Denise Nyakeru Tshisekedi au secours des sinistrés avec un élan de compassion sans précédent

Kinshasa, dévastée par les pluies diluviennes du 4 et 5 avril 2025, peut compter sur la solidarité du cœur. Dans un élan d’humanité et de réactivité, la Première Dame de la République, Madame Denise Nyakeru Tshisekedi, a activé sa fondation pour répondre à l’appel désespéré des sinistrés.

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Dès la nuit du dimanche au lundi, les équipes de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi se sont mobilisées sans relâche. Objectif : offrir un refuge digne, propre et sécurisé aux familles ayant tout perdu dans cette catastrophe.

En urgence, près de 3 000 matelas, couvertures et kits de première nécessité ont été acheminés vers un gymnase mis à disposition par le gouvernement provincial de Kinshasa. Un geste concret, chargé d’empathie, pour permettre à des milliers de personnes de retrouver un minimum de confort et de sécurité.

Dans ce lieu d’accueil aménagé avec soin, plusieurs familles ont déjà trouvé un abri. Une réponse humanitaire qui reflète le cœur de mère de Madame Denise Nyakeru Tshisekedi, animée par la volonté de soulager, soutenir et servir en ces temps de grande détresse.

Cette action vient en appui aux efforts du Gouvernement provincial, confronté à une situation d’urgence sans précédent. Tandis que l’identification des sinistrés se poursuit dans d’autres sites comme le stade Tata Raphaël, la mobilisation de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi rappelle que la solidarité peut redonner espoir, même dans la douleur.

Catastrophe en silence : quand la nature frappe et que l’État tarde

Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, vit l’une de ses pires tragédies humanitaires après les violentes pluies diluviennes qui se sont abattues dans la nuit de vendredi à samedi. Des torrents d’eau ont submergé plusieurs quartiers, causant la mort d’au moins 30 personnes et laissant plus de 5 000 familles sans abri.

Face à cette catastrophe, le Président Félix Tshisekedi est attendu ce lundi 7 avril 2025 au stade Tata Raphaël, où sont regroupés les sinistrés pour une opération d’identification et d’assistance humanitaire. Sur place, les équipes du ministère de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale, épaulées par la fondation Denise Nyakeru Tshisekedi, enregistrent les familles touchées afin de leur fournir des logements temporaires, de la nourriture et un soutien médical.

Parmi les sinistrés, les témoignages sont poignants. Gédéon Tshimanga, habitant du quartier De Bonhomme à Matete, confie :

« Je n’ai plus rien. Ni vêtements, ni nourriture. Tout a été emporté par la rivière N’djili. On nous balade de site en site… Nous avons besoin de soutien pour recommencer à vivre. »

La situation sanitaire est également critique. Le ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba, a confirmé l’hospitalisation d’une vingtaine de femmes blessées, dont deux femmes enceintes, l’une ayant déjà accouché.

« Le bébé et la maman se portent bien », a-t-il précisé.

La catastrophe est d’une ampleur rare : les eaux des rivières Ndjili et Lukaya ont débordé suite à la saturation du sol par les pluies venues du Kongo Central, inondant brutalement les zones urbaines densément peuplées de Kinshasa.

Le processus d’enregistrement des sinistrés se poursuit au stade Tata Raphaël, dans l’espoir d’un retour progressif à la normale. En attendant, l’urgence est à la solidarité, à la réactivité des autorités et à la reconstruction des vies brisées.

Abu Dhabi 2025 : la RDC joue sa carte maîtresse pour l’économie du futur

La Première ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, est présente à l’AIM Congress 2025 à Abu Dhabi, où elle intervient sur les enjeux économiques mondiaux et la nécessité de promouvoir des investissements directs étrangers (IDE) en RDC. L’événement, qui débute ce lundi 7 avril, rassemble des leaders mondiaux et des investisseurs, offrant ainsi une plateforme idéale pour que la RDC exprime ses ambitions économiques.

Au cours de son intervention, Judith Suminwa Tuluka mettra en lumière les réformes en cours pour améliorer le climat des affaires et soulignera l’importance de diversifier l’économie congolaise, en particulier dans les secteurs minier, agricole et numérique. Elle rappellera également que la RDC, avec ses vastes ressources naturelles et son potentiel humain, est essentielle à la croissance inclusive en Afrique.

« La RDC veut jouer un rôle actif dans la reconfiguration des flux d’investissements mondiaux et renforcer sa résilience face aux chocs externes », a-t-elle affirmé, mettant l’accent sur le besoin d’investissements durables pour transformer le pays.

La délégation congolaise présente à Abu Dhabi dévoilera un plan ambitieux d’investissements dans les infrastructures résilientes, l’agriculture moderne, la transition énergétique et l’économie numérique. Des ateliers seront également organisés pour explorer des opportunités d’intégration économique régionale.

Le choix d’Abu Dhabi comme lieu de ce congrès symbolise l’importance de la solidarité internationale et l’innovation, des valeurs partagées par la RDC et les Émirats arabes unis. En marge du sommet, la délégation congolaise échangera également avec des représentants des Émirats sur des projets communs, notamment dans le domaine des énergies renouvelables et de la gestion des risques climatiques.

La participation active de la RDC à l’AIM Congress 2025 souligne la volonté du pays de se positionner comme un acteur clé dans l’attraction d’investissements mondiaux et dans la réorientation des flux économiques mondiaux pour une croissance inclusive et durable.

L’ARSP présente son bilan 2024 au Président Tshisekedi

Kinshasa, 3 avril 2025 – Le Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP)Miguel Kashal Katemb, a été reçu en audience ce jeudi par le Président Félix-Antoine Tshisekedi. Cette rencontre a permis de faire le point sur l’état des lieux de la sous-traitance en RDC, avec un focus particulier sur les résultats partiels de l’exercice 2024.

Les Principaux Points Abordés

Au cours de cette audience, le DG de l’ARSP a présenté un rapport détaillé couvrant plusieurs aspects clés :

Volume des contrats signés en 2024 après publication des appels d’offres.
Montant réel des contrats conclus entre sous-traitants et entreprises principales.
Avancées législatives, notamment la révision de la Loi sur la Sous-traitance et l’évolution du projet de loi sur le contenu local, piloté par le Ministère de l’Industrie et des PME.
État d’exécution des contrats en cours.
Difficultés rencontrées en 2024 et perspectives d’amélioration.

Suivi des Instructions Présidentielles

Miguel Kashal Katemb a également rendu compte de l’application des directives données par le Président lors de l’audience du 18 septembre 2024, notamment sur :

Le contrôle et la traçabilité des ressources financières issues des contrats de sous-traitance.

L’accompagnement des sous-traitants dans l’obtention et l’exécution des marchés.

Perspectives et Engagements

Le DG de l’ARSP a réaffirmé son engagement à faire de la sous-traitance un levier de développement économique. Un rapport global intégrant toutes les données de 2024 sera prochainement soumis au gouvernement et au Président de la République.

Le Président Tshisekedi s’est dit satisfait des efforts accomplis par le Conseil d’Administration de l’ARSP, tout en appelant à une amélioration continue pour renforcer la transparence et l’efficacité du secteur.

Le double jeu de Yoweri Museveni avec le M23 ?

Un rapport de l’ONU révèle des liens troublants entre l’Ouganda et les rebelles du M23, mettant en lumière les complexités des relations régionales dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Depuis plusieurs années, l’est de la RDC est le théâtre de conflits impliquant divers groupes armés, dont le Mouvement du 23 mars (M23). Si le soutien du Rwanda au M23 est bien documenté, un récent rapport des Nations Unies pointe également du doigt l’implication de l’Ouganda. Selon ce rapport, des membres des services de renseignement ougandais auraient apporté un « soutien actif » au M23, notamment en facilitant le transit de troupes et en accueillant des leaders rebelles à Kampala .

Cette situation place le président ougandais, Yoweri Museveni, dans une position délicate. D’une part, l’Ouganda collabore officiellement avec la RDC dans le cadre de l’opération « Shujaa » depuis 2021, visant à lutter contre les Forces Démocratiques Alliées (ADF), un groupe rebelle d’origine ougandaise affilié à l’État islamique . D’autre part, des éléments indiquent une tolérance, voire un soutien, envers le M23, compliquant davantage les relations entre Kampala et Kinshasa.

Les motivations derrière cette double approche pourraient être liées à la rivalité régionale entre l’Ouganda et le Rwanda. Les partenariats économiques et sécuritaires conclus entre Kinshasa et Kampala en 2021 auraient donné à Kigali le sentiment d’être marginalisé, ce qui l’aurait poussé à soutenir le M23 . Ainsi, l’Ouganda pourrait chercher à équilibrer son influence en maintenant des liens avec divers acteurs de la région.

Face à ces révélations, l’Ouganda a fermement nié tout soutien au M23, qualifiant ces accusations de « risibles » et « sans fondement » . Néanmoins, ces démentis peinent à dissiper les inquiétudes de la communauté internationale et des autorités congolaises, qui appellent à une plus grande transparence et à la cessation de tout appui aux groupes armés déstabilisant la région

Soudan du Sud : Museveni à Juba pour une médiation à haut risque

Juba, 3 avril 2025 – Alors que le Soudan du Sud sombre dans une crise politique et sécuritaire croissante, le président ougandais Yoweri Museveni s’est rendu le jeudi à Juba pour une visite officielle présentée comme un renforcement de la coopération bilatérale. Mais derrière les déclarations diplomatiques, l’enjeu est bien plus crucial : éviter une nouvelle guerre civile.

Un soutien militaire ougandais discret mais crucial

Accueilli en grande pompe par Salva Kiir, Museveni a passé plus de quatre heures en discussions privées avec le président sud-soudanais. Officiellement, les échanges ont porté sur la paix, le commerce et la coopération régionale. Pourtant, selon plusieurs sources, l’Ouganda appuie déjà militairement Juba dans les combats qui font rage dans le Haut-Nil, où les affrontements entre forces gouvernementales et rebelles s’intensifient.

  • Kampala fournirait armes et conseillers militaires
  • L’armée sud-soudanaise reste fragile, malgré l’intégration théorique de 20 000 soldats issus de l’accord de paix de 2018
  • Riek Machar, vice-président en résidence surveillée, cristallise les tensions

Un accord de paix en sursis

Les deux parties ont réaffirmé leur attachement à l’accord de paix de 2018, mais les faits contredisent les déclarations :

  • Les forces unifiées jamais déployées dans les zones sensibles
  • La répression s’accentue avec l’arrestation d’opposants
  • Les appels à la désescalade restent sans réponse

« Nous sommes engagés dans la mise en œuvre des dispositions sécuritaires », a assuré le ministre sud-soudanais des Affaires étrangères, Mohammed Abdallah Goc, sans convaincre les observateurs.

Quel rôle pour Museveni ?

L’Ouganda, allié historique de Salva Kiir, joue un double jeu :
Médiateur affiché pour calmer les tensions
Soutien militaire discret pour éviter un effondrement du régime

Prochaines étapes :

  • Rencontres avec d’autres responsables sud-soudanais
  • Pression internationale pour éviter un embrasement général

Genocost : Un tournant décisif pour la mémoire et la justice congolaise

Kinshasa, 3 avril 2025 – La Table Ronde sur l’appropriation du Genocost et la reconnaissance du génocide congolais s’est achevée ce jeudi sur des engagements forts pour honorer la mémoire des millions de victimes des violences en RDC. Placée sous le haut patronage de SEM la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, représentée par la Ministre d’État, cette rencontre a rassemblé des personnalités politiques, des acteurs de la société civile, des artistes, des éducateurs et des diplomates autour d’une cause commune : faire reconnaître ce crime historique à l’échelle nationale et internationale.

Une stratégie multidimensionnelle pour la mémoire et la justice

Les travaux ont permis de dégager des recommandations concrètes pour intégrer le devoir de mémoire dans tous les secteurs de la société congolaise :

  • Éducation : Introduction de l’histoire du génocide dans les programmes scolaires pour sensibiliser les jeunes générations.
  • Arts et culture : Promotion d’œuvres mémorielles (films, livres, musées) pour perpétuer la transmission et renforcer la résilience.
  • Médias : Campagnes de sensibilisation pour informer le grand public et mobiliser l’opinion.
  • Justice et diplomatie : Plaidoyer pour une reconnaissance officielle par les instances internationales et une réparation symbolique et matérielle.

Un engagement collectif pour la dignité des victimes

« Cette Table Ronde marque un tournant dans notre combat pour la vérité et la justice », a déclaré la représentante de la Première Ministre. « Nous ne pouvons pas oublier nos morts. Leur mémoire doit guider notre avenir. »

Les participants ont salué l’approche inclusive de cette initiative, qui a permis de rassembler des Congolais de toutes les régions et de tous les horizons. « C’est un devoir national. Nous devons tous nous approprier cette histoire pour construire un avenir plus juste », a souligné un membre de la société civile.

Prochaines étapes : Vers une reconnaissance internationale ?

Les conclusions de cette Table Ronde serviront de base à une stratégie coordonnée pour :

  • Porter la voix de la RDC devant les instances internationales (ONU, UA, CPI).
  • Renforcer les alliances diplomatiques avec les pays amis et les organisations des droits de l’homme.
  • Mobiliser la communauté internationale pour une reconnaissance officielle du génocide congolais.

Le gouvernement instaure un nouveau système de surveillance des marchés

Kinshasa, 3 avril 2025 – Le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Économie Nationale, Daniel Mukoko Samba, a présidé ce jeudi une réunion cruciale du Comité de suivi des prix des produits de première nécessité. L’objectif ? Présenter le premier bulletin mensuel issu d’un nouveau système de collecte des prix, une initiative inédite visant à mieux maîtriser l’inflation et protéger le pouvoir d’achat des Congolais.

Une Collaboration Public-Privé pour une Donnée Fiable

Autour de la table : des représentants de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), dont Premium Foods, AFRIFOOD, GEFCO, ainsi que des acteurs de la FENAPEC, de l’Association des Consommateurs du Congo, et des institutions publiques comme la DGI et l’OCC.

« Depuis des années, il n’existait pas de système fiable de collecte des prix », a rappelé Mukoko Samba. « Aujourd’hui, nous disposons enfin d’un outil précis pour suivre l’évolution du coût de la vie. »

Stabilité Globale, mais des Disparités Régionales

Le bulletin de mars 2025 révèle une stabilité générale des prix, hormis pour certains produits en provenance de l’Est du pays, où des fluctuations importantes persistent.

  • Kinshasa : Prix globalement stables
  • Est de la RDC : Hausses localisées sur certains produits
  • Engagement des entreprises : La FEC promet son soutien pour améliorer la collecte

Les Opérateurs Économiques Saluent l’Initiative

John Mwenda (Premium Foods) :
« C’est la première fois en 20 ans que je vois un tel dispositif. Des décisions économiques sans données, c’est comme naviguer à l’aveugle. Ce système est essentiel. »

Farouk (AFRIFOOD) :
« Le gouvernement doit respecter ses engagements envers les entreprises pour préserver le pouvoir d’achat. Ce suivi est un pas dans la bonne direction. »

Prochaines Étapes : Un Suivi Régulier et des Mesures Correctives

Le ministère prévoit désormais des réunions mensuelles pour ajuster la politique économique en fonction des données recueillies.

Daniel Mukoko Samba a insisté :
« Protéger le pouvoir d’achat est un combat de longue haleine. Mais avec des outils précis et une collaboration renforcée, nous pouvons stabiliser l’économie. »

Trump frappe l’Afrique avec des taxes douanières massives

Dans un coup de tonnerre commercial, l’administration Trump a déclenché une offensive tarifaire massive contre 180 pays, dont 50 nations africaines. Des taxes douanières variant entre 10% et 50% viennent frapper de plein fouet des économies africaines déjà vulnérables, selon les données exclusives obtenues par notre rédaction.

Une attaque frontale contre les exportations africaines

Le Lesotho subit le choc le plus violent avec des droits de douane américains de 50%, en représailles à ses propres barrières à 99% sur les produits américains. Madagascar (47%), Maurice (40%) et le Botswana (37%) figurent parmi les pays les plus lourdement taxés.

L’Afrique du Sud, premier exportateur continental vers les USA, voit son industrie automobile menacée par une surtaxe de 30% sur les véhicules et pièces détachées. « C’est un coup dur pour un secteur qui exporte pour 2 milliards de dollars », déplore un analyste économique sud-africain.

L’AGOA en péril, les alternatives incertaines

Ces mesures sonnent comme un enterrement de première classe pour l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), l’accord commercial phare entre les USA et l’Afrique. « C’est dramatique pour les exportateurs qui s’étaient spécialisés sur le marché américain », analyse Meissa Babou, économiste sénégalais.

Face à ce repli américain, les experts explorent des pistes alternatives :

  • L’Asie, avec la Chine comme débouché potentiel
  • L’Europe, malgré des normes d’accès contraignantes
  • Les marchés intra-africains, via la ZLECAf

Un risque inflationniste majeur

« Augmenter nos propres tarifs serait suicidaire », met en garde M. Babou. « Nous importons tout et créerions une inflation galopante ». Le tableau des mesures réciproques montre pourtant que certains pays comme Madagascar (93%) ou Maurice (80%) maintiennent des barrières élevées.

Pays Taxes USA Taxes africaines
Lesotho 50% 99%
Madagascar 47% 93%
Afrique du Sud 30% 60%
Nigeria 14% 27%
Egypte 10% 10%

Vers une reconfiguration des échanges

Cette offensive commerciale s’inscrit dans un contexte plus large de réduction de l’aide américaine et de démantèlement partiel de l’USAID. Elle pourrait accélérer le pivotement de l’Afrique vers d’autres partenaires, au risque de profondément modifier l’architecture des échanges commerciaux continentaux.

Alors que les économies africaines tentent de se remettre des chocs successifs de la pandémie et de la crise ukrainienne, cette nouvelle tempête tarifaire pourrait laisser des traces durables. Les prochains mois diront si le continent parvient à transformer cette contrainte en opportunité de diversification commerciale.

RDC-USA : Un accord minier historique en vue ? Les révélations choc du conseiller de Trump après son audience avec Tshisekedi

Kinshasa, le 3 avril 2025 – La visite discrète mais hautement stratégique de Massad Boulos, conseiller principal pour l’Afrique du président américain Donald Trump, à Kinshasa ce jeudi pourrait marquer un tournant dans les relations entre Washington et la République Démocratique du Congo.

Une délégation américaine de haut vol

Accompagné de Corina Sanders (Sous-secrétaire d’État adjointe pour les Affaires africaines) et Dan Dunham (Directeur du Conseil national de sécurité pour l’Afrique), Boulos a été reçu en audience privée par le président Félix Tshisekedi à la Cité de l’Union africaine. Les échanges, décrits comme « longs et fructueux » par nos sources, ont porté sur deux dossiers brûlants : la sécurité dans l’Est du pays et un potentiel méga-accord économique.

La bombe minière

C’est en français que Boulos a fait une révélation majeure : « Nous avons convenu d’une voie à suivre pour l’élaboration d’un accord sur les minéraux ». Une annonce qui confirme les rumeurs persistantes sur un possible partenariat stratégique autour des ressources congolaises, notamment le cobalt essentiel à la transition énergétique mondiale.

Le conseiller de Trump a été on ne peut plus clair : « Il s’agit d’investissements de plusieurs milliards de dollars… d’emplois, de transfert de connaissances et d’investissements dans l’infrastructure ». Des propos qui laissent entrevoir un plan américain massif pour sécuriser l’accès aux minerais critiques tout en développant l’économie locale.

Sécurité et prospérité : le dilemme congolais

Mais Boulos a posé une condition sine qua non : « Il ne peut y avoir de prospérité économique sans sécurité ». Une référence directe à l’insécurité chronique dans l’Est du pays, où les groupes armés continuent de semer la terreur.

Sur ce point, l’émissaire américain a réaffirmé l’engagement de Washington : « Nous restons déterminés à contribuer à la fin du conflit… pour une paix durable qui affirme l’intégrité territoriale de la RDC ».

Analyse : Un virage stratégique ?

Cette visite intervient dans un contexte de concurrence féroce pour les ressources africaines, alors que la Chine domine actuellement le secteur minier congolais. Les déclarations de Boulos suggèrent une offensive américaine pour reprendre pied dans ce jeu géoéconomique crucial.