Kabila réapparaît à Goma : le choc d’un retour dans le fief rebelle soutenu par Kigali

C’est une apparition qui fait trembler le paysage politique congolais.
Joseph Kabila, ancien président de la République démocratique du Congo et sénateur à vie, a fait son retour ce dimanche à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Une ville aujourd’hui sous contrôle du mouvement rebelle AFC/M23, soutenu par le Rwanda.

La nouvelle a été confirmée par les porte-parole du mouvement, Lawrence Kanyuka et Willy Ngoma. Tous deux ont salué la présence de Kabila dans ce qu’ils appellent les « zones libérées ».

Cette visite surprise intervient peu de temps après une décision choc : le Sénat a levé l’immunité parlementaire de Joseph Kabila, à la demande de la justice militaire, qui le soupçonne de liens avec les rebelles de l’AFC/M23.

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Un retour explosif salué par les rebelles

Sur les réseaux sociaux, Corneille Nangaa, président de l’AFC/M23, a exprimé sa satisfaction.
Selon lui, Kabila a fait un choix courageux en revenant au pays plutôt que de rester en « exil forcé ». Il l’a même qualifié de bienvenu à Goma, présentée comme la seule zone libérée du tribalisme, des condamnations politiques et des discriminations.

Depuis février, d’autres personnalités auraient visité Goma. Parmi elles, des délégations de l’ECC et de la CENCO, venues évaluer la situation sur le terrain.

Kabila attaque Kinshasa et dévoile un plan choc

Face à la population, Joseph Kabila a dénoncé l’abandon de l’Est par le gouvernement central.
Il accuse Kinshasa d’avoir déconnecté les institutions financières locales, entravant l’économie et la circulation des biens. Résultat : une précarité grandissante pour les habitants.

Mais l’ancien président ne s’est pas contenté de critiques. Il a proposé un plan en douze points pour sortir la RDC de la crise. Parmi les priorités :

  • Arrêt immédiat de la guerre

  • Rétablissement de l’autorité de l’État

  • Réconciliation nationale

  • Dialogue régional

  • Fin du recours aux mercenaires

  • Retrait des troupes étrangères

  • Retour à la démocratie et à la bonne gouvernance

Une présence qui ravive les tensions

C’est la première apparition publique de Joseph Kabila dans cette région depuis l’intensification du conflit entre les FARDC et le M23.
Son arrivée dans un territoire rebelle, après la levée de son immunité, soulève une question brûlante :

  Est-il en rupture totale avec Kinshasa, ou joue-t-il une carte politique audacieuse ?

1xBalance : Point sur l’avancement du projet

Dans un monde où les paris font désormais partie du divertissement quotidien de millions de personnes, la question devient de plus en plus pertinente : comment jouer et ne pas se perdre ?

 

 

La réponse à cette question est apportée par 1xBalance, une initiative de la marque 1xBet, qui se développe activement dans plus de 20 pays africains. Il ne s’agit pas simplement d’une campagne promotionnelle. Il s’agit d’une culture du jeu responsable qui place le joueur, ses choix et sa sécurité en premier lieu.

1xBalance a été créé pour changer l’approche du jeu. Le projet éducatif nous le rappelle : le jeu est une question d’équilibre, de responsabilité et de plaisir.

Il s’agit d’une initiative dans laquelle le rôle principal n’est pas dans les règles, mais dans les personnes. Grâce à la communication en direct, aux histoires, aux mèmes, aux guides et aux diffusions en direct, la marque 1xBet aide les joueurs non seulement à surveiller leurs paris, mais également leur propre état émotionnel, leur budget et leurs limites.

Un projet qui met le joueur au centre de l’attention

L’objectif de 1xBalance de 1xBet est une conversation ouverte avec la communauté, construite sur trois valeurs simples :

  1. Un joueur a le droit de connaître ses limites.
  2. Les paris sont une question d’expérience, pas de profit
  3. Une marque doit être responsable envers son utilisateur1xBalance est uneinitiative honnête qui n’impose ni n’enseigne. Il invite au dialogue, aide à réfléchir et fournit des outils simples et compréhensibles.

Ce qui est important ici n’est pas le jeu en lui-même, mais comment, quand et pourquoi vous jouez.

Les nombres qui représentent les personnes vivantes

En mars-avril 2025, 1xBet – 1xBalance a démontré un engagement à grande échelle :

  • plus de 10 millions de personnes sur les réseaux sociaux
  • +300–500 nouveaux abonnés dans chaque région active
  • Plus de 4 000 participants aux concours et défis
  • 201 codes promo ont été tirés au sort parmi les abonnés actifs
  • des milliers de réactions, commentaires, sauvegardes, stories et messages directs

Ces résultats ne sont pas que des chiffres. C’est la confirmation que le public écoute, répond, pose des questions et participe à des initiatives socio-éducatives aussi importantes.

La marque 1xBet appelle tous ceux qui s’intéressent au sujet à :

  • participer à des activités futures
  • partager vos pensées
  • apprendre les principes du jeu responsable avec 1xBet

Des prix qui motivent — non pas à jouer plus, mais à mieux réfléchir

L’une des caractéristiques de cette initiative était une nouvelle attitude envers les activités promotionnelles.

Les participants de différents pays ont reçu des codes promotionnels, des gadgets (smartphones, écouteurs, powerbanks), des articles de marque et des accessoires, non pas pour leur activité de jeu, mais en guise de remerciement pour leur participation au dialogue.

Les concours ont toujours été simples :

« laissez un commentaire », « partagez dans une story », « faites part de votre propre expérience », « soyez un participant actif ».

Aucune pression. Aucune règle compliquée. Juste une invitation honnête à réfléchir et à partager.

Quand les joueurs parlent, il faut les écouter

L’un des points forts du projet est le feedback. Sous chaque publication, story, émission, des dizaines de commentaires :

  • « Comment se contrôler après une perte ? »
  • « Que faire quand on veut se rattraper ? »
  • « Comment jouer pour soi-même et non pour le profit ? »

Et ce sont les joueurs qui ont formulé les règles les plus précises :

« Ne pas rattraper »

« Jouez selon votre budget »

« Un pari n’a pas pour but de gagner de l’argent. C’est un moment d’émotion, et il doit être sûr. »

La responsabilité sociale ne se résume pas à des mots, mais à des actes. La prochaine étape ?

1xBalance fait partie de la politique sociale plus large de la société 1xBet. Là où il y a 1xBalance, il y a du soutien, pas de la pression. Le respect, pas l’imposition. Un dialogue, pas un monologue.

Le projet continue de se développer. Dans les mois à venir, on verra :

  • élargir la gamme des collaborations locales
  • poursuivre des activités dans des agences de paris : interactives, brochures, posters, stands

1xBalance ne se résume pas à combien jouer. Il s’agit de savoir comment jouer.

C’est une initiative qui prouve que la responsabilité peut être simple, compréhensible et proche de tous.

La marque 1xBet construit autour d’elle une communauté de joueurs conscients – ceux qui choisissent le contrôle, le respect de soi et le jeu sain comme nouvelle norme.

Rejoignez-nous aujourd’hui :

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Et faites partie des activités #1xBalance

Votre jeu est votre choix. Votre responsabilité est votre force !

Kabila rompt le silence : Un discours-choc et un plan en 12 points pour sauver la RDC

Six ans après avoir quitté le pouvoir, Joseph Kabila est sorti de son silence ce vendredi 23 mai pour prononcer un discours solennel, marquant son retour sur la scène politique. Il y a dénoncé une “crise multidimensionnelle” et a proposé un pacte citoyen pour sauver la République Démocratique du Congo du délabrement.

« Le Congo vaut mieux que la caricature qu’en donnent ses dirigeants actuels. Le Congo mérite mieux que cette politique extérieure, faite de jérémiades et de mendicité », a-t-il lancé, dans un réquisitoire virulent contre le pouvoir en place.

 Un réquisitoire sévère contre le régime actuel

Joseph Kabila a accusé le gouvernement actuel de dérive autoritaire, de violations répétées de la Constitution et d’avoir ruiné l’héritage de stabilité, de paix et de réconciliation qu’il dit avoir laissé en 2019. Il dénonce :

  • Le remaniement de la Cour constitutionnelle,
  • Le renversement de la majorité parlementaire en 2020,
  • La fraude électorale massive lors des élections de décembre 2023, qu’il qualifie de « simulacre »,
  • Et le projet de révision constitutionnelle, vu comme une menace pour l’unité nationale.

Sécurité, économie, institutions : un pays à la dérive

Kabila pointe la situation sécuritaire catastrophique à l’Est, les massacres de Makala, Goma, Lubumbashi et Kilwa, et l’utilisation de milices et de mercenaires au lieu de l’armée nationale. Il accuse l’État de crimes contre l’humanité.

Sur le plan économique, il dénonce :

  • Le retour de l’inflation,
  • La corruption persistante,
  • L’endettement croissant,
  • Et l’absence d’investissements structurants, malgré les réformes entreprises entre 2002 et 2018.

Le pacte citoyen : 12 mesures pour un nouveau départ

Kabila a présenté un plan national de redressement, centré sur 12 priorités fondamentales :

  1. Mettre fin à la dictature et à la tyrannie ;
  2. Arrêter la guerre ;
  3. Rétablir l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire ;
  4. Restaurer une démocratie véritable et l’État de droit ;
  5. Garantir les libertés fondamentales ;
  6. Réconcilier les Congolais et renforcer la cohésion nationale ;
  7. Relancer le développement par une gouvernance économique rigoureuse ;
  8. Établir un dialogue sincère avec les pays voisins pour une paix durable ;
  9. Rétablir la crédibilité du pays sur la scène internationale ;
  10. Neutraliser les groupes armés et rapatrier les étrangers ;
  11. Mettre fin au mercenariat, conformément aux conventions internationales ;
  12. Soutenir les initiatives locales de paix, notamment celles des Églises.

Un message de responsabilité et d’unité

Joseph Kabila conclut son discours par un appel au patriotisme et à l’unité. Il affirme que sa réserve de six ans visait à préserver l’intérêt supérieur de la nation, mais qu’aujourd’hui, « le devoir de parler » s’impose face à une crise existentielle.

« Hier au pouvoir, aujourd’hui en dehors du pouvoir, je continuerai d’œuvrer pour la paix, la stabilité et l’intégrité de notre République », a-t-il assuré.

Léopards Dames : Hervé Happy dévoile une sélection audacieuse pour affronter la Tanzanie

Le sélectionneur des Léopards dames, Hervé Happy, a levé le voile ce vendredi 23 mai sur une liste de 27 joueuses convoquées pour une double confrontation amicale contre les Taifa Stars de Tanzanie.

Cette annonce, relayée sur les plateformes numériques de la Fédération congolaise de football (FECOFA), marque un tournant stratégique pour la préparation de l’équipe féminine de la RDC en vue de la Coupe d’Afrique des Nations 2024, prévue au Maroc.

Le match aller est prévu le 29 mai, suivi de la rencontre retour le 3 juin. Les stades devant accueillir ces affrontements n’ont pas encore été dévoilés, mais la Fédération promet une communication prochaine.

Hervé Happy, récemment nommé à la tête des Léopards dames, semble miser sur un mélange de talents locaux et d’expatriées pour renforcer l’assise de son équipe. Parmi les joueuses sélectionnées, on retrouve des noms évoluant dans des clubs prestigieux comme le PSG Féminin (France), Djurgården (Suède) ou encore Al Ahli et Al Nasser (Arabie Saoudite).

Cette double confrontation face à la Tanzanie sera l’occasion pour le nouveau staff technique d’évaluer la cohésion, le niveau tactique et la condition physique de l’équipe, à quelques mois d’un rendez-vous continental crucial.


Liste des 27 joueuses convoquées :

  Gardiennes de but

  • Fideline Ngoy (FCF Mazembe)

  • Ruth Khonde (Colombe, Congo)

  • Djanae Longo Okito (AS Cannes, France)

  • Océane Basil (FC Bourges, France)

  Défenseures

  • Belange Vukulu (FCF Mazembe)

  • Aimeraude Mawanda (FCF Mazembe)

  • Esther Siluvangi (Le Mans, France)

  • Alicia Sweye Ebunge (Roubaix, France)

  • Danny Ngoyi (Simba Queens, Tanzanie)

 Milieux de terrain

  • Bénie Kubiena (Shanghai RCB, Chine)

  • Marlene Kasaj (FCF Mazembe)

  • Sarah Yasongamo (Antalyaspor, Turquie)

  • Falonne Pambani (Al Shabaab, Arabie Saoudite)

  • Grâce Mfwamba (Al Taraji, Arabie Saoudite)

  • Eva Sumo (FC Nantes, France)

  • Nyota Katembo (AFC Toronto, Canada)

  • Ketia Sawa (Sarcelles, France)

  • Diane Tobe (Enfield Town, Angleterre)

 Attaquantes

  • Naomie Kaba-Kaba (Al Ahli, Arabie Saoudite)

  • Ruth Kipoyi (Al Nasser, Arabie Saoudite)

  • Merveille Kanjinga (PSG Féminines, France)

  • Flavine Mawete (Djurgården, Suède)

  • Olga Massombo (Mazatlan, Mexique)

  • Gloria Mabomba (Auxerre, France)

  • Deborah Ngalula (La Roche Vendée, France)

  • Esther Dikisha (FA Msichana)

  • Ruth Bulala (Sarcelles, France)

  • Anastasia Soulac

Kinshasa accueille un forum stratégique sur les minerais : la RDC veut séduire les investisseurs mondiaux

La République démocratique du Congo se prépare à organiser, avant la fin de 2025, un forum économique majeur sur les minerais stratégiques à Kinshasa. L’annonce, faite par le ministère du Commerce extérieur, confirme la volonté du gouvernement de positionner la RDC comme un acteur clé du commerce mondial dans le secteur minier.

Ce forum, organisé avec l’appui du Centre du Commerce International, vise à mobiliser des bailleurs de fonds internationaux pour développer des chaînes de valeur locales. Il proposera également des formations ciblées destinées aux agents du ministère et aux opérateurs économiques congolais, afin de renforcer leur expertise en commerce international.

L’initiative fait suite à la récente mission du ministre Julien Paluku à Genève, où il a multiplié les rencontres stratégiques. Il s’est notamment entretenu avec Pamela Coke-Hamilton, directrice exécutive du Centre du Commerce International, et Luz Ma de la Mora de la CNUCED. Ces discussions ont permis de poser les bases de partenariats durables et d’envisager une meilleure intégration de la RDC dans les circuits économiques globaux.

Autre annonce clé : le gouvernement congolais prévoit de désigner un attaché commercial dans un avenir proche. Cette mesure est perçue comme un levier décisif pour dynamiser les relations commerciales et attirer de nouveaux investisseurs.

Par ailleurs, des commissions mixtes réunissant experts congolais et représentants d’organisations internationales seront créées pour stimuler le commerce et l’investissement en RDC.

En somme, ce forum économique sur les minerais stratégiques à Kinshasa s’annonce comme un tournant pour l’avenir économique de la RDC. Il pourrait booster son attractivité, renforcer ses capacités commerciales et ouvrir une nouvelle ère pour l’industrie minière congolaise, en pleine mutation.

HRW dénonce les abus des miliciens Wazalendo au Sud-Kivu et appelle à leur désarmement

Human Rights Watch (HRW) a publié un rapport ce vendredi 23 mai. L’ONG y dénonce des abus généralisés commis par les miliciens Wazalendo dans la province du Sud-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo. Ces miliciens frappent, tuent et extorquent des civils, parfois selon des critères ethniques.

Souvent, les Wazalendo épaulent les FARDC contre les rebelles de l’AFC/M23, soutenus par le Rwanda. Cependant, HRW affirme qu’ils agissent en toute impunité.

Clémentine de Montjoye, chercheuse senior à HRW, avertit :

« Si l’armée continue de collaborer avec eux, elle risque de devenir complice des exactions. »

HRW demande au gouvernement congolais de rompre cette alliance. L’ONG exige aussi le désarmement des Wazalendo, l’ouverture d’enquêtes impartiales, et la poursuite des responsables.

Entre mars et avril 2025, les Wazalendo ont érigé plusieurs barrages illégaux sur les routes principales du Sud-Kivu. Ils ont extorqué entre 500 et 1 000 francs congolais par personne, soit 0,17 à 0,34 dollar. Le gouverneur intérimaire, Jean-Jacques Elakano, a reconnu leur nuisance. Il a expliqué que la province ne pouvait plus collecter d’impôts à cause de ces miliciens, qui « ne doivent pas se substituer à l’État ».

Par ailleurs, HRW rapporte plusieurs actes de flagellation. Les miliciens ont fouetté des hommes et des femmes qu’ils accusaient de comportements déplacés. Un habitant d’Uvira a confié à l’ONG :

« Certains Wazalendo se prennent pour la police. Ils pensent pouvoir gérer les conflits civils. »

Depuis le retour du M23 en 2021, les jeunes Wazalendo ont pris les armes pour aider l’armée. Kinshasa a salué leur implication. Pourtant, ces miliciens se heurtent parfois aux FARDC, causant des affrontements meurtriers et blessant des civils.

Rencontre confidentielle à Kinshasa : un message stratégique venu de Mauritanie

Le 22 mai, à Mont Ngaliema, Félix Tshisekedi a accueilli Ba Aissata Yahya, ministre conseillère à la Présidence de Mauritanie. Elle est venue remettre un message personnel du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Ce message, confidentiel, n’a pas été communiqué à la presse.

Durant leur échange, les deux responsables ont abordé la coopération bilatérale. Mme Ba a rappelé que les liens entre Kinshasa et Nouakchott restent solides et constants, malgré les changements géopolitiques. Elle a exprimé la volonté commune de préserver ces relations stratégiques, tout en les adaptant aux enjeux actuels.

Un partenariat renforcé dans la pêche et le commerce

Au-delà du message présidentiel, la rencontre a permis d’explorer de nouvelles pistes de collaboration. Les deux pays souhaitent renforcer leurs échanges dans les secteurs de la pêche et du commerce. Ce dialogue ouvre ainsi la voie à un partenariat économique renouvelé.

La conseillère diplomatique Wagner Catherine Mbuyi et le nouvel ambassadeur de la RDC en Mauritanie, Erik Nyindu Kibambe, ont également participé à l’entretien. Leur présence témoigne de l’importance accordée à cette relance diplomatique.

En conclusion, cette audience s’inscrit dans une dynamique africaine où les relations bilatérales sont appelées à jouer un rôle clé dans la stabilité régionale. Elle reflète aussi une volonté partagée de bâtir des ponts solides entre États africains, loin des projecteurs mais porteurs d’enjeux majeurs.

Kabila dans l’œil du cyclone : le Sénat lève son immunité, la justice se rapproche

Le 22 mai 2025, un véritable séisme politique secoue la République démocratique du Congo. À une écrasante majorité, le Sénat a levé l’immunité parlementaire de Joseph Kabila, ancien président et sénateur à vie depuis 2019. Résultat du vote : 88 voix pour, 5 contre, 3 bulletins nuls. Aucun sénateur ne s’est abstenu.

Ce vote crucial répond à une demande de l’Auditeur général près la Haute cour militaire. Il ouvre la voie à des poursuites judiciaires pour haute trahison. Une première dans l’histoire politique de la RDC.

Kabila est accusé de complicité avec le Rwanda, via le groupe armé M23. Ce groupe est tenu pour responsable de l’agression en cours dans l’Est du pays. Le rapport parlementaire l’accuse de soutenir l’AFC, la branche politique du M23.

Escalade des tensions et mise en accusation

Ce vote intervient dans un climat tendu entre Kabila et le régime de Félix Tshisekedi. Le 19 avril, les autorités ont suspendu son parti, le PPRD, pour son attitude jugée ambigüe face aux forces rwandaises dans l’Est. Sa visite à Goma, au Nord-Kivu, a été perçue comme une provocation par Kinshasa.

Peu après, le ministère de la Justice a lancé des poursuites officielles pour participation à l’agression menée contre la RDC. L’État a saisi plusieurs biens de Kabila. Des proches à lui sont désormais visés par des interdictions de voyager.

En février déjà, le président Tshisekedi avait accusé Kabila publiquement depuis Berlin. Il l’avait désigné comme le véritable instigateur de l’insécurité à l’Est du pays.

En levant son immunité, le Sénat met fin à un tabou politique majeur. Kabila, longtemps intouchable, se retrouve seul face à la justice. Ce tournant historique pourrait redéfinir les équilibres du pouvoir en RDC.

Coup de tonnerre au Sénat : Joseph Kabila bientôt devant la justice ?

Un tournant historique en République démocratique du Congo. Ce jeudi 22 mai, la Commission spéciale du Sénat a recommandé la levée des immunités parlementaires de Joseph Kabila, ancien président et sénateur à vie. Cette décision unanime des 40 membres de la commission ouvre la voie à des poursuites judiciaires contre l’ex-chef de l’État.

En ligne de mire : la guerre dans l’Est

Cette décision fait suite au réquisitoire de l’auditeur général des FARDC, transmis par le parquet militaire. Joseph Kabila est accusé d’implication présumée dans les conflits armés à l’Est du pays, un dossier explosif qui suscite déjà un vif débat politique et juridique.

La balle est désormais dans le camp de la plénière du Sénat, appelée à se prononcer prochainement. Un vote décisif qui pourrait marquer une rupture majeure dans l’histoire institutionnelle congolaise.

Une commission, une décision unanime

Les travaux de la Commission spéciale, convoquée pour examiner les accusations, se sont soldés par un vote unanime pour la levée d’immunité. Une rare convergence politique autour d’un dossier aussi sensible, qui témoigne d’un climat de changement et de redevabilité.

Mystérieuse disparition à Kinshasa : l’ex-ministre Martin Kabwelulu et son épouse introuvables

Un couple influent porté disparu au cœur de Kinshasa.
L’ancien ministre congolais des Mines, Martin Kabwelulu, et son épouse, Yvonne Mwepu, ex-députée nationale, ont mystérieusement disparu dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 mai 2025. L’alerte a été donnée par le Front Commun pour le Congo (FCC), plateforme politique de l’ancien président Joseph Kabila.

Selon un communiqué officiel du FCC, vers 3h du matin, environ quarante hommes armés, se présentant comme des agents des services de renseignement, ont fait irruption au domicile du couple dans le quartier huppé de Macampagne à Kinshasa. Après avoir menotté le couple, ils les auraient emmenés de force vers une destination inconnue. Leurs téléphones sont injoignables depuis.

« Le FCC dénonce un enlèvement et exige la libération immédiate de l’honorable Martin Kabwelulu et de son épouse », a déclaré Raymond Tshibanda, ancien ministre des Affaires étrangères, aujourd’hui cadre du FCC.

Dans un ton grave, le FCC qualifie cet événement de « terrorisme d’État » et pointe directement la responsabilité du pouvoir en place, notamment en cas d’atteinte à l’intégrité physique ou mentale des deux disparus.

À ce jour, aucune réaction officielle n’a été enregistrée du côté des autorités congolaises, alimentant les spéculations autour d’un possible règlement de compte politique.

Martin Kabwelulu a longtemps été une figure-clé du régime Kabila, dirigeant le ministère des Mines pendant plus de dix ans, période cruciale pour le secteur minier congolais. Son épouse, Yvonne Mwepu, a, quant à elle, siégé à l’Assemblée nationale.

Une affaire à suivre de près, tant les zones d’ombre sont nombreuses.