit, le tout financé par la Fondation BGFIBank à hauteur de 30 millions de francs CFA, cette donation est l’aboutissement d’un projet d’aménagement et d’équipement qui s’est étalé sur 3 mois.

Le Directeur Général, Monsieur Koffi N’GUESSAN a exprimé, au nom de toute la communauté INP-HB, sa gratitude à la Fondation et au Groupe BGFIBank pour ces équipements qui permettront sans nul doute d’améliorer les performances des enseignements et des activités de recherche.

Monsieur Malick NDIAYE, a quant à lui tenu à rappeler que « Ce don revêt une importance particulière dans l’atteinte des objectifs du Groupe en matière de responsabilité sociétale, car il vise en effet à offrir au personnel enseignant de l’INP-HB ainsi qu’aux étudiants, un cadre d’apprentissage de qualité digne du niveau d’excellence de l’Institut ».

A l’occasion de cette cérémonie qui a marqué une date historique dans le développement des activités de la Fondation BGFIBank en Côte d’Ivoire, Madame Manying GARANDEAU, Secrétaire Exécutif de la Fondation BGFIBank, prenant la parole au nom du Président de la Fondation, Monsieur Henri Claude OYIMA, a réitéré l’engagement du Groupe BGFIBank à soutenir les populations dans l’ensemble des pays où il est représenté.

 « Permettre l’accès à la connaissance est pour notre groupe, une action citoyenne qui vise à l’autonomie et au bien-être des individus » a-t-elle indiqué.

« Partant de ce principe, nous avons construit et équipé des centres de documentation et d’information, construit des écoles et augmenté la capacité d’accueil de certaines d’entre elles, formé des femmes à l’entreprenariat, notamment en Côte d’Ivoire pour ne citer que ces quelques exemples » s’est-elle félicitée.

La RCA a son foyer pour des victimes de violences sexuelles

La première « maison de l’espoir » est désormais ouverte à Bangui, capable d’accueillir pour la nuit des femmes en grande précarité ou ayant besoin de protection. 10 000 cas de violences de genre sont recensés chaque année et dans la capitale, Médecins sans frontières (MSF) a reçu chaque jour dix femmes victimes de violences sexuelles, en 2019.

À 19 ans, Bianca est assise sur un petit lit du dortoir de la maison de l’espérance. Elle va bientôt y être hébergée avec son enfant. « Je suis tombée enceinte. Quand j’ai accouché, mon mari m’a abandonnée comme ça, raconte la jeune femme. J’ai entendu parler de la « maison de l’espoir », et c’est pourquoi je suis venue ici. Cela m’a aidé à recommencer, je me suis lancée dans une activité de vente de bois et de manioc pour m’occuper de mes enfants. »

La « maison de l’espoir » propose une solution temporaire d’hébergement pour les femmes, mais aussi un soutien psychosocial. C’est ce qu’est venue chercher Gisèle.

« Quand je suis allée au marché vers 18 heures, un monsieur m’a agressée au retour, il a voulu me violer, mais j’ai crié et les gens ont commencé à venir et le monsieur a fui, raconte-t-elle, visiblement prostrée. Depuis, les hommes me font peur. J’attends que la « maison de l’espoir » m’aide à sortir ces choses de ma tête pour continuer ma vie. S’il n’y avait pas la maison de l’espoir, je ne sais pas ce que je pourrais faire. »

La structure est dédiée aux femmes seules, aux femmes victimes de diverses violences et menaces, notamment les femmes battues par leurs maris ou encore celles accusées de sorcellerie.

RCA : Bossangoa se prépare à la présidentielle

Le premier tour de l’élection présidentielle est prévu le 27 décembre. Un possible glissement de la date est déjà au cœur des débats, à Bangui, à cause de retards possibles sur le calendrier électoral. Malgré cela, sur le terrain, le scrutin se prépare comme à Bossangoa, dans l’ouest du pays.

Après Obo, l’Autorité nationale des élections (ANE) est arrivée à Bossangoa, dans l’ouest de la Centrafrique, et a constitué les organes de représentation dans la ville.

« Les personnes que nous avons désignées cet après-midi sont celles qui vont nous remplacer ici, au niveau local, parce que nous ne pourrons pas être à la fois à Bangui et à Bossangoa pour travailler, explique René Sakanga Morouba, commissaire central auprès de l’Autorité nationale des élections et chef de la mission pour la mise en place des démembrements pour la région de l’Ouham. Ce sont ces personnes qui sont appelées à relayer le travail, les instructions que nous donnerons au niveau local dans le cadre de la préparation des différents scrutins en vue. Ce sont donc nos représentants légaux. Ces personnes sont dotées de toutes les compétences que nous avons au niveau national pour l’exécution de leur mission dans la localité ou dans la préfecture de l’Ouham ».

De son côté, Pierre Denamguere, maire de Bossangoa, prépare, dans son bureau, les actes de naissance – perdus pendant le conflit – de plusieurs centaines de femmes afin qu’elles puissent aller voter.

« Les élections, cela se prépare tranquillement. Il n’y a pas d’inquiétude. Sans élections, le pays ne peut pas marcher. Vraiment, il faut qu’il y ait des élections dans la transparence. Bossangoa se prépare pour que les élections puissent avoir lieu », souligne-t-il.

À Bossangoa, la cartographie des électeurs a déjà été effectuée, assure le maire. La prochaine étape est l’enregistrement des électeurs.

RCA : près de 25000 réfugiés retourneront dans leur pays

Un an après la signature de l’accord de paix de Khartoum, ces centrafricains doivent retourner dans leur pays.

Sept ans après le début de la guerre civile en République centrafricaine et un an après la signature des accords de paix de Khartoum, le pays cherche à se reconstruire. Un processus fragile qui passe par le retour au pays des quelques 600 000 réfugiés centrafricains, dont près de 270 000 se trouvent au Cameroun voisin. Quelque 25 000 d’entre eux doivent rentrer cette année en Centrafrique lors d’une vaste opération de rapatriement orchestrée par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

RCA : la situation demeure préoccupante à Ndélé (ONU)

Les armes sont restées silencieuses ce dimanche à Ndélé. Le calme semble en effet revenu, les derniers tirs ont été entendus samedi matin.

Dans le nord de la Centrafrique, un calme précaire est revenu à Ndélé après les affrontements survenus, selon nos informations, entre deux communautés d’un même groupe armé, le FPRC (même si dernier a affirmé dans un communiqué être opposé à un autre groupe armé).

Les armes sont restées silencieuses ce dimanche à Ndélé. Le calme semble en effet revenu, les derniers tirs ont été entendus samedi matin. Mais quand de nombreux habitants ont trouvé refuge autour du site de la Minusca et que d’autres ont fui ailleurs, la crainte des humanitaires reste grande. Pour leur propre sécurité et celles des civils.

Des sources sécuritaires précisent que les garants de l’Union africaine ont amorcé un dialogue depuis vendredi avec les protagonistes du conflit.

De son côté, la Minusca dénonçait ce week-end le meurtre d’un de ses employés. Son corps a été retrouvé criblé de balles mais les casques bleus ont pu reprendre leurs patrouilles depuis samedi dans certaines zones de la ville. D’autres zones restent encore inaccessibles, aux mains des miliciens armés qui utilisent parfois des civils comme boucliers humains à en croire la Minusca qui parle de possible crime de guerre.

Les humanitaires présents sur place demeurent quant à eux cantonnés dans leur base et sur le site de la Minusca justement. Un site autour duquel près d’un millier de personnes ont trouvé refuge, fuyant les combats. Des sources humanitaires affirment que le réseau téléphonique a été coupé, difficile de joindre le terrain donc.

Et tant que le calme ne sera pas revenu de façon certaine, impossible de sortir pour évaluer les besoins des populations quand de nombreux civils auraient également fui dans la brousse ou vers d’anciens sites de déplacés aujourd’hui désaffectés. La situation est très préoccupante d’après les mots de l’Ocha, le bureau de l’ONU pour les affaires humanitaires.

Nous avons environ 136 humanitaires qui ont besoin de sécurité […] On aimerait sortir pour faire une évaluation des besoins, mais pour des questions de sécurité, on ne sort pas.

Elim. CAN 2021 : Le match Maroc-Centrafrique à huis clos à cause du coronavirus

La rencontre Maroc-Centrafrique, prévue pour le 27 mars prochains et comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2021, pourrait se jouer à huis clos.

A en croire le 360 Sport, le comité de pilotage créé depuis la déclaration de cas de syndrome respiratoire aigu sévère dû au COVID-19, a annoncé dimanche qu’il continue de suivre la situation épidémiologique à l’échelle internationale et que des mesures supplémentaires seraient entreprises éventuellement.

Ces mesures, selon le comité, pourraient notamment porter sur le report des manifestations sportives et culturelles programmées dans le pays, l’annulation des rassemblements de masse et la gestion des voyages vers et en provenance des pays qui connaissent une propagation communautaire.

Mais vu que les autorités marocaines ne peuvent pas demander le report du match, elles peuvent, par contre, décider qu’il soit joué à huis clos.