Kinshasa s’apprête à vibrer pour les éliminatoires africaines de basket

La capitale congolaise vibrera du 19 au 21 octobre 2025. Kinshasa reçoit le tour préliminaire des éliminatoires de la Basketball Africa League (BAL) et de la Women’s Basketball League Africa (WBLA). Les matchs auront lieu au gymnase de la Police Nationale Congolaise (PNC), dans la commune de Lingwala.

La RDC sera représentée par trois clubs : CNSS (Kinshasa) et Makomeno (Lubumbashi) chez les dames, et New Generation (Kinshasa) chez les messieurs. Ces équipes affronteront plusieurs clubs venus de la sous-région d’Afrique centrale. L’objectif est de se qualifier pour les phases finales 2025-2026 de la BAL et de la WBLA.

Trois jours de basket intense et un rendez-vous pour les fans

Les matchs débuteront dès dimanche 19 octobre, et la Fédération de Basketball du Congo (FEBACO), en coordination avec FIBA Afrique, publiera prochainement le calendrier complet. Pendant trois jours, le gymnase de la PNC promet des rencontres intenses et une ambiance électrique.

Pour Kinshasa, ce tournoi « Road to BAL » représente une opportunité unique de briller sur la scène continentale. Les supporters congolais pourront encourager leurs équipes locales et suivre des moments forts pour le basket national.

RDC-Soudan : l’ultime bataille des Léopards

 KINSHASA-Le stade des Martyrs va trembler. Ce mardi 14 octobre, les Léopards de la RDC livreront leur plus important combat face aux Crocodiles du Nil. Victoire obligatoire, espoir permis : les Congolais peuvent encore rêver du Mondial 2026, soit directement, soit par les barrages. Une équation complexe, mais que le sélectionneur Sébastien Desabre aborde avec une sérénité calculée.

« Bien sûr qu’on y croit, on peut aller à la Coupe du Monde demain soir en tant que premier », a lancé le technicien français lors de la conférence d’avant-match. Les chiffres lui donnent raison : avec 14 buts marqués et seulement 6 encaissés durant ces éliminatoires, les Léopards ont mené une campagne solide. Mais aujourd’hui, les statistiques comptent moins que le mental.

Une double possibilité historique

Le scénario idéal ? Une victoire congolaise couplée à un faux pas du Sénégal face à la Mauritanie. Les Léopards, deuxièmes avec 19 points, reviendraient alors à hauteur des Lions (21 points) et pourraient les devancer grâce à une différence de buts actuellement défavorable (+8 contre +15).

« On doit gagner pour sécuriser notre place de second, mais pas oublier que le Sénégal peut faire un faux pas », précise Desabre, conscient que même une deuxième place offrirait encore une chance via les barrages. Le destin des Léopards reste entre leurs mains.

Respecter l’adversaire, trouver des solutions

Face à eux, le Soudan n’est pas un figurant. « C’est une très bonne équipe », insiste Desabre, relevant qu’ils « ont pris simplement cinq buts, un de moins que nous ». Troisièmes du groupe avec 13 points, les Crocodiles du Nil ont perdu seulement deux fois dans ces qualifications, autant que la RDC.

« Ce sera à nous de trouver des solutions et on va essayer de les trouver par le jeu », promet le sélectionneur, qui mise sur une équipe renforcée par le retour de joueurs comme Fiston Mayele et Muleka. « Si ces joueurs sont là, c’est parce que tout le monde peut débuter demain. »

La progression en ligne de mire

Au-delà de l’enjeu immédiat, Desabre rappelle le chemin parcouru : « Passer de la 75e à la 60e place FIFA montre qu’il y a une progression. » Un constat qui vaut aussi pour le football local, dont il veut « relancer la fibre ».

Ce soir, au stade des Martyrs, plus qu’un match se jouera. L’avenir du football congolais, la fierté d’une nation, et peut-être le ticket pour l’Amérique du Nord. Les Léopards n’ont pas le droit à l’erreur. Comme le résume si bien leur coach : « Demain, il va falloir avoir le ballon pour pouvoir gagner. » Le compte à rebours a commencé.

RDC – Togo : Les Léopards s’en sortent in extremis

LOMÉ – Ils l’ont cherchée, cette victoire, au forceps. Dans un stade de Kégué hostile, sous un vent contraire et sur un terrain capricieux, les Léopards de la RDC se sont accrochés à leur but précoce comme à une bouée de sauvetage. 1-0. Un score minimaliste qui masque une bataille, une victoire laborieuse mais ô combien précieuse pour garder intact le rêve nord-américain.

Dès la 7e minute, l’éclair. Sur un ballon offert par le milieu togolais, Fiston Mayele alerte Cédric Bakambu dans la profondeur. Le buteur, intraitable, perce la défense et trompe le gardien d’une frappe sèche. Les Léopards mènent, et tout laisse présager un festival.

Las. La promesse offensive s’évapore aussi vite qu’elle était apparue. Le vent, le terrain boueux, et la vaillance des Éperviers togolais transforment le match en un chemin de croix. Les Congolais, dominateurs en début de rencontre, se retrouvent acculés, contraints à une résistance acharnée.

Une défense héroïque, un milieu en panne

Si l’attaque a buté, la défense, elle, a tenu bon. Menée par un Chancel Mbemba impressionnant de autorité, la ligne arrière congolaise a résisté aux assauts togolais. Le capitaine a organisé le bloc, verrouillant l’accès à sa surface comme une forteresse.

Le milieu de terrain, en revanche, a montré des signes de fébrilité. Trop de ballons perdus, de transmissions approximatives. Les Léopards ont paru subir, attendant la tempête plutôt que de la provoquer.

Le compte est bon, mais le chemin se rétrécit

Au coup de sifflet final, le soulagement l’emporte sur l’euphorie. Les trois points sont dans la poche, la deuxième place conservée. Mais au classement, l’horizon s’est précisé, et il est étroit.

Avec 19 points, la RDC reste dans le sillage du Sénégal (21 points). La différence de buts, elle, parle d’elle-même : +15 pour les Lions, +8 pour les Léopards. Un fossé qui ressemble à une montagne à gravir.

Mardi, à Kinshasa, contre le Soudan, il ne s’agira plus seulement de gagner. Il faudra une victoire large, très large, tout en espérant un faux pas sénégalais face à la Mauritanie. Les Léopards ont évité le piège togolais, mais le dernier obstacle sera le plus haut. Le Mondial est proche, mais il faudra se battre jusqu’au bout pour le saisir.

RDC-Togo : l’ultime combat des Léopards pour sauver le rêve mondial

LOMÉ – Le compte à rebours a commencé. Dans la chaleur accablante de Lomé, les Léopards de la RDC se préparent à livrer la bataille de leur survie. Ce vendredi, face aux Éperviers du Togo, il n’y aura pas de place pour l’approximation, ni pour le regret. La mission est simple, mais terriblement exigeante : vaincre, ou voir s’évanouir le rêve d’une qualification pour la Coupe du monde 2026.

Le choc des chiffres qui fait froid dans le dos
À la veille du match, le classement des meilleurs deuxièmes a viré au cauchemar. La RDC, sixième avec 16 points en 8 matchs, a vu le Burkina Faso lui passer devant. Les Léopards ne trichent plus avec les statistiques : seules deux victoires – contre le Togo puis le Soudan – pourraient leur offrir un billet inespéré pour les barrages, voire une qualification directe.

Desabre, le stratège au bord du précipice

Sébastien Desabre, le sélectionneur français, affiche un calme de façade. En conférence de presse, sa voix ne tremblait pas, mais ses mots portaient le poids de l’urgence. « On est dos au mur, c’est-à-dire qu’il va falloir qu’on remporte les deux matchs », a-t-il reconnu, sans détour. Son discours, sobre et déterminé, contraste avec la pression qui étreint tout un pays.

Le classement qui donne le vertige

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • Le Gabon et Madagascar, 19 points

  • Le Burkina Faso, le Cameroun et l’Ouganda, 18 points

  • La RDC, 16 points, mais avec une partie en moins

Une victoire à Lomé propulserait les Léopards dans le top 4, à la veille de l’ultime rendez-vous face au Soudan.

L’espoir, malgré tout

Dans les couloirs de l’hôtel des Léopards, les joueurs affichent une sérénité troublante. Peut-être parce qu’ils savent que le destin sourit parfois aux audacieux. Peut-être parce que, dans le football comme dans la vie, les plus belles histoires naissent souvent de l’adversité.

Ce vendredi, à 14h précises, le stade de Lomé deviendra le théâtre d’un drame sportif. Entre l’exploit et la déception, entre la liesse et les larmes, les Léopards ont choisi de croire. Jusqu’au bout.

CAF à Kinshasa : la Confédération africaine renoue avec les bénéfices et vise plus haut

Ce lundi 6 octobre 2025, Kinshasa vibrait au rythme du football continental. Sous le ciel chaud de la capitale congolaise, les drapeaux des 54 fédérations flottaient fièrement devant la Concession Kemecha, théâtre de la 47ᵉ Assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football (CAF).
Dans les allées, un ballet d’élégance : dirigeants, anciens joueurs, légendes et techniciens. Parmi eux, Jean-Florent Ibenge, figure emblématique du football congolais, est apparu sous les applaudissements nourris d’un public conquis.

L’ouverture officielle a été marquée par le discours vibrant de Judith Suminwa, Première ministre de la RDC, qui a salué « la foi inébranlable du Congo dans le football ».

« Notre pays traverse des moments sombres, mais le football apporte la joie et la lumière », a-t-elle lancé avec émotion, avant d’adresser une pensée émue aux compatriotes « sous le joug des envahisseurs ».

Motsepe : « Le Congo doit accueillir la CAN »

Sur la tribune, Patrice Motsepe, président de la CAF, a pris la parole, visiblement ému par l’accueil congolais.

« J’aime le Congo, je me sens chez moi à Kinshasa. Mon père admirait Lumumba. Ce pays a tout pour organiser la CAN ou la CHAN », a-t-il déclaré, déclenchant une salve d’applaudissements.

À ses côtés, Gianni Infantino, président de la FIFA, a salué « l’engagement du gouvernement congolais pour la relance du football africain ».
Motsepe, lui, a tracé l’avenir avec optimisme :

« Nous avons une vision. Celle de générer un milliard de dollars de revenus pour le football africain d’ici huit ans, de renforcer le football féminin et d’appuyer nos jeunes talents. »

Une CAF en plein renouveau

L’événement de Kinshasa 2025 n’a pas seulement célébré la passion du ballon rond : il a consacré le retour à la rentabilité financière de la CAF.
Selon le rapport présenté, l’institution enregistre un bénéfice net de 9,48 millions de dollars pour l’exercice 2023-2024, après des années de turbulences. Ses revenus atteignent désormais 166,4 millions de dollars, portés par 16 nouveaux partenaires commerciaux.

Cette embellie se traduit concrètement :

  • 81 millions de dollars alloués aux compétitions,

  • 35 millions au développement du football,

  • 19 millions à l’organisation des tournois,

  • 21 millions à la gouvernance et à l’administration.

Les dotations ont été revalorisées de manière spectaculaire :

  • Le vainqueur de la Ligue des Champions CAF percevra 4 millions de dollars (+60 %).

  • La Ligue des Champions Féminine offrira désormais 600 000 dollars à son champion.

  • Le CHAN 2024 bénéficie d’une cagnotte globale de 10,5 millions, dont 3,5 millions pour le vainqueur.

  • La CAN 2023 en Côte d’Ivoire avait déjà atteint un record de 32 millions de dollars en primes.

Kinshasa, symbole d’un continent qui croit encore

Au-delà des chiffres, Kinshasa aura incarné l’âme du football africain : celle d’un continent qui, malgré ses blessures, refuse de cesser de rêver.
Dans son discours de clôture, Motsepe a lancé un message porteur d’espérance :

« Nous travaillons pour que, bientôt, un pays africain remporte la Coupe du monde. »

Sous les applaudissements, la salle s’est levée.
Le rideau est tombé sur une Assemblée historique, marquée par la fierté congolaise et l’ambition d’une Afrique qui, une fois encore, veut briller par son talent et son unité.

Trionda : le ballon high-tech qui fera vibrer le Mondial 2026

NEW YORK – La magie du football mondial a désormais un nouveau gardien. La FIFA a officiellement présenté jeudi « Trionda », le ballon qui roulera lors de la Coupe du monde 2026. Conçu par Adidas, ce bijou technologique incarne l’esprit de la première édition organisée à trois. Le Canada, les États-Unis et le Mexique partagent en effet l’honneur d’accueillir le plus grand Mondial de l’histoire.

Un design qui unit trois nations

Trionda, librement traduit de l’espagnol par « trois vagues », symbolise l’ADN de cette compétition historique. Son design audacieux combine le rouge, le vert et le bleu dans des panneaux ondulés formant un triangle central. Les symboles nationaux y apparaissent discrètement : la feuille d’érable canadienne, l’aigle mexicain et les étoiles américaines. Le tout est rehaussé de dorures qui rappellent le prestigieux trophée.

Une révolution technologique pour le jeu

Au-delà de l’esthétique, Trionda incarne un bond technologique. Équipé d’un capteur de mouvement 500 Hz, il transmet en temps réel des données sur sa position et sa trajectoire. Relié directement au système d’assistance vidéo (VAR), il promet de transformer les décisions liées aux hors-jeu et aux actions litigieuses.

« Je suis fier et heureux de vous présenter Trionda », a déclaré Gianni Infantino, président de la FIFA. « Cette nouvelle création d’Adidas symbolise l’unité et la passion des trois pays hôtes. »

Les innovations ne s’arrêtent pas là. Des coutures profondes assurent une meilleure stabilité en vol. En outre, des icônes en relief renforcent l’adhérence par temps humide. Ces détails devraient offrir aux stars mondiales des performances optimales du 11 juin au 19 juillet 2026.

Alors que seules 18 nations sur 48 sont déjà qualifiées, le tirage au sort final prévu le 5 décembre à Washington suscite l’impatience. Avec la présentation de Trionda, la fièvre mondiale monte déjà : un ballon, trois nations et l’espoir de millions de fans.

la RDC accueille sa première Assemblée générale de la CAF

Le continent du football a les yeux tournés vers le Congo. Ce 6 octobre, Kinshasa vibre au rythme d’un événement historique : la 47e Assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football (CAF). Pour la première fois, la République démocratique du Congo devient l’épicentre des décisions qui façonneront l’avenir du ballon rond africain.

Une reconnaissance institutionnelle majeure

Au-delà des protocoles, ce sommet a une forte valeur symbolique. La CAF renouvelle sa confiance aux dirigeants du football congolais. La désignation par la FIFA de nouveaux membres au sein du Comité de normalisation de la FECOFA illustre cette reconnaissance. Ce geste institutionnel confirme les efforts de modernisation entrepris par la fédération congolaise.

Kinshasa, carrefour diplomatique et sportif

Pendant quelques jours, la capitale congolaise devient une véritable plaque tournante du football continental. Patrice Motsepe, président de la CAF, les présidents des fédérations nationales et des délégations venues de toute l’Afrique convergent vers Kinshasa. Grâce à cette concentration d’influence, la RDC se place au cœur des débats stratégiques pour l’avenir du football africain.

Des enjeux qui dépassent le terrain

Les discussions aborderont plusieurs thèmes cruciaux : la gouvernance des instances, la réforme des compétitions, ou encore la mise en place de modèles économiques durables. De plus, les droits télévisés et les partenariats commerciaux figureront au centre des négociations. Ces expériences pourront inspirer la RDC pour dynamiser son propre écosystème footballistique.

Une vitrine politique et économique pour la RDC

L’événement dépasse largement le cadre sportif. Pour le gouvernement, il s’agit d’une opportunité stratégique de projeter une image de stabilité et de leadership régional. Malgré un contexte sécuritaire difficile à l’Est, Kinshasa entend prouver sa capacité à organiser des rencontres d’envergure internationale.

En définitive, cette Assemblée générale représente un double enjeu pour la RDC : renforcer son football sur la scène continentale et affirmer son rôle comme nation incontournable en Afrique centrale. Le pays du Léopard veut désormais démontrer qu’il peut non seulement jouer dans la cour des grands, mais aussi accueillir leurs décisions les plus importantes.

Le Dilemme d’Epolo : Le Congo ou la Belgique dans le cœur du gardien du Standard

Dans la pénombre de la zone mixte du Sclessin, après une défaite qui pèse sur les épaules des Rouches, Matthieu Epolo se livre. Le jeune gardien du Standard, au centre de toutes les spéculations cet été, lève enfin un coin du voile sur le dilemme qui agite sa carrière et son cœur : le maillot de quelle sélection nationale portera-t-il ?

« J’ai déjà ma décision en tête. » La confidence est lâchée, sobre mais lourde de sens. Face aux rumeurs persistantes qui l’envoyaient dans la présélection de la République Démocratique du Congo en septembre, le portier rectifie d’abord le tir : « C’était faux. Je n’ai pas eu de coup de fil. » Mais derrière la dénégation, l’affection perce. « Ça m’avait touché qu’on en parle. Ça reste le Congo, le meilleur pays d’Afrique. »

Un choix intime et stratégique

Son discours, mûri, contraste avec l’agitation médiatique. Il écarte d’un revers de main simple les approches supposées, jouant avec finesse sur la frontière entre vie publique et intimité. « Les appels privés que je reçois, c’est privé. Je ne vais pas vous dire si, deux minutes plus tôt, j’étais en appel avec ma copine ou ma maman. »

Pourtant, au-delà de la prudence diplomatique, la conviction est là. « Je ne dirais pas que c’est une décision difficile », assure-t-il, laissant entendre qu’un camp l’a déjà emporté dans son for intérieur. Une sérénité qui annonce un joueur prêt à assumer pleinement son avenir. « Le moment venu, je donnerai tout pour le pays que je choisirai. Ce sera une immense fierté, peu importe si c’est Sébastien Desabre ou Rudi Garcia qui m’appelle. »

Entre critiques et projets d’avenir

Sur le front club, l’homme est tout aussi tranché. Évoquant les critiques qui fusent sur les réseaux sociaux après ses matchs en dents de scie, il affiche un détachement presque philosophique. « Je m’en fous, je ne regarde pas. C’est le football, il faut faire avec. » Sa bulle, c’est le terrain, son entraîneur des gardiens et sa propre remise en question. Pas le bruit numérique.

Et cet été, cette bulle a bien failli éclater. Il confirme les discussions avancées avec Toulouse, un départ qui a frôlé la concrétisation. « Plusieurs clubs se sont renseignés, mais je suis bien ici. » La suite ? « Je suis au Standard au moins jusqu’en janvier. » Une phrase qui sonne comme une promesse temporaire, laissant la porte ouverte à de nouveaux horizons en hiver.

Alors que la trêve internationale d’octobre approche, Matthieu Epolo semble avoir trouvé son ancrage. Apaisé sur son avenir proche au club, résolu sur son destin international, le gardien avance désormais avec une certitude : celle de porter bientôt les couleurs d’une nation, pour laquelle il promet de se donner entièrement. Le suspens, lui, demeure.

Roger Lukaku s’est éteint : le football belge et africain en deuil

KINSHASA/BRUXELLES – Une légende familiale s’est éteinte. Roger Lukaku, ancien attaquant de Division 1 belge et international zaïrois, est décédé ce lundi 29 septembre à Kinshasa, à l’âge de 58 ans. La nouvelle a provoqué une vague d’émotion dans le monde du football, bien au-delà des frontières de la Belgique où il avait bâti sa carrière et inspiré toute une génération – dont ses deux fils, Romelu et Jordan Lukaku.

Sur Instagram, Romelu, capitaine des Diables Rouges et meilleur buteur de l’histoire de la sélection belge, a rendu un hommage déchirant à celui qui lui a tout appris. « Merci papa. Merci de m’avoir appris tout ce que je sais. Je t’en serai reconnaissant pour toujours », a-t-il écrit, accompagnant son message de photos d’archives. « La vie ne sera plus jamais la même. Tu m’as protégé et guidé comme personne ne le pourrait. »

Un pionnier du football africain en Belgique

Roger Lukaku débarque en Belgique en 1990, signant au Racing Boom en provenance du Zaïre. Rapidement, le puissant attaquant s’impose à Seraing, où il inscrit 25 buts en 61 matchs de D1. Ses performances lui ouvrent les portes du Germinal Ekeren – futur Germinal Beerschot –, un club phare de l’époque.

Au total, il marquera 47 buts en 135 matchs de première division belge, un parcours remarquable pour un joueur africain à une époque où ceux-ci étaient encore rares dans le championnat. Il portera également le maillot de l’équipe nationale du Zaïre, participant à l’histoire footballistique de son pays d’origine.

L’héritage : une dynastie footballistique

Son plus grand legs restera sans doute ses fils. Romelu, dont la première syllabe du prénom – Ro – est un hommage direct à son père, et Jordan, ont tous deux embrassé avec succès la carrière professionnelle, portant haut les couleurs de la Belgique en équipe nationale.

Roger n’était pas seulement un père ; il fut aussi un mentor, un entraîneur de l’ombre, celui qui a transmis à Romelu son sens du but, sa puissance et cette détermination sans faille.

La nouvelle de son décès a provoqué une pluie d’hommages, du monde politique belge aux anciens coéquipiers, saluant la mémoire d’un « géant », d’un « pionnier » et d’un « père admirable ».

Le football belge perd l’un de ses visages les plus attachants. La famille Lukaku, elle, perd son roc. Mais l’héritage, lui, est immortel. Chaque but de Romelu, chaque course de Jordan sera désormais aussi un hommage – un merci – à celui qui a tracé la voie.

Classement FIFA : les Léopards grimpent d’une place malgré un bilan mitigé

La trêve internationale de septembre a redistribué les cartes. Ce jeudi 18 septembre, la Fédération internationale de football association (FIFA) a publié son classement mondial mensuel. Et malgré un bilan en demi-teinte lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, la République démocratique du Congo a légèrement progressé : les Léopards grimpent d’une place, passant du 61ᵉ au 60ᵉ rang mondial, et conservent leur 11ᵉ position sur le continent africain.

Une évolution modeste, qui s’explique par un calcul complexe mais surtout par le contraste des résultats enregistrés en septembre. Face au Soudan du Sud, les coéquipiers de Chancel Mbemba ont remporté une victoire attendue – un succès qui rapporte des points précieux. Mais c’est la défaite concédée face au Sénégal, voisin et rival sportif de taille, qui a freiné l’élan des Léopards et les a privés d’une ascension plus significative.

Une progression en pointillés

Au total, la RDC a même perdu 4,70 points dans le calcul FIFA, preuve que la concurrence est acharnée au sommet du football africain et mondial. Cette légère progression malgré la perte de points s’explique par les contre-performances d’autres sélections situées autour d’elle au classement.

Le prochain classement, prévu pour le 23 octobre 2025, offrira une nouvelle occasion aux Léopards de consolider leur position – à condition de enchaîner les bons résultats lors des prochaines joutes qualificatives pour le Mondial 2026.

Un classement qui cache des défis persistants

Derrière ce petit bond symbolique se cache une réalité plus contrastée : celle d’une sélection qui peine encore à s’imposer comme une puissance footballistique incontournable sur le continent. Onzième africaine, la RDC reste à la traîne derrière des nations comme le Maroc, le Sénégal, le Nigeria ou la Côte d’Ivoire, qui trustent les premières places.

Pour retrouver l’élite, les Léopards devront non seulement gagner, mais gagner contre les grands. Le match contre le Sénégal était à ce titre une occasion manquée. La route vers la Coupe du Monde 2026 est encore longue, et chaque match comptera double.

Restez connectés : la prochaine mise à jour du classement, le 23 octobre, nous dira si les Léopards ont su rugir plus fort.

Partenariat FC Barcelone – RDC : des doutes déjà sur un contrat à 44 millions d’euros

Annoncé en grande pompe et présenté comme une opportunité historique, le partenariat FC Barcelone RDC, évalué à 44 millions d’euros, devait propulser l’image de la République Démocratique du Congo sur la scène internationale. L’aura mondiale du Barça, club parmi les plus mythiques du football, devait servir de vitrine au pays. Mais à peine signé, l’accord suscite déjà des interrogations.

Lors du récent déplacement du FC Barcelone à Newcastle, pour un match de Ligue des Champions, les observateurs ont noté l’absence du slogan « RDC au cœur d’Afrique » sur les maillots d’entraînement catalans. Un détail qui alimente une question cruciale : le contrat ne concernerait-il que la Liga ? Si tel est le cas, l’impact médiatique s’en trouverait fortement réduit, car la Liga, bien qu’importante, ne rivalise pas avec la visibilité planétaire de la Ligue des Champions, suivie par des centaines de millions de téléspectateurs.

Cette omission soulève deux enjeux majeurs. La transparence, d’abord : les termes du contrat doivent être éclaircis pour dissiper toute ambiguïté. La crédibilité, ensuite : sans exposition européenne, l’opération pourrait paraître comme un investissement à rendement limité, suscitant déception et scepticisme dans l’opinion publique.

Dans un univers sportif où chaque seconde d’image vaut son poids en or, le moindre flou devient une controverse. Faute d’explications rapides, ce partenariat, conçu comme un tremplin pour la RDC, risque de se transformer en un sujet de frustration et de doute.

Le Crépuscule des Léopards : Kinshasa s’embrase après la chute face au Sénégal

Ce devait être une nuit de liesse, une marche triomphale vers la Coupe du Monde. Ce fut une nuit de larmes, de fureur et de désolation. Sous les yeux de toute une nation, le rêve congolais s’est brisé net sur la pelouse du Stade des Martyrs, ce temple du football africain transformé, en l’espace de quelques minutes, en symbole d’une immense désillusion.

Face aux Lions du Sénégal, invaincus et impitoyables, les Léopards ont livré bataille mais ont fini par plier (2-3). Une défaite cruelle, lourde de conséquences, qui a fait basculer la soirée de la tristesse à la colère pure.

Le crash d’un rêve collectif

Le coup de sifflet final a agi comme un détonateur. La déception, trop lourde, trop intense, n’a trouvé d’exutoire que dans la fureur. Les cris de soutien se sont mués en hurlements de rage. Des siècles arrachés, des barrières tordues, des publicités saccagées : la colère des supporters s’est déversée comme un torrent dans l’enceinte sacrée, laissant sur son passage un stade meurtri, blessé au plus profond de son âme.

Le Stade des Martyrs, témoin des plus grandes heures de gloire du pays, n’avait jamais vu cela. Un lieu de mémoire souillé, un sanctuaire profané par la douleur de ceux qui aiment trop pour accepter l’échec. Les images de ces gradins éventrés racontent une histoire bien plus sombre que celle du score : celle d’un amour trahi, d’une espérance disloquée.

Desabre, le capitaine d’un navire en perdition

En conférence de presse, le visage de Sébastien Desabre était un masque de gravité. Le sélectionneur français, porteur d’un immense espoir depuis le brillant parcours en CAN, tentait de contenir l’émotion. « Je sais que les Congolais sont déçus du résultat, mais on va relever la tête pour essayer d’aller quand même à cette Coupe du Monde, parce que rien n’est terminé ce soir », a-t-il lancé, comme un ultime rempart contre le désespoir.

Mais ses mots peinaient à masquer l’amertume. « Notre grosse déception ce soir, c’est de ne pas rester premiers de la poule et d’avoir donné de la joie qu’on n’a pas réussi à maintenir. » Une joie envolée, emportée par les contre-attaques sénégalaises et les erreurs fatales d’une défense trop fragile.

Sous le feu des critiques pour avoir aligné le jeune Noah Sadiki, Desabre a campé sur ses positions, défendant son pupille avec une loyauté paternelle : « Noah a fait le match qu’il a fait. Il n’a pas été moins bon que quelqu’un d’autre… C’est un jeune joueur, c’est comme ça qu’on prend de l’expérience. Il faut lui faire confiance. » Un plaidoyer qui sonnait comme un aveu de faiblesse face à l’impitoyable réalité du haut niveau.

Les autorités face au désastre

Dans la nuit, la réaction des autorités est tombée. Didier Budimbu, le ministre des Sports et Loisirs, a exprimé sa « profonde tristesse » face au saccage du lieu « qui incarne l’essence même de nos plus fortes émotions et notre fierté nationale ». Condamnant des actes « inacceptables » et « contraires à l’esprit sportif », il a tenté de lancer un appel au rassemblement : « Dépassons la tristesse et les émotions négatives… Plus que jamais, ils ont besoin de notre appui indéfectible. »

Un discours appelant à la résilience, mais qui risque de se heurter au mur d’une immense amertume populaire.

Le compte à rebours est lancé

Le classement est désormais sans appel : le Sénégal caracole en tête avec 18 points. La RDC, avec 16 points, n’a plus son destin entre ses mains. La marge d’erreur est nulle. La route vers le Mondial 2026 est devenue un chemin étroit, semé d’embûches.

Ce matin, au Stade des Martyrs, il ne reste que les stigmates de la colère et le silence pesant d’un rêve envolé. La nation congolaise se réveille avec une gueule de bois sentimentale, entre la fureur de la veille et l’angoisse du lendemain. La question est désormais simple : les Léopards sauront-ils renaître de leurs cendres ? La réponse viendra sur le terrain, mais à Kinshasa, la blessure est profonde.

RDC vs Sénégal : La Bataille des Martyrs pour un rêve mondialiste

Dès l’aube, des centaines de supporters congolais, drapeaux au vent et visages peints en bleu et rouge, ont convergé vers le Stade des Martyrs. À 11 heures, l’enceinte était déjà à moitié pleine, résonnant des chants et des tambours. À 17 heures, lorsque l’arbitre sifflera le coup d’envoi, le Stade connaîtra une explosion de passion. Les Léopards de la RDC affrontent les Lions de la Teranga du Sénégal dans un duel annoncé comme le match de l’année pour toute une nation.

« Nous allons livrer un combat » : la détermination des Léopards

À la veille du match, le milieu de terrain Samuel Moutusamy a fixé le cap. Calme mais déterminé, il a déclaré : « Nous allons aborder ce match avec beaucoup de détermination. L’équipe est concentrée et prête à livrer un combat à domicile, devant nos supporters. »

Face à l’expérience et aux individualités fortes des Sénégalais, Moutusamy mise sur le collectif : « À nous d’être agressifs au milieu, de défendre ensemble, de récupérer les ballons et de les mettre en difficulté. »

Une ambiance électrique et un stade en fusion

À quelques heures du match, l’atmosphère autour et dans le stade est tout simplement électrique. De longues files serpentent aux abords. Les tribunes sont déjà bien remplies. Chants, youyous et danses animent les gradins, transformant le Stade en une marée humaine prête à devenir le douzième joueur sur le terrain.

Fimbu ou Khiir : le duel qui fera la différence

Ce match oppose deux styles, deux cultures footballistiques. Les Léopards incarnent l’énergie brute et la passion de leur public. Les Lions de la Teranga, eux, comptent sur l’expérience et la maîtrise des grands championnats.

La question brûle toutes les lèvres : « Fimbu ou Khiir ? » – qui dominera l’autre ? La réponse se dessinera sur le terrain, à travers chaque course, chaque tackle et peut-être un but décisif. Une chose est sûre : le Stade des Martyrs n’oubliera pas de sitôt cette soirée où les Léopards ont écrit un morceau de leur histoire.

RDC-Sénégal : Le Crépuscule des Léopards

Sous le ciel de Kinshasa, la tension a le goût de l’histoire. À la veille du choc contre les Lions de la Teranga, Sébastien Desabre, l’architecte des Léopards, s’est présenté devant la presse non en tacticien froid, mais en croyant. La confiance, chez lui, n’est pas un slogan ; c’est une conviction chevillée au corps, forgée dans la longue montée en puissance d’une équipe en quête de son glorieux passé.

« Demain, nous allons affronter une des meilleures équipes d’Afrique. Je crois que nous avons les armes pour les embêter. » Les mots du sélectionneur français, lundi 7 septembre au Stade des Martyrs, résonnent comme une promesse. Non pas une bravade, mais l’affirmation tranquille d’un groupe qui se sait à l’aube de son destin.

Un duel à hauts risques sur la route du Mondial

L’enjeu est colossal. En face, le Sénégal, champion d’Afrique en titre, son armada et son icône, Sadio Mané. Sur le papier, le duel semble inégal. Mais le football ne se joue pas sur le papier ; il se vit dans l’arène brûlante du Stade des Martyrs, porté par les clameurs d’un peuple assoiffé de revivre l’épopée de 1974.

Desabre le sait. Son discours est un subtil mélange de réalisme et d’ambition. « Chaque match a sa vérité. On a gagné face au Soudan du Sud mais il faut rester assez humble. » L’humilité, oui, mais pas la résignation. « On voulait être encore dans la course à trois journées de la fin. C’est le cas. » Et ce match à domicile, prévu de longue date, est celui de toutes les opportunités.

Une équipe soudée, des armes multiples

Le manager évoque ses atouts : la flexibilité tactique, la motivation ultra de joueurs professionnels qu’il n’a pas besoin de galvaniser – « Si on n’est pas motivé là, à ce moment, il faut changer de métier » –, et l’intégration parfaite de nouveaux venus comme Bissaka, dont la staritude mondiale se met au service collectif sans faire d’ombre.

L’objectif est clair, net, tranchant : « Les battre pour prétendre à la qualification. » Point final. Il ne s’agit pas de jouer le spectacle, mais de remporter une bataille. De saisir ce morceau de rêve qui passe à portée de pied.

Demain, sur la pelouse sacrée, ce ne seront pas onze joueurs qui affronteront le Sénégal, mais toute une nation. Chaque passe, chaque tackle, chaque occasion sera portée par le souffle de millions de Congolais. Le crépuscule des Léopards pourrait bien annoncer une nouvelle aube. Celle qui mène vers le Mondial.

Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : les Léopards domptent les Bright Stars

Sous un soleil de plomb qui n’a pas suffi à brider leur ardeur, les Léopards de la RDC ont livré une démonstration de force et de maîtrise ce vendredi 5 septembre au stade de Juba. Face aux Bright Stars du Soudan du Sud, les hommes de Sébastien Desabre se sont imposés sans contestation, par une victoire large qui conforte leur place en tête du groupe B et envoie un avertissement sérieux à leur prochain adversaire : le Sénégal.

Dès la 11e minute de jeu, Cédric Bakambu ouvrait le score d’une réalisation qui a libéré les siens. L’attaquant, auteur d’un retour tonitruant en sélection, a même offert un doublé à la 37e minute, creusant l’écart et asseyant la domination congolaise. Juste avant la pause, N. Mbuku venait corser l’addition d’une superbe frappe enroulée du gauche (45e+1), scellant une première période parfaite.

La reprise n’a fait que confirmer l’écart entre les deux formations. Yoane Wissa, porté par une saison pleine en club, a trouvé le chemin des filets à la 57e minute pour porter le score à 0-4. Les Léopards ont ensuite géré leur avantage, concédant un but honorifique en fin de match (75e) qui n’a entaché ni leur performance ni leur confiance.

Les yeux déjà tournés vers Kinshasa

Cette démonstration à Juba était la répétition générale avant la finale. Mardi prochain, au Stade des Martyrs, les Léopards affronteront les Lions de la Teranga du Sénégal dans un choc qui s’annonce comme la véritable finale du groupe B.

Avec un Bakambu en état de grâce, un Wissa décisif et un collectif soudé et confiant, la RDC abordera ce rendez-vous historique avec la ferme intention de faire trembler les filets sénégalais et de faire un pas décisif vers la Coupe du Monde 2026. Le rugissement des Léopards résonne désormais bien au-delà de Juba.

Cette large victoire permet aux Léopards de conforter leur première place dans le groupe B avec 16 points, creusant un écart significatif avec leurs poursuivants directs, le Sénégal et le Soudan, qui comptent quatre points de retard.

RDC-Soudan du Sud : le calme conquérant de Desabre avant la bataille

L’air était calme, presque déconcertant. Le jeudi 4 septembre, dans une salle de presse de Juba où l’attente précédait l’orage vert et rouge, Sébastien Desabre a posé ses mots avec la précision d’un stratège. À la veille du choc face au Soudan du Sud, le sélectionneur des Léopards de la RDC n’a esquissé ni bravade, ni doute. Seulement la conviction tranquille d’un homme qui sait la valeur de ses pièces sur l’échiquier.

« Nous savons que nous avons une bonne équipe, avec de bons joueurs. Si nous jouons notre football, il sera difficile de nous arrêter. » La phrase, limpide, est tombée avec le naturel de l’évidence. Pourtant, derrière cette assurance, le technicien français a immédiatement tempéré toute arrogance d’un rappel à l’humilité — vertu cardinale des grands projets.

Car l’enjeu est de taille : une victoire face aux Bright Stars, ce vendredi 5 septembre à 13h (heure de Kinshasa), conforterait la RDC en tête du groupe B, devant le Sénégal et justement le Soudan du Sud. Un pas de plus vers le Mondial 2026.

Mais Desabre, lucide, replace ce rendez-vous dans son contexte véritable : celui d’un marathon. « C’est un long parcours, commencé il y a deux ans. Ce match est important, mais il n’est pas décisif : il reste encore quatre batailles à livrer. » Aucune euphorie, aucun regard qui dépasserait l’horizon immédiat. Seulement le prochain match, le prochain défi.

Un défi de taille, face à une équipe soudanaise décrite comme « combative et bien organisée ». Loin de toute sous-estimation, le sélectionneur prévient : il faudra livrer une performance complète pour repartir avec « des points précieux ».

Dans l’ombre de cette conférence de presse, une autre réalité se dessine : celle d’un effectif enfin complet, renforcé par le retour tant attendu d’Aaron Wan-Bissaka et porté par le talent de Wissa, la stature de Mbemba, l’expérience de Bakambu.

Demain, à Juba, les Léopards ne joueront pas seulement un match. Ils écriront une nouvelle page d’une quête qui, depuis deux ans, mêle espoir et exigence. Avec, sur le banc, un homme qui croit en son groupe — sans jamais cesser d’y veiller.

Wan-Bissaka en Léopard : l’aboutissement d’une longue attente

Ce mercredi 3 septembre 2025, sur le tarmac de l’aéroport international de Juba, Aaron Wan-Bissaka foulait le sol africain sous les regards émus des officiels congolais et la fierté silencieuse de ses coéquipiers. Accompagné de Cedric Bakambu, Yoan Wissa et de deux émissaires de la FECOFA — Jean-Marie Kalonji et Honoré Loango —, le latéral de West Ham United a enfin répondu présent à l’appel de la terre de ses ancêtres.

L’instant était historique. Sept années de rumeurs, d’espoirs déçus, de négociations secrètes et d’hésitations ont conduit à ce moment de grâce. Depuis ses dernières apparitions avec les U20 congolais en 2015, le natif de Croydon avait cultivé le mystère, entre tentations anglaises et silences familiaux. Aujourd’hui, le doute n’est plus permis : Wan-Bissaka endossera le maillot des Léopards.

Le déclic

Auréolé d’une saison 2024–2025 remarquée sous les couleurs de West Ham, le joueur de 27 ans a finalement cédé aux avances répétées de la Fédération et du sélectionneur Sébastien Desabre. L’affaire avait failli capoter en juin dernier lors de la préparation à Orléans, où son retrait de dernière minute — officiellement pour « raisons familiales » — avait provoqué un tollé sur les réseaux sociaux et dans la presse congolaise.

Pourtant, dans l’ombre, les discussions se poursuivaient. Le processus de changement de nationalité était déjà en cours, validé par la FIFA, comme l’avait confié un Desabre serein face à la tempête médiatique. Et en août, la preuve tant attendue surgissait : une photographie, devenue virale, le montrant brandissant son passeport congolais à l’ambassade de RDC à Bruxelles.

Premiers pas sous nouvelles couleurs

Dès ce vendredi 5 septembre, Wan-Bissaka devrait connaître sa première sélection face au Soudan du Sud, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Quatre jours plus tard, ce sera au tour du Sénégal de se mesurer aux Léopards galvanisés par leur nouvelle recrue — et ce, devant leur public au Stade des Martyrs.

Deux rencontres capitales, deux occasions pour le latéral droit de sceller définitivement son appartenance à la nation congolaise et d’offrir à son pays d’origine l’expertise défensive qui a fait sa renommée en Premier League.

L’attente a été longue, mais le chapitre congolais d’Aaron Wan-Bissaka s’écrit enfin. Et quel chapitre cela s’annonce.

Charles Pickel rejoint le RCD Espanyol Barcelone pour un nouveau défi en Liga

Le milieu international congolais Charles Pickel, 28 ans, a officiellement signé ce mercredi 27 août avec le RCD Espanyol Barcelone, club de Liga. L’annonce a été faite par le club catalan, précisant que le joueur s’engage pour une saison, avec une option pour une année supplémentaire.

Encore sous contrat avec la Cremonese en Italie, promue récemment en Serie A, Pickel quitte la Botte pour relever un nouveau défi en Espagne. Ce transfert lui permet de découvrir un autre championnat majeur, après avoir évolué en Suisse, en France, au Portugal et en Italie.

Formé au FC Bâle, le Congolais avait déjà suscité l’intérêt de Las Palmas l’an dernier, mais les négociations avaient échoué en raison des exigences financières de son club.

En Liga, Charles Pickel croisera désormais la route de milieux de terrain prestigieux du Real Madrid, du Betis Séville ou encore du FC Barcelone. Un défi de taille pour le Léopard, qui devra confirmer tout son potentiel et s’imposer au plus haut niveau.

Liste des 25 Léopards : Sébastien Desabre joue la carte de la continuité malgré les incertitudes

Le vendredi 22 août 2025, la FECOFA a publié la liste des 25 joueurs retenus par Sébastien Desabre pour les matchs de qualification au Mondial 2026 face au Soudan du Sud (5 septembre) et au Sénégal (9 septembre).

Le sélectionneur a misé sur la continuité, reconduisant presque les mêmes hommes qu’en juin dernier.

Les cadres toujours présents

Des figures incontournables comme Cédric Bakambu, Chancel Mbemba ou encore Arthur Masuaku répondent une nouvelle fois à l’appel. À leurs côtés, des joueurs en pleine ascension comme Yoane Wissa, Samuel Moutoussamy et Théo Bongonda viennent renforcer l’ossature.

Le retour de Wan-Bissaka

Parmi les nouveautés, Aaron Wan-Bissaka, absent lors de la trêve de juin, signe son grand retour et pourrait honorer sa première sélection avec les Léopards.

Entre blessures et manque de rythme

Malgré cette stabilité, des incertitudes demeurent.

  • Théo Bongonda, blessé au tendon d’Achille, n’a toujours pas rejoué avec le Spartak Moscou.
  • Axel Tuanzebe, tout juste remis d’une lésion musculaire, n’a pas encore repris en Premier League.
  • Arthur Masuaku, transféré à Sunderland, manque encore de temps de jeu.
    Par ailleurs, Chancel Mbemba et Dimitry Bertaud sont toujours sans club, une situation qui inquiète avant ces rendez-vous décisifs.

 

Desabre a également écarté plusieurs habitués comme Gaël Kakuta, Silas Katompa, Inonga Baka, William Balikwisha ou encore Grady Diangana. Une manière de resserrer son groupe et de donner plus de place à la jeunesse incarnée par Noah Sadiki, Nathanael Mbuku et Ngal’ayel Mukau.

La liste complète

Gardiens : Bertaud, Fayulu, Mpasi

Défenseurs : Kalulu, Wan-Bissaka, Tuanzebe, Bushiri, Kapuadi, Batubinsika, Mbemba, Kayembe, Masuaku

Milieux : E. Kayembe, Moutoussamy, Mukau, Pickel, Sadiki, Mbuku, Bongonda

Attaquants : Elia, Wissa, Bakambu, Banza, Essende, Mayele

Fin du contrat “Visit Rwanda” : le Bayern cède à la pression des supporters

Le logo “Visit Rwanda” ne flottera plus à l’Allianz Arena. Le Bayern Munich a mis un terme à son contrat de sponsoring avec le Rwanda, estimé à plus de cinq millions d’euros par an, et qui devait courir jusqu’en 2028.

Une victoire pour les supporters bavarois, indignés par le soutien du Rwanda à la rébellion du M23, responsable d’atrocités dans l’est de la RDC.

Une banderole qui a tout déclenché

Le 23 février 2025, lors d’un match de Bundesliga face à Francfort, les ultras de la München Red Pride ont déployé une banderole choc :

“Visitez le Rwanda ! Quiconque regarde avec indifférence trahit les valeurs du FC Bayern !”

Un message ironique qui a marqué les esprits et déclenché un débat brûlant sur la compatibilité entre les valeurs du club et son partenariat avec Kigali.

Pressions politiques et ONG en renfort

La mobilisation des supporters a rapidement trouvé un écho international. La ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a dénoncé un contrat “taché de sang” dans une lettre adressée au Bayern, mais aussi à Arsenal, au PSG et à l’Atlético Madrid.

Des ONG comme la Human Rights Foundation ont renforcé la pression, pointant du doigt la responsabilité directe du Rwanda dans la crise humanitaire du Kivu.

Le Bayern rompt, mais garde un pied à Kigali

Sous le feu des critiques, le Bayern a finalement annoncé, en août 2025, la fin de son contrat “Visit Rwanda”.

Toutefois, les liens avec Kigali ne disparaissent pas totalement. Le club prévoit une nouvelle coopération axée sur le football des jeunes rwandais et l’agrandissement de son académie à Kigali. Aucun montant n’a été révélé.

Arsenal, PSG et Atlético Madrid sous surveillance

Si le Bayern a lâché, d’autres clubs partenaires du Rwanda restent dans la tourmente. À Arsenal, les “Gunners for Peace” réclament la fin du contrat, malgré l’attachement personnel de Paul Kagame au club londonien.

Avec humour, certains supporters anglais vont jusqu’à déclarer : “Tout sauf le Rwanda… même Tottenham !”

Une nouvelle victoire des supporters

Déjà en 2024, les fans bavarois avaient obtenu la fin du partenariat avec Qatar Airways. L’affaire “Visit Rwanda” confirme la puissance du mouvement supporter quand il s’agit de défendre des valeurs éthiques dans le football moderne.

AfroBasket 2025 : la RDC débute sans Jonathan Kuminga mais avec de grandes ambitions

Le rideau se lève ce mardi 12 août sur la 31ᵉ édition de l’AfroBasket en Angola. Pour la RDC, l’aventure démarre mercredi 13 août à 19h contre le Cap-Vert. Mais à la veille du match, une absence retient l’attention : celle de Jonathan Kuminga.
Champion NBA avec les Golden State Warriors et figure montante du basket africain, l’ailier congolais ne participera pas au tournoi. Présélectionné, il n’a finalement pas rejoint le groupe. La Fédération congolaise de basketball n’a donné aucune explication officielle, laissant les supporters dans le doute.

Ces derniers jours, Kuminga était pourtant à Kinshasa. Il y participait aux commémorations du Genocost et à des activités sportives avec la NBA et le ministre des Sports. Mais sans entraînement avec l’équipe nationale, il ne sera pas de l’aventure angolaise.

Un collectif soudé pour viser l’histoire

Kuminga avait déjà porté le maillot congolais en 2022 lors des éliminatoires de la Coupe du monde FIBA, à Monastir. Depuis, il n’a plus rejoué avec les Léopards. Cette fois, l’équipe mise sur un collectif solide. Après deux semaines de préparation à Luanda, avec trois victoires en cinq matchs, la confiance est au rendez-vous.

Le sélectionneur Michel Perrin peut compter sur Emmanuel Mudiay, Evariste Shonganya, Rolly Fula, Jordan Sakho, ainsi que le nouveau meneur John Jordan. Logée dans le groupe A avec le Cap-Vert, le Rwanda et la Côte d’Ivoire, la RDC vise un exploit : décrocher pour la première fois le trophée continental.

La liste des 12 Léopards

  1. Jordan Sakho

  2. Kapongo Kabuya

  3. Christian Lutete

  4. Franck Nyembo

  5. Rolly Fula

  6. Maxi Shamba

  7. Garmine Kande

  8. Isaac Mushila

  9. Mervedi Miteo

  10. Christian Eyenga

  11. Evariste Shonganya

  12. John Jordan

Le Bayern Munich tourne la page « Visit Rwanda » et parie sur une académie de jeunes à Kigali

Le Bayern Munich a mis un terme immédiat à la campagne de promotion touristique « Visit Rwanda ». Le club allemand choisit désormais de se concentrer sur un partenariat axé sur la formation des jeunes footballeurs à Kigali. Cette décision intervient alors que le Rwanda est sous le feu de critiques pour son soutien présumé aux groupes armés dans l’est de la RDC.

Fin du marketing, cap sur le développement sportif

Lancé en 2023, le partenariat avec le Rwanda Development Board (RDB) permettait d’afficher le slogan « Visit Rwanda » à l’Allianz Arena. Ce volet commercial est désormais abandonné. Le nouveau contrat, en vigueur jusqu’en 2028, transforme l’accord en programme de formation sportive. Il est désormais centré sur l’Académie du FC Bayern à Kigali.

Pour Jan-Christian Dreesen, président du directoire du club, ce changement « montre notre volonté de faire du développement des talents africains une priorité stratégique ». Il précise que l’académie représente « une initiative sociale et sportive ».

Critiques internationales et repositionnement

Ce revirement fait suite à de nombreuses critiques venant de supporters et de médias allemands, comme Deutsche Welle (DW). Ces voix dénoncent les violations présumées des droits humains imputées au régime de Kigali dans le conflit au Nord-Kivu.

En réponse, le club a envoyé une délégation au Rwanda. Après évaluation, il a décidé de retirer tout contenu promotionnel touristique lié au pays.

« Ce conflit suscite des réactions dans le monde entier. Nous les prenons très au sérieux », a déclaré Jan-Christian Dreesen.

Du côté rwandais, Jean-Guy Afrika, PDG du RDB, s’est dit satisfait de cette nouvelle approche. Il considère que la formation et les infrastructures sportives feront du Rwanda un hub du sport de haut niveau.

Ce changement stratégique commence à porter ses fruits. Deux jeunes talents formés à Kigali, Ndayishimiye Barthazar et David Okoce, ont été retenus pour intégrer l’équipe mondiale U19 du Bayern Munich en 2025. Une reconnaissance pour le projet rwandais et un signe d’espoir pour d’autres jeunes du continent.

Assemblée générale de la CAF à Kinshasa : un pas de plus vers la CAN 2029 ?

La Confédération africaine de football (CAF) a officiellement annoncé ce lundi 4 août 2025 que sa prochaine Assemblée générale ordinaire se tiendra à Kinshasa le 6 octobre. Ce rendez-vous annuel vise à dresser le bilan des objectifs atteints et à définir de nouvelles orientations pour l’avenir du football africain, conformément aux statuts de l’instance.

Un signal fort pour la candidature congolaise

Kinshasa accueillera pour la première fois ce congrès depuis son report en 2023, alors délocalisé au Maroc à cause de l’épidémie de Mpox. Ce choix de la CAF envoie un signal fort : la RDC se positionne clairement comme un pays hôte potentiel pour la CAN 2029.

De fait, selon plusieurs sources proches de la fédération congolaise, l’organisation de cette grande messe continentale figure parmi les objectifs stratégiques fixés par les autorités sportives et gouvernementales congolaises.

Une tradition qui ouvre la voie

Historiquement, les pays accueillant l’Assemblée générale de la CAF sont souvent dans la course pour organiser une grande compétition. Cette tradition renforce donc l’hypothèse d’une candidature active de la RDC à la CAN 2029.

Le 6 octobre prochain, au-delà des débats techniques et financiers, c’est aussi l’avenir du football congolais qui pourrait se jouer en coulisses, alors que Kinshasa veut plus que jamais s’affirmer sur la scène sportive continentale.

Le FC Barcelone s’allie à la RDC pour promouvoir le sport, la paix et la culture jusqu’en 2029

La République démocratique du Congo (RDC) vient de signer un partenariat stratégique avec le FC Barcelone, l’un des clubs les plus prestigieux au monde. L’accord couvre quatre saisons, de 2025 à 2029, et vise à positionner la RDC comme un acteur majeur du sport et de la culture à l’échelle internationale.

Une visibilité mondiale inédite

Dans le cadre de ce partenariat, toutes les équipes professionnelles du Barça – football, handball, basketball, futsal et roller hockey – afficheront le slogan « R.D. Congo – Cœur de l’Afrique » sur leurs maillots d’entraînement.
Cette campagne de visibilité durera jusqu’à la saison 2028/2029. Elle permettra à la RDC de toucher un large public à travers les compétitions mondiales.

LIRE AUSSI : https://www.journaldekinshasa.com/partenariat-rdc-fc-barcelone-un-contrat-record-de-43-millions-deuros-pour-booster-limage-du-pays/

De plus, la RDC obtient le statut de Partenaire mondial officiel du FC Barcelone, dans la catégorie « développement du sport et de la culture ». Cela lui donne un accès privilégié aux infrastructures du club, un avantage stratégique pour développer ses propres capacités sportives.

Une Maison RDC au cœur de Barcelone

Autre innovation marquante : la création d’une « Maison RDC » au Spotify Camp Nou. Ce pavillon de 80 à 100 m² mettra en valeur la culture, l’économie et la diplomatie congolaise. Il servira aussi de vitrine pour attirer investisseurs, touristes et partenaires.

Chaque année, un événement culturel 100 % congolais sera organisé à Barcelone. Ce rendez-vous visera à renforcer les échanges culturels et à promouvoir une image moderne, dynamique et positive de la RDC.

Formation locale et développement du sport

Le partenariat FC Barcelone RDC prévoit également un important volet de formation :

  • Six camps de football seront organisés en RDC d’ici 2029, encadrés par des entraîneurs du Barça. Chaque session formera jusqu’à 50 jeunes talents.

  • Un programme de formation d’élite (Elite Coach Program), piloté par le Barça Innovation Hub, permettra à des entraîneurs congolais de se former à la méthodologie du club.

Grâce à ces initiatives, la RDC espère renforcer la qualité de son encadrement sportif et développer les talents locaux.

Une opportunité pour l’image, l’économie et la paix

Ce partenariat va bien au-delà du sport. Il permettra aussi de promouvoir les secteurs clés de la RDC (infrastructures, énergie, technologies) et d’améliorer l’image du pays à l’international.

Pour Didier Budimbu, ministre des Sports, l’accord représente un tournant :

« Ce partenariat avec le FC Barcelone montre que le sport peut rassembler, inspirer et porter une ambition nationale sur la scène internationale. »

Partenariat RDC FC Barcelone : un contrat record de 43 millions d’euros pour booster l’image du pays

La République démocratique du Congo vient de conclure un partenariat historique avec le FC Barcelone. Ce contrat, estimé à 43 millions d’euros sur quatre saisons, s’inscrit dans la stratégie du gouvernement congolais de renforcer la visibilité du pays sur la scène internationale.

Un accord stratégique avec le club catalan

Ce partenariat FC Barcelone RDC, officialisé par le ministre congolais des Sports, prévoit déjà un premier virement de 10 millions d’euros. En retour, le slogan « Explorez la RDC, cœur de l’Afrique » figurera sur les maillots du club catalan, ainsi que ceux de l’AC Milan et de l’AS Monaco, avec lesquels la RDC a récemment signé des accords similaires.

Au Spotify Camp Nou, la RDC bénéficiera de deux minutes de publicité par match sur tous les supports d’affichage. Le pays disposera aussi d’un espace VIP dans le stade pour inviter des partenaires et organiser des événements. Un showroom de 80 m² sera également dédié à la promotion touristique du pays.

Un partenariat à fort impact touristique et sportif

Le contrat accorde à la RDC le droit de privatiser le stade une fois par an pour y organiser un match. Kinshasa pourra aussi utiliser l’image des joueurs du Barça à des fins promotionnelles, obtenir des billets VIP, des maillots, et des accès privilégiés.

Mieux encore, le partenariat FC Barcelone RDC prévoit l’organisation de quatre stages de formation par an pour une cinquantaine de jeunes footballeurs congolais dans les infrastructures du club espagnol.

Une stratégie de soft power inspirée du modèle rwandais

Ce partenariat, valable jusqu’en juin 2029, vise à booster le tourisme et l’image internationale de la RDC, dans un contexte marqué par le conflit armé à l’Est du pays contre le M23. Le ministre du Tourisme, Didier M’Pambia, espère que ces investissements auront des retombées économiques concrètes.

La démarche s’inspire du modèle de soft power rwandais, qui a déjà conclu des partenariats similaires avec Arsenal, le Bayern Munich, l’Atletico Madrid et le PSG via le slogan « Visit Rwanda ».

FIFA : Belinda Lutundila nommée à la tête du nouveau comité de normalisation de la FECOFA

La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a annoncé, ce jeudi 3 juillet 2025, une réorganisation majeure à la tête du Comité de Normalisation de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA). Ce changement vise à redynamiser un processus électoral en panne depuis plus de deux ans.

À la tête de ce nouveau comité, la FIFA a nommé Madame Belinda Lutundila Nzuzi comme présidente. Elle sera secondée par Monsieur Honoré Loango Baendafe, ex-membre du précédent comité, désigné vice-président, et Madame Lisette Mavungu Thamba, qui intègre l’équipe en tant que membre.

Une mission claire : organiser les élections avant fin 2025

Ce nouveau comité de normalisation de la FECOFA (CONOR) a pour mission principale de poursuivre le processus électoral engagé depuis 2023, avec un délai butoir fixé au 31 décembre 2025. En parallèle, le comité gérera les affaires courantes de l’instance.

Ce remaniement intervient après une réunion stratégique entre la FIFA et l’ancien comité tenue le 25 juin dernier, qui a débouché sur l’éviction de Dieudonné Sambi, président nommé en avril 2023. Il est remplacé par Belinda Lutundila, également membre de la Commission de discipline de la FIFA et experte électorale au sein de la FECOFA.

Un nouveau souffle pour la gouvernance du football congolais

Depuis la mise sous tutelle de la FECOFA le 23 avril 2023, la FIFA tente de ramener de la stabilité au sein de cette institution, suite au départ de Constant Omari. Le nouveau comité FIFA FECOFA incarne ainsi une volonté de transparence, de rigueur et de renouveau, à un moment clé pour le football congolais.

Avec ce changement de leadership, la FECOFA espère enfin tourner la page de l’instabilité électorale et retrouver une gouvernance crédible et légitime d’ici la fin de l’année.

Mort de Diogo Jota : une disparition tragique qui bouleverse le monde du football

Le monde du football est en deuil. Diogo Jota, attaquant vedette de Liverpool et international portugais, est décédé tragiquement le mercredi 3 juillet 2025, à l’âge de 28 ans, dans un accident de la route sur l’autoroute A-52 près de Zamora, en Espagne. À bord du véhicule se trouvait également son frère André Silva, lui aussi footballeur, mort sur le coup. Selon les premiers éléments de l’enquête, le véhicule aurait quitté la chaussée après l’éclatement d’un pneu, avant de prendre feu.

Cette terrible nouvelle a immédiatement provoqué une vague d’émotion sur les réseaux sociaux, dans les médias et dans les stades.

Une carrière brillante fauchée en plein élan

Né à Porto, Diogo Jota s’était imposé comme l’un des talents majeurs du football européen. Avec Liverpool, il avait inscrit plus de 60 buts, remporté la Premier League, la FA Cup et la Coupe de la Ligue. En sélection portugaise, il avait honoré près de 50 capes et contribué à la victoire de la Ligue des Nations en 2019 et 2025. Marié depuis deux semaines à Rute Cardoso et père de trois enfants, Jota incarnait à la fois la réussite professionnelle et la stabilité personnelle.

Une pluie d’hommages déferle sur le monde du sport

La mort de Diogo Jota a profondément bouleversé ses coéquipiers, entraîneurs, adversaires et fans. Le club de Liverpool s’est dit « totalement anéanti » et a mis ses drapeaux en berne à Anfield, où des milliers de supporters sont venus déposer des fleurs et des messages d’adieu.

Cristiano Ronaldo a exprimé sa tristesse sur les réseaux sociaux :

« Je suis sans voix. Toutes mes pensées vont à ta famille, ta femme et tes enfants. Repose en paix Diogo et André. »

Steven Gerrard, ancienne légende de Liverpool, a publié sur Instagram :

« Une perte inimaginable. Tu resteras dans nos cœurs. »

La Fédération portugaise de football a salué « une étoile qui s’est éteinte trop tôt », tandis que l’UEFA a prévu une minute de silence avant tous les matchs de l’Euro féminin ce week-end.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a lui aussi présenté ses condoléances, rappelant que « Diogo Jota n’était pas seulement un footballeur exceptionnel, mais aussi un modèle pour toute une génération ».

Un héritage gravé à jamais

Au-delà des hommages, plusieurs clubs envisagent des gestes symboliques durables : retrait de son numéro 20 à Liverpool, création d’une fondation pour ses enfants, ou encore une statue commémorative. Le FC Porto, son club formateur, a aussi promis de baptiser une tribune à son nom.

La mort de Diogo Jota laisse un vide immense dans le cœur des amateurs de football. Sa mémoire restera gravée dans l’histoire du sport comme celle d’un joueur talentueux, humble et profondément humain.

AS Monaco et la RDC s’unissent pour un projet d’envergure

Le club de Ligue 1, AS Monaco, a annoncé ce mardi 24 juin 2025 une collaboration stratégique de 3 ans avec le ministère des Sports et Loisirs de la République Démocratique du Congo, autour du projet « R.D.Congo, cœur de l’Afrique ». Ce partenariat vise un objectif clair : accélérer le développement du football en RDC.

LIRE AUSSI :https://www.journaldekinshasa.com/ac-milan-rdc-un-accord-qui-change-la-donne/

Une vision globale pour transformer le football congolais

L’accord s’articule autour de deux piliers essentiels :

Développement du football en RDC

L’AS Monaco mettra son expertise reconnue en matière de formation au service du football congolais. L’objectif est de professionnaliser les structures existantes, de former les jeunes talents et de bâtir un écosystème performant et durable.

Ce pilier comprend :

  • Le renforcement des compétences locales

  • La structuration des parcours de formation

  • L’accompagnement des jeunes joueurs congolais

Rayonnement international de la RDC grâce au partenariat AS Monaco

Grâce à la portée médiatique mondiale du club monégasque, la RDC bénéficiera d’une visibilité accrue. La marque « R.D.Congo, cœur de l’Afrique » apparaîtra :

  • Sur la manche du maillot de l’AS Monaco (en Ligue 1 et en Ligue des Champions)

  • Sur les maillots de l’Academy (U19, U17…)

  • Sur tous les supports digitaux du club, suivis par plus de 26 millions d’abonnés dans le monde.

Une vision partagée entre sport, culture et développement

« Ce n’est pas qu’un simple partenariat, c’est une vision à 360 degrés », a déclaré Didier Budimbu, ministre congolais des Sports et Loisirs. Il voit dans ce projet un levier de transformation sociale, économique et culturelle, au service de la jeunesse congolaise.

De son côté, Thiago Scuro, directeur général de l’AS Monaco, a salué la confiance des autorités congolaises et affirmé l’engagement du club à contribuer au développement du football en RDC.

Un lien fort entre la RDC et l’AS Monaco

Le partenariat s’inscrit dans une histoire déjà marquée par plusieurs figures congolaises ayant brillé à Monaco :

  • Shabani Nonda, meilleur buteur de Ligue 1 en 2003

  • Cédric Mongongu, international congolais formé au club

Le club de la Principauté souhaite ainsi renforcer ce lien historique et offrir de nouvelles opportunités aux futurs talents de la RDC.

Un moteur d’influence pour l’avenir du pays

Soutenu par le président Félix Tshisekedi, ce partenariat inédit place le sport au cœur de la stratégie d’influence et de développement du pays.

L’ambition est claire :
Former des talents, développer des valeurs et bâtir une image forte de la RDC sur la scène internationale.

Cette alliance stratégique entre l’AS Monaco et le gouvernement congolais marque une nouvelle ère pour le développement du football en RDC. Plus qu’un partenariat, c’est une opportunité unique de faire rayonner les talents, la culture et l’identité congolaise dans le monde entier.

AC Milan RDC : Un accord qui change la donne

AC Milan RDC, c’est bien plus qu’un partenariat sportif. C’est une alliance ambitieuse entre le célèbre club italien et le ministère du Tourisme de la République démocratique du Congo. Signé dans le cadre du Plan Mattei pour l’Afrique, cet accord vise à dynamiser le développement social, touristique et économique de la RDC.

Premièrement, AC Milan devient l’ambassadeur du tourisme congolais. Le logo du pays figurera sur les maillots officiels du club en tant que “Official Tourism Destination Partner”. Cette visibilité inédite vise à attirer des investissements étrangers et positionner la RDC comme une destination incontournable en Afrique.

Ensuite, sur le terrain, le club italien et sa Fondazione Milan financeront plusieurs projets d’envergure : rénovation d’infrastructures sportives, création de la première AC Milan Academy en RDC et construction d’une école à Boma, en collaboration avec la Fondazione Mama Sofia.

Cette initiative, estimée à plus de 5 millions d’euros par an, vise à encadrer la jeunesse congolaise et à offrir des opportunités éducatives dans un environnement sécurisé et structurant.

Enfin, une délégation officielle conduite par Paolo Scaroni, président d’AC Milan, se rendra prochainement en RDC pour le lancement des projets et une rencontre bilatérale avec les autorités.

Didier M’Pambia Musanga, ministre du Tourisme, a souligné que ce partenariat AC Milan RDC s’inscrit dans la vision du président Tshisekedi : faire rayonner la RDC à travers le sport, la culture, et les talents de sa jeunesse.

Les Léopards domptent les Aigles du Mali : Essende marque, la RDC renoue avec la victoire en amical !

Orléans, 5 juin 2025 — Les Léopards de la RDC ont rugi fort ce jeudi au Stade de la Source, s’imposant 1-0 face aux Aigles du Mali dans un match amical au rythme soutenu et à l’intensité rare. Pour leur sixième confrontation, les deux nations se sont livrées une bataille tactique pleine de caractère, et ce sont les Congolais qui en sont sortis vainqueurs.

Un onze de départ audacieux pour Désabre

Dès le coup d’envoi, Sébastien Desabre a opté pour une composition ambitieuse et équilibrée. En défense : Bantubinsika, Chancel Mbemba, Gédéon Kalulu et Arthur Masuaku. Au milieu : Samuel Moutoussamy, Sadiki et Edo Kayembe. Devant : Bongonda, Elia et Essende formaient un trio offensif inédit mais prometteur.

L’objectif du sélectionneur français était clair : accorder plus de temps de jeu à Kalulu, Sadiki et Essende, tout en maintenant un haut niveau de compétitivité. Mission accomplie.

Essende libère les siens

Malgré la sortie prématurée de Bongonda sur blessure, remplacé à la 24e minute par Yoane Wissa, les Léopards ont maintenu la pression. Et c’est finalement Simon Banza Essende, l’attaquant d’Augsbourg, qui a débloqué la situation à la 27e minute.

Contrôle de la poitrine, frappe puissante à bout portant : un geste de pur avant-centre, synonyme de son tout premier but sous les couleurs congolaises.

Remplacé en fin de match par Cédric Bakambu (80e), Essende pourrait bien avoir gagné des points dans la hiérarchie des attaquants. Bakambu, titulaire habituel, n’avait plus marqué dans un match amical depuis octobre 2023 face à la Nouvelle-Zélande (1-1).

Une victoire symbolique et libératrice

Ce succès met un terme à une série de quatre matchs amicaux sans victoire pour les Léopards, dont le dernier succès remontait à mai 2023 face à l’Ouganda (2-0). Deux ans et un mois plus tard, la RDC retrouve le goût du succès dans ce type de confrontation, souvent piégeuse.

Les hommes de Tom Saintfiet, sélectionneur du Mali, n’ont jamais réussi à renverser la dynamique, malgré quelques tentatives en seconde période.

Cap sur les Baréas… et le Sénégal !

Prochaine étape : un autre match amical face aux Baréas de Madagascar, prévu ce dimanche 8 juin en clôture du stage en région parisienne. L’objectif sera de confirmer cette montée en puissance et de consolider les automatismes.

Avec cette victoire, les Léopards engrangent une précieuse confiance à l’approche d’un choc majeur : le match contre les Lions de la Teranga du Sénégal, prévu dans trois mois pour la 7e journée des éliminatoires du Mondial 2026.