Passeports en RDC : Le déblocage officiel commence

Kinshasa, 9 juillet 2025 — L’attente touche à sa fin pour de nombreux citoyens. Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie annonce le début officiel de l’impression des passeports en RDC, pour les requérants enregistrés avant le 5 juin 2025, date marquant la réforme du système.

Un premier lot important est actuellement en cours d’impression. Il concerne uniquement les personnes ayant déjà effectué la capture de leurs données biométriques (photo, empreintes digitales) dans l’ancien système. À partir du 10 juillet, les bénéficiaires seront contactés individuellement pour retirer leur passeport dans leur localité.

Des précisions à venir pour les autres demandeurs

Le ministère s’adresse également aux citoyens qui n’avaient pas encore effectué leur capture biométrique avant la réforme. Ces derniers recevront des instructions spécifiques dans les prochains jours afin d’être intégrés dans le nouveau système d’enrôlement.

En parallèle, les postes diplomatiques et consulaires, ainsi que les services provinciaux, seront réactivés de manière progressive. Le gouvernement publiera les dates officielles de démarrage au fur et à mesure.

Le ministère garantit que toutes les demandes seront prises en compte. Il assure que l’ensemble du processus respectera les principes d’équité, de rapidité et de transparence, conformément au Programme d’action du gouvernement 2024–2028, sous la direction du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Cette phase de relance marque une étape importante dans la modernisation de l’administration congolaise. Le processus d’impression des passeports en RDC vise à rétablir la confiance des citoyens et à garantir un meilleur accès aux services publics. Les requérants sont invités à rester attentifs aux communications officielles.

Carlo Ancelotti condamné pour fraude fiscale en Espagne

La justice espagnole a tranché. L’ancien entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, a été condamné pour fraude fiscale à un an de prison avec sursis par un tribunal de Madrid, pour des faits remontant à 2014.

Droits d’image et montages financiers en cause

Les procureurs espagnols accusaient l’entraîneur italien d’avoir dissimulé plus d’un million d’euros de revenus liés à ses droits d’image, en utilisant un système de sociétés écrans pendant son premier passage sur le banc du Real Madrid entre 2014 et 2015. Ils avaient requis quatre ans et neuf mois de prison contre lui.

Lors de son procès en avril, Carlo Ancelotti a nié toute intention de fraude, assurant qu’il n’avait pas conscience que le mécanisme mis en place pouvait constituer une évasion fiscale.

Une peine symbolique, mais une condamnation officielle

Le tribunal madrilène a jugé Ancelotti coupable pour l’année fiscale 2014, le condamnant à un an de prison et à une amende de 386 361 euros. Toutefois, aucune peine de prison ne sera purgée, la sentence étant inférieure à deux ans et l’entraîneur ne disposant d’aucun antécédent judiciaire.

Il a en revanche été blanchi pour l’année 2015, le tribunal estimant qu’il n’y avait pas assez de preuves pour retenir une fraude sur cet exercice.

Même si Carlo Ancelotti condamné pour fraude fiscale ne connaîtra pas l’incarcération, cette affaire ternit quelque peu l’image du technicien, pourtant l’un des plus respectés du football mondial. Un rappel que la célébrité ne met pas à l’abri des exigences fiscales.

Bak’agri : Cédric Bakambu mise sur l’agriculture en RDC

L’agriculture congolaise accueille un nouvel acteur engagé : Cédric Bakambu. L’international congolais a été reçu à Kinshasa par le ministre d’État en charge de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire pour discuter de son ambitieux projet Bak’agri, récemment inauguré dans la province du Kongo Central.

Le projet Bak’agri : un modèle de patriotisme économique

Ambassadeur de bonne volonté pour l’agriculture et la sécurité alimentaire en République démocratique du Congo, Cédric Bakambu affirme vouloir contribuer activement à la lutte contre le chômage. « Je suis venu échanger avec le ministre d’État sur le projet Bak’agri, lancé dans le cadre de la promotion de l’emploi en RDC », a-t-il déclaré.

Le ministre a salué cette initiative, estimant qu’elle répond parfaitement à l’appel du Chef de l’État, qui encourage les investisseurs à s’engager dans le développement agricole du pays.

Sécurité alimentaire et création d’emplois au cœur du projet

Lors de cette rencontre, le ministre a prodigué des conseils stratégiques à Bakambu pour renforcer l’impact de son projet. Il a insisté sur la nécessité de privilégier l’emploi local et de garantir une production agricole durable. Selon lui, le projet Bak’agri pourrait devenir un exemple concret d’investissement patriotique axé sur la sécurité alimentaire.

Depuis sa nomination comme ambassadeur de bonne volonté, Cédric Bakambu prouve son engagement par des actions concrètes. Avec Bak’agri, il montre qu’un sportif de haut niveau peut aussi être un acteur clé du développement rural et de la souveraineté alimentaire.

Procès Constant Mutamba : retard, tension et renvoi explosif

Le procès Constant Mutamba, très attendu, a connu un démarrage tendu ce mercredi 9 juillet 2025 à la Cour de cassation de Kinshasa. Poursuivi pour détournement présumé de fonds publics destinés à la construction de la prison centrale de Kisangani (province de la Tshopo), l’ancien ministre de la Justice devait répondre aux accusations du parquet.

Dès l’ouverture, le greffier a appelé l’affaire inscrite au rôle. Les avocats de Mutamba ont aussitôt demandé un report. Ils ont affirmé ne pas avoir eu assez de temps pour consulter le dossier et assurer la défense de leur client dans de bonnes conditions.

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Un retard remarqué et une défense en difficulté

Constant Mutamba est arrivé à l’audience avec une heure de retard. Il s’est excusé, invoquant les embouteillages.

« J’ai quitté la maison à 8h30. C’est la circulation qui m’a retardé. Je comparais à titre provisoire, mes avocats prendront la parole. »

Le ministère public a refusé le report. Il a rappelé que la Cour exigeait d’abord la comparution du prévenu avant de traiter toute question préalable. Le premier président a confirmé que Mutamba avait été notifié dans les règles.

« La cause est en état. Le prévenu est absent au moment prévu. Ici, aucun procès ne se tient par défaut. »

Un nouveau rendez-vous fixé au 23 juillet

Après l’identification du prévenu, la Cour a décidé de renvoyer le procès Constant Mutamba au mercredi 23 juillet à 10h. Les avocats disposent ainsi de deux semaines pour mieux préparer leur dossier.

Ce procès symbolise un test important pour la justice congolaise. Il pourrait devenir un signal fort dans la lutte contre la corruption et la gestion des finances publiques. L’opinion publique suit de près cette affaire très médiatisée.

Procès Constant Mutamba : Tension maximale à Kinshasa

Ce mercredi 9 juillet 2025, le très attendu procès Constant Mutamba s’ouvre à la Cour de cassation de Kinshasa dans un climat électrique. Dès les premières heures, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a verrouillé les abords du bâtiment judiciaire, interdisant tout attroupement. En cause : des impératifs de sécurité et la capacité limitée de la salle d’audience Marcel Lihau, qui ne peut accueillir que 150 personnes.

Pour garantir la transparence, l’audience est retransmise en direct à la télévision nationale. Une initiative qui vise également à désamorcer les tensions, alors que la NOGEC, parti de Mutamba, avait appelé ses militants à « accompagner leur leader ».

Constant Mutamba face à l’accusation de détournement de fonds publics

Ancien ministre de la Justice et figure emblématique de l’opposition, Constant Mutamba comparaît pour détournement de 19 millions de dollars, initialement destinés à la construction d’un complexe pénitentiaire à Kisangani. Selon le parquet, les fonds ont été engagés sans validation préalable de la Première ministre, dans une manœuvre jugée frauduleuse.

« Le détournement est établi et nous le prouverons aisément », avance une source judiciaire. Bien que l’argent n’ait pas été débloqué par l’entreprise bénéficiaire, le parquet évoque un risque de perte évité grâce à l’intervention rapide de la cellule de renseignement financier. D’autres infractions, comme le blanchiment, auraient également pu être retenues.

Mutamba dénonce une cabale politique

Pour sa défense, Constant Mutamba dénonce un procès politique orchestré pour saboter ses réformes judiciaires et entraver sa lutte contre « l’agression rwandaise ». Il clame son innocence et parle d’un « dossier administratif gonflé artificiellement ».

Connu pour ses critiques virulentes envers les magistrats durant son mandat, Mutamba estime être victime d’un acharnement du procureur général. De son côté, le Conseil supérieur de la magistrature appelle à la sérénité et met en garde contre tout trouble à l’ordre public, rappelant que les incidents en salle pourraient constituer un délit d’audience.

Fonction publique urbaine : Kinshasa débloque trois mois de salaires pour apaiser la grogne

La pression syndicale a fini par porter ses fruits. Ce mardi 8 juillet 2025, le gouvernement provincial de Kinshasa a annoncé le paiement de trois mois de salaires et primes aux agents de la fonction publique urbaine. Les versements débuteront ce mercredi 9 juillet.

La décision résulte d’une réunion cruciale entre l’exécutif provincial et l’intersyndicale de l’administration publique, conduite par le vice-gouverneur Eddy Iyeli Molangi. Objectif : trouver une réponse concrète à la crise salariale qui mine l’administration de la capitale.

Une réponse directe aux revendications sociales

Dans une déclaration conjointe, les autorités provinciales ont confirmé que chaque agent percevra trois mois de rémunérations, incluant primes et salaires. Cette mesure arrive dans un contexte marqué par des retards répétés de paiement, sources de mécontentement croissant parmi les fonctionnaires.

Le gouverneur Daniel Bumba Lubaki a réaffirmé son engagement à améliorer les conditions de vie des agents et à instaurer un calendrier de paiement régulier, en partenariat avec les syndicats.

Une promesse de dialogue social renforcé

Au-delà de ce geste d’apaisement, le gouvernement provincial souhaite renforcer le dialogue social avec les partenaires syndicaux, pour éviter de nouvelles tensions. Ce déblocage financier marque une étape importante dans la stabilisation de la fonction publique urbaine, pilier du bon fonctionnement de la ville-province de Kinshasa.

Pillage minier en RDC : La famille Tshisekedi visée par une plainte en Belgique

Un nouveau scandale menace les sphères du pouvoir Congolais. Ce mardi 8 juillet 2025, une plainte judiciaire a été déposée devant la justice belge contre neuf membres de la famille du président Félix Tshisekedi, accusés de pillage minier en RDC, notamment dans les provinces stratégiques du Haut-Katanga et du Lualaba.

Parmi les personnes ciblées figurent des proches du chef de l’État : sa belle-sœur, son fils, plusieurs frères, cousins et même la Première Dame. Tous sont soupçonnés d’être coauteurs ou complices d’actes de corruption liés à l’exploitation illégale de ressources minières.

La plainte, introduite à Bruxelles entre les mains de la procureure fédérale Ann Fransen, a été déposée par les avocats Bernard et Brieuc Maingain au nom de plusieurs ONG katangaises et de quatre anciens directeurs de la Gécamines, géant minier public de la RDC.

Des millions d’euros détournés chaque mois

Selon les plaignants, ce pillage minier en RDC priverait chaque mois l’État congolais de dizaines de millions d’euros. Le document remis à la justice belge se concentre uniquement sur les personnalités congolaises ayant un lien juridique avec la Belgique, laissant entendre que d’autres plaintes pourraient suivre ailleurs.

« D’autres plaintes pourraient être introduites prochainement dans d’autres pays dont sont originaires d’autres pilleurs de nos richesses », a prévenu un représentant des plaignants.

Un système de prédation dénoncé

Si la plainte cible spécifiquement neuf proches du président Tshisekedi, elle précise clairement qu’ils ne sont pas les seuls acteurs impliqués dans ce système de prédation du secteur minier. C’est la première fois qu’un tel dossier vise aussi directement l’entourage immédiat du chef de l’État congolais sur la scène judiciaire internationale.

Ce pillage minier en RDC, dénoncé de longue date par la société civile, alimente une crise de confiance croissante entre le pouvoir et les populations, notamment dans l’ex-Katanga, région historiquement riche en cuivre, cobalt et autres minerais stratégiques.

Accord de paix RDC-Rwanda : le démantèlement des FDLR enflamme les tensions diplomatiques

L’accord de paix signé le 27 juin 2025 à Washington entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, sous la médiation des États-Unis, contient deux engagements majeurs : la levée des mesures sécuritaires prises par Kigali et le démantèlement des FDLR, groupe armé hostile au régime rwandais. Cette clause, saluée par Kinshasa, Kigali et même par le M23, suscite une vive controverse, notamment après la publication d’une lettre ouverte du groupe FDLR adressée à Donald Trump.

Dans cette missive, rendue publique le 7 juillet par la BBC Gahuza, branche kinyarwanda de la BBC, le lieutenant-général Byiringiro Victor, chef des FDLR, remercie l’ancien président américain pour son implication dans l’accord, tout en rejetant l’idée que leur élimination apporterait une solution durable. Il appelle plutôt à « un dialogue global et sincère » pour résoudre les racines du conflit. « Détruire les FDLR ne résoudra pas le problème », insistent-ils.

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Kigali accuse la BBC de promouvoir une force génocidaire

La publication de cette lettre par la BBC a suscité une réaction furieuse du gouvernement rwandais. Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, a posté ce mardi 8 juillet sur X (anciennement Twitter) :

« Il est inacceptable que la British Broadcasting Corporation continue de blanchir, d’assainir et de promouvoir les FDLR, une force génocidaire que la RDC, le Rwanda, les États-Unis et la communauté internationale dans son ensemble se sont engagés à neutraliser. »

Pour Kigali, les FDLR représentent une menace existentielle. Le président Paul Kagame l’a rappelé lors d’une conférence de presse tenue le 5 juillet à Kigali :

« Nous avons des capacités que vous ignorez. Nous pouvons marcher deux mille kilomètres d’ici pour combattre si et quand nous le devons. »

Il a ajouté que le Rwanda ne négociera jamais avec les FDLR, qualifiées de groupe terroriste formé de survivants du génocide de 1994. Ce que dément le groupe, accusant Kigali de manipuler l’opinion internationale.

Une paix encore fragile malgré les engagements

Selon les termes de l’accord de Washington, le démantèlement des FDLR devra être effectif dans un délai de 90 jours. Cette exigence vise à rassurer Kigali, qui justifie la présence de ses troupes en RDC par la nécessité de neutraliser cette milice. En contrepartie, la RDC espère le retrait progressif des forces rwandaises et une réduction de l’influence du M23 dans l’Est congolais.

L’ONU, dans une résolution adoptée en février 2025, a également demandé à Kinshasa de cesser tout soutien aux FDLR, tout en appelant Kigali à retirer ses troupes et à mettre fin à son appui au M23. Une position équilibrée mais encore difficile à concrétiser sur le terrain.

Dialogue ou affrontement : quelle suite pour la paix dans les Grands Lacs ?

Alors que les pourparlers de Doha se poursuivent entre Kinshasa et le M23, la question du démantèlement des FDLR reste un point de cristallisation. Si les autorités congolaises ont promis d’agir, la réalité sur le terrain et les méfiances mutuelles laissent planer l’ombre d’un nouveau cycle d’affrontements.

Et si le démantèlement des FDLR, loin de pacifier la région, risquait plutôt d’ouvrir un nouveau front diplomatique et militaire ?

Drame à Goma : deux adolescents périssent par noyade dans le lac Kivu

Un drame bouleversant s’est produit ce mardi 8 juillet 2025 à Goma, sur les rives du lac Kivu. Deux adolescents du quartier Katindo ont trouvé la mort par noyade alors qu’ils se baignaient dans l’après-midi.

Le chef du quartier, qui a lancé l’alerte en soirée, a confirmé l’accident. Les corps sans vie des jeunes ont été retrouvés au petit matin, grâce à l’intervention de plongeurs. L’émotion était palpable sur les lieux du drame, où familles et voisins se sont rassemblés dans un silence chargé de tristesse.

Noyade lac Kivu : les victimes seront inhumées ce mercredi

Les familles des deux victimes, bouleversées, ont annoncé que les inhumations auront lieu dans l’après-midi du mercredi 8 juillet. L’ambiance est lourde au sein du quartier Katindo, frappé de plein fouet par cette tragédie.

Appel à la vigilance en période de vacances

À la suite de cette noyade dans le lac Kivu, le chef du quartier a appelé les parents à une vigilance accrue. Il a exhorté chacun à surveiller les enfants, surtout en période de vacances, où les risques de baignades non encadrées sont plus élevés.

« Ce drame aurait pu être évité. J’invite les parents à ne pas relâcher la surveillance après les heures de cours », a-t-il insisté.

Paul Kagame :“Nous marcherons 2 000 km pour combattre” — le Rwanda au bord de l’escalade ?

Le vendredi 4 juillet 2025, à l’occasion du Kwibohora31, célébrant la libération du Rwanda, le président Paul Kagame a tenu un discours qui a secoué l’Afrique et au-delà. Lors d’un dîner d’État organisé au Kigali Convention Centre, retransmis par la radio-télévision rwandaise RBA, il a remercié les artisans de la libération de 1994, avant de s’attaquer directement à ceux qu’il considère comme des ennemis du pays.

« Tu ne peux pas prétendre avoir de la valeur tout en refusant aux autres comme toi le droit de vivre », a lancé Paul Kagame en kinyarwanda (« Ntabwo waba ufite agaciro ngo ubuze abantu nkawe ubuzima »), dans une formule aussi symbolique que tranchante.

Dans la foulée, il a affirmé que les atrocités de 1994 ne se reproduiront jamais :

« Ceux qui, autrefois, ont joué avec les Interahamwe, doivent savoir que nous les affronterons encore aujourd’hui », a-t-il prévenu.

« Nous pouvons marcher 2 000 kilomètres pour combattre »

Le président Paul Kagame a ensuite lâché une déclaration-choc, reprise massivement sur les réseaux sociaux :

« Nous avons des capacités que vous ignorez. Nous pouvons marcher 2 000 kilomètres pour combattre si et quand nous le devons », a-t-il déclaré.

Il affirme aussi que les armes retrouvées à Goma et Bukavu — zones congolaises proches du front avec le M23 — n’étaient pas destinées au M23, mais au Rwanda :

« Demandez-leur ce qui s’est passé. Ce n’était qu’une fraction de ce que nous pouvions faire », a-t-il ajouté, avec un ton de défi assumé.

Washington répond : « Kagame est un tigre de papier »

La réponse ne s’est pas fait attendre. Le cabinet Von Batten-Montague-York, LC, un groupe de lobbying républicain basé à Washington DC, a publié une vidéo sur TikTok en réaction aux propos de Paul Kagame.

« Kagame est un tigre de papier – un homme faible qui parle fort devant des citoyens soumis », déclare-t-on dans la vidéo.

Ils vont plus loin :

« Pendant qu’il menace, ses représentants viennent nous supplier de l’aide à Washington, casquette à la main. »
« Nous vous exhortons à ne jamais menacer les États-Unis ni leurs alliés. Signez l’accord de paix, puis repartez. »

Le cabinet conclut en réaffirmant son soutien aux Rwandais pro-démocratie et aux défenseurs de la liberté.

Paul Kagame bluffe-t-il… ou le Rwanda prépare-t-il une nouvelle escalade militaire ?