RCA : plus de 300 stands installés pour la 12ème édition de la foire agricole

Du 04 au 06 février,  la ville de Bouar chef-lieu de la préfecture de la Nana-Mambéré va accueillir la 12ème édition de la foire agricole.

 

Organisée par l’Organisation Nationale des Femmes Rurales de Bouar (ONFR), la 12ème  édition de la foire agricole de Bouar va permettre aux associations et groupements de la ville d’exposer et de vendre leurs produits locaux et maraichers.

Le thème retenu cette pour cette édition est : «  la protection de l’environnement gage de la sécurité alimentaire ».

Au programme de cette foire,  des expositions et vente des variétés de produits agricoles. Il faut dire que c’est une occasion pour les agriculteurs de partager leur savoir-faire. La particularité de cette année c’est la grande mobilisation d’agriculteurs, d’associations et des groupements qui s’intéressent à cette manifestation annuelle.

Plus de 300 stands installés sur l’esplanade de la municipalité locale attendent recevoir les participants à ce rendez-vous annuel.

Prévue normalement du 03 au 06 février, le lancement officiel de la 12ème édition de la foire agricole se fera ce vendredi 04 février. Elle prendra fin par la cérémonie de remise des prix aux meilleurs participants sous le critère de qualité, de quantité et du chiffre d’affaire. Pour le moment, la ville accueille l’arrivée des participants.

RCA : vers une relance de l’économie à Bouar

La crise militaro-politique qu’a traversé la République Centrafricaine et celle de la pandémie du Covid-19 ont plongé le pays dans un déficit économique.

 

La situation va jusqu’à provoquer l’entrée en récession de la RCA. Cependant, le secteur agropastoral est l’un des leviers qui peuvent contribuer à la relance économique grâce à la sécurité et à la cohésion sociale. Un secret mis en pratique par la population de Bouar. En mission dans la localité, Oubangui Médias propose un reportage sur ce sujet.

La ville de Bouar est l’une des villes économiques du pays, en raison de sa proximité avec le Cameroun et donc passage obligé de toutes les marchandises qui viennent de Douala. Dommage, elle a été aussi la cible des attaques des groupes rebelles du fait que la ville  abrite la plus grande base militaire du pays après celle de Bangui. Ces attaques ont fragilisé l’économie et surtout ont créé la psychose au sein de la population. Une situation qui a été un défi pour le gouvernement centrafricain, les autorités locales et l’ensemble de la population qui se sont tous mobilisés pour ramener la paix et rehausser l’économie.

Située à 450 kilomètres de Bangui et à l’ouest du pays, la ville de Bouar, chef-lieu de la préfecture de la Nana-Mambéré a été secouée par plusieurs crises militaro-politiques. Si nous remontons un peu l’histoire, nous pouvons commencer en 2013 par les rebelles de la coalition Séléka dirigée par Michel Djotodia contre l’ancien président François Bozizé. L’avènement de la Séléka au pouvoir, sa chute, le phénomène Anti-Balaka ont encore fait naitre un autre groupe rebelle dans la localité en 2015, les  3R du défunt Abbas Sidiki.

En 2016, malgré la crise militaire, le pays a organisé les élections groupées donnant la chance à Faustin Archange Touadera d’accéder à la magistrature suprême. Durant son premier quinquennat, le président Touadera a fait feu de tout bois pour remédier à cette crise avec sa politique de « la main tendue ». La signature de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation entre le gouvernement et les groupes rebelles à Khartoum au Soudan demeure une preuve indélébile de la tentative des solutions.

Triste est de constater que la crise a perduré avec la création de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), dirigée par l’ancien président François Bozizé après son retour d’exil. Cette coalition a été lancée dans la foulée des scrutins groupés de 2020. Contre vents et marrées, les centrafricains ont encore porté leur choix sur Faustin Archange Touadera, faisant de lui, le président de la République Centrafricaine pour un second mandat. La situation se dégénère ; plusieurs villes ont été attaquées dont celle de Bouar.

La ville de Bouar abrite la plus grande base militaire de la RCA. Pour ce faire, les rebelles ont tendance à l’attaquer dès que l’opportunité se présente. L’objectif est de récupérer la base et les matérielles de guerre. Si la ville de Bouar tombe, ceci va raisonner comme un signal fort pour les rebelles. Heureusement, à chaque fois, l’armée nationale arrive à chasser les rebelles. Toutefois, dans leur fuite, les rebelles envahissent les villages. Une situation qui crée la psychose au milieu de la population.

RCA-Bouar : violent affrontement entre les forces coalisées du gouvernement et les rebelles du CPC

Les combats ont débuté ce mercredi 31 mars aux environs de 3 heures du matin et se sont poursuivis jusqu’à 8 heures ce matin.

Un violent combat s’est déroulé à 9 kilomètres de Bouar, chef-lieu de la préfecture de la Nana-Mambéré, entre les soldats FACA, appuyés par les mercenaires de la société Wagner ainsi que les troupes rwandaises, et les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC). Les populations se sont réfugiées dans la brousse.

Selon les témoins, les combats ont débuté ce mercredi 31 mars aux environs de 3 heures du matin et se sont poursuivis jusqu’à 8 heures ce matin. Les échanges des tirs ont eu lieu au village Yongo, à 9 kilomètres de Bouar sur l’axe Bocaranga.

D’après les témoignages, les forces armées centrafricaines et leurs alliés russes et rwandais ont pris le dessus et contrôlent le village Yongo, mais aussi sa périphérie comme Doukou, Bessan, etc.

Pour l’heure, la localité est tranquille, mais bon nombre des habitants sont encore dans la brousse.

Rappelons qu’au début de mois de mars,  les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement ont tendu une embuscade aux soldats FACA et leurs alliés sur l’axe Bocaranga, tuant deux mercenaires russes dans l’affrontement.

Depuis la reprise de la ville de Bouar par les forces coalisées du gouvernement aux mains des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), ces derniers se sont retranchés dans les villages périphériques de la ville, faisant de nombreuses exactions sur la population civile.

RCA : nouvel affrontement entre les soldats FACA et les rebelles de la CPC

Dans la nuit de mardi à mercredi, un nouvel affrontement a opposé les soldats FACA et les rebelles de la CPC, dans la périphérie de Bouar.

La ville de Bouar, capitale provinciale de la Nana-Mambéré, située à environ 450 kilomètres au nord-ouest de la capitale Bangui a été secouée par la reprise des affrontements dans les villages périphériques de la ville. Les populations sont en débandade, et les combats se poursuivent.

Après le retrait des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement de la ville de Bouar à la mi-février,  ces derniers se sont repliés, pour une bonne partie, dans les villages longeant l’axe Bouar – Niem. Ces rebelles, selon des sources locales, multiplient des exactions : racket et pillage  sur les populations locales, poussant même les responsables de l’hôpital  de Beninga à fermer leur portent. Cette nuit, les soldats FACA et leurs alliés russes et rwandais ont décidé d’attaquer les positions des rebelles dans le village  Bessan , situé sur l’axe Niem-Yelewa.

Aucun bilan n’est encore disponible, mais des sources indépendantes parlent de plusieurs blessés, et les populations sont dans la brousse pour échapper aux violences en cours.

RCA : de vives tensions à Bouar et à Grimari où des groupes armés cherchent à prendre contrôle

Selon des sources concordantes, de vives tensions règnent depuis ces derniers jours dans les villes centrafricaines notamment à Bouar et à Grimari où des groupes armés cherchent à prendre le contrôle.

Les combats déclenchés le week-end dernier  par les rebelles dans la ville de Bouar, se sont dirigés vers le camp Leclerc, une base militaire des éléments des Forces armées centrafricaines (FACA). A Grimari, les combats se poursuivaient depuis trois jours jusque dans la journée de  samedi 09 janvier, ont confirmé des sources  concordantes sous couvert d’anonymat.

Pour le moment, aucun bilan n’est disponible. Il faut signaler que, même si les forces régulières ainsi que les Casques bleus de la Mission des Nations Unies (MINUSCA), contrôlent toujours les deux villes, la majeure partie de la population a trouvé refuge en brousse, ont fait savoir les mêmes sources.

Il sied de signaler que,  des avions français de chasse ont survolé l’espace centrafricain vendredi   pendant que se déroulent ces affrontements. Il s’agit d’une “demande du président centrafricain  le professeur Faustin-Archange Touadéra en accord avec la MINUSCA”, selon un communiqué de l’Elysée publié samedi. Une telle démonstration avait eu lieu le 23 décembre 2020 avant les élections dans le pays.

Signalons tout de même que, la crise post-électorale centrafricaine a entraîné quelque 30.000 réfugiés centrafricains supplémentaires qui cherchent l’abri dans les pays voisins, notamment la RDC, le Cameroun …

 

RCA : la ville Bouar secouée par des détonations d’armes

La scène a débuté peu avant midi vers 11h45 au plein centre-ville par une tentative du désarmement d’un soldat FACA par un milicien Anti-Balaka qui aurait mal tourné.

La ville de Bouar, chef-lieu de la préfecture de la Nana-Mambéré, située à 450 kilomètres au nord-ouest de la capitale est secouée depuis près d’une heure par des détonations d’armes automatiques, a constaté sur place un journaliste du CNC.

Selon des témoins interrogés par CNC, la scène a débuté peu avant midi vers 11h45 au plein centre-ville par une tentative du désarmement d’un soldat FACA par un milicien Anti-Balaka qui aurait mal tourné avec une violente altercation entre les belligérants.

D’après eux, le soldat FACA  aurait grièvement blessé à la main le milicien qui aurait fait appel à ses compagnons qui sont intervenus pour tenter de désarmer le FACA, provoquant  des violents affrontements dans la ville.

Pour l’heure, on ignore si le soldat FACA est appuyé par ses collègues militaires ou il est seul face aux rebelles.

Cependant, les populations civiles, paniquées, sont terrées à la maison pour éviter d’être prises pour cibles.

RCA : des détonations d’armes lourdes et légères à Bouar

À quelques heures du début du scrutin prévu ce dimanche 27 décembre 2020 à 7 heures du matin, la ville de Bouar, chef-lieu de la préfecture de la Nana-Mambéré est secouée par des détonations d’armes lourdes et légères.

Alors que le calme est revenu à Bangui après de brèves détonations d’armes entendues au Nord-ouest de la capitale vers 2 heures du matin, la ville de Bouar, située à plus de 400 kilomètres de Bangui est replongée  dans la psychose. Les détonations d’armes ont commencé vers 5h25, a constaté sur place un journaliste du CNC.

Par ailleurs, dans la ville de Niem-Yelewa, toujours dans la Nana-Mambéré, les rebelles ont incendié tous les matériels électoraux ce samedi 26 décembre 2020 vers 16 heures.

Au même moment, dans la sous-préfecture de koui,  dans l’Ouham-Péndé, on apprend également  la destruction des matériels électoraux par les rebelles.

Notons que ce dimanche 27 décembre, les Centrafricains sont appelés aux urnes pour élire leurs députés ainsi que le Président de la République. Mais depuis plus d’une semaine, une coalition des rebelles marche vers la capitale avec des affrontements violents avec les forces gouvernementales. Les rebelles exigent le report des élections, mais le gouvernement ainsi que la communauté internationale campent sur leur position et indiquent que les élections ne doivent se dérouler que ce dimanche 27 décembre.

RCA-Bouar : des scènes de pillage observées au camp militaire Leclerc

Selon les témoins, les éléments des forces armées centrafricaines basés dans ce camp militaire seraient à l’origine de cet acte criminel.

Avant même l’arrivée des rebelles de la coalition des patriotes centrafricains dans la ville de Bouar, dans la préfecture de la Nana-Mambéré, au nord-ouest de la RCA, certains matériels militaires offerts par les partenaires internationaux sont en cours d’acheminement dans les différents quartiers de la ville.

Selon plusieurs témoins, la scène du pillage a débuté depuis quelques heures dans la base militaire Leclerc. D’après eux, ce sont bien les éléments des forces armées centrafricaines basés dans ce camp militaire qui seraient à l’origine de cet acte criminel du jamais vu.

« Ils ont emporté des matelas, des ustensiles de cuisine, des meubles et  des installations électriques… », rapporte un témoin qui a assisté à la scène.

Jointe au téléphone, un sous-officier de l’armée nationale a indiqué pour sa part que les soldats FACA,  qui ont vu les mercenaires russes partir espionner les positions des rebelles vers l’aéroport, croyaient à leur départ définitif pour Bangui. C’est ainsi qu’ils sont partis ramasser leurs matelas et meubles en leur absence. Maintenant, les Russes sont de retour, mais ils sont surpris de voir qu’ils n’ont plus rien dans leur logement, situé dans le camp Leclerc.

Au même moment, une autre source locale a indiqué que les soldats FACA auraient débuté de piller leur base depuis près d’une semaine, notamment quelques heures après  l’attaque des rebelles de la CPC à Yaloké.

Il y’a lieu de rappeler que c’est dans le cadre de l’appui européen à la mise en œuvre du Plan national de la Défense en Centrafrique que   27 bâtiments et 7 armureries ont été réfectionnés et construits par l’Union européenne et remis au gouvernement centrafricain il y’a quelques mois.

RCA : Touadéra en visite à Bouar

Le chef de l’Eta s’est rendu à Bouar à l’occasion de lancer les Unités spéciales mixtes de sécurité, USMS, prévue par l’accord de paix signé entre le gouvernement et 14 groupes armés le 6 février 2019.

Le président Faustin-Archange Touadéra s’est rendu à Bouar dans le nord-ouest de la Centrafrique ce mercredi. L’occasion de lancer les Unités spéciales mixtes de sécurité, USMS, prévue par l’accord de paix signé entre le gouvernement et 14 groupes armés le 6 février 2019.

Tenue kaki et casquette jaune, les recrues issues des groupes armés sont alignées, silencieuses. Parmi elles Célia du mouvement Révolution et Justice (RJ) : « On est ici pour la formation des USMS et pour les FACA. Aujourd’hui, nous sommes là pour chercher la paix dans notre pays. On a déposé les armes depuis le 31 mai pour chercher la paix dans notre pays et éviter des problèmes. »

À ses côtés, il y a aussi cet ancien anti-balaka : « On a déposé les armes, parce que maintenant tout est fini. C’est pour cela que l’on a désarmé. Et maintenant, on travaille à la cohésion sociale. »

Deux cent (200) anciens des groupes armés

Ils sont environ 200 éléments issus de différents groupes armés qui vont avec les forces de sécurités et de défenses devoir travailler en collaboration. Ceci sous la supervision de l’état-major de l’armée centrafricaine.

« Je demande donc aux unités spéciales qui vont entrer en service à contribuer à la protection des populations, à renforcer l’ordre public, et à mener les missions de sécurisation des couloirs de transhumance dans le strict respect des principes républicains c’est-à-dire dans l’impartialité et la neutralité », a déclaré solennellement le président Touadéra.

De nombreux défis, notamment logistiques, attendent ces USMS. Déjà, certains membres des groupes armés ont préféré abandonner faute de soutien financier, disent-ils.

Bouar : les Faca poursuivent leur entraînement

Les nouvelles recrues des Forces armées centrafricaines poursuivent leur entraînement militaire à Bouar.

En Centrafrique,  l’Union européenne a investi 15 millions d’euros pour le retour de l’armée du pays dans la ville Bouar. Cette ville devait accueillir la première véritable base militaire permanente des Faca hors de la capitale, Bangui, en 2013.  C’est en 2013 que les premières manifestations de la guerre civile qui ravage le pays, se sont fait ressentir.

La Centrafrique qui depuis 2013 est contrôlé à 70% par les groupes armés, commence après la signature de l’accord de Khatoum à avoir des signes du rétablissement de l’autorité de l’Etat.