RCA : un chef milicien Anti-Balaka interpellé par les forces de l’ordre

Un important chef milicien Anti-Balaka a été interpellé par les forces de l’ordre ce mardi 15 décembre dans la localité de Bossembélé, préfecture de l’Ombella-Mpoko.

Selon les témoins de la scène, le chef milicien s’appelle Yvon Konaté. Il a été interpellé à 3 kilomètres de Bossembélé sur l’axe Bossangoa au checkpoint  des policiers.

On ignore si le suspect tentait de rejoindre le clan de l’ancien Président François Bozizé qui est actuellement dans la localité de Bossangoa, dans la préfecture de l’Ouham. Selon des sources proches du dossier, l’homme est en cours du transfèrement dans la capitale par la voie aérienne. Il sera déféré devant le parquet général du tribunal de grande instance de Bangui dans les prochains jours.

Au même moment, à 5 kilomètres de Bossembélé sur l’axe Bossangoa,  la panique s’empare des populations locales. Certains ont indiqué à CNC qu’une colonne des hommes lourdement armés a été aperçue dans le secteur. On ignore si la destination définitive des assaillants est de rentrée dans la capitale.

Notre équipe est sur place pour les détails dans nos prochains  articles.

RCA : les forces de l’ordre encerclent Berberati

Les populations de Berberati et des villages environnants se disent rassurées par la présence massive de l’armée dans la ville.

À moins de deux semaines du premier tour des élections législatives et présidentielles, les populations de Berberati et des villages environnants se disent rassurées par la présence massive des forces de l’ordre dans leur localité.

Selon les partenaires internationaux de la République centrafricaine, le bon déroulement des élections de décembre 2020 sera essentiel au maintien de la stabilité du pays. C’est probablement dans cette optique que les forces de l’ordre ont été déployées depuis quelques jours dans les localités de Berberati et des villes environnantes.

En effet, Depuis près d’une semaine, à la grande surprise des populations locales, des patrouilles musclées des policiers sont visibles dans la ville. De nuit comme du jour, les forces de l’ordre occupent partout les grandes artères de la ville à la surprise des habitants de Berberati qui sont habitués depuis plusieurs années à l’absence remarquée des forces de l’ordre.

Selon les humanitaires basés à Berberati, dans la préfecture de Mambéré-Kadéï, cette présence remarquée des forces de l’ordre dans la localité permet non seulement de favoriser la réduction du banditisme dans la localité, mais également de leur permettre de protéger l’acheminement de l’aide humanitaire aux populations qui en ont besoin.

Pour l’heure, les populations apprécient le geste du Directeur de la police ainsi que de la gendarmerie à leur égard, et affirment également être en sécurité à quelques jours des élections.

RCA : marche des femmes pour revendiquer la paix en période électorale

Afin de célébrer le 72ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, les femmes centrafricaines se sont mobilisées pour prôner la paix à travers une marche.

Ce mouvement pacifique a eu lieu le jeudi 10 décembre au rond-point des Nations-Unies pour terminer au Palais de l’omnisport en présence de plusieurs leaders des femmes, venues de différents mouvements et associations.

Le monde célèbre le 10 décembre de chaque année, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. En Centrafrique, cette journée est consacrée aux actions pour le retour de la paix. Car la République Centrafricaine a connu pendant plusieurs années, des moments pénibles d’où l’importance aujourd’hui de prôner et consolider la paix qui revient peu à peu après de multiples efforts consentis par les leaders religieux et les autorités. C’est pour cette raison que les femmes, de leur côté ont décidé de mener des actions en faveur du retour définitif de la stabilité, surtout en cette période très cruciale dans le pays.

Une manière très importante pour les femmes centrafricaines d’exprimer ce grand besoin de paix surtout en cette période des élections groupées, a affirmé Catherine Samba-Panza, l’une des femmes leaders pour cette marche :

« Je ne suis pas venue ici en tant que candidate ou encore femme politique. Mais je suis là en tant que femme engagée qui veut mener des actions pour le retour définitif de la paix dans son pays, surtout à un moment sensible où nous acheminons vers les élections. Je suis une grande militante des droits de l’Homme. Et en cette journée, je me suis engagée pour que les femmes puissent bénéficier de leurs droits humains. Et parmi ces droits, il y a le droit à la vie, le droit à la protection de leur vie privée et le droit à l’intégrité physique. Car beaucoup des femmes font l’objet de violences verbales, physiques, psychologiques et politiques. Et à cela, il faut que ces droits soient revendiqués par ces dernières pour que cela soit respecté par tout le monde», a-t-elle signifié.

RCA : la CEEAC et l’UNOCA appellent les acteurs à la bonne foi pour le processus électoral

La CEEAC et l’UNOCA appellent tous les acteurs centrafricains concernés à démontrer ou poursuivre leur engagement de bonne foi dans le processus électoral en vue d’asseoir la légitimité du pouvoir politique et de consolider les dividendes de la paix.

Dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions du 18ème Sommet ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), tenu le 27 novembre 2020 à Libreville, en République Gabonaise, le Président de la Commission de la CEEAC, l’Ambassadeur Gilberto Da Piedade Veríssimo, et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale, Monsieur François Louncény Fall, ont effectué une mission conjointe en République centrafricaine, du 10 au 13 décembre 2020. Cette visite se situait dans le prolongement des efforts des Etats membres de la CEEAC et des Nations Unies en solidarité avec la RCA, à la veille des élections législatives et présidentielle du 27 décembre 2020. La mission a été conduite en étroite coordination avec le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République centrafricaine et Chef de la MINUSCA, Monsieur Mankeur Ndiaye, et le Représentant de la CEEAC en RCA, l’Ambassadeur Adolphe Nahayo.

Le Président de la Commission de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale ont été reçus en audience par le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Faustin Archange Touadéra, et la Ministre des Affaires étrangères, Son Excellence Madame Sylvie Baipo Temon. Ils se sont également entretenus avec les Ministres, membres du Comité stratégique d’appui aux élections, l’Autorité nationale des élections, les représentants des principaux partis politiques, les représentants des groupes armés, et la société civile. De même, ils ont rencontré les représentants des Etats membres de la CEEAC, ainsi que les membres du corps diplomatique réunis au sein du G5 Plus.

Au cours des échanges avec leurs interlocuteurs, le Président de la Commission de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale ont salué la détermination des autorités nationales et des parties prenantes à organiser des élections libres, inclusives, transparentes et crédibles en RCA, ainsi que l’engagement des partenaires internationaux à accompagner le pays dans ce processus électoral. A cet égard, ils se sont référés au communiqué conjoint du 4 décembre de l’Union Africaine, de la CEEAC, des Nations Unies et de l’Union Européenne, demandant aux groupes armés « de ne pas entraver le processus électoral, y compris la libre circulation des électeurs, des candidats et de leurs militants, et le bon déroulement du scrutin sur l’ensemble du territoire national », et condamnant « les discours de haine et d’incitation à la violence ainsi que les attaques qui visent les partenaires internationaux. »

Par ailleurs, le Président de la Commission de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale ont souligné à leurs interlocuteurs l’engagement de la sous-région au service d’un processus électoral apaisé. A cet égard, ils ont rappelé la Déclaration sur la RCA adoptée lors du Sommet de la CEEAC du 27 novembre dernier qui a décidé de la désignation d’un médiateur dans la crise centrafricaine ainsi que du déploiement, par la Commission de la CEEAC, d’une mission d’observation électorale aux élections présidentielle et législatives du 27 décembre 2020.

En outre, le Président de la Commission de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale se sont référés à la « Déclaration de Malabo sur les élections démocratiques et pacifiques comme moyen de renforcer la stabilité et atteindre les objectifs de développement durable en Afrique centrale », adoptée par le Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale, lors de sa 50ème session du 4 décembre 2020. A cette occasion, les membres du Comité ont exprimé leur soutien à des élections pacifiques en RCA et appelé les parties prenantes centrafricaines à promouvoir des élections apaisées, respecter le verdict des urnes et régler leurs éventuels différends en ayant recours aux cadres légaux.

A cet effet, le Président de la Commission de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale prient instamment les candidats et partis politiques à démontrer ou poursuivre leur engagement de bonne foi dans le processus électoral, y compris à travers la signature du Code de bonne conduite. Ils considèrent, en effet,  que des élections crédibles et apaisées sont l’une des conditions sine qua non pour consolider aussi bien les acquis et dividendes de la paix et que de l’ancrage démocratique, notamment à travers la mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA.

Le Président de la Commission de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale rappellent que les élections font partie intégrante du processus démocratique et devraient concourir à asseoir la légitimité des autorités et consolider la paix. Ils rappellent également que les élections devraient permettre de répondre aux attentes légitimes de la population et de construire un consensus autour de projets communs.

RCA : rencontre entre Bozizé et une délégation de haut-représentants

Les échanges avec François Louncény Fall, l’un des membres de cette délégation se sont concentrés sur les questions sécuritaires.

Pendant leur séjour, la délégation de haut-représentants a rencontré l’ancien chef d’État François Bozizé, dont la candidature a été rejetée.

Fin de visite pour la délégation conjointe du président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), l’ambassadeur Gilberto Da Piedade Veríssimo, et le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale, François Louncény Fall. Ces hauts représentants estiment suite à leur mission que le pays peut tenir les élections le 27 décembre.

« Tout doit être mis en œuvre pour éviter la violence »

Ces derniers ont pu discuter avec François Bozizé. Actuellement à Bossangoa, ce dernier a justifié ses déplacements en province pour soutenir des candidats aux élections législatives de son parti. Et sur sa rencontre avec les groupes armés, il a affirmé vouloir simplement saluer les chefs de groupe armé dans les zones traversées.

« Ce qui est important, c’est que nous avons rappelé au président sa responsabilité en tant qu’ancien chef d’État pour que ce processus électoral qui est en train de se dérouler ne se complique pas davantage avec la présence des groupes armés et que tout doit être mis en œuvre pour éviter la violence dans ce pays, raconte François Louncény Fall. Nous pensons que nous nous sommes compris et nous espérons que notre appel sera entendu, et que les rumeurs que nous entendons par ci et par là, parlant de collision ou de volonté de marcher sur Bangui ne seront que des rumeurs ! »

« Et le comité international tient absolument à ce que cette élection se passe dans meilleures conditions de paix et de sécurité, c’est le même message que nous avons passé aux différents représentants des groupes armés en leur demandant la coopération pendant la campagne et pendant tout le processus électoral dans les zones qui sont sous leur contrôle afin que des élections se déroulent de la plus belle manière qui donnerait la chance au peuple centrafricain de choisir librement ses dirigeants », insiste le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale.

Mission d’observation le 18 décembre

L’ambassadeur Gilberto Da Piedade Veríssimo est revenu sur les décisions prises à Libreville fin novembre. La CEEAC va finalement désigner un médiateur qui sera un chef d’État de la CEEAC. Les discussions sont encore en cours. Une mission d’observation arrivera à Bangui le 18 décembre, composée de 30 observateurs, 3 pour chaque pays membre, et sera dirigée par un ancien chef d’État de la région.

RCA : la Minusca condamne les alliances entre partis politiques et groupes armés

À quelques jours du premier tour des élections présidentielles et législatives, les alliances contre nature entre partis politiques et groupes armés se multiplient, suscitant d’énormes inquiétudes au sein de la communauté nationale et internationale.

Même si le pouvoir de Bangui affirme publiquement sur les ondes de la radio que les groupes armés sont ses partenaires, le récent déplacement de l’ancien Président de la République François Bozizé dans la Nana-Gribizi et l’Ouham ainsi que sa dernière rencontre avec Mahamat Al Khatim à Kaga-Bandoro inquiètent plus d’un.

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire ce mercredi 9 décembre, la mission des Nations unies en Centrafrique, la Minusca, exprime son inquiétude face à ces différentes alliances contre nature à seulement quelques jours du premier tour des élections.

« La Minusca condamne les alliances entre les partis politiques et groupes armés, et lance un appel pour une campagne électorale apaisée », a indiqué le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro qui indique également que « La mission appelle les groupes armés à respecter leurs engagements et à s’abstenir de poser des actes pouvant entraver le processus électoral ».

Tout en exprimant le souhait que la campagne électorale, qui débute le 12 décembre, se déroule de façon apaisée, et appelant tous les candidats à bannir les discours de haine et d’incitation à la violence,  le porte-parole a rappelé que le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RCA,

Mankeur Ndiaye, et les membres du G5+ ont achevé ce mercredi une série de rencontres avec la plupart des 17 candidats à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.

RCA-Bambari : les soldats FACA et les rebelles de l’UPC renforcent leurs positions

Même si le calme est revenu quelques heures après l’incident survenu entre les soldats FACA et les rebelles de l’UPC, la ville de Bambari est toujours sous tension militaire.

Quarante-huit (48) heures après l’incident armé qui a coûté la vie à quelques rebelles de l’UPC à Bambari, la tension reste vive dans la ville entre les soldats FACA, forces régulières,  et les combattants rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC).

Selon des témoins interrogés par Cnc, dans la nuit du lundi à mardi 8 décembre, quelques heures après l’affrontement, l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), dirigée par le mercenaire Ali Darassa,  renforce ses positions dans la ville de Bambari. Des renforts lourdement armés sont venus de Bokolobo   à bord des pick-up, mais également de la ville de Bria, dans la Haute-Kotto,  sur des motos.  Et ce n’est pas tout. Ils continuent d’arriver à Bambari en provenance d’autres villes voisines.

Au même moment, les soldats FACA, lourdement armés,  renforcent également leur position dans la ville. Ils multiplient des patrouilles pour rassurer les populations très traumatisées.

Pour l’heure, visiblement, le calme est revenu dans la ville, et les activités des humanitaires ont repris depuis 24 heures.

Notons qu’après   l’incident survenu lundi à Bambari, une ville déclarée sans armes par les Nations unies, les Casques bleus  de la Minusca continuent à assurer la protection des Institutions dans la ville. Ils multiplient également des patrouilles au côté des forces armées centrafricaines (FACA).

RCA-Élections : les femmes peu représentées

Alors que se profilent les élections législatives et présidentielle du 27 décembre en Centrafrique, les femmes restent sous-représentées en politique.

Près de 250 candidates sont en course pour les élections législatives centrafricaines du 27 décembre, et tenteront de convaincre les 1,8 millions électeurs appelés aux urnes, dont près de la moitié sont des femmes.

Bien que le code électoral national impose 35 % de candidatures féminines, une seule candidate est en lice pour la présidence, et seulement 12 députés sur les 140 que compte le Parlement sont des femmes.

« Il n’y a pas assez de femmes, d’où ce combat de parité. Les femmes veulent vraiment de notre présence ici », confie à France 24 Ophélie Bolibo Koy, jeune fonctionnaire de 27 ans et candidate de l’Alliance pour une Nouvelle Centrafrique (ANC).

Pour espérer se faire élire, cette mère de famille a dû investir quasiment toutes ses économies, son parti n’ayant financé que la moitié de son budget d’environ 2 000 euros.

RCA: retour au calme à Bambari suite à une attaque de l’UPC

Après plusieurs heures de combat avec des détonations énormes qui ont provoqué le déplacement massif des habitants, un signe d’accalmie règne dans la ville.

La ville de Bambari, capitale préfectorale de la Ouaka, vit dans l’après-midi du lundi 7 décembre sur le rythme des feux d’armes lourdes et légères.

La peur, la prudence et la vigilance occupent la pensée de la population de Bambari suite à la reprise de bruit de bottes des combattants de l’UPC du sulfureux général Ali Darass. Il aurait attaqué vers les 17heures du lundi dernier, la position des forces armées centrafricaines (FACA),  non loin du pont N’guendet qui mène à l’Evêché Saint Michel de Bambari.

Selon les premiers éléments d’informations recueillies, certains habitants des quartiers Akpè et Bornou à l’ouest de la ville de Bambari, ont continué à regagner leur domicile dans la matinée de ce mardi. D’autres continuent de fuir pour se réfugier au quartier Kidikra, situé de l’autre côté de la rive de la Ouaka.

Cette information a été confirmée par le Préfet de la Ouaka, joint au téléphone. Il a confirmé que l’attaque a eu lieu bel et bien au niveau de la Paroisse Saint Michel de Bambari où se trouve une base des FACA.

La ville de Bambari, capitale préfectorale de la Ouaka, vit dans l’après-midi du lundi 7 décembre sur le rythme des feux d’armes lourdes et légères. Après plusieurs heures de combat avec des détonations énormes qui ont provoqué le déplacement massif des habitants, un signe d’accalmie règne dans la ville.

La peur, la prudence et la vigilance occupent la pensée de la population de Bambari suite à la reprise de bruit de bottes des combattants de l’UPC du sulfureux général Ali Darass. Il aurait attaqué vers les 17heures du lundi dernier, la position des forces armées centrafricaines (FACA),  non loin du pont N’guendet qui mène à l’Evêché Saint Michel de Bambari.

Selon les premiers éléments d’informations recueillies, certains habitants des quartiers Akpè et Bornou à l’ouest de la ville de Bambari, ont continué à regagner leur domicile dans la matinée de ce mardi. D’autres continuent de fuir pour se réfugier au quartier Kidikra, situé de l’autre côté de la rive de la Ouaka.

Cette information a été confirmée par le Préfet de la Ouaka, joint au téléphone. Il a confirmé que l’attaque a eu lieu bel et bien au niveau de la Paroisse Saint Michel de Bambari où se trouve une base des FACA.

RCA : les médias se lancent dans la lutte contre les fake news en cette période électorale

Ce projet vise à faire accroître la participation démocratique des jeunes et des femmes aux élections et les sensibiliser contre les messages de haine.

À trois semaines du premier tour des élections législatives et présidentielles, les médias centrafricains, avec l’appui de l’Union européenne, ont lancé ce vendredi 4 décembre 2020 un projet de lutte contre les fake news en période électorale afin d’accroître la participation démocratique des jeunes et des femmes aux élections et les sensibiliser contre les messages de haine, de violences pré et post-électorales.

La fondation « hirondelle » met en œuvre avec l’appui de l’Union européenne  un projet de lutte contre la désinformation en période électorale en République centrafricaine, et ce, dans le cadre  du projet d’appui au cycle électoral  qui constitue un important vecteur dans l’apaisement de l’environnement électoral et à l’accroissement de la participation de toutes les parties prenantes au processus électoral en RCA.

Selon madame Caroline VUILLEMIN, Directrice générale de la fondation Hirondelle, depuis plusieurs années, il y’a des phénomènes de désinformation  avec une manipulation volontaire, y compris la rumeur et  le mensonge qui fragilisent la société centrafricaine. C’est en ce sens que l’Union européenne a proposé à la fondation Hirondelle de mettre en œuvre un projet  pour renforcer    les capacités des médias à  lutter contre la désinformation, c’est-à-dire a avoir  un renforcement des capacités des journalistes  sur la vérification des faits, avoir des matériels aussi pour pouvoir rapidement vérifier , transmettre et produire une information, mais aussi  inclure les autres acteurs  qui, aujourd’hui sont aussi présent dans le secteur médiatique comme les blogueurs, les radios communautaires et les leaders d’opinion qui sont  des producteurs et des vecteurs  des contenus, parfois des informations vérifiées, parfois du mensonge.

« Il faut être très réaliste et humble. Nous seuls on ne va pas bloquer le phénomène, on va  essayer de l’atténuer. Radio Ndékèluka  a fait une charte électorale qui rappelle  les règles du journalisme , qui impliquent  tous les acteurs politiques  dans le fait que quand ils vont prendre la parole  , par exemple à l’antenne de la radio Ndékèluka,  la diffamation, l’appel à la haine…  seront interdits.  Ils seront systématiquement coupés. Ça, c’est la règle de base. Sur notre site,  sur notre Facebook, sur notre réseau Tweeter, on aura la même vigilance  avec la modération… », a-t-elle ajouté. D’après elle, ce projet de lutte contre la désinformation va poursuivre même avec l’annonce des résultats  et ensuite tout le processus après  les élections qu’il faudra rester vigilant.

Il y ‘a lieu de noter que le projet a été lancé ce vendredi dans la salle de conférence de l’hôtel Ledger Plazza Bangui en présence de plusieurs journalistes et blogueurs ainsi que des personnalités.