RCA-dialogue républicain : la présidence reçoit l’opposition

L’objectif  de cette rencontre est d’évoquer les désaccords autour du futur comité censé organiser le dialogue républicain dans le pays.

 

Les représentants de l’opposition et de la société civile étaient reçus, vendredi 9 juillet, par le ministre d’État et directeur de cabinet de la présidence centrafricaine, Obed Namsio. Objectif : évoquer les désaccords autour du futur comité censé organiser le dialogue républicain dans le pays. Le 30 juin dernier, un décret présidentiel organisant ce comité a suscité la colère de l’opposition.

C’est avant tout une question de représentativité. Pour l’opposition, le nombre de sièges accordés au pouvoir en place est trop important par rapport aux autres.

« Un décret a été pris par le président de la République pour mettre en place ce comité, complètement déséquilibré et qui fait la part belle à la majorité présidentielle et à ses déclinaisons. Nous voulons une répartition équitable. S’il y a cinq places pour les pouvoirs publics, il faut qu’il y en ait cinq pour l’opposition démocratique, la société civile et ainsi de suite », explique Crépin Mboli Goumba, président du parti Patrie.

Concrètement, il demande qu’un nouveau décret soit pris. Il salue par ailleurs cette rencontre, même s’il reste prudent : « Il est à noter et à saluer, en passant, qu’on ait été reçus, nous, opposition démocratique et partie de la société civile. Le chemin est long, la confiance absente, ne préjugeant de rien… Une seule hirondelle ne fait pas le printemps. Nous attendons et nous jugerons sur les faits. »

Du côté du pouvoir, Albert Mokpème, porte-parole de la présidence, estime que la réunion s’est déroulée dans de bonnes conditions : « Nous avons entendu l’appel qu’ils ont lancé par rapport à la tête de répartition des postes. Il faut que l’on soumette le problème au chef de l’État et je pense qu’un arbitrage sera fait pour pouvoir voir dans quelle mesure satisfaire ces revendications. »

RCA-« RCA 2050 » : Validation des rapports définitifs élaborés par le CIS-SA

La validation desdits rapports a eu lieu à l’issue d’un atelier organisé du 08 au 09 juillet 2021 à Bangui.

 

Les rapports définitifs sur l’étude rétrospective sur la bonne gouvernance économique, bilan des plans et programmes antérieur ont été validés par les membres de l’équipe technique prospective et  les représentants des départements ministériels et quelques experts internationaux.

Le gouvernement centrafricain, en partenariat avec le PNUD s’engage à réaliser mutuellement  une étude nationale prospective « RCA 2050 », devant définir la République centrafricaine à l’horizon d’une génération. Cette étude qui s’articule en plusieurs étapes commence par une étude rétrospective qui concerne six (6) thématiques dont celles relatives à la gouvernance économique et bilan des plans et programmes antérieure, ont été confiée au Cabinet CIS-SA à la suite d’un processus de recrutement par la coordination de l’ETP.

Après une série d’analyses, les 70 experts nationaux et internationaux qui ont émis des amendements et des suggestions sur le fond et la forme du document, avant de procéder à sa validation à la fin de cette plénière de deux jours.

Le Coordonnateur-Technique du projet RCA vision 2050, Nerry Urbain Cyrille MBALLA se réjouit de la validation de ce rapport qui est la première phase de cette étude nationale prospective.

« Ce document permet de faire un diagnostic de notre pays en ce qui concerne le programme et le plan qui ont été élaborés. Ce document réalisé relève les points fort et faible d’un plan politique et économique des différents gouvernements qui se sont succédé à la tête de ce pays. L’idée, c’est de voir un peu la tendance de l’économie centrafricaine, quel est le taux de la croissance  qu’on a réalisé dans le pays, quels sont les secteurs qui ont contribués à la réalisation de cette croissance et quel est l’apport des différents secteurs de l’économie centrafricaine », a-t-il expliqué.

La validation de ce rapport est la première phase de l’étude nationale de prospective, et la deuxième portera sur l’analyse prospective suivi de la troisième et quatrième phase.

Selon Félix MOLOUA, ministre d’Etat chargé de l’Economie, du plan et de la coopération internationale, l’étude prospective est une démarche qui explore le futur à travers les approches multidisciplinaires et systématiques. La démarche se décline en cinq étapes, notamment l’étude rétrospective, l’analyse prospective, la construction des scénarii, la formulation de la vision et l’opérationnalisation de la vision.

Il est à rappeler que cette étude nationale prospective pour le développement de long terme du pays est appuyée par le PNUD et la Banque mondiale. Elle a été lancée le 20 novembre 2020 par le Président de la République Faustin Archange TOUADERA.

RCA-Bria : tension entre les Casques bleus et les mercenaires de Wagner

Les tensions sont toujours aussi vives entre les mercenaires de Wagner et les Casques bleus de la Minusca.

 

Trois jours après la tentative d’arrestation à Bria du chef du détachement des forces armées centrafricaines (FACA), la tension est toujours vive entre les mercenaires de Wagner et les Casques bleus de la Minusca, provoquant ainsi un face-à-face tendu entre eux dans un quartier de Bria la semaine dernière.

Depuis quatre jours, on assiste miraculeusement à un départ massif des jeunes de Bria pour la capitale Bangui. Ils évoquent la situation sécuritaire qui prévaut en ce moment dans leur ville.

Selon plusieurs d’entre eux, les mercenaires de la société russe Wagner ont juré de mener une opération musclée dans les prochains jours dans les différents quartiers de la ville.

« Officiellement, les hommes de Wagner disaient qu’ils vont chercher des armes et des effets militaires, mais officieusement, leur objectif serait d’arrêter massivement les jeunes qu’ils considèrent désormais comme des complices du capitaine des FACA en fuite », affirment-ils.

Ainsi, quelques-uns d’entre eux sont partis alerter le service des droits de l’homme et de sécurité  des Nations unies. Mais ce samedi 10 juillet vers 16 heures, une colonne des mercenaires de Wagner, lourdement armés et dans leur véhicule, est entrée dans le quartier Mandet, situé au centre-ville. Les Casques bleus, informés aussi de la nouvelle, ont suivi les hommes de Wagner dans ce quartier. Lourdement armés dans leur véhicule blindé, les Casques bleus, arme au poing,  ont pris position dans des coins stratégiques du quartier Mandet face aux mercenaires de Wagner. Mais face à la présence de la Minusca, les mercenaires de Wagner ont laissé tomber leur plan et retournent dans leur base.

Désormais, les Casques bleus affirment que chaque déplacement des Wagner sera suivi d’une équipe armée afin d’enquêter de près sur leurs faits et gestes.

Rappelons que le jeudi dernier, un capitaine de l’armée nationale, chef du détachement militaire à Bria a failli d’être arrêté par les mercenaires de Wagner. Soupçonné d’avoir vendu des armes aux jeunes de Bria qu’ils considèrent comme des « complices » des rebelles, l’homme avait pris fuite, et s’est réfugié dans la base de la Minusca. Ce qui a provoqué une vive tension entre les Casques bleus et les hommes de Wagner qui accusent désormais les jeunes de Bria, notamment du quartier Mandet d’être des complices de ce fameux capitaine.

RCA : voici les 134 députés de la Nation

Ceux-ci ont été élus à l’issue des élections législatives organisées à travers le pays. Six circonscriptions électorales connaitront les élections résiduelles à la fin de ce mois de juillet 2021.

 

Liste des députés élus au 1er tour :

  1. 1er arrondissement : Henri-Matie Dondra (MCU)
  2. 7e arrondissement : Christian Limbio Tekpe (Indépendant).
  3. Mbaïki 3 : Hassan Akhras (Indépendant).
  4. Mbaïki 4 : Jean Claude Ngonga (MCU)
  5. Mbaïki 5 : Magloire Jocelyn Makango (MCU)
  6. Grimari 1 : Sédar Sall Karim (MCU)
  7. Bouca 1 : .Justin Gourna Zako (MCU)
  8. Mobaye 2 : Heureux Maxime Ngarendo (Indépendant).
  9. Bria 1 : Max Sylvain Balenda (Indépendant).
  10. Kembe : Assindaka Didace (Indépendant)
  11. Zémio : Eric Gervais Kpiodigui (Patrie)
  12. Djéma : Hermane Lambert Akovourou (Patrie).
  13. Rafai : Dieudonné Gbiatou (Patrie).
  14. Obo 1 : Ernest Mizédio (URCA)
  15. Berberati 3 : Thierry Kamach (Mouni).
  16. Berberati 4 : André Nalké Dorogo (URCA).
  17. Nola 2 : Marien Diodonné Djema (Mouni)
  18. Ndélé 2 : François Moussa Yakota (PGD).
  19. Bakala : Dorothée Tiyangou (UNDP).
  20. Paoua 4 : Percus Kette (MLPC)
  21. Bambouti : Bernard Gbissigui Anioue (KNK)
  22. Bayanga : Gomina Pampali née Monganga David Bernadette (UNADER)

Liste des députés élus au 2e tour :

  1. 2e Arrondissement 1 : Follot Gabriel Mairie Raoul (RDC)
  2. 2e arrondissement 2 : Mathurin Massikini (RDC)
  3. 3e arrondissement 3 : Mme Rachel Yassindali (Indépendante)
  4. 4e arrondissement 1 : Ephrem Dominique Yandocka (ITA)
  5. 4e arrondissement 2 : Louis Roi Nguehoroum (URCA)
  6. 5e arrondissement 1 : Louis Albert Goni (MCU)
  7. 5e arrondissement 2 : Ernest Konguere (MCU)
  8. 5e arrondissement 3 : Amédée Negba Kpingo (RDD)
  9. 6e arrondissement 1 : José Titus Ngoungbo (RDC)
  10. 6e arrondissement 2 : Dominique Kakara Guerengbo (Indépendant)
  11. 8e arrondissement 1 : Thierry Ndomadji Legon Ndoyo (Indépendant)
  12. 8e arrondissement 2 : Guy Samuel Nganatoua (Indépendant)
  13. Bamingui : Francisco Moundjouvouko (CDE)
  14. Ndele1 : Alime Aziza Soumaine (MCU)
  15. Mobaye 1 : Aurélien Simplice Kongbelet-Zingas (KPDS)
  16. Mobaye 3 : Henri Mylla Vigner (MOUNI)
  17. Satema 1 : Vidal De Bon Coeur Siopathis (RDC)
  18. Obo 2 : Albert Guinimonguimi (URCA)
  19. Ouadda 1 : Nabia Koundjou Abdel-Karim (MCU)
  20. M’baïki 1 : Brice Kevin Kakpayen ( INDÉPENDANT)
  21. M’baïki 2 : Jean Thalhys Bangue (R.D.D)
  22. Mongoumba 1 : Joseph Ngoïta (MCU)
  23. Berberati 1 : Jean Sosthène Dengbe (INDÉPENDANT)
  24. Berberati 2 : Clément Ndombe (MCU)
  25. Carnot 3 : Jean Robert Gotao (P.G.D)
  26. Dede-Mokouba 1 : Serge Alain Liguela Mboutou (MLPC)
  27. Gamboula 1 : Tefal Kolou (MCU)
  28. Sosso-Nakombo 1 : Achanga Bertrand Nakombo (MOUNI)
  29. Bangassou 1 : Maurice Bazzambo-Ngbongo (INDÉPENDANT)
  30. Bangassou 2 : Nzoungou Samuel (MCU)
  31. Gambo 1 : Michel Kpingo (MCU)
  32. Ouango 1 : Théophile Ngonda (ADP)
  33. Ouango 2 : Rodrigue Yvon Brice Sialo Ngboda (RDC)
  34. Kaga-Bandoro 2 : Arme Birot (MKMKS)
  35. Bimbo 1 : Brice Rufin Molomadon (M.D.D)
  36. Bimbo 2 : Henry Josée Gbogouda (INDÉPENDANT)
  37. Bimbo 3 : Joseph Bendounga (MDREC)
  38. Bimbo 4 : Virginie Baïkoua (MCU)
  39. Bimbo 5 : Annie Molomadon Née Izoungou (MDD)
  40. Damara 1 : Nestor Nali Mamadou (MCU)
  41. Bouca 2 : Jean-Bosco Namtoua-Koussi Guidomon (MLPC)
  42. Paoua 1 : Lucien Mbaîgoto (MOUNI)
  43. Paoua 2 : Justin Dotar-Ganguenon (INDÉPENDANT)
  44. Paoua 3 : Romain Penendji-Lami-Ya (MCU)
  45. Bambio 1 : Aristide Goundissa (MCU)
  46. Nola 1 : Pélagie Ngaïndiro Née Senzoure Yatrandji (KNK)
  47. Nola 3 : Sylvain Bombo (INDÉPENDANT)
  48. Birao 1 : Daniel Andal Djouma (INDÉPENDANT)
  49. Birao 2 : Dekalve Chengaba Rossni (MCU)
  50. Ouanda-Djalle 1 : Idriss Sende Adam (INDÉPENDANT)

Liste des députés élus aux législatives partielles :

  1. Yalinga 1: Richard Gonguere (MCU)
  2. Mala1 : Marthe Lakonte-Gaomeda (MCU)
  3. Boganda 1 : Michel Yembe (KNK)
  4. Carnot 1 : Evariste Ngamana (Indépendant)
  5. Baboua 1 : Laurent Ngon Baba (PAD)
  6. Baboua 2 : Luc Ninga (MLPC)
  7. Baoro 1 : Mathieu Simplice Sarandji (MCU)
  8. Bouar 3 : Georges Yalakanga (KNK)
  9. Boali 1 : Firmin Ngrebada (MCU)
  10. Bossangoa 1 : Jean Barkes Ngombe-Kette (Indépendant)
  11. Bossangoa 3 : Emilie Bernadette Gambo, née Souaninzi (MCU)
  12. Bossangoa 4 : Marie Brigitte Bozeze née Ouilibozoumna Nambeam (KNK)
  13. Markounda 1 : Emilie Beatrice Epaye née Moundy (Indépendante)
  14. Nana-Bakassa 2 : Florent Kema (KNK)
  15. Bocaranga 1 : Anicet Georges Dologuele (URCA)
  16. Bocaranga 3 : Martin Ziguele (MLPC)
  17. Bossemptélé 1 : Jacques Ngaina (KNK)
  18. Ngaoundaye 1 : Bernard Dillah (MLPC)
  19. Ngaoundaye 2 : Antoine Koirokpi (MLPC)
  20. Ippy 1 : Francis Rufin Ouatende (KNK)

Liste des députés élus au second tour des partiels

1.3eme arr 1: Zacharie Yaou MAFOUR, Indépendant PAD

2.3eme arr 2: MÉCKASSOUA Abdou Karim, CDE.

3.Alindao 1: Virginie-Béatrice BANDÉKO, MCU

4.Alindao 2: Geoffroy Noël TAGBA, MCU

5.Mingala: Firmin ENDJIZÉMO, Ind.,

6.Zangba: Hissène HAMAT, Ind

7.Bria 2: Jacques TAFAGO, URCA

8.Ndjoukou: Jean-Claude KOMIA SAMBIA, Ind

9.Sibut: Félix YANGAKOLA, Ind

10.Boda: Narcisse DAMBALÉ, Ind

11.Boganangone: Patrice OFÉING ALI, KNK

12.Amada-Gaza: Ousmane GBALASSOUNDOU, KNK

13.Carnot 2: Vivien Hervé GABA, Ind

14.Kaga-Bandoro 1: Valérie Claude BIFANE, Ind

15.Kaga-Bandoro 3: Simon DANGAVO

16.Mbrès: Thomas RABÉ, MOUNI

17.Abba: Marc ISSA, KNK

18.Bouar 1: Fleury Junior PABANDJI, MCU

19.Bouar 2: Mme BE-YAMISSI SANA née Kambiri SALAMATOU, MCU

20.Bouar 4: Jonas DONON, PAD

21.Bogangolo: Jean Galvanis GASSIYOMBO, Ind

22.Bossembélé: William Séraphin WABEM MBETÉ, MOUNI

23.Yaloké 1: Auguste BOUKANGA, URD

24.Yaloké 2: Richard Steve TORANGA, MCU

25.Bambari 1: Mme Rachel NGAKOLA, BTK

26.Bambari 2: Aubin AMASSEKA AMOUDOU, MCU

27.Bambari 3: Anatole NDEMAGOUDA GBAGO, MCU

28.Bambari 4: ALI SALEH, MCU

29.Ippy 2: Christophe Arsène WAPOU, MCU

30.Kouango 1: Barthelemy Louis-Marie ZOUMARA, Ind

31.Kouango 2: Sylvain MARANDJI, PS

32.Batangafo 1: Jean de Dieu DAMARASS-DAMANGUERÉ, MCU

33.Batangafo 2: Mme DUCAS née TANDOUM Carmen, Ind

34.Bossangoa 2: Mme Christiane DORAZZE SÉRÉFESSENE, Ind

35.Kabo 1: Mme Chantal Merveille TOHOMANE, MCU

36.Kabo 2: Hugues Abdjaz NDOLINGAR, CDE

37.Nana-Bakassa 2: Sylvain-Eugène NGAKOUTOU-PATASSÉ, CANE

38.Nanga-Boguila: Auguste DOKOANE, Ind

39.Bocaranga 2: Fidèle PANDJIKANE, MCU

40.Koui: DAHIROU Mohamadou, MCU

41.Ngaoundaye 3: Ernest BONANG, URCA

42.Paoua 2: Timoléon MBAÏKOUA, PCDI

43.Paoua 5: Emmanuel MAMYA, MCU

 

 

 

 

RCA-Bimbo : deux présumés braqueurs passé à tabac par une foule en colère

Un braquage à domicile s’est produit dans la nuit du dimanche à lundi 5 juillet dernier au quartier Bimbo 3.

 

L’un des braqueurs est une femme, et un autre est un caporal-chef de l’armée nationale. Ce dernier a été tué, et la fille a été arrêtée et transférée à la justice.

Un braquage spectaculaire impliquant un caporal-chef de l’armée nationale et une fille a eu lieu au quartier Bimbo 3 dans la nuit du dimanche à lundi 5 juillet 2021. L’acte criminel s’est produit au domicile privé d’un particulier à côté du grand séminaire de Bimbo. Les assaillants étaient au nombre de trois quand ils sont entrés par effraction dans le domicile de cette paisible famille de Bimbo. Après l’alerte du propriétaire, les jeunes du quartier se sont mobilisés en nombre pour affronter les assaillants.

L’un des braqueurs, blessé, a réussi à prendre la fuite, laissant derrière lui deux autres dont une fille et un militaire de l’armée nationale.

Cependant, vu la colère de la foule, victime à répétition des actes de braquage dans ce quartier de Bimbo 3, le caporal-chef a été tabassé jusqu’à la mort cette nuit, tandis que la fille a été gravement blessée et transférée à la gendarmerie.

Selon l’identification du caporal-chef tué, celui-ci est âgé d’une vingtaine d’année, et il est le fils de l’ancien ministre Gaby Francky Leffa. Il aurait été tué en face du séminaire qui n’est pas loin du domicile de son père ex-ministre Leffa.

Pour l’heure, la fille braqueur attend  d’être présentée au parquet du tribunal de grande instance de Bangui.

RCA : viol d’une jeune fille de 19 ans, un suspect en détention à l’UMIR

Un violeur  présumé âgé de 57 ans a été interpellé par une foule au quartier Saïdou, dans le deuxième arrondissement de Bangui.

 

Il aurait abusé sexuellement d’une jeune fille de 19 ans au quartier 92 logements. Il se faisait passer pour un médecin, en tout cas il travaille dans le métier, selon les parents de la victime.

Il s’appelle Raymond NGBAHOUMBI, âgée de 57 ans, et travailleur dans un poste de santé d’urgence au quartier 92 logements, dans le sixième arrondissement de Bangui.

Il a croisé sa victime pour la première fois dans ce centre de santé lorsque ses parents l’ont amené pour un mal au ventre. C’est en ce moment que la victime de 19 ans et ses parents ont rencontré le présumé violeur qui est sans doute Monsieur Raymond  NGBAHOUMBI. Après consultation, l’homme  a prescrit des ordonnances comme quoi l’enfant a des infections ventrales par suite de staphylocoque chronique. Les parents ont investi de l’argent pour le traitement de l’enfant, et  ce médecin a fini le premier traitement.

Comme si le jeu était bien préparé, ce soi-disant  médecin a demandé à la jeune fille de revenir une semaine plus tard pour des vérifications.

Comme prévu, la date du deuxième rendez-vous est arrivée, et la jeune fille entre dans le bureau de son médecin. Quelques secondes plus tard, celui-ci  a fait doser sa victime par une injection qui l’a fait endormir complètement.

Par la suite, le soi-disant médecin lui a fait des actes d’amour durant un moment. À son réveil,  la jeune fille se sentait très fatiguée.

Rentré à la maison, elle expliquait tout à ses parents qui sont venus au poste de santé pour retrouver le docteur, mais il était absent à son bureau. Malheureusement, un mois plus tard, la jeune fille est déclarée enceinte, le faux médecin a pris fuite, il abandonne son poste de travail à une autre personne. Les parents l’ont cherché en vain partout.

Mais le samedi dernier, son Dieu n’était pas avec lui. L’un des parents de la jeune fille l’a croisé au marché Saïdou en train d’acheter des médicaments dans une pharmacie. Au moment où il  lève ses yeux, il observe le parent de sa victime, et prend la poudre d’escampette dans tous les sens, pourvu qu’il disparaisse de vie de son beau-père qui est à sa trousse. Malheureusement pour lui, il a été attrapé  quelques mètres plus loin par une foule immense.

Il est transféré à l’unité mixte d’intervention rapide (UMIR). Pour l’heure, l’homme attend son déferrement devant le parquet de Bangui.

RCA : l’ONU fait état de l’insécurité grimpante à Bangui

Un communiqué du bureau des affaires humanitaires de l’ONU publié ce mardi, a affirmé que des milliers de centrafricains sont « en danger imminent ».

 

Une situation d’insécurité civile qui prend de l’ampleur, notamment à cause des violences à 300 kilomètres à l’est de la capitale Bangui.

En proie à des conflits internes incessants depuis 2013, la Centrafrique continue d’orner la liste des pays les plus instables d’Afrique. Un régime démocratique tangible, un système de santé au bord du gouffre sans compter des coups d’États à répétition, la situation du pays inquiète la communauté internationale.

Un document du bureau des affaires humanitaires des Nations Unies avance que « depuis une semaine, la vie de milliers de civils est en danger imminent à cause des violences armées répétitives à Alindao, où certains groupes de la population ont été particulièrement ciblés. » Une attaque lancée le 30 juin dernier à Alindao par des rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) avait ôté la vie à sept personnes selon les Casques bleus présents sur place. La menace des groupes armés sur le territoire et la persistance des conflits créé un afflux considérable de déplacés. À la fin 2020, la République centrafricaine comptait pas moins de 1,2 millions de réfugiées sur le continent, notamment au Cameroun, au Tchad, en République démocratique du Congo selon l’ONU.

« Ces personnes qui vivent au jour le jour sont désormais coupées de leurs petites sources de revenus, la nourriture se fait de plus en plus rare. Elles vivent dans la peur et le traumatisme », poursuit le communiqué.

Pour Denise Brown, coordinatrice humanitaire de Ocha en Centrafrique il faudrait que « toutes les parties au conflit doivent arrêter toute violence contre les civils, les infrastructures civiles, les acteurs humanitaires et respecter le droit international humanitaire. »

Risque de famine

Même si la guerre a considérablement baissé d’intensité depuis 2018, un rapport des Nations Unies classe le pays comme le deuxième plus pauvre au monde. Outre l’insécurité qui y règne, les populations affrontent aussi la famine. Fin mai, L’ONU a estimé que près de la moitié de la population était en « situation d’insécurité alimentaire », en raison de l’épidémie de coronavirus, mais également à cause de la situation sécuritaire.

Depuis fin décembre 2020, les forces gouvernementales ont réussi à arracher les agglomérations et une bonne partie des deux tiers du pays aux mains des rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Des zones qu’ils contrôlaient depuis plusieurs années, essentiellement grâce au renfort de soldats rwandais et à la présence de centaines de paramilitaires russes combattant à leurs côtés.

RCA : détonations d’armes automatiques à Paoua

La ville de Paoua, chef-lieu de la préfecture de Lim-Pendé a été secouée ce mardi vers 13 heures par des détonations d’armes automatiques, provoquant  la paralysie  de la ville.

 

Toutes les boutiques sont fermées, les circulations interrompues, les chars de guerre positionnés sur des points stratégiques de la ville.

Selon des sources locales, c’est aux environs de 13 heures ce mardi 6 juillet que les habitants de Paoua se sont réveillés par des tirs assourdissants provenant de la base des forces armées centrafricaines (FACA).

Selon des sources locales, à l’origine, des malentendus entre les éléments de l’unité spéciale mixte de sécurité (USMS), les éléments des forces armées centrafricaines (FACA) et leurs alliés mercenaires russes de la société Wagner. Le marché central est totalement paralysé, et la circulation est quasi inexistante.

Selon un témoin de la scène, les hommes de Wagner ont sorti leur dernier engin de guerre, et le positionnent sur des points stratégiques de la ville.

« Des chars blindés de guerre russes sont déployés au rond-point de Paoua, les canons braqués vers le quartier musulman, à mi-chemin entre la base USMS et le centre-ville », a-t-il déclaré.

Pour l’heure, l’État-major n’a pas encore réagi sur l’affaire.

Rappelons qu’en novembre dernier, un incident  militaire entre les FACA et les USMS avait fait  un mort et deux blessés.

RCA-Paoua : deux camions de transport des marchandises incendiés par la CPC

Deux camions des transports des marchandises, ont été incendiés par les combattants rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans la localité de Zom.

 

Deux camions des transports des marchandises en provenance  de Paoua, dans la préfecture de Lim-Pendé,  et à destination de Bangui, capitale de la République centrafricaine, ont été incendiés par les combattants rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans la localité de lia, situé entre Paoua et Bozoum, près du village Gani.

Selon des sources locales, les deux camions, de marque Mercedes six roues, en provenance de Paoua, dans la préfecture de Lim-Pendé, transportant des marchandises des commerçants ainsi que des passagers à destination de Bangui quand ils sont tombés dans une embuscade tendue par les éléments de 3R, membre de la  CPC  au village lia, non loin du village Gani, situé entre Paoua et Bozoum.

Les faits se sont produits ce dimanche 4 juillet. Après quelques minutes de discussion  avec les conducteurs, les rebelles ont mis le feu aux deux camions vers 13 heures et quittent le lieu.

Rappelons qu’il y’a exactement un mois, Deux camions des transports des marchandises, dont l’un était en provenance de Mbaïmboum, au Cameroun, et l’autre en provenance de Berberati, à l’ouest de la   RCA, ont été incendiés par les combattants rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans la localité de Zom, situé à 25 kilomètres de Man, près de la frontière avec le Cameroun.

Depuis l’offensive de l’armée nationale appuyée par des mercenaires de Wagner contre les rebelles du CPC, ces derniers se sont repliés  dans des petits villages au milieu de nulle part, et commettent des exactions sur les usagers  des routes reliant les villes du nord-ouest.

RCA : l’opposition conteste le comité d’organisation du dialogue républicain

Le décret présidentiel organisant ce comité a été signé le 30 juin, mais les différents mouvements d’opposition questionnent la composition de ce comité.

 

En Centrafrique, plusieurs grands mouvements d’opposition réagissent, ce lundi 5 juillet 2021, dans trois communiqués à la mise en place du comité d’organisation du dialogue républicain.

La position de l’opposition est unanime : ce comité est « déséquilibré ». Pour Martin Ziguélé, il y a de « graves manquements » qui ne sont pas de nature à conduire ce « rendez-vous dans la sérénité vers des résultats consensuels ». « Ce comité fait la part belle à la majorité présidentielle et ses différentes déclinaisons », dénonce Crépin Mboli Goumba. « L’organisation du dialogue attendu doit être exemptée de suspicion », ajoute le leader de Patrie.

Martin Ziguélé et Crépin Mboli Goumba assurent subordonner leur participation au futur dialogue « à la révision du décret » pour le premier, et « à un consensus sur le comité d’organisation » pour le second.

Il s’agit d’un faux procès pour les autorités. « Le travail a été minutieusement fait, on a voulu que tout le monde soit représenté, parmi les personnalités reçues lors des consultations », assure le ministre porte-parole de la présidence.

Ce comité préparatoire au dialogue doit être composé de 24 membres, dont le président sera nommé directement par Faustin-Archange Touadéra. Opposition, confession religieuse, pouvoir public, société civile y ont un poste. Placé sous l’autorité directe du président de la République, ce comité doit lui rendre des comptes fidèlement, précise le décret.