Nord-Kivu : Exode massif à Lubero après de violents combats entre FARDC et M23

Les villages de Kitsombiro et Katondi, en territoire de Lubero (Nord-Kivu), se sont vidés de leurs habitants ce mercredi 19 février, à la suite de violents affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda.

Selon des sources locales, des milliers de déplacés fuient vers des zones jugées plus sûres, tandis que la confusion règne sur le terrain. Certains soldats des FARDC, considérés comme des fuyards après avoir abandonné leurs positions, ont été arrêtés par la Police militaire.

L’offensive du M23 a débuté à l’aube avec des bombardements ciblés sur les positions des FARDC, permettant aux rebelles de s’emparer de Ndoluma et Kitsombiro. La situation reste incertaine, et la menace se rapproche dangereusement de Lubero-centre, où plusieurs écoles ont renvoyé les élèves plus tôt que prévu par crainte des combats.

Face à cette avancée inquiétante, l’armée congolaise a déployé ses hélicoptères de combat pour tenter de freiner l’offensive du M23 sur l’axe Kitsombiro-Lubero. L’issue de ces affrontements reste incertaine, tandis que la population, en détresse, continue de fuir.

Tchad-RDC : Un rapprochement stratégique face à la menace du M23 ?

Didier Mazenga, envoyé spécial du président congolais Félix Tshisekedi, a effectué une visite au Tchad le mardi 18 février, dans la foulée du sommet de l’Union africaine. Selon une source proche du dossier, il aurait transmis un message du chef de l’État congolais à son homologue tchadien, sollicitant une éventuelle assistance militaire. Cette démarche intervient alors que le M23, soutenu par le Rwanda, poursuit son avancée dans le Sud-Kivu après la prise de Goma et Bukavu.

Une visite aux multiples enjeux

Habitué des déplacements au Tchad pour accompagner le pays dans sa transition politique, Didier Mazenga a cette fois-ci salué la réussite du processus, à quelques jours des élections sénatoriales du 25 février, censées marquer le retour à l’ordre constitutionnel.

Accueilli par le président Mahamat Idriss Déby, l’émissaire congolais a remis un message personnel de Félix Tshisekedi. Un geste qui confirme l’amitié entre les deux nations et pourrait augurer d’un partenariat stratégique renforcé face aux défis sécuritaires en RDC.

Vers un soutien militaire du Tchad à la RDC ?

Les liens entre Kinshasa et Ndjamena se sont resserrés ces dernières années, notamment grâce au rôle de facilitateur joué par Félix Tshisekedi dans la crise tchadienne. Une avenue portant son nom a même été inaugurée à Ndjamena, signe de cette proximité diplomatique.

Mais cette alliance suscite des suspicions. Paul Kagame, président du Rwanda, accuse son homologue congolais de chercher un appui militaire tchadien pour contrer les offensives du M23 et des forces rwandaises à l’est du Congo.

Si aucune décision officielle n’a encore été annoncée, un haut responsable tchadien confie que « rien n’est exclu ». D’autant que le 9 février, Mahamat Idriss Déby a réaffirmé son soutien à la RDC en appelant au respect de son intégrité territoriale et de sa souveraineté.

L’avenir dira si cette visite diplomatique marque le début d’une coopération militaire entre le Tchad et la RDC dans la lutte contre le M23.

Comment le Rwanda dérobe Plus d’1 Milliard $ chaque année?

Le ministre des Mines de la République démocratique du Congo (RDC), Kizito Pakabomba, a révélé, mardi 18 février, que le Rwanda fait perdre chaque année plus d’un milliard de dollars américains à la RDC grâce à l’exploitation illicite de ses ressources minières. Cette déclaration a été faite lors d’un briefing de presse conjoint avec le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, à Kinshasa.

Un pillage organisé

Kizito Pakabomba a alerté sur l’objectif du Rwanda d’atteindre plus de 2 milliards de dollars américains d’ici 2026 grâce à l’exploitation illégale des mines congolaises. « Vous avez vu les chiffres présentés sur l’or. Le Rwanda a exporté pour un milliard de dollars l’année dernière, mais les prévisions indiquent un doublement à 2 milliards d’ici deux ans. D’où vient cette augmentation ? De l’occupation de notre territoire et de l’exploitation illégale de nos ressources », a-t-il dénoncé.

Le ministre a également pointé du doigt le pillage du coltan congolais, notamment depuis la prise de la mine de Rubaya, au Nord-Kivu, par le groupe armé M23, soutenu par les forces rwandaises.

« Un kilo vaut environ 70 dollars. Plus de 150 tonnes ont déjà été expédiées chez nos voisins. Faites le calcul… C’est un hold-up

Un frein au développement de la RDC

Selon Kizito Pakabomba, ces pillages massifs privent la RDC des ressources nécessaires à son développement. « Ces sommes volées nous empêchent de construire des routes, des écoles et des hôpitaux pour notre population. Le Rwanda construit son économie sur le dos de la RDC », a-t-il déclaré.

Le ministre a lancé un appel aux acheteurs internationaux pour qu’ils cessent de se procurer les minerais vendus par le Rwanda, qualifiés par Kinshasa de « minerais de sang ». « Ces minerais sont extraits dans des conditions inhumaines et financent des conflits qui déstabilisent notre région », a-t-il rappelé.

Justice pour les victimes de l’Est de la RDC

Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias, a quant à lui promis que les responsables des pillages, viols et massacres commis dans l’Est de la RDC devront répondre de leurs actes devant la justice.

« Les coupables ne resteront pas impunis. Nous travaillons sans relâche pour que la vérité éclate et que les victimes obtiennent justice », a-t-il affirmé.

Un appel à la communauté internationale

Cette révélation intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la RDC et le Rwanda, accusé de soutenir les groupes armés actifs dans l’Est congolais. Les autorités congolaises appellent la communauté internationale à prendre des mesures fermes pour mettre fin à l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC et à soutenir les efforts de paix dans la région.

Ces accusations soulignent l’urgence d’une action collective pour protéger les ressources minières de la RDC et garantir un développement durable et équitable pour le peuple congolais.

Pillage des ressources minières en RDC : La guerre d’agression rwandaise dévoilée

Ce mardi 18 février à 18h00, la salle de la Presse RTNC3 a accueilli un briefing de presse crucial sur le thème « Pillage des ressources minières de la RDC : les raisons de la guerre d’agression rwandaise ». Animé conjointement par Kizito Pakabomba, ministre des Mines, et Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, cet événement a mis en lumière les enjeux économiques, politiques et humanitaires liés à l’exploitation illégale des ressources naturelles de la République démocratique du Congo (RDC).

Les minerais congolais, une richesse pillée

Kizito Pakabomba a rappelé que les ressources minières de la RDC devraient avant tout profiter à son peuple et contribuer au développement socioéconomique du pays. Malheureusement, ces richesses sont aujourd’hui au cœur d’un conflit dévastateur. « Nos populations sont meurtries, nos femmes violées, nos enfants tués. Les conditions de vie sont désastreuses à cause de l’agression du groupe M23, soutenu par les forces rwandaises », a-t-il déploré.

Le ministre a également souligné que l’exploitation artisanale de l’or dans l’Est du pays n’est pas comptabilisée en RDC, car elle est illégalement exportée vers le Rwanda. « La RDC est dotée d’importants gisements d’or, mais ces ressources sont systématiquement pillées », a-t-il affirmé.

Une guerre sur plusieurs fronts

Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, a quant à lui détaillé les multiples fronts sur lesquels la RDC mène cette guerre : militaire, diplomatique, judiciaire, économique, médiatique et même spirituel. « Le Rwanda mène cette guerre parce qu’il dépend du pillage systématique de nos ressources minières pour survivre », a-t-il déclaré.

Il a également dénoncé les circuits illicites d’exportation du coltan, un minerai stratégique, qui transitent désormais par Kibumba après avoir été démantelés à Bunagana. Ces circuits, déjà pointés du doigt par les experts des Nations Unies, alimentent l’économie rwandaise au détriment du développement de la RDC.

Un bilan humain catastrophique

Le conflit a déjà fait plus de 8 000 morts en seulement quatre jours, selon un bilan officiel révélé par Patrick Muyaya. « 5 000 corps ont déjà été enterrés, et le nombre de victimes ne cesse d’augmenter », a-t-il annoncé. Goma, capitale du Nord-Kivu, est particulièrement touchée par cette violence.

Appel à l’unité et à la vigilance

Face à cette crise, les deux ministres ont appelé à l’unité nationale et à la vigilance contre les discours de division. « Ceux qui veulent raviver le démon de la division en ces temps de crise sont complices de l’ennemi », a averti Patrick Muyaya. Il a également mis en garde contre les fake news et les campagnes de désinformation orchestrées par le Rwanda pour semer la confusion.

Des mesures pour une exploitation responsable

Kizito Pakabomba a rassuré la population en annonçant la mise en place de mesures strictes pour garantir une exploitation minière responsable et durable. « Nous veillons à ce que les minerais exportés ne soient pas issus de conflits et respectent les droits humains », a-t-il affirmé.

En conclusion, les ministres ont réaffirmé leur engagement à protéger les ressources naturelles de la RDC et à œuvrer pour la paix et le développement du pays. « Si nous voulons mettre fin à cette guerre, nous devons rester unis et bannir le démon de la division », a conclu Patrick Muyaya.

Choléra : L’Épidémie frappe durement le Haut-Katanga, un appel à la mobilisation

Depuis le début de l’année 2025, la province du Haut-Katanga fait face à une épidémie de choléra d’une intensité sans précédent. En seulement quelques semaines, 1 505 cas ont été signalés, entraînant 37 décès, soit un taux de létalité de 2,5 %. La situation devient critique, car pratiquement toutes les zones de santé sont désormais touchées.

Le ministre provincial de la Santé, Dr Joseph Nsambi, a confirmé cette aggravation lors d’une déclaration mardi 18 février 2025. Il a précisé que le nombre de cas était bien dernière plus élevé que l’année à la même période, où les cas n’avaient pas dépassé les 800.

La mobilisation des autorités locales

Face à cette crise, les autorités provinciales ont pris des mesures immédiates. Elles ont organisé une réunion d’urgence avec les bourgmestres des communes et les responsables des services publics, notamment la Regideso. L’objectif de cette réunion : renforcer la lutte contre l’épidémie et responsabiliser les acteurs locaux.

Le ministre Joseph Nsambi a souligné l’importance de l’implication des bourgmestres. « Les bourgmestres doivent piloter les comités locaux de lutte contre l’épidémie », a-t-il insisté. Selon lui, des actions concrètes doivent être mises en place pour assainir les rues, les marchés et les quartiers, curer les rivières et canalisations, et renforcer les campagnes de sensibilisation sur l’hygiène.

La priorité : la prévention et les soins

Le Dr Nsambi a rappelé que la lutte contre le choléra repose avant tout sur la prévention. Il a exhorté la population à adopter des gestes simples mais essentiels, comme se laver les mains avec du savon après chaque passage aux toilettes et avant de manger, boire de l’eau propre, bien cuire et conserver les aliments, et éviter l’auto-médication. Il a également précisé que toute personne souffrant de diarrhée aiguë doit consulter immédiatement un centre de santé.

Les autorités ont également mis en place une mesure clé : la prise en charge gratuite des personnes atteintes du choléra dans les centres de traitement à Lubumbashi. Le ministre a rassuré que cette prise en charge se faisait en partenariat avec les organisations internationales.

Une crise qui exige l’implication de tous

Face à l’ampleur de la crise, la mobilisation générale est cruciale. Le ministre de la Santé a souligné que la lutte contre l’épidémie ne pourra réussir que si tout le monde, à commencer par les autorités locales et la population, s’engage activement.

Crise dans l’Est de la RDC : Félix Tshisekedi en mission express à Luanda

Ce mardi matin, au palais présidentiel de Luanda, une rencontre essentielle à eu lieu entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue angolais João Lourenço. Cette se déroule dans un contexte extrêmement préoccupant : la situation sécuritaire continue de se détériorer dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), notamment en raison de l’offensive croissante du groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, qui a récemment pris le contrôle de Goma, capitale du Nord-Kivu.

Arrivé à la veille à Luanda, Félix Tshisekedi a eu un entretien avec João Lourenço, récemment nommé médiateur de l’Union Africaine (UA) pour le conflit en RDC et président en exercice de l’organisation panafricaine. La réunion a permis d’évaluer l’évolution de la situation régionale et de discuter des mesures à prendre face à la menace grandissante du M23.

Le ministre angolais des Affaires étrangères, Tête António, a précisé que cet échange visaait également à faire suite aux discussions tenues vendredi dernier au Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA à Addis-Abeba. Malgré l’intensification des efforts diplomatiques, la situation militaire reste critique, avec des combats violents dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu. Le M23 poursuit son avancé, rendant urgentes les initiatives pour mettre fin à cette crise.

João Lourenço, dont le rôle de médiateur est crucial dans la recherche d’une question pacifique, préside désormais l’UA jusqu’en février 2026. Ses actions seront déterminantes pour l’avenir de la RDC et de la région.

Alors que les discussions diplomatiques s’intensifient, le peuple congolais et la communauté internationale restent dans l’attente de solutions concrètes pour restaurer la paix et la stabilité dans l’Est du pays.

Reprise du trafic lacustre sur le lac Kivu entre Bukavu et Goma

Après plusieurs semaines d’interruption, le trafic maritime sur le lac Kivu, entre les villes de Bukavu (Sud-Kivu) et de Goma (Nord-Kivu), a repris ce mardi 18 février 2025. Cette suspension avait été décidée par les autorités du Sud-Kivu en raison des combats violents ayant précédé la chute de Goma aux mains des rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise.

La décision de rétablir ce trafic émane directement des rebelles du M23, rapportant des sources locales. Ce matin, deux grands bateaux ont quitté le port de Bukavu en direction de Goma, et des armateurs se préparent également à reprendre les voyages dans l’autre sens.

Bien qu’aucune directive particulière n’ait été imposée aux armateurs, certains combattants du M23 étaient présents au port pour garantir la bonne marche des activités. Ils ont demandé aux armateurs de collaborer avec les autorités étatiques pour assurer la reprise des voyages.

Cette reprise tant attendue par la population va faciliter les déplacements entre les deux villes, qui étaient contraintes de passer par le Rwanda pour voyager. Elle permettra également un approvisionnement plus facile en denrées alimentaires et pourrait contribuer à stabiliser la situation dans la région.

Lutte contre la désinformation : l’UNPC sensibilise les journalistes de Beni

L’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) antenne de Beni (Nord-Kivu) a organisé, le lundi 17 février 2025, une séance de sensibilisation sur la lutte contre la désinformation en temps de guerre. Cette initiative, menée en collaboration avec l’ONG Benevolencia et Media for Dialogue, a réuni une cinquantaine de journalistes, blogueurs et influenceurs.

Selon Mustafa Mulonda, responsable de l’UNPC à Beni, cette rencontre a été motivée par un constat préoccupant : une polarisation croissante des professionnels des médias entre pro-M23 et pro-gouvernementaux. « Nous demandons simplement aux journalistes de rester professionnels et de respecter les faits », a-t-il déclaré.

Un journalisme au service de la paix
Jonas Kasereka, coordonnateur des activités de Benevolencia, a insisté sur la responsabilité sociale des journalistes. Il a rappelé l’importance de diffuser des informations qui apaisent les tensions au lieu de les attiser.

« Le journaliste doit s’assurer que son information est bénéfique pour la communauté. Il doit puiser dans sa déontologie la force de servir les populations », a-t-il souligné.

La séance a également bénéficié de la participation en ligne du porte-parole des opérations militaires conjointes FARDC-UPDF, ajoutant ainsi une dimension sécuritaire aux discussions.

À travers cette initiative, l’UNPC espère renforcer le professionnalisme et l’éthique des médias face aux défis de la désinformation dans un contexte de conflit.

Antonio Guterres interpelle le Rwanda : « La souveraineté de la RDC doit être respectée »

Dans un message publié ce 17 février 2025 sur son compte X, le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres , a exprimé son inquiétude face à la recrudescence des violences en République Démocratique du Congo (RDC) . Il appelle à un dialogue urgent et au respect de l’intégrité territoriale congolaise.

« En République Démocratique du Congo, le peuple congolais souffre une fois de plus d’un cycle brutal de violence. L’impasse doit prendre fin. Le dialogue doit commencer. La souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC doivent être respectées. »

Le M23 persiste malgré le cessez-le-feu

Malgré les engagements de cessez-le-feu, notamment soutenus par la France , les rebelles du M23 , soutenus par le Rwanda , poursuivent leurs attaques en violant les droits humains et en perpétrant des crimes sur le sol congolais.

Le gouvernement congolais suit la situation de près et affirme mettre tout en œuvre pour rétablir l’ordre, assurer la sécurité et garantir l’ intégrité territoriale du pays.

Alors que la tension monte, l’intervention de l’ONU pourrait-elle faire pression sur Kigali pour mettre fin aux hostilités ? Le monde observe. 

Reprise timide des cours à Goma : l’insécurité inquiète les parents

Alors que la rentrée scolaire devait avoir lieu ce lundi 17 février 2025 , plusieurs écoles de Goma sont conservées quasi désertes. Malgré l’appel des autorités éducatives, les élèves ont été brillants par leur absence , alimentant les inquiétudes des parents face à l’insécurité persistante.

Une rentrée sous tension

Dans une école privée de la commune de Goma , seuls les enseignants et le personnel administratif étaient présents, sans aucun élève en classe. Un inspecteur de l’enseignement a constaté la situation avant de demander aux enseignants de rentrer chez eux .

L’atmosphère dans la ville reste tendue. Si quelques élèves en uniforme étaient visibles dans les rues, l’ambiance générale était morose .

L’insécurité, principale préoccupation des parents

Plusieurs parents refusent toujours d’envoyer leurs enfants à l’école , craignant pour leur sécurité . Certains établissements, notamment dans le quartier Mabanga Nord , sont encore occupés par des familles de militaires déplacées .

« Nous attendons le retour de la paix avant d’envoyer nos enfants à l’école », explique Justine Chibalonza , mère d’un élève.

Des écoles partiellement ouvertes

Malgré cette situation, certaines institutions s’efforcent de maintenir le calendrier scolaire . À l’ Institut Zaner , les examens hors session ont débuté avec quelques élèves présents.

Le PROVED du Nord-Kivu avait pourtant insisté sur une reprise dès le 10 février pour les écoles non affectées par les violences. Toutefois, la peur et le traumatisme de la population ralentissent considérablement le retour à la normale.