RCA-Présidentielle du 27 décembre : la COD 2020 ne reconnaît pas la victoire de Touadera

La Coalition de l’Opposition Démocratique 2020 (COD-2020), a au cours  d’une  Conférence des Présidents tenue ce mardi 19 janvier 2021, déclare qu’elle ne reconnaissait pas la victoire de Faustin Archange Touadera pour un second mandat telle que prononcée par la cour constitutionnelle.

C’est dans un communiqué de presse dont une copie est parvenue à notre rédaction ce mardi 19 janvier 2021 que les leaders de l’opposition démocratique, réunis au sein de la coalition COD-2020, rejettent la décision de la cour constitutionnelle, qui déclare le chef de l’État Faustin Archange Touadera réélu dès le premier tour avec 53,16 %, contre 21% pour l’opposant Anicet Georges Dologuélé  et un peu plus de 7% pour Martin Ziguélé.

Pour la COD 2020, « la cour Constitutionnelle, au lieu de dire le droit, a rendu une décision sur base des motivations politiques, qui curieusement se retrouvent dans les différentes déclarations du Mouvement Cœurs Unis (MCU) ». En plus de cela, les leaders de l’opposition démocratique déclarent que la grande majorité des centrafricains inscrits sur la liste électorale soit 65% n’a pas participé au vote, et le président TOUADÉRA a été déclaré vainqueur avec seulement 17% du corps électoral, ce qui lui ôte toute légitimité pour diriger notre pays et y ramener la paix.

La COD 202  a signalé les innombrables fraudes et irrégularités qui ont émaillé ces scrutins, pour lesquelles l’opposition a apporté des éléments de preuve, qui ont été ignorées par la Cour Constitutionnelle. A en croire la COD-2020, les élections groupées du 27 décembre 2020 ne sont qu’une mascarade et ne reflètent nullement la volonté du peuple centrafricain.

 

RCA : la cour constitutionnelle confirme la victoire de Touadera à la magistrature suprême

La cour constitutionnelle de la République centrafricaine  a confirmé lundi 18 janvier 2021, la victoire contestée du professeur Faustin Archange Touadera dès le premier tour à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.

La cour constitutionnelle centrafricaine n’aura pas attendu le 19 janvier 2021 comme annoncer pour se prononcer sur la victoire contestée du chef de l’État sortant Faustin Archange Touadera.

Lundi 18 janvier dernier, dans la salle de la cour d’appel du tribunal de grande instance de Bangui, les juges constitutionnels, réunis en session du 18 janvier 2021, se sont prononcés sur les recours en annulation déposés par le collectif des candidats malheureux à la présidentielle du 27 décembre dernier 2020.

A en croire les Candidats malheureux,  le double scrutin du 27 décembre 2020 n’a pas respecté non seulement la loi électorale de la République centrafricaine, mais enregistre également de nombreuses irrégularités. En conséquence, ils réclament l’annulation pure et simple du scrutin  lequel le chef de l’État avait été déclaré gagnant dès le premier tour.

Pour  la MINUSCA et le PNUD, les élections du 27 décembre dernier, sont non seulement une victoire du peuple centrafricain sur les rebelles du CPC qui ont mené une offensive à quelques jours de sa tenue, mais aussi elles ont été parfaitement organisées.

 

Les violences en RCA : plus de 50.000 réfugiés centrafricains déjà enregistrés en RDC (HCR)

Le secrétaire général l’ONU Antonio Guterres, appelle à la fin immédiate de toutes les violences en République centrafricaine (RCA), à cause du nombre des réfugiés qui affluent dans les pays voisins notamment la République Démocratique du Congo.

Pour la seule journée de mercredi 13 Janvier 2021, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés  (HCR),  affirme avoir enregistré 10 000 réfugiés.

« La plupart d’entre elles ont fui vers la République démocratique du Congo (RDC), en traversant le fleuve Ubangui, où le nombre d’arrivants a dépassé les 50 000 après l’arrivée de 10 000 réfugiés centrafricains en une seule journée le 13 janvier dernier. Quelque 58 000 personnes sont toujours déplacées à l’intérieur des régions touchées en RCA, selon le communique du HCR, près de 9000 réfugiés sont déjà arrivés le mois dernier au Cameroun, au Tchad et au Congo.

Le HCR affirme qu’avec ses partenaires, et le gouvernement congolais, une assistance est mise à la disposition des nouveaux arrivants.

 

Le gouvernement centrafricain a radié près de 1000 soldats des rangs de l’armée nationale

Le gouvernement centrafricain a procédé à la radiation de plus de 700 soldats dans les rangs de l’armée nationale, a-t-on appris des sources militaires. Cette décision est  de l’Etat-major des forces armées centrafricaines (FACA).

Selon des sources concordantes, les militaires radiés n’ont pas été préalablement désarmés. Les causes évoquées : désertion, abondant de poste, refus de combattre. Pourtant,  des cadres sous-officiers et officiers radiés sont déjà aguerris,  regrette un officier général qui qualifie cela comme une maladresse  de plus de la part de nos autorités.

Une source militaire confie que Madame Marie-Noëlle Koyara ministre de la défense nationale, prévoit de remplacer, dans les prochains jours les soldats FACA qui assurent sa sécurité par des soldats rwandais, suscitant la polémique au sein de l’armée nationale.

Il sied de noter que la République centrafricaine, enregistre déjà plus d’un millier des mercenaires russes de la société Wagner, et près de 300 soldats rwandais déployés à titre de la coopération militaire centrafricano rwandaise.

On parle également de l’arrivée prochaine des soldats de la CEMAC pour épauler l’armée nationale.

 

 

RCA : le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres condamne les attaques contre les éléments de Casques bleus

Les Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), ont  conjointement avec les forces armées centrafricaines (FACA), repoussés les attaques des groupes armés.

« La MINUSCA condamne fermement les attaques des groupes armés coalisés anti-Balaka, UPC, 3R et MPC et leurs alliés politiques notamment l’ancien président François Bozizé », a affirmé Vladimir Monteiro son porte-parole, dans une déclaration faite mercredi 13 janvier à Bangui.

A  en croire Vladimir Monteiro porte-parole de la mission onusienne en RCA,  «ces groupes armés sont responsables des conséquences de ces violences sur les populations civiles ».

António Guterres,  secrétaire général de l’ONU qui  a fermement condamné ces attaques, a rappelé que « les attaques contre les Casques bleus peuvent être considérées comme des crimes de guerre et poursuivies en justice ».

Le secrétaire général de l’ONU appelle les autorités centrafricaines « à prendre toutes les mesures nécessaires pour s’assurer de la redevabilité pour ces attaques ignobles ».

RCA: quatre personnes ont été tuées pour n’avoir pas observé le couvre-feu instauré en raison de l’insécurité

Quatre personnes ont été tuées à Bangui dans la nuit de lundi à mardi pour n’avoir pas observé le couvre-feu instauré par les autorités en raison de l’insécurité créée par des groupes armés, a annoncé mardi.

Lors d’une déclaration faite mardi 12 janvier dernier, Ange-Maxime Kazagui porte-parole du gouvernement centrafricain, a rappelé l’observation stricte du couvre-feu, dont l’inobservation a abouti “à des incidents malheureux”, endeuillant ainsi des familles. Pour lui, le couvre-feu est une mesure forte pour défendre le territoire national contre des ennemis cachés.

Il sied de noter de le président de la République le professeur Faustin Archange Touadera,  a instauré un couvre-feu jeudi dernier  sur tout le territoire centrafricain pour une durée indéfinie, car le pays est confronté à “la progression des rebelles, mercenaires et bandits étrangers qui ont tendance à déporter le conflit de l’intérieur du pays vers la capitale Bangui”, a indiqué la semaine dernière Henri Wanzet-Linguissara ministre de la Sécurité publique.

Il faut signaler que, le porte-parole du gouvernement centrafricain a annoncé l’arrestation de plusieurs membres des groupes armés engagés dans la rébellion en cours, dont l’ex-ministre Désarmement, Démobilisation, Réintégration et Rapatriement, Maxime Mokom.

 

RCA : deux attaques rebelles repoussées à l’entrée de Bangui

Les rebelles qui mènent une offensive contre le régime du professeur Faustin Archange Touadéra, ont lancé ce mercredi 13 janvier deux attaques simultanées à l’entrée de Bangui qui ont vite été repoussées, par l’armée loyaliste.

C’est les responsables de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca),  qui ont confirmé ces deux attaques, sous couvert d’anonymat; tandis que le lieutenant-colonel Abdoulaziz Fall, porte-parole des Casques bleus dans le pays, a évoqué «une attaque» et des affrontements toujours en cours.

Les brigades de l’armée  situé à 12 km du centre de la Capitale centrafricaine, «ont été attaquées simultanément mais,  à l’aube, ce grâce à la bravoure de nos forces et les appuis bilatéraux, nous avons pu repousser les assaillants qui sont en débandade actuellement», a assuré le ministre centrafricain de l’Intérieur.

A en croire l’AFP, « une patrouille» de la Minusca «a rencontré des éléments armés à pied. L’incident est toujours en cours», a déclaré  le lieutenant-colonel Fall deux heures après.

Il sied de rappeler que, le 19 décembre 2020, huit jours avant les élections présidentielles et législatives, une coalition de six groupes armés qui occupent deux tiers du pays depuis le début de la guerre civile il y a huit ans, avaient annoncé une offensive pour empêcher la réélection du professeur Faustin Archange Touadéra.

Ce dernier a été déclaré réélu le 4 janvier au terme d’un scrutin très contesté par l’opposition. Les rebelles, jusqu’alors, menaient des attaques sporadiques généralement repoussées par les Casques bleus, des militaires rwandais, des paramilitaires russes et les soldats centrafricains.

 

RCA : 3 groupes armés condamnent les hostilités d’une nouvelle alliance rebelle

La coalition de groupe armée : l’Union des forces républicaines (UFR), la Révolution-Justice (RJ) et le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), condamnent les hostilités d’une nouvelle alliance rebelle en RCA.

A en croire Askin Nzéngué Landa leur porte-parole, la Coalition a foulé aux pieds l’accord de paix du 6 février 2019 dont la mise en œuvre « a donné l’opportunité d’un retour définitif à la paix, à la stabilité et à la cohésion sociale ». A-t-il rappelé.

Askin Nzéngué appelle au respect de l’accord de paix, et a suggéré aux garants de l’accord de faciliter un dialogue entre le gouvernement et les belligérants. Il propose aussi au gouvernement de tout mettre en œuvre pour empêcher le trafic d’armes et l’exploitation des ressources naturelles par la Coalition et les mercenaires en son sein.

Selon une  source qui a requis l’anonymat, la Coalition des patriotes pour le changement regroupe des rebelles de l’ex-séléka et anti-balaka,  a déclenché des hostilités d’une vive intensité sur presque toute l’étendue du territoire centrafricain, dans le but d’empêcher la tenue des élections et créer une instabilité institutionnelle au pays.

RCA : deux militaires des forces armées centrafricaines tués à Bambari

Deux militaires des forces armées centrafricaines, à savoir un adjudant et un caporal-chef, ont été tués dans un incident à Bambari.

Les circonstances du meurtre des deux militaires n’ont pas encore été dévoilées, des sources sécuritaires locales indiquent que la première victime, un adjudant dénommé Bouyembé, qui était parti se soulager non loin de leur base, aurait été confondu à son retour par le caporal-chef Ngaro, l’un de ses collègues militaire comme un ennemi.

Aussitôt, il a été abattu  de plusieurs projectiles. Cependant, le soldat fautif,  constatant ses erreurs,  n’a pas pu retenir ses émotions,  et se fait tirer une balle dans la tête avant de succomber de ses blessures sur le champ. Cette version des faits a été contestée par des sources humanitaires qui parlent de deux militaires abattus par erreur.

Selon les mêmes sources, l’acte criminel  se serait produit cette nuit aux environs de 23 heures devant la base militaire locale de l’armée nationale.

Pour l’heure, on ignore si une enquête est ouverte sur l’affaire, mais quelques éléments de la gendarmerie locale se sont rendus le matin sur le lieu du crime pour recueillir des informations pertinentes.

Les corps des  deux victimes viennent d’être transférés à la morgue de l’hôpital de Bambari par les agents de l’ONG internationale Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

 

RCA : de vives tensions à Bouar et à Grimari où des groupes armés cherchent à prendre contrôle

Selon des sources concordantes, de vives tensions règnent depuis ces derniers jours dans les villes centrafricaines notamment à Bouar et à Grimari où des groupes armés cherchent à prendre le contrôle.

Les combats déclenchés le week-end dernier  par les rebelles dans la ville de Bouar, se sont dirigés vers le camp Leclerc, une base militaire des éléments des Forces armées centrafricaines (FACA). A Grimari, les combats se poursuivaient depuis trois jours jusque dans la journée de  samedi 09 janvier, ont confirmé des sources  concordantes sous couvert d’anonymat.

Pour le moment, aucun bilan n’est disponible. Il faut signaler que, même si les forces régulières ainsi que les Casques bleus de la Mission des Nations Unies (MINUSCA), contrôlent toujours les deux villes, la majeure partie de la population a trouvé refuge en brousse, ont fait savoir les mêmes sources.

Il sied de signaler que,  des avions français de chasse ont survolé l’espace centrafricain vendredi   pendant que se déroulent ces affrontements. Il s’agit d’une “demande du président centrafricain  le professeur Faustin-Archange Touadéra en accord avec la MINUSCA”, selon un communiqué de l’Elysée publié samedi. Une telle démonstration avait eu lieu le 23 décembre 2020 avant les élections dans le pays.

Signalons tout de même que, la crise post-électorale centrafricaine a entraîné quelque 30.000 réfugiés centrafricains supplémentaires qui cherchent l’abri dans les pays voisins, notamment la RDC, le Cameroun …