Lubumbashi : Une usine Pepsi voit le jour à Kiswishi et promet des centaines d’emplois

Lubumbashi, Haut-Katanga — La ville de Lubumbashi entre dans une nouvelle phase de son développement industriel. Ce mercredi, la pose de la première pierre de l’usine d’embouteillage Pepsi a marqué le lancement officiel des travaux à Kiswishi, dans la Zone Économique Spéciale (ZES) de la capitale provinciale du Haut-Katanga.

Ce projet d’envergure, porté par Rendeavour et soutenu par des investisseurs américains, britanniques et norvégiens, vise à renforcer la production locale de boissons gazeuses. Il permettra de réduire les importations, de répondre à la demande croissante du marché congolais, et surtout de créer des centaines d’emplois directs et indirects.

Présente lors de la cérémonie, Lucy Tamlyn, ambassadrice des États-Unis en RDC, a salué un projet « porteur d’opportunités réelles pour le peuple congolais ». Elle a souligné l’importance de ce type d’initiatives pour stimuler la croissance économique durable dans les régions à fort potentiel comme le Haut-Katanga.

Implantée dans la ZES de Kiswishi, cette nouvelle usine bénéficiera d’un environnement réglementaire et fiscal incitatif. Cela favorisera l’installation d’autres industries dans cette zone en pleine croissance.

Ce chantier illustre la force du partenariat international. Il témoigne aussi de la volonté des partenaires étrangers de soutenir une industrialisation maîtrisée, au bénéfice de la population locale.

Au-delà de la production de boissons, ce projet symbolise une nouvelle dynamique : celle d’une RDC tournée vers l’investissement, l’emploi local et la souveraineté économique.

Kolwezi : Judith Suminwa en immersion chez KCC pour un secteur minier plus inclusif et responsable

Kolwezi, 12 juin 2025 — En marge de la Conférence des Gouverneurs, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka s’est rendue sur le site de Kamoto Copper Company (KCC). Cette filiale du géant Glencore exploite le cuivre et le cobalt dans le Lualaba. Ces deux minerais sont au cœur du développement économique de la RDC.

Durant sa visite, Judith Suminwa a échangé avec la direction de l’entreprise, les syndicats, ainsi qu’un groupe de femmes conductrices de poids lourds. Ces femmes brisent les barrières dans un secteur encore très masculin. Pour la cheffe du Gouvernement, leur présence est un symbole fort d’inclusion.

Par ailleurs, elle a appelé à une exploitation minière plus responsable. Elle a insisté sur le respect de la loi sur la sous-traitance, la protection de l’environnement et l’intégration des communautés locales. Selon elle, chaque projet minier doit profiter aux Congolais.

En outre, elle a évoqué la question des infiltrations artisanales dans les zones industrielles. Des mesures concrètes sont en cours pour sécuriser les sites, tout en tenant compte des réalités sociales de l’exploitation artisanale.

Judith Suminwa a également mis en avant le rôle du secteur privé comme levier de croissance. L’État, avec la Gécamines, reste actionnaire et attend des retombées réelles pour la population.

En conclusion, cette visite renforce le dialogue entre l’État et les entreprises minières. Elle marque une volonté claire du Gouvernement d’améliorer le climat des affaires, tout en faisant du secteur minier un vecteur d’emplois, d’équité et de développement.

Dubaï, plaque tournante de l’or du sang africain : le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda au cœur d’un trafic régional

C’est un trafic bien huilé qui prospère dans l’ombre des conflits armés. Selon un nouveau rapport accablant de SwissAid, publié fin mai 2025, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda facilitent depuis plus de dix ans la commercialisation clandestine de l’or extrait illégalement en République démocratique du Congo (RDC), au Soudan et au Soudan du Sud.

La destination principale ? Dubaï, aux Émirats arabes unis. Mais l’Inde et l’Afrique du Sud figurent également parmi les points d’arrivée de cet or issu des zones de conflit.

Des chiffres alarmants, un système opaque

En 2023, le Kenya n’a officiellement déclaré que 672 kilogrammes d’or exportés. Pourtant, SwissAid estime que plus de deux tonnes sortent chaque année de manière illicite vers les Émirats. La ville de Nairobi est devenue, selon le rapport, une plateforme stratégique de transit, où opèrent de nombreuses raffineries d’or soupçonnées de participer activement à ce commerce illégal.

« Ces raffineries pourraient même être un facteur clé des flux illicites d’or », précise SwissAid, ajoutant que leur activité actuelle échappe largement à tout contrôle transparent.

Un projet de loi sur le traitement de l’or, en cours d’examen à l’Assemblée nationale kényane, prévoit de créer une société nationale de traitement de l’or censée encadrer ces raffineries. Mais rien ne garantit que cette réforme mettra un terme aux dérives actuelles.

Un réseau bien établi, au-dessus des lois

Selon SwissAid, une partie importante de l’or extrait de manière artisanale ou frauduleuse en RDC, au Soudan et en Éthiopie transite par les voies terrestres vers le Kenya, avant d’être déclarée comme “propre” et réexportée depuis Nairobi, en toute légalité… ou presque.

En 2024, Kamlesh Pattni, figure emblématique du scandale “Goldenberg” des années 1990 au Kenya, a été sanctionné par les États-Unis et le Royaume-Uni pour sa participation présumée dans un réseau mondial de blanchiment d’or basé au Zimbabwe. Un rappel inquiétant de la résilience des circuits mafieux dans le secteur aurifère africain.

Le poids de l’or du sang

Ce trafic ne se limite pas à l’évasion fiscale : il finance des groupes armés, alimente les conflits, et prive les États africains de revenus vitaux. Chaque gramme d’or exporté clandestinement est souvent taché de sang, celui des populations exploitées ou déplacées par la violence dans les zones minières.

Le rapport de SwissAid appelle à une traçabilité stricte de l’or, à des sanctions internationales renforcées, et à un encadrement transparent des raffineries, notamment au Kenya, principal relais du commerce illicite vers Dubaï.

Tesla s’installe au Maroc : cap sur l’énergie verte et la mobilité électrique

C’est désormais officiel : Tesla s’installe au Maroc. Le géant américain a lancé sa filiale Tesla Morocco le 27 mai 2025, selon les médias locaux. Constituée sous forme de société à responsabilité limitée (SARL), elle est le fruit d’un partenariat entre Tesla International B.V. et Tesla Motors Netherlands B.V., deux entités européennes du groupe d’Elon Musk.

Basée à la Marina de Casablanca et dotée d’un capital de 27,5 millions de dirhams, la nouvelle entité ambitionne de structurer un écosystème complet de mobilité électrique au Royaume. Importation, distribution, maintenance de véhicules, déploiement de bornes de recharge : rien n’est laissé au hasard.

 Énergie solaire et stockage : la vraie révolution Tesla

Mais le projet va bien au-delà de la voiture. Le vrai tournant stratégique se joue du côté de l’énergie renouvelable. L’objet social de Tesla Morocco inclut en effet :

  • L’installation de systèmes solaires photovoltaïques

  • Le stockage stationnaire de l’électricité (via batteries Tesla Powerwall ou Megapack)

  • La vente d’électricité, potentiellement aux entreprises et aux particuliers

Ces activités placent Tesla comme un futur acteur clé de la transition énergétique marocaine, à l’heure où le Royaume mise sur le solaire et l’éolien pour atteindre ses objectifs climatiques.

 Une stratégie panafricaine en gestation ?

Cette implantation ne serait qu’un premier pas vers l’Afrique, continent à fort potentiel pour la mobilité durable et les solutions énergétiques décentralisées. Avec le Maroc comme hub, Tesla pourrait déployer ses technologies dans d’autres marchés du Maghreb et au-delà.

À la tête de cette filiale prometteuse, deux dirigeants : Rafael Arqueza Martin (Espagne) et Shahin Oliver Khorshidpanah (États-Unis). Leur mission : faire du Maroc une vitrine de l’innovation verte à l’africaine.

Choléra en RDC : Une épidémie persistante, plus de 350 morts, que faut-il faire pour l’éradiquer ?

La République démocratique du Congo est confrontée à une épidémie de choléra persistante depuis plusieurs mois. Déclarée par le ministère de la Santé publique, la maladie touche six provinces : le Haut-Katanga, le Tanganyika, la Tshopo, le Kongo Central, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. Des cas sont également documentés dans la capitale, Kinshasa.

Depuis janvier 2025, plus de 18 000 cas ont été enregistrés, avec 350 décès, soit un taux de létalité de 2 %, supérieur à la norme de l’OMS. Une alerte sanitaire majeure pour un pays où l’accès à l’eau potable et à l’assainissement reste un défi quotidien.

Quelles réponses pour stopper l’épidémie ?

Interrogé par un de nos confrère, le Dr Richard Kitenge, Chef de Section des Opérations au Centre des Opérations d’Urgence de Santé Publique et Responsable des opérations choléra, explique :

« Le choléra n’est pas une fatalité. C’est une maladie liée à l’eau contaminée, à l’hygiène défaillante. Stopper sa propagation exige une réponse multisectorielle : traitement rapide des cas, approvisionnement en eau potable, assainissement, et surtout, prévention communautaire. »

Selon lui, les mécanismes clés à renforcer sont :

  • La distribution massive d’eau chlorée dans les zones affectées

  • L’assainissement des latrines et des marchés

  • Le traitement rapide des cas dans des centres spécialisés

  • Le renforcement des capacités du personnel de santé

  • La surveillance épidémiologique en temps réel

  • La communication de proximité avec les communautés

Prévention : les gestes simples qui sauvent des vies

Pour se protéger du choléra, chaque citoyen peut agir. Voici les principales mesures de prévention recommandées par les autorités sanitaires et l’OMS :

  • Boire uniquement de l’eau traitée ou bouillie
    Laver régulièrement les mains à l’eau propre et au savon, surtout avant de manger ou après les toilettes
    Bien cuire les aliments et éviter ceux vendus dans des conditions insalubres
    Nettoyer et désinfecter les ustensiles de cuisine
    Utiliser des latrines et éviter de déféquer à l’air libre
    Garder son environnement propre, surtout autour des sources d’eau

Idjwi : un exemple de mobilisation communautaire

Dans le territoire d’Idjwi, au Sud-Kivu, des travailleurs communautaires appuyés par l’UNICEF mènent des campagnes de sensibilisation sur le choléra et la mpox dans des lieux stratégiques comme les stations de motos-taxis et les écoles. Leur action contribue à diffuser les bons gestes pour prévenir la maladie.

Un remerciement particulier à la Banque mondiale pour son soutien à ces interventions vitales, qui renforcent la résilience des communautés locales face aux épidémies.

Tant que l’accès à l’eau potable et à l’hygiène de base reste limité, le choléra continuera de menacer la vie de milliers de Congolais. Il est urgent d’unir les efforts : autorités sanitaires, partenaires techniques, communautés locales… Le combat contre le choléra est aussi celui de la dignité humaine.

Shabani Lukoo frappe fort pour remettre de l’ordre dans la police et sécuriser les mines

Kolwezi, capitale minière du Lualaba, a reçu la visite remarquée du Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, SHABANI LUKOO BIHANGO J., ce jeudi 12 juin. Objectif : reprendre en main la situation sécuritaire dans une province stratégique, au cœur des enjeux miniers du pays.

Le patron de la sécurité nationale a réuni le commandement provincial de la Police Nationale Congolaise (PNC), déterminé à mettre fin aux dérives observées dans les rangs de la police. D’un ton ferme, il a exigé discipline, rigueur et responsabilité, en particulier dans la sécurisation des sites miniers et la protection des populations riveraines.

« Il est temps d’en finir avec les agents qui salissent l’uniforme et nuisent à la quiétude publique », a martelé le Vice-Premier Ministre devant les autorités locales.

Vers une tolérance zéro face aux dérives policières

SHABANI LUKOO a interpellé l’Inspection Provinciale de la PNC-Lualaba, l’enjoignant à sanctionner sans délai les policiers indélicats. Pour lui, la restauration de la discipline est la condition indispensable à toute amélioration des conditions de travail et de vie des policiers. Une priorité inscrite dans la vision du Président de la République.

Lancement de l’opération « Ndobo »

Autre annonce de taille : le déploiement imminent de l’opération « Ndobo », un plan offensif visant à renforcer les moyens logistiques et financiers du commissariat provincial. Ce dispositif vise à éradiquer la criminalité urbaine et minière et à redonner confiance aux habitants de Kolwezi.

Des infrastructures en chantier

Dans la foulée, le Vice-Premier Ministre a inspecté les travaux du futur commissariat de la commune Manika-Sud. Ce complexe moderne regroupera le commissariat local, l’inspection provinciale de la PNC et la direction de la police de circulation routière. Une infrastructure stratégique pour renforcer la présence de l’État et la capacité d’intervention des forces de l’ordre.

Judith Suminwa redresse l’économie congolaise : baisse des prix, relance industrielle et retour de la confiance

Sous l’impulsion de Judith Suminwa, l’économie congolaise affiche des signes de reprise clairs. Le taux de change reste stable autour de 2 856 CDF/USD depuis août 2024. L’inflation, autrefois à 23,8 %, a nettement reculé sous la barre des 10 %. Les prévisions tablent même sur un taux de 7,8 % d’ici décembre 2025.

En parallèle, les réserves internationales atteignent désormais 6,15 milliards USD. Ce niveau permet de couvrir plus de trois mois d’importations, un signal fort pour les marchés.

Sur le plan social, le gouvernement a rapidement agi. Il a augmenté le Smig à 14 500 CDF en mai 2025. Une seconde revalorisation à 21 500 CDF interviendra dès janvier 2026. Ainsi, des millions de Congolais profitent déjà de meilleures conditions de vie.

Moins de gaspillage, plus d’impact : les choix budgétaires qui changent tout

Le gouvernement a réduit les dépenses superflues. En effet, les dépenses d’urgence sont passées de 33 % à seulement 12 %. Il a aussi abaissé de 30 % le train de vie des institutions. Cette rigueur budgétaire a permis d’augmenter l’investissement public à 44 %.

Les secteurs clés en bénéficient : santé, éducation, infrastructures. La défense également : les soldes des militaires et policiers ont doublé. Par conséquent, l’État renforce à la fois les services essentiels et la sécurité.

 Relance industrielle, baisses de prix et emploi : les preuves d’un changement concret

Les réformes économiques produisent déjà des effets tangibles. Le sac de maïs de 100 kg, qui coûtait 255 000 CDF, se vend aujourd’hui à 150 000 CDF. Cela représente une baisse de 41 %.

Par ailleurs, le manque à gagner sur les carburants a fondu. Il est passé de 340 millions à 31,5 millions USD. Ce recul allège la pression sur les finances publiques.

Sur le front de l’emploi, le projet Transforme mobilise 300 millions USD. Ce programme soutient 25 000 entrepreneurs et devrait créer 75 000 emplois directs.

Les PME profitent aussi de cette dynamique. L’État a validé 1 385 contrats de sous-traitance pour un montant de 2 milliards USD. Ces contrats bénéficient à 786 entreprises congolaises.

En parallèle, le gouvernement a injecté plus de 50 millions USD dans des projets industriels, notamment :

  • SUKI pour le sucre,

  • SOTEXKI pour le textile,

  • NEW CIMAIKO pour le ciment,

  • TRIOMF RDC pour les engrais.

Enfin, le climat des affaires s’améliore. L’État réduit les taxes, combat les tracasseries administratives, et attire les investisseurs.

Judith Suminwa n’a pas seulement promis un redressement. Elle l’a lancé. En moins d’un an, elle a stabilisé la monnaie, relancé la production, et renforcé la justice sociale. Un tournant historique pour l’économie congolaise.

« Vous comptez, vous êtes aimés » : Denise Nyakeru partage un repas plein d’amour avec des orphelins à Kolwezi

Kolwezi, 11 juin 2025 – Dans un geste empreint d’humanité et de compassion, la très distinguée Première Dame de la République, Denise Nyakeru Tshisekedi, a partagé un repas avec des orphelins dans un orphelinat de Kolwezi, ce mercredi 11 juin. Un moment fort en émotions, marqué par la sincérité et la chaleur humaine.

La Première Dame n’est pas venue en simple visiteuse. Elle est venue comme une âme solidaire, profondément marquée par une enfance similaire à celle de ces enfants. « Je suis venue comme une fille qui a grandi sans ses parents, et qui sait, au plus profond d’elle-même, ce que signifie avoir faim. Non pas seulement de pain, mais de présence », a-t-elle confié avec émotion.

Ce jour-là, elle n’a pas seulement partagé un repas. Elle a partagé une partie de son histoire. Elle s’est assise à la même table que les enfants, a porté les plus petits, les a nourris, les a écoutés. Une image forte : celle de la Première Dame, pleine de tendresse, donnant la cuillère au plus jeune pensionnaire de l’orphelinat. Une scène qui a profondément ému les témoins.

« Vous comptez pour moi, vous êtes aimés », a-t-elle déclaré, les yeux brillants d’émotion, avant de quitter les lieux. Elle a insisté sur le fait que chaque enfant mérite d’être entouré, soutenu et aimé, peu importe son passé ou ses origines.

Cette visite dépasse le symbole. Elle incarne l’engagement sincère de Denise Nyakeru Tshisekedi envers les enfants vulnérables de la République Démocratique du Congo. À Kolwezi, elle a offert bien plus qu’un repas : elle a semé des graines d’espoir et de dignité dans le cœur de ces enfants.

Kolwezi se métamorphose : Hôpital, aéroport, échangeur… Tshisekedi propulse le Lualaba dans une nouvelle ère !

En séjour depuis le 9 juin dans la province du Lualaba, le Président Félix Tshisekedi a lancé une série d’inaugurations majeures. Objectif : accélérer la modernisation des infrastructures publiques.

Le 11 juin, à Kolwezi, il a ouvert officiellement l’Hôpital Général de Référence de Mwangeji. Entièrement équipé, ce centre hospitalier de niveau tertiaire dispose de 200 lits. Il marque une avancée cruciale pour une population longtemps privée de soins de qualité.

Dans la foulée, le chef de l’État a également inauguré le nouveau bâtiment de la division provinciale de la santé. Ce centre administratif permettra une meilleure coordination des services médicaux.

Mobilité et transport : trois ouvrages majeurs

Toujours le 11 juin, trois autres infrastructures ont été inaugurées dans le secteur des transports :

  • Un échangeur routier moderne, de type trompette, long de 2,5 km. Il comprend deux ponts, de 58 et 27 mètres, des voies élargies, un séparateur central, un éclairage public et un aménagement paysager. Cet ouvrage devrait désengorger un axe logistique vital de la ville.

 

  • Un nouveau terminal à l’aéroport de Kolwezi, conforme aux normes de l’OACI. Ce bâtiment de 10.000 m² comprend deux ailes pour les vols nationaux et internationaux, un salon VIP et deux bras satellitaires. Kolwezi se dote ainsi d’une plateforme aéroportuaire digne des grandes capitales africaines.

 

  • Une caserne anti-incendie moderne, construite sur plus de 1.000 m². Elle comprend un module administratif avec tour de contrôle, un garage, des logements et du matériel adapté. Cette infrastructure renforce la sécurité de l’aéroport.

Le Président a également inauguré les nouveaux locaux de la Direction des impôts de Lualaba (DIL) et de la Direction des recettes non fiscales (DRNOFLU). Ces bâtiments modernes vont renforcer la gestion fiscale de la province et améliorer la collecte des recettes.

Prenant la parole, la gouverneure Fifi Masuka a salué l’engagement présidentiel :

« Ces infrastructures, érigées malgré les défis sécuritaires, prouvent l’amour du Président Tshisekedi pour notre peuple. »

De son côté, le Vice-Premier ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, a rappelé que ces projets s’inscrivent dans le programme national de développement local des 145 territoires. Un plan visant à désenclaver les provinces et à poser les bases d’un développement durable.

La gouverneure a conclu par un appel fort :

« L’amour de la patrie passe par la protection des biens publics. Conservons-les pour les générations futures. »

kolwezi inaugure le nouveau siège de la ceni un symbole fort de soutien à la démocratie

Après avoir lancé les travaux de la 12ᵉ Conférence des gouverneurs à Kolwezi, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est rendu ce mardi 10 juin dans la commune de Dilala pour procéder à l’inauguration du nouveau bâtiment provincial de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Ce nouvel édifice, de type R+1, comprend treize bureaux, deux grandes salles de réunion réparties sur les deux niveaux, une salle de formation, un entrepôt et divers espaces utilitaires, offrant ainsi un cadre de travail moderne, sécurisé et fonctionnel.

Lors de la visite guidée, la gouverneure du Lualaba, Fifi Masuka, a souligné l’urgence qui a motivé cette réalisation. Depuis son installation à Kolwezi, l’antenne de la CENI évoluait dans des locaux loués, ce qui nuisait à son image et entravait ses opérations électorales. Pire encore, la CENI faisait face à un avis de déguerpissement imminent.

« C’est devant cette impasse que le Gouvernement provincial s’est engagé à répondre au besoin exprimé par cette institution, afin de lui offrir un cadre de travail adéquat pour assumer pleinement sa mission démocratique », a expliqué Fifi Masuka.

Présent à la cérémonie, le président de la CENI, Denis Kadima, a salué cet appui du gouvernement provincial qu’il a qualifié de geste fort en faveur de la démocratie.

Selon lui, ce nouveau siège permet désormais :

  • de regrouper tous les services de la CENI dans un environnement institutionnel digne ;

  • de centraliser les bureaux et l’entrepôt dans un espace sécurisé unique ;

  • d’organiser des formations, des réunions et des activités de sensibilisation sans dépendre de locations extérieures.

Ce bâtiment symbolise ainsi non seulement une réponse concrète à un besoin logistique, mais aussi une volonté affirmée de renforcer les institutions électorales dans les provinces.