Centrafrique : le colis piégé provenait du Togo, l’expéditeur identifié

Le colis piégé dont l’explosion a blessé un représentant russe en Centrafrique vendredi, provenait du Togo et l’expéditeur a été identifié, selon les premiers éléments de l’enquête, a déclaré mardi à l’AFP le procureur de Bangui.

 

La Russie a affirmé que l’un de ses représentants en Centrafrique avait été blessé vendredi à Bangui, la capitale, par l’explosion d’un colis piégé. Une attaque que le chef du groupe paramilitaire russe Wagner avait immédiatement imputée à la France avant que Paris ne démente ces accusations.

Le même jour, le ministère russe des Affaires étrangères avait évoqué un «acte criminel» visant à «nuire au développement des relations amicales» entre Moscou et Bangui, sans toutefois désigner de commanditaire présumé.

Dimanche, la Centrafrique a «condamné fermement» les faits et annoncé l’ouverture d’une enquête, réaffirmant que «cette attaque ne saurait entamer les excellentes relations entre la République centrafricaine et la fédération de Russie». «Cette explosion d’origine criminelle est susceptible d’être qualifiée d’acte terroriste», a indiqué le procureur de la République de Bangui, Benoît Narcisse Foukpio, dans un communiqué envoyé à l’AFP.

Benoît Narcisse Foukpio, Procureur de la République à Bangui

Selon les premiers éléments de l’enquête, le colis «contenant un engin explosif a été expédié au responsable de la maison russe de Bangui (…) en provenance de la ville de Lomé», la capitale du Togo, a-t-il ajouté, précisant avoir identifié l’expéditeur. Le colis a été envoyé «par le service international de la société DHL (une société de transport, ndlr) sur un vol de la compagnie Kenya Airways», a-t-il conclu. La Centrafrique, pays en guerre civile depuis 2013 est au cœur de la stratégie d’influence russe en Afrique.

Le rôle grandissant de Wagner a d’ailleurs conduit la France, ancienne puissance coloniale, à retirer ses soldats du pays.

Les derniers ont quitté Bangui jeudi. La France avait décidé à l’été 2021 de suspendre sa coopération militaire avec Bangui, jugé «complice» d’une campagne antifrançaise téléguidée par la Russie.

La BEAC prévoit une croissance économique en RCA

Les nouvelles projections bien que moins significatives, reflètent une reprise progressive de l’activité économique.

 

La prévision de croissance économique pour la sous-régionCEMAC (Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, République centrafricaine et Congo) pour 2022 est désormais de 2,9%, a annoncé Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), à la fin d’une réunion du comité de politique monétaire qui s’est tenue le jeudi 15 décembre.

Il y a trois mois, la Banque centrale sous-régionale était optimiste sur une croissance du PIB de 3,2% et de 3,5% en juillet. « Ce ne sont que des prévisions à relativiser, compte tenu des fluctuations du contexte international », a déclaré Abbas Mahamat Tolli.

Bien que moins importantes, les nouvelles projections de la BEAC traduisent une reprise progressive de l’activité économique malgré le contexte international morose marqué par l’accélération des pressions inflationnistes et la détérioration des perspectives économiques mondiales en lien avec la guerre en Ukraine.

L’an dernier, la région a enregistré une croissance de 1,7 %. Ces prévisions sont principalement soutenues par « un rebond de la croissance non pétrolière », précise Abbas Mahamat Tolli. Exportateurs d’hydrocarbures (à l’exception de la RCA), les pays de la CEMAC profitent également des prix mondiaux élevés du pétrole brut, à l’exception de la Guinée équatoriale, où un important champ pétrolier (Zafiro) est à l’arrêt depuis septembre suite à un incident.

Selon la BEAC, le pays devrait entrer en récession (-3,5%) dès 2023. Les projections sont plutôt optimistes pour le Congo (4,2%), le Cameroun (4%), le Gabon (3,7%), le Tchad (3,5%) et la RCA (2,4%).

L’inflation dans la région devrait encore accélérer à 5,5% d’ici la fin de l’année avant de baisser légèrement à 4,8% en 2023. Le niveau des prix reste bien au-dessus du seuil de 3% en vigueur dans la région. Cependant, la BEAC, qui anticipe une baisse de cet indicateur en 2023, a décidé de maintenir ses principaux instruments inchangés et promet de rester « vigilante en vue de ses prochaines décisions de politique monétaire ». 

 

 

 

RCA : la Beac présente les objectifs de la nouvelle gamme de billets

C’est lors d’une rencontre organisée par le Directeur National de la BEAC en RCA, Ali Chaïbou, que plusieurs précisions ont été apportées sur cette nouvelle gamme de billets de banque.

 

« Il s’agit d’améliorer significativement la qualité de la circulation fiduciaire en remplaçant progressivement de la circulation les billets de la gamme 2002, le plus souvent usés par des billets neufs, identiques à la gamme 2022 actuellement en circulation.

Ces nouveaux billets est plus compacts, plus modernes et mieux sécurisés. C’est-à-dire que ces billets mis en circulation depuis le 15 décembre consacrent le principe d’homogénéité des signes monétaires et d’intégration sous régionale au  recto…» a laissé entendre Ali Chaïbou, directeur général de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) pour la RCA.

Ali Chaïbou, Directeur National de la BEAC

Une déclaration faite le 20 décembre lors d’un échange avec des hommes de médias. Pour le DN, il s’agit de promouvoir à travers, par exemple, les iconographies sur le verso, les vecteurs de l’émergence de la CEMAC que sont l’éducation, la santé, et l’agriculture moderne. Mais aussi, renseigne-t-il, la protection de l’environnement et la place des femmes dans la société.

Concernant les billets de la gamme 2002 actuellement en circulation, Ali Chaïbou a précisé qu’avec l’accord de l’UMAC (Union Monétaire Centrafricaine), ces billets conservent leur cours légal. En conséquence, ils continueront à circuler avec les billets de la gamme 2022, « les billets des deux gammes doivent donc être acceptés sans distinction dans toutes les transactions », Ali Chaïbo.

Cependant, il a précisé que la gamme des billets de 2002 ne sera plus acceptée à partir du 1er mars 2023. Néanmoins, ces billets resteront échangeables aux guichets des banques commerciales et aux guichets de la Beac jusqu’au 31 mai 2023. Par la suite, ils seront échangés exclusivement aux guichets de la Beac pendant un an ; après quoi, ils ne pourront plus être échangés.

 

RCA : « J’ai peur de la tournure que prennent les choses dans  notre pays» renseigne Jean Charles Mengui 

Le candidat déchu aux dernières élections législative de 2021-2022 dans une interview accordée à nos confrères d’Oubangui Médias s’exprime sur son parcours politique en RCA.

Oubangui Médias : Bonjour, qui est réellement Jean Charles Mengui ?

Jean Charles Mengui : C’est une drôle de question, mais je vais quand même vous répondre, Jean-Charles Mengui est l’enfant de Mongoumba, né en République Centrafricaine en 1975, diplômé d’une formation en électricité bâtiment et froid-climatisation, suivis d’un DUT en informatique réseaux système et maintenance, diplômé d’une formation de reporter-photographe, et d’une maîtrise en stratégie de communication, conseil… on peut dire que je suis d’une façon ou d’une autre, acteur socio-politique en France et dans mon pays.  Aussi j’aurais aimé vous dire plus sur moi, mais malheureusement certaines choses que l’on n’a faites dans sa vie peuvent faire peur ou donner une autre vision de soi à d’autres personnes qui ne peuvent comprendre.

Oubangui Médias : Candidat lors des dernières législatives à Mongoumba, pourquoi vous avez décidé de faire votre entrée en politique ?

Jean Charles Mengui : Depuis 2013, depuis mon séjour au Canada, j’ai constaté et vu un manque de sérieux de nos aînés, les politiciens centrafricains dans la gestion des affaires de notre République. C’est à ce moment-là, que j’ai décidé de m’engager, afin de défendre les valeurs que nous portons tous en nous. Et j’ai trouvé important que les Centrafricains s’engagent, s’intéressent à la politique de leur pays pour défendre ce qui est à défendre et, me concernant, apporter ma contribution à l’édifice, tel est notre devoir à tous.

Oubangui Médias : Quelles sont vos différentes actions en tant qu’homme politique ? Pensez-vous que cela est suffisant et bénéfique pour le citoyen ? 

Jean Charles Mengui : Vous savez, je ne suis pas différent des autres compatriotes. Mais depuis mon engagement dans cette lutte pour mon pays, dans ma région de Mongoumba, j’ai fait du concret, j’ai fait des choses que beaucoup n’ont jamais faites jusqu’ici, même si c’est juste une petite réalisation. J’ai fait cette petite réalisation avec la population de Mongoumba et beaucoup peuvent en témoigner : c’est visible dans la région.

Ensemble NOUS avons fait des choses !

J’aime bien dire nous, car les choses que j’ai réalisées dans ma région de Mongoumba, comme installer des lampadaires solaires, offrir des bancs d’école, des matériaux de santé (microscopes, tensiomètres, etc…). Ce sont des choses importantes pour aider les compatriotes dans la région. Ce qui est sûr, nos projets continuent et vont couvrir les projets d’un centre de formation à la couture, en informatique, en mécanique, en menuiserie, entre autres et sans distinction de genre. Naturellement, nous mettons l’accent sur l’émancipation du genre féminin.

Ce sont des choses qui me tiennent à cœur, tout comme les projets qui portent sur l’agriculture, l’élevage, le jardinage, la préservation de notre écosystème inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO (le bassin du Congo, deuxième poumon écologique du monde après l’Amazonie) …

Des choses que nous allons aussi mettre en place, et qui peuvent redynamiser la région, redonner la possibilité à chaque compatriote de la sous-préfecture de Mongoumba de sortir la tête. Bien sûr, beaucoup me diront que c’est impossible à faire. Moi, je leur dirai que tout est possible quand on a la volonté et le savoir-faire. La jeunesse de la région, à une capacité qui peut porter un projet loin, s’ils ont quelqu’un pour leur montrer le chemin, c’est-à-dire un leader. J’ai vécu à Mongoumba et connais mes compatriotes.

Oubangui Médias : Candidat déchu lors des dernières législatives dans la circonscription de Mongoumba. Quelle leçon tirez-vous de cette première expérience ? 

Jean Charles Mengui : Ho ça ! Vous savez, c’est du déjà vu dans ce pays, je n’ai pas perdu les élections. Mon combat, ou puis-je dire notre combat, c’est pour le développement de notre région, c’est pour aider les compatriotes. La politique, c’est juste pour faire comprendre à tous, que pour arriver à faire quelque chose de grand, il faut nous unir, nous rassembler si nous voulons vraiment relever les grands défis de notre région. D’ailleurs, vous pouvez remarquer, jusqu’ici, nous n’avons fait que du concret. Nous n’avons pas fait les choses comme les autres. Nous les faisons avec fierté et honneur pour nous tous, enfants Mongoumba. Cela même quand on perd ou gagne, ce n’est pas ça qui est important. C’est de faire quelque chose pour les autres, pour son pays et qui restera gravé quelque part dans l’histoire de notre région et de notre pays.

Oubangui Médias : Quelles sont vos ambitions ou perspectives dans cette lutte politique ? 

Jean Charles Mengui : C’est simple, je veux voir Mongoumba debout, avec toute sa capacité à faire les choses pour l’avenir de ceux qui viendront demain, faire des choses qui aideront chaque compatriote de notre région à vivre.

Oubangui Médias : Séjournant en France, comment vous pouvez réaliser ces perspectives surplace en Centrafrique et particulièrement auprès des vôtres à Mongoumba ? 

Jean Charles Mengui : Même si je suis loin, j’ai une équipe surplace en qui j’ai confiance. Et d’ailleurs, je ne suis jamais loin des miens, je viens souvent. Une chose est sûre, certains projets que nous voulons mettre en place, mérite d’être surplace même si nous avons des partenaires. Et je serai là.

Oubangui Médias : N’est pas ce pas là une manière de profiter de la voix de vos concitoyens pour faire vos propres affaires et mettre dans les oubliettes ceux qui ont placé leur confiance en vous ? 

Jean Charles Mengui : Je ne suis pas de ce genre, d’ailleurs la population de Mongoumba peut en témoigner. Aujourd’hui, vous pouvez voir l’éclairage public en fonction, des lampadaires solaires éclairer certains villages de Mongoumba… Les événements de sports dans la région ont repris, etc. Donc, je ne peux profiter des miens, ce sont des parents qui m’ont vu venir au monde, m’accompagné à l’école. Ça sera injuste de leur faire ça. Vous savez j’ai un nom dans la région. Je fais ces choses avec plaisir, cœur et amour pour ce que mon village, ma région m’ont donné,  la chance d’être là où je suis aujourd’hui, et c’est chez-nous.

Il faut savoir qu’ici dans la région, je n’ai que de la famille, pas des voix. Faut savoir, nous ne sommes pas nos aînés, je veux juste faire profiter de ce que j’ai acquis de l’autre côté aux miens. Parce qu’ils seraient toujours là pour m’enterrer et me pleurer comme cela a failli arriver un jour à Mongoumba, il y a des années de cela. Je ne fais pas des choses pour commander qui que ce soit. Je le fais pour ma région, car j’ai compris que la région a besoin d’un guide, un leader capable de l’orienter sur un bon chemin, je pense que vous-même, avez vécu le manque de nourriture, emploi dans la région lors de votre dernier voyage de presse.

Oubangui Médias : Membre de la diaspora centrafricaine en France, quelle lecture faites-vous de la situation politique, diplomatique et sécuritaire en Centrafrique ? 

Jean Charles Mengui : Vous savez, j’ai peur de la tournure que prennent les choses politiques de notre pays. Pourtant, nous sommes encore un jeune pays, un jeune pays qui devrait penser à son avenir, et garantir un avenir meilleur à tous. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Beaucoup pensent encore aux pères noël, ont la baguette magique, pour dire quelqu’un viendra nous rassembler, reconstruire le pays.

À ce point, beaucoup s’interrogent encore. À vrai dire, ce qu’il faut savoir, vivre à l’étranger nous donne une bonne opportunité, de bien connaître les enjeux de la Centrafrique et un bon aperçu de la situation que traverse notre RCA, même si d’autres compatriotes sur place pensent le contraire. Aujourd’hui, la situation politique de notre pays est complexe, voir compliquée qu’il nous faut l’appui des partenaires pour y remédier, surtout les partenaires financiers, sécuritaires. J’aimerais faire savoir à tous, pour ne pas l’oublier. La situation que nous traversons, n’est pas la faute de quelqu’un d’autre, mais de nous-même les Centrafricains, nous sommes responsables pour beaucoup de choses dans les affaires de notre République, et nous ne pouvons accuser autrui.

Même si beaucoup n’acceptent pas la vérité, il faut bien savoir que ces choses nous font honte depuis longtemps, par les erreurs de ceux qui sont passés avant nous. Malheureusement, nous n’avons toujours pas retenu ces leçons. Il faut le dire, même si le pouvoir en place à la volonté de bien faire les choses. Il doit absolument ouvrir la porte et accepter de dialogue avec tout le monde. Il faut que les choses soit claires, ce dialogue avec tout le monde ne veut pas dire abandonner les charges de poursuite de ceux qui ont commis les actes criminels sur la population innocente et dans le pays.

Et pour résoudre les problèmes internes, le président de la République et son gouvernement doivent user par tous les moyens afin de rassembler, unir les Centrafricains quelle que soit leur différence : appartenance politique, religion, statut, couleur de peau… afin de nous réconcilier. Et nous devons le faire pour l’amour du pays que nous portons en nous. En ce qui concerne la diplomatie. Oui, je vous dirai en un mot, le Président de la République et son gouvernement, devraient reprendre les discussions avec les partenaires historiques, afin de trouver une solution en adéquation aux problèmes centrafricains.

À savoir, il n’y a pas d’autres solutions alternatives. Si beaucoup pensent le contraire, j’aimerais dire à toutes et à tous, même si nous avons un pays immensément riche par son sous-sol et sa surface, rien ne nous garantit de nous prendre en charge encore. J’ajouterai aussi qu’il est nécessaire et important de considérer tout partenaire de la République.

Oubangui Médias : Avez-vous des propositions dans le contexte du développement socioéconomique ? 

Jean Charles Mengui : Des propositions dites-vous ? Oui, bien sûr… Déjà, nous devons penser à nos régions qui détiennent les clés du développement, avant de penser à tout centraliser à la capitale, ça aidera beaucoup les Centrafricains à concentrer leur énergie à développer davantage les villes et les villages. D’ailleurs, c’est ça qui nous fait défaut depuis. Concernant le développement économique dans le pays, nous devons-nous soucier de la jeunesse Centrafricaine qui attend toujours un signe de la part de leurs élus, du gouvernement sur les grands projets les concernant, ça aussi aidera le développement. Nous devons croire à la jeunesse, leur apprendre à construire leur propre identité dans un monde en mutation, et nous devrions trouver des solutions afin de nous entendre pour apprendre la démocratie aux jeunes compatriotes, que de nous faire la guerre.

Oubangui Médias : Étant jeune, quel est votre message à l’endroit de vos pairs dans l’optique de ramener la paix en RCA ? 

Jean Charles Mengui : À vrai dire, ramener la paix dans notre République, ne dépend que de nous les enfants de ce pays. Et, je leur dirais qu’il faut penser à l’avenir de ceux que nous avons mis au monde, c’est-à-dire nos enfants et l’avenir de notre pays. Ils devraient savoir, que l’avenir de ce beau pays ne s’arrête pas qu’à nos politiciens d’aujourd’hui, c’est-à-dire à nos aînés. Il faut qu’il y ait une continuité, sinon tout ce que nous sommes en train de faire aujourd’hui, ne servira à rien. Quels que soient nos différends, nous devons primer ce qui nous lie, c’est-à-dire « la République ». Nous ne pouvons y arriver, que si nous avons la volonté de nous rassembler, et d’avoir confiance en chacun de nous.

Nous ne devons pas faire la politique de la haine et de division, nous devons nous rassembler comme un seul peuple, et c’est pour cette raison que nous avons qu’un seul président de la République pour nous unir.

 

RCA : le gouvernement se prononce sur l’attaque à bombe contre la Russie 

Suite à l’attaque du 16 décembre dernier par un colis piège sur le Directeur général de la Maison russe à Bangui, Dimitri Style, le gouvernement dans une sortie officielle annonce l’ouverture d’une enquête judiciaire…

« Depuis un certain temps, le Gouvernement note une vaste campagne de déstabilisation du pays, procédant par un narratif obscurantiste, nettement opposé au multilatéralisme, au bilatéralisme, aux valeurs universelles et à l’intérêt supérieur de la République Centrafricaine.

Cette campagne est marquée singulièrement par une vague de désinformation, d’attaques sporadiques et criminelles, telles que celles menées récemment contre la population civile et les infrastructures économiques à Bossangoa dans l’Ouham ainsi qu’à Ngakobo dans la Ouaka, par des ennemis du peuple centrafricain y compris des hommes politiques assoiffés de pouvoir et leurs supplétifs exogènes, qui appellent même à la suspension de l’aide internationale, au détriment du peuple centrafricain.

La dernière manœuvre est celle d’une explosion par colis piégé, survenue le 16 décembre 2022 à Bangui, contre un haut responsable de la Mission russe en République Centrafricaine. Le blessé continue de recevoir des soins médicaux appropriés et rassurants.

Le gouvernement, tout en condamnant fermement cette attaque terroriste dirigée contre un haut responsable de la Mission russe, et donc contre la présence russe en Centrafrique, annonce l’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire, à l’effet de faire toute la lumière sur cet acte ignoble.

Bien entendu, le Gouvernement souhaite vivement un prompt rétablissement au blessé et réaffirme que cette attaque ne saurait entamer les excellentes relations entre la République centrafricaine et la Fédération de Russie.

Il convient de rappeler avec force la détermination du Gouvernement que dirige Monsieur Félix Moloua, Premier ministre, Chef du Gouvernement, sous la très haute impulsion de son Excellence le Président de la République,  Chef de l’Etat Pr Faustin Archange Touadera à rester inflexible en vue d’œuvrer à la préservation des acquis importants obtenus en matière de paix, de sécurité et de restauration de l’autorité de l’Etat avec l’appui et la  solidarité de nos partenaires bilatéraux, des pays de la sous-région et de l’ensemble de la Communauté Internationale.

En définitive, le Gouvernement prend à témoin l’opinion nationale et internationale de ces manœuvres de déstabilisation et réitère son attachement indéfectible à la coopération bilatérale avec chacun des partenaires et la République Centrafricaine et plus particulièrement avec la Fédération de Russie.»

Pour le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement

Le ministre chargé du Secrétariat Général du Gouvernement et des Relations avec les Institutions de la République

Maxime Balalou

La République centrafricaine renforce son système de santé

Ce sont au total 23 médecins nouvellement formés qui viennent d’intégrer le marché du travail du pays.

 

L’un des éléments clés des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies est la santé. C’est un atout essentiel pour toute nation qui veut se développer.

Cependant, il a été noté que plusieurs pays d’Afrique, et la République centrafricaine ne fait pas exception à cela, ont un taux de mortalité élevé. Ceci, entre autres choses, trouve ses racines dans un manque suffisant de médecins.

Ce sera peut-être bientôt un lointain souvenir pour les Centrafricains. Le 16 décembre dernier, le pays a vu 23 nouveaux médecins prêter le serment d’Hippocrate. Une cérémonie présidée par le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Laurent Sissa-Magale.

Professeur Laurent Sissa-Magale, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
Professeur Laurent Sissa-Magale, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Ces étudiants sont de la 36ème promotion de la Faculté de médecine de l’Université de Bangui et sont parrainés par le Dr Pierre Somsé.

Dr Pierre Somsé

Pour le Recteur de l’université, le Pr Gilles Gilbert Gresenguet, c’est le couronnement du travail acharné de ces jeunes docteurs en médecine ainsi que leur soutenance devant un jury composé de professeurs agrégés centrafricains et étrangers.

Pr Gilles Gilbert Gresenguet

Cette cérémonie a également été l’occasion de présenter la 3ème promotion de pédiatres formés au sein de la faculté.

RCA-Sécurité : le départ de la France n’inquiète pas le gouvernement…

C’est par cette voix du conseiller spécial du chef de l’Etat centrafricain que la population a été rassurée sur la stabilité du pays.

 

Le 15 décembre 2022, les derniers militaires français présents en RCA quittaient définitivement le territoire centrafricain. Une situation qui a semé l’inquiétude dans l’esprit de beaucoup. Car, jusqu’à présent, la paix et la sécurité tant souhaitées en RCA semblent toujours suivre son bonhomme de chemin.

Avec ce départ des forces de sécurité de la France, un sentiment de peur se fait ressentir dans plusieurs villes de la République de Centre Afrique. Mais le gouvernement reste serein. Le ministre conseiller spécial du président de la République centrafricaine, Fidèle Gouandjika, bien que regrettant le retrait unilatéral de la France, a rassuré son peuple, « nous avons aujourd’hui une armée aguerrie, grâce à la France, qui l’a entraînée et équipée pendant 62 ans. Maintenant, nous allons faire avec Wagner (groupe paramilitaire privé russe) », a-t-il déclaré.

Fidèle Gouandjika, ministre conseiller au président de la République

Comme le renseigne nos confrères de TV5MONDE Afrique, à la faveur du vide créé par le départ du plus gros des troupes françaises, Moscou a dépêché dans le pays des « instructeurs militaires » en 2018, puis des centaines de paramilitaires en 2020 à la demande de Bangui, confrontée à une rébellion menaçante.

Plus de soldats français sur le sol centrafricain

Les derniers soldats français déployés en République centrafricaine ont quitté le pays le 15 décembre dernier.

 

C’est au total neuf années passées par les forces militaires françaises en République centrafricaine. Arrivées en 2013, ces forces venaient aider à résoudre les problèmes sécuritaires qui sévissent dans le pays jusqu’à présent.

Bien que la stabilité n’est pas encore durement acquise en Centrafrique, le pays de Faustin Archange Touadera ne peut plus compter sur la France pour un retour à la paix et avaient par ailleurs déjà commencé à diversifier ses partenariats militaires.

Depuis plusieurs années, le pays a décidé de se tourner vers la Russie pour assurer sa sécurité, faisant également appel au groupe paramilitaire privé Wagner.

Une décision pas du goût de la France. « En 2021, la présence de la société militaire privée Wagner étant de plus en plus intrusive dans le pays, la France a considéré que les conditions n’étaient plus réunies pour que nous continuions à travailler au profit des armées centrafricaines », a déclaré le général François-Xavier Manon qui dirige la Mission française de logistique (MISLOG) en RCA.

C’est dans ce sillage que les 47 derniers soldats français du MISLOG ont quitté la RCA le 15 décembre. 93 autres militaires qui composaient également le contingent ont décollé de l’aéroport de Bangui ces dernières semaines.

Une situation qui semble ne pas réjouir les autorités du pays, « c’est avec grand regret que nous constatons ce retrait unilatéral », informe le ministre conseiller du président centrafricain, Fidèle Gouandjika.

RCA : la Minusca forme les habitants de Bouar en informatique et en couture

Dans le cadre de ses activités civilo-militaires, le contingent bangladais de la Minusca a organisé des sessions de formation en informatique et en couture à l’intention de la jeunesse de Bouar.

Ainsi, 19 bénéficiaires de la formation en informatique et 29 en couture ont optimisé leurs compétences en vue de leur insertion socio-professionnelle et contribuer au développement économique et à la promotion de la paix dans la préfecture de la Nana-Mambere.

A l’issue de ces formations, organisées du 26 septembre au 17 novembre 2022, les bénéficiaires ont eu droit à des certificats lors d’une cérémonie, le 8 décembre 2022, à Bouar. C’était en présence du préfet de la Nana Mambere, Marcel Bagaza, du chef du bureau par intérim de la MINUSCA/Bouar, Anatole Clément Bannem, et du chef du contingent bangladais, le colonel Munsi Mohammad Anik Ashraf.

Les bénéficiaires se sont également vu offrir des ordinateurs et des machines à coudre pour la mise en œuvre des compétences nouvellement acquises.

Les 10 meilleures façons de célébrer un but

1xBet retrace les célébrations de buts les plus emblématiques qui ont changé à jamais le sport mondial, la culture populaire et même l’industrie du jeu vidéo.

Pendant près de cent ans, le joueur qui marquait un but levait les mains en signe de triomphe (ses partenaires faisaient de même), le capitaine lui serrait la main, parfois l’embrassait, et toute l’équipe se dirigeait vers le centre du terrain. Un jour, cependant, la situation est sur le point de changer.

  1.     Des baisers brésiliens brûlants

Coupe du monde 1958, match de groupe entre le Brésil et l’URSS.

Bien que les Brésiliens aient ouvert le score dès la 3e minute, il leur a fallu un certain temps pour consolider leur succès. Cependant, 13 minutes avant la fin du temps réglementaire, Wawa, le numéro 20 des futurs champions, inscrit un doublé. Ce but a assuré la sortie du groupe et Pelé et ses coéquipiers ont montré à la Suède froide comment ils se réjouissent au Brésil : leurs partenaires ont jeté leur attaquant au sol et ont commencé à le bécoter et à l’embrasser de sorte que, comme Pelé l’a rappelé, « notre bon docteur l’a ramené à la raison pendant quelques minutes ».

  1. « Le cri de Tardelli »

Coupe du monde 1982, finale Italie contre Allemagne

Ce n’est pas que personne n’avait crié sur le terrain avant le Tardelli italien – ils l’avaient fait, et croyez-moi, assez fort. Cependant, après avoir marqué son deuxième but contre l’Allemagne (les Italiens avaient gagné la finale 3-1), Marco a fait une course incroyablement émouvante, accompagnée d’un rugissement sauvage pour le vainqueur. Les cameramen étaient émerveillés, la course étant retransmise sur toutes les chaînes de télévision du monde, mais peu ont pu entendre le cri lui-même, car les tribunes bondées du Santiago Bernabeu étaient prêtes à exploser avec les manifestations de joie des tiffosi italiens. Néanmoins, le cri de Tardelli est mémorable pour chaque Italien qui a regardé le match de championnat de 1982.

  1. Hugo Sanchez et le premier saut périlleux

Coupe du monde 1986 (mais ce n’est pas certain)

Hugo lui-même ne se souvient peut-être pas de la première fois où il a fait un saut périlleux, mais ses acrobaties et les buts qu’il a marqués étaient des chefs-d’œuvre. Sanchez ne s’est pas contenté de faire des sauts périlleux, il a marqué une multitude de buts avec des revers et toutes sortes de ciseaux latéraux, a été meilleur buteur de la Liga pendant quatre années consécutives et a remporté une multitude de titres avec le Real Madrid. Comme FourFourTwo l’a souligné à juste titre, il était un footballeur de YouTube avant même que YouTube n’existe.

  1.     La danse de la victoire de Roger Mill

Coupe du monde 1990, match de phase de groupe entre le Cameroun et la Roumanie

En 1990, le vétéran camerounais Roger Milla a déjà 38 ans et joue paisiblement au club Saint-Pierroise de l’île de la Réunion, dans l’océan Indien. Roger n’ira pas à la Coupe du monde car il a terminé sa carrière internationale en 1988. Tout a changé lorsqu’un appel du président du Cameroun a demandé au célèbre attaquant de rejoindre l’équipe nationale lors de la Coupe du monde en Italie. Inutile de dire que le Vieux Lion ne pouvait pas refuser.

Milla a marqué son premier but lors du match de phase de groupe contre la Roumanie. Il court ensuite vers le drapeau de corner et commence à danser la fougueuse danse camerounaise Makossa. Étonnamment, Milla n’a pas répété sa danse, car il n’était pas sûr d’être autorisé à entrer sur le terrain. Quoi qu’il en soit, sa danse a changé à jamais la célébration des buts dans le football moderne.

  1. Berceuse pour Bebeto Junior

Coupe du monde 1994, ¼ de finale entre le Brésil et les Pays-Bas.

À la 62e minute du match, l’attaquant brésilien Bebeto bat gracieusement le défenseur et le gardien de but adverses, fait rouler le ballon dans le but vide et commence à bercer le berceau imaginaire de son fils nouveau-né Matthäus, nommé d’après le capitaine allemand et né deux jours avant le match. Bebeto a été rejoint par ses partenaires Romário et Mazinho et le geste est devenu emblématique et tous les footballeurs du monde célèbrent désormais la naissance de leur enfant de cette manière.

  1.     Un héros de la classe ouvrière

Coupe des vainqueurs de coupe 1997, Liverpool contre Brann (Bergen)

Le football et la politique ne sont pas liés uniquement dans les doux rêves des fonctionnaires de la FIFA. C’est pourquoi, le 20 mars 1997, le joueur de Merseyside Robbie Fowler a marqué le but non pas d’un geste idiot, mais d’un rappel des cinq cents dockers de Liverpool qui avaient été licenciés depuis 1995. Cette idée originale a valu à Robbie une amende de 2 000 francs suisses (payée non pas pour le slogan, mais pour le maillot relevé) et le respect éternel des supporters.

  1.     Le doigt de l’Empereur de Rome »

Serie A, les matchs de la Roma lors de la saison 2005/2006

Ce n’est plus qu’une fraction des habitants de Rome et des proches des joueurs qui encouragent la Roma. Pourtant, au milieu des années 1990, le championnat italien était encore le plus fort d’Europe, le monde entier encourageait les équipes italiennes et les médias suivaient avidement chaque geste des joueurs célèbres. Nous n’avons pas pu trouver les détails exacts du match au cours duquel le capitaine de la Roma Francesco Totti a commencé à sucer son pouce après avoir marqué, mais nous avons des raisons de penser que c’était au cours de la saison 2005-2006, peu après la naissance de son fils Christian. À l’origine, ce geste devait rappeler à quel point « l’empereur de Rome » aimait ses enfants. Au fil du temps, Totti a mis fin à sa carrière après avoir joué pour la Roma pendant 25 ans ( !), et sa célébration est devenue le domaine de la culture populaire. Il est vrai que nous soupçonnons que 99,9 % des joueurs qui sucent leur pouce après avoir marqué un but de nos jours ne pensent pas du tout aux enfants.

  1.       Merci, Mamie !

Celia, la grand-mère de Leo Messi, n’a pas pu voir son petit-fils au sommet de sa gloire – elle est décédée en 1998. Cependant, Messi lui dédie tous ses buts, en levant ses index et en regardant le ciel. Celia croyait en son talent et accompagnait toujours le petit Leo aux entraînements, car le terrain de football de l’équipe première de Messi était loin de chez lui. C’est d’ailleurs la grand-mère qui a persuadé l’entraîneur de l’équipe de jeunes de Grandoli de laisser le petit, qui n’avait même pas 5 ans à l’époque, entrer sur le terrain lors d’un match contre des enfants plus âgés. À un moment donné, l’entraîneur en a eu assez de discuter et a laissé sortir le petit à la fin du match. Étonnamment, c’est ce jour-là que Leo a marqué ses deux premiers buts dans sa première équipe d’enfants.

  1.     Un cœur breveté

Matchs de Premier League anglaise, 2010

Aussi incroyable que cela puisse paraître, en 2013, Gareth Bale, footballeur du Real Madrid, a fait breveter un cœur artificiel et a dû poursuivre Justin Timberlake en justice. Bien que Bale n’ait commencé à montrer le symbole lors des célébrations de buts qu’en 2010, ses avocats ont convaincu le tribunal que la petite amie du footballeur, Emma Rhys-Jones, lui montrait le symbole depuis le lycée.

Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=ewHnwi7omI0

  1. Le saut de Cristiano

International Champions Cup, Real Madrid vs Chelsea, 2013

Depuis plus de 9 ans, Cristiano Ronaldo célèbre ses buts en faisant un demi-tour spectaculaire, accompagné d’un grand cri de Siii ! (Daaah en espagnol). Le footballeur a commencé à célébrer ses succès de cette manière en août 2013, lors d’un match de l’International Champions Cup contre Chelsea. Le match s’est déroulé aux États-Unis, Madrid a gagné facilement 3-1 et ce jour-là, Ronaldo a montré pour la première fois son numéro de saut. Incidemment, le demi-tour caractéristique a été ajouté plus tard et a rendu la célébration encore plus spectaculaire.

Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=CsLihaWUesk

Les célébrations les plus émouvantes des buts marqués lors de la Coupe du monde au Qatar sont encore à venir et la société de paris 1xBet s’y est préparée avec soin – nous offrons de nombreuses lignes et des cotes élevées. De plus, 1xBet dispose d’une application pratique, et pour ceux qui aiment les paris en direct, il existe des bureaux de paris en direct où vous pouvez regarder les matchs et ouvrir des dépôts. Placez vos paris – après tout, le championnat n’a lieu qu’une fois tous les quatre ans !

Pariez sur les événements de la Coupe du monde 2022 au Qatar sur 1xBet