RCA : 3 policiers grièvement blessés dans un accident de la circulation

L’accident a eu lieu mardi 21 juillet au village Kiné, situé à 204 kilomètres de Bangui sur l’axe Sibut-Dékoua, dans la préfecture de Kémo.

Mardi 21 juillet, vers 14 heures, un véhicule tout neuf de la police, issu de la dernière dotation de l’Union européenne aux forces de sécurité intérieure la semaine dernières, en partance pour la ville de Kaga-Bandoro, avec une dizaine des agents de la police à bord, aurait fait des tonneaux à 18 kilomètres de la ville de Sibut, au village Kiné sur l’axe Dékoua. Plusieurs agents ont été blessés, dont 3 grièvement.

En effet, selon le ministère de la Sécurité publique, le véhicule accidenté ainsi que les agents à bord ont été affectés au commissariat de Kaga-Bandoro. Mais avant leur départ de Bangui, il y avait de doute sur la capacité du chauffeur, un auxiliaire encore en formation à l’école nationale de la police. L’homme aurait expliqué à sa hiérarchie qu’il n’a jamais fréquenté la zone avec un véhicule de ce type (BJ80) neuf, surtout avec de nombreux agents à bord. Qu’à cela ne tienne, il peut y aller, selon sa hiérarchie. Finalement, en arrivant au village Kiné, 18 kilomètres de Sibut, l’homme perdaient le contrôle de son véhicule qui aurait fait des tonneaux avant de se stabiliser dans un champ.

Rappelons que ce genre de véhicule, Toyota Land-cruiser modèle BJ80  coûte environ 70 millions de francs CFA. À moins de 10 jours de leur dotation aux forces de l’ordre, voilà que le premier vient d’être irrécupérable.

RCA : plus de 230 spécialistes militaires russes formes les soldats centrafricains

L’information est du directeur du département Afrique du ministère russe des Affaires étrangères, Sputnik Andreï Kemarski.

Le nombre de spécialistes russes qui se trouvent en République centrafricaine pour former des unités militaires et policières est de 235, sans compter la douzaine de soldats de la paix russe impliqués dans la mission de l’Onu dans le pays.

Au su du Conseil de sécurité des Nations unies, 235 spécialistes militaires de la Russie travaillent actuellement en Centrafrique, a indiqué à Sputnik Andreï Kemarski, directeur du département Afrique du ministère russe des Affaires étrangères

«Il y a un groupe de militaires-instructeurs russes qui n’ont rien à voir avec la mission de l’Onu et qui s’occupent de la formation des militaires des forces armées du pays et des forces de l’ordre. Ils ont été envoyés par l’intermédiaire du ministère russe de la Défense après la demande des autorités centrafricaines et avec l’assentiment du comité de sanction du Conseil de sécurité de l’Onu. Ils se sont montrés très efficaces et ont réussi à former à ce jour près de 4.000 militaires et environ 500 membres des forces de l’ordre», explique-t-il.

Interrogé sur les perspectives d’augmentation du nombre d’instructeurs russes, M.Kemarski souligne que les autorités du pays ne se sont pas encore adressées à Moscou pour une telle demande.

Des soldats de la paix russe

Le diplomate précise également que 12 militaires, dont deux femmes, ont été envoyés dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).

Il rappelle qu’en avril 2019, Vladimir Poutine a signé un décret prévoyant l’envoi d’une trentaine de militaires russe pour renforcer les troupes de la mission de l’Onu en Centrafrique. Mais après des consultations avec le secrétariat de l’Onu concernant des postes vacants, la Russie a déployé 12 militaires. Néanmoins, cela n’exclut pas qu’à l’avenir, des effectifs supplémentaires soient envoyés s’il y a des postes vacants.

Accord de paix de Khartoum

La situation en Centrafrique s’est aggravée début décembre 2013, lorsque Bangui a été le théâtre d’affrontements entre les membres de l’ancien groupe islamiste Seleka et les milices chrétiennes. Selon les données de l’Onu disponibles en juillet 2018, jusqu’à un millions de personnes ont quitté leur foyer depuis le début du conflit et près de 6.000 personnes ont péri.

Un accord de paix a été trouvé en février 2019 à Khartoum entre le gouvernement centrafricain et les 14 groupes armés représentés. Cet accord de paix, soutenu par tous les partenaires de Bangui et préparé depuis 2017 par l’Union africaine, est le huitième du genre signé depuis le début de la crise en 2013. Aucun des précédents accords n’a abouti à un retour à la stabilité, pas plus que la présence de la MINUSCA, déployée en 2014 et forte de 11.000 Casques bleus.

RCA : vers la formation de 1000 nouveaux jeunes policiers et gendarmes

Cette formation vise à renforcer et à rajeunir les effectifs de la police ainsi que de la gendarmerie en République centrafricaine.

Ce recrutement, qui comprend 258 femmes, vise à renforcer et en même temps à rajeunir les effectifs de la police ainsi que de la gendarmerie en République centrafricaine (RCA), a indiqué le directeur de cabinet du ministère centrafricain de l’Intérieur chargé de la Sécurité publique, Jean-Sosthène Dengbè.

D’après lui, tous les ressortissants des régions centrafricaines ont été pris en compte pour la sélection des lauréats, qui vont intégrer leur établissement de formation respectif le week-end prochain.

La transparence du processus de sélection des jeunes appelés à devenir policiers ou gendarmes a été garantie par la Mission multidimentionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) en tant que partenaire.

La Minusca annonce le recrutement de 1000 policiers et gendarmes

Le concours de recrutement se fera sur deux principes fondamentaux entre autres la représentativité géographique, l’intégrité morale.

Le concours de recrutement de 500 policiers et 500 gendarmes dans les forces de sécurité intérieure de l’Etat va se dérouler en quatre (4) étapes, a indiqué le Capitaine Leo Franck, porte-parole de la police de la Mission multidimensionnelle Intégré des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) au cours d’une conférence de presse hebdomadaire, mercredi 26 juin, à  Bangui.

Capitaine Leo Franck, porte-parole de la police de Minusca, en tenue bleu ciel, à  droite de Valdimir Montéiro

Selon le capitaine Leo Franck, ce concours sera basé sur deux principes fondamentaux entre autres la représentativité géographique, l’intégrité morale et l’excellence avant toute formation technique et professionnelle.

Le recrutement de 500 policiers et 500 gendarmes commence, a -t-il indiqué , par le dépôt des dossiers de candidature qui va débuter du 1er au 31 juillet 2019 dans les centres indiqués sur les fiches où les équipes techniques vont examiner l’authenticité avant la validation.

Un communiqué sera lancé pour annoncer le déroulement des épreuves et seuls les candidats retenus seront admis dans les centres de formation de la police et de la gendarmerie, a-t-il dit.

Leo Franck a indiqué qu’un comité mixte composé de la Force de Sécurité Intérieure (FSI), la section de Réforme du Secteur de Sécurité (RSS) de la Minusca et les partenaires, sera mis en place pour garantir la transparence dudit recrutement.

Après le retour à  la légalité constitutionnelle le 30 mars 2016, l’armée centrafricaine, en général, et en particulier les forces de sécurité intérieure de l’Etat, se reconstruisent progressivement. Une vague de 500 policiers et gendarmes a été recrutée en 2018 par le gouvernement centrafricain avec l’appui de la Minusca.