Le RGPH2 entre dans le vif du sujet avec la réception des premiers équipements tech

BRUXELLES – L’Union européenne franchit un nouveau cap dans son engagement pour la stabilité de l’Afrique centrale. En marge du Global Gateway Forum 2025, la présidente de la Commission européenne a annoncé un financement de 180 millions d’euros pour renforcer la paix, l’intégration régionale et le développement durable entre la RDC et le Rwanda.

Un soutien clair au processus de paix

« Le processus de paix en cours, facilité par les États-Unis, est une excellente nouvelle pour l’Est de la RDC », a déclaré la présidente. Elle a salué l’accord signé sous la médiation du président américain Donald Trump et soutenu par l’Union africaine. Selon elle, « l’Europe veut contribuer à le rendre durable, avec ses partenaires africains ».

Le Global Gateway, moteur d’un partenariat concret

Ce financement s’inscrit dans la dynamique du Global Gateway, l’initiative européenne qui renforce les infrastructures durables sur le continent africain. L’enveloppe européenne sera répartie dans quatre secteurs prioritaires :

  • Énergie : modernisation des réseaux et promotion des sources propres ;

  • Transports : développement des corridors commerciaux ;

  • Biodiversité : protection des écosystèmes régionaux ;

  • Mines durables : exploitation responsable des ressources.

Ces investissements visent à stabiliser l’économie régionale tout en réduisant les tensions liées à la concurrence minière.

Kagame salue un « partenariat gagnant-gagnant »

Présent à Bruxelles, le président Paul Kagame a estimé que ce soutien européen « ouvre la voie à une intégration régionale plus forte et à des investissements durables ». Il a salué le rôle du Global Gateway, déjà engagé dans le développement du secteur biomédical rwandais.

L’Union européenne prévoit d’ajouter 95 millions d’euros pour soutenir la production de vaccins et l’innovation médicale à Kigali. Cette initiative consolide l’ambition du Rwanda de devenir un pôle continental de biotechnologie.

Une diplomatie du développement en action

Entre diplomatie et économie, le Global Gateway s’impose comme un levier de paix et un outil d’avenir pour l’Afrique centrale. Il relie désormais les efforts politiques de Washington et de l’Union africaine à la vision européenne d’une coopération fondée sur la croissance partagée et la stabilité durable.

Global Gateway : l’Union européenne débloque 180 millions d’euros pour consolider la paix entre la RDC et le Rwanda

BRUXELLES – L’Union européenne franchit un nouveau cap dans son engagement pour la stabilité de l’Afrique centrale. En marge du Global Gateway Forum 2025, la présidente de la Commission européenne a annoncé un financement de 180 millions d’euros pour renforcer la paix, l’intégration régionale et le développement durable entre la RDC et le Rwanda.

Un soutien clair au processus de paix

« Le processus de paix en cours, facilité par les États-Unis, est une excellente nouvelle pour l’Est de la RDC », a déclaré la présidente. Elle a salué l’accord signé sous la médiation du président américain Donald Trump et soutenu par l’Union africaine. Selon elle, « l’Europe veut contribuer à le rendre durable, avec ses partenaires africains ».

Le Global Gateway, moteur d’un partenariat concret

Ce financement s’inscrit dans la dynamique du Global Gateway, l’initiative européenne qui renforce les infrastructures durables sur le continent africain. L’enveloppe européenne sera répartie dans quatre secteurs prioritaires :

  • Énergie : modernisation des réseaux et promotion des sources propres ;

  • Transports : développement des corridors commerciaux ;

  • Biodiversité : protection des écosystèmes régionaux ;

  • Mines durables : exploitation responsable des ressources.

Ces investissements visent à stabiliser l’économie régionale tout en réduisant les tensions liées à la concurrence minière.

Kagame salue un « partenariat gagnant-gagnant »

Présent à Bruxelles, le président Paul Kagame a estimé que ce soutien européen « ouvre la voie à une intégration régionale plus forte et à des investissements durables ». Il a salué le rôle du Global Gateway, déjà engagé dans le développement du secteur biomédical rwandais.

L’Union européenne prévoit d’ajouter 95 millions d’euros pour soutenir la production de vaccins et l’innovation médicale à Kigali. Cette initiative consolide l’ambition du Rwanda de devenir un pôle continental de biotechnologie.

Une diplomatie du développement en action

Entre diplomatie et économie, le Global Gateway s’impose comme un levier de paix et un outil d’avenir pour l’Afrique centrale. Il relie désormais les efforts politiques de Washington et de l’Union africaine à la vision européenne d’une coopération fondée sur la croissance partagée et la stabilité durable.

Tshisekedi et Kagame à Bruxelles : entre main tendue et accusations, la diplomatie africaine sous tension

BRUXELLES – La scène diplomatique africaine a pris des airs de théâtre politique ce jeudi au Global Gateway Forum 2025. Le président congolais Félix Tshisekedi a tendu la main à son homologue rwandais Paul Kagame, qui a saisi l’occasion pour rappeler sa vision du partenariat.

Kagame plaide pour des partenariats équitables

« Nous sommes ici pour discuter de partenariat, mais le sens du terme varie selon les personnes », a déclaré Kagame, d’une voix calme mais ferme. « Pour certains, il s’agit de donner des instructions et de faire des conneries. Pour d’autres, il s’agit de se plaindre. »

LIRE AUSSI: https://www.journaldekinshasa.com/tshisekedi-a-kagame-je-vous-tends-la-main-pour-une-paix-des-braves/

Il a insisté sur l’importance de relations égalitaires, où risques et bénéfices sont partagés. Selon lui, la croissance africaine ne prospère que si elle circule dans les deux sens. « Un bon partenariat ne crée pas de dépendance, il crée de la valeur », a-t-il martelé, prônant une Afrique intégrée et autonome.

Une main tendue contestée

La proposition de Tshisekedi n’a pas trouvé un écho unanime. Olivier Nduhungirehe, ministre rwandais des Affaires étrangères, a dénoncé ce qu’il qualifie de « cinéma politique ». Selon lui, le chef de l’État congolais a détourné un forum consacré à la coopération pour aborder le conflit à l’Est de la RDC.

Il a accusé Kinshasa d’avoir violé les accords de paix de Washington du 27 juin, notamment par des bombardements contre l’AFC/M23 et les villages banyamulenge du Sud-Kivu. Nduhungirehe a rappelé les épisodes passés : menaces de bombardements sur Kigali, envoi de soldats congolais sur le territoire rwandais et recours à des mercenaires étrangers.

Une diplomatie complexe et tendue

Le ministre rwandais a dénoncé une manipulation médiatique, accusant Tshisekedi de séduire l’opinion publique congolaise tout en refusant le dialogue direct avec le M23. « Faire semblant de tendre la main alors que vous violez les accords existants, c’est du cynisme et des mensonges inacceptables au niveau d’un chef d’État », a-t-il tranché.

À Bruxelles, entre la main tendue et la réplique cinglante, la diplomatie congolo-rwandaise révèle toute sa complexité : un mélange de coopération affichée, de tensions historiques et de calculs politiques. Ces dynamiques continuent de peser sur l’avenir de la paix et de l’intégration régionale en Afrique.

Gaza respire enfin : cessez-le-feu, aide humanitaire et retour des otages

Gaza – Après deux ans d’horreur et de privations, la bande de Gaza semble enfin respirer. L’annonce d’un cessez-le-feu historique entre Israël et le Hamas, rendue publique ce jeudi par le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, marque une pause cruciale dans un conflit meurtrier.

La première phase du plan de paix américain de Donald Trump prévoit la libération simultanée des otages détenus par le Hamas contre près de 2 000 prisonniers palestiniens, le retrait partiel des troupes israéliennes, et surtout l’entrée massive de 400 camions d’aide humanitaire par jour pour soulager une population éprouvée.

À Khan Younès et Deir el-Balah, les habitants ont exprimé leur soulagement par des chants et des prières. « Dieu merci ! Malgré tous les morts et les souffrances, nous sommes heureux aujourd’hui », confie Ayman al-Najjar, tandis qu’Oum Fadi Shounnar ajoute : « Nous espérons que cette fois, la guerre est terminée. »

La signature officielle, prévue à Sharm El-Sheikh avec la participation de Donald Trump, devrait mettre en route le retour des déplacés et l’accès à l’aide humanitaire. Les défis restent nombreux : l’armée israélienne contrôle encore 75 % du territoire, et le Hamas exige la mise en œuvre complète des engagements.

Malgré ces obstacles, cet accord représente un moment de répit et d’espoir, offrant une chance unique aux habitants de Gaza de reconstruire leurs vies et à la communauté internationale d’initier une paix durable.

Tshisekedi à Kagame : « Je vous tends la main pour une paix des braves »

BRUXELLES – Dans un geste diplomatique spectaculaire, le président congolais Félix Tshisekedi a tendu la main, jeudi, à son homologue rwandais Paul Kagame. Il propose de conclure « une paix des braves » afin de mettre fin au conflit qui ravage l’Est de la RDC.

Un appel solennel et une condition claire

Lors du Global Gateway Forum, le chef de l’État congolais a surpris par sa modération.
« À aucun moment, je n’ai affiché une attitude belliqueuse à l’égard du Rwanda ou de l’Ouganda », a-t-il déclaré, sous le regard du président angolais João Lourenço, médiateur et président de l’Union africaine.

Félix Tshisekedi a ensuite précisé la condition sine qua non de cette main tendue :

« Je prends à témoin ce forum pour vous tendre la main, monsieur le Président, afin que nous fassions la paix des braves. Cela demande que vous donniez l’ordre aux troupes du M23, soutenues par votre pays, d’arrêter cette escalade qui a déjà fait trop de morts. »

Pour montrer sa bonne foi, le président congolais a aussi suspendu temporairement son plaidoyer pour des sanctions contre Kigali.
« Les plaidoyers que j’avais prévus pour appeler à des sanctions, je préfère les suspendre pour un moment, en attendant d’avoir une réponse du président Paul Kagame », a-t-il ajouté.

Un tournant vers la paix régionale

Le chef de l’État a révélé que le processus de paix conduit par l’Angola avait presque abouti.
« Nous étions à 98 % de recouvrer une paix durable, mais vous avez boycotté la cérémonie », a-t-il lancé à Kagame.

Tshisekedi a insisté sur leur responsabilité commune :

« Nous vivons cette situation, et nous sommes les deux seuls capables d’arrêter cette escalade. »

Aujourd’hui, la balle est dans le camp du président rwandais. La communauté internationale observe attentivement si cette main tendue ouvrira enfin la voie à une paix durable ou si elle restera un simple vœu pieux dans un conflit vieux de plusieurs décennies.

Guy Kabombo en mission à Muanda : restructuration militaire et lutte contre les fake news

MUANDA – Le Vice-Premier ministre de la Défense nationale, Me Guy Kabombo Muandiamvita, a enchaîné les visites stratégiques ce mercredi dans la ville de Muanda, au Kongo Central. Au programme : restructuration de la base navale, lutte contre la désinformation et remontée en puissance de l’armée congolaise.

Une base navale en transformation

À la base navale de Banana, le ministre a présidé un briefing décisif. Première annonce majeure : la nécessité de délocaliser cette base vers le camp Kindofula. « Le Vice-Premier ministre a insisté sur l’accélération des travaux de construction de la deuxième phase de Kindofula », rapporte-t-on sur place.

L’objectif est double : libérer l’espace pour faire avancer les travaux du port en eau profonde de Banana, projet stratégique pour la RDC, et moderniser les infrastructures militaires. Le ministre a également promis des « solutions urgentes » pour les demandes du commandant de la base, incluant le déplacement des élèves, la dotation d’ambulances et la construction d’un centre de santé.

Chasse aux fake news à la mairie

Dans un geste inédit, Me Kabombo s’est rendu à la mairie de Muanda pour vérifier en personne des allégations virales sur les réseaux sociaux. Ces rumeurs prétendaient que certains élèves avaient été renvoyés du camp Baki en raison de leur appartenance linguistique.

« Après vérification sur place, il s’agissait du renvoi des tierces personnes qui se faisaient passer pour des recrus alors qu’il n’en était pas le cas », a constaté le ministre, démontrant la détermination du gouvernement à combattre la désinformation qui mine le moral des troupes.

Soutien aux futurs cadres de l’armée

Le ministre a ensuite tenu une « causerie morale » avec les stagiaires sous-officiers et les recrues en formation au centre d’instruction de Kitona. Au nom du président Félix Tshisekedi, il a encouragé ces jeunes à « combattre pour la nation en cette période d’agression ».

Sans langue de bois, les élèves militaires ont soulevé leurs préoccupations : amélioration de la qualité de formation, dotation en matériel moderne et conditions sociales. Le VPM a promis de transmettre ces doléances au président de la République et à la Première ministre Judith Suminwa.

Un message fort pour les femmes soldats

Enfin, le ministre a rencontré les militaires évacués de Goma, leur assurant le soutien du gouvernement en attendant leur redéploiement. Un message particulier a été adressé à la Première ministre de la part d’une PMF (Police Militaire Féminine) sollicitant son soutien pour « défendre la patrie contre les agresseurs et assurer la protection des femmes victimes d’agression sexuelle à l’Est ».

Cette visite marathon démontre la volonté du gouvernement de redynamiser l’armée congolaise sur tous les fronts : infrastructure, formation et moral des troupes, alors que la RDC fait face à des défis sécuritaires majeurs dans l’Est du pays.

La recette inédite du gouvernement pour opérer la métamorphose économique

KINSHASA – La République Démocratique du Congo entre dans une ère de transformation radicale. Ce mercredi, lors de la 10ᵉ édition de l’Expo Béton, le ministre d’État Guylain Nyembo a dévoilé la feuille de route gouvernementale pour reconstruire le pays autour d’un investissement pharaonique de 100 milliards de dollars. Un projet placé sous le signe de l’audace et de la planification rigoureuse.

Une vision articulée autour de 6 piliers stratégiques

Face à un parterre de décideurs et sous le haut patronage de la Première ministre Judith Suminwa, représentante personnelle du président Félix Tshisekedi, le ministre a présenté une approche structurée et inclusive :

  • Valorisation du capital humain : Former et impliquer les Congolais dans la reconstruction nationale

  • Projets structurants : Mise en œuvre ambitieuse du PDL-145T, un programme de développement local aux impacts nationaux

  • Bonne gouvernance : Transparence et efficacité comme leviers de confiance

  • Rationalisation des investissements publics : Optimiser chaque dollar investi

  • Attractivité économique : Faire de la RDC une destination privilégiée pour les investisseurs

  • Coordination de l’aide extérieure : Mettre la coopération internationale au service des priorités congolaises

Une RDC qui « n’avance pas en se plaignant, mais avec détermination »

« La RDC ne se plaint pas ; elle avance avec résilience, détermination et dignité sur la voie de son développement », a affirmé Guylain Nyembo, résumant l’état d’esprit qui anime le gouvernement.

Pour lui, le pays doit désormais miser sur un leadership économique fort et une synergie public-privé pour transformer son immense potentiel en richesses tangibles et durables.

Alors que l’Expo Béton consacre son édition anniversaire à cette ambition nationale, un message fort est envoyé aux partenaires techniques et financiers : la RDC a choisi de reprendre en main son destin, avec une vision claire, des projets concrets et une détermination sans faille. La reconstruction ne sera pas qu’une affaire de béton, mais bien une métamorphose humaine, économique et institutionnelle.

Judith Suminwa dévoile un plan de 100 milliards $ pour « rebâtir le pays »

KINSHASA – La Première ministre Judith Suminwa a frappé fort. Ce mercredi, elle a annoncé un plan d’investissement de 100 milliards de dollars américains pour transformer en profondeur les infrastructures de la République Démocratique du Congo. Cette annonce a marqué l’ouverture de la 10e édition du Salon Expo Béton, un événement désormais incontournable pour le secteur du bâtiment et des travaux publics.

Devant un public de professionnels et de décideurs réunis au Centre culturel de Kinshasa, la cheffe du gouvernement a appelé à l’unité et à l’action. « Le thème de cette édition — Catalyser une transformation audacieuse pour le XXIe siècle — n’est pas une incantation. C’est un cadre mobilisateur, un contrat collectif et un devoir de résultat », a-t-elle affirmé.

Judith Suminwa a dessiné les grandes lignes d’une vision modernisatrice : infrastructures durables, développement urbain, corridors économiques et zones économiques spéciales.

Expo Béton, vitrine d’une nouvelle ambition congolaise

Le président d’Expo Béton, Jean Bamanisa, a salué la « maturité » de cet événement devenu « une institution incontournable du secteur de la construction ». Selon lui, la RDC entre dans une phase où elle veut passer « des paroles aux actes » en matière de développement.

L’idée de ce projet pharaonique avait été soumise au président Félix Tshisekedi dès le mois de mai. « Nous étions convaincus que la RDC ne s’éterniserait pas dans les conflits. Sous son leadership, le pays aspire désormais à un développement concret », a déclaré Bamanisa.

Le plan, estimé à 100 milliards de dollars, repose sur quatre axes majeurs :

  • Le développement des villes et des corridors économiques ;

  • La création de zones économiques spéciales ;

  • La modernisation des réseaux de transport ;

  • La construction d’infrastructures durables et résilientes.

Malgré les tensions persistantes à l’Est, le gouvernement congolais veut envoyer un message clair : le Congo choisit la croissance et la reconstruction. Expo Béton devient ainsi le symbole d’un pays qui croit à sa renaissance et mise sur ses propres ressources pour bâtir l’avenir.

Coup d’État avorté en RDC : le procès explosif qui attend les Américains

WASHINGTON/KINSHASA – L’affaire Malanga prend une nouvelle tournure. Les Américains Marcel Malanga et Tyler Thompson, condamnés à mort en RDC puis graciés, devront finalement être jugés par la justice fédérale américaine. Leur procès, prévu pour avril 2026, s’annonce explosif.

Retour sur les faits. Dans la nuit du 19 mai 2024, un commando armé dirigé par Christian Malanga, père de Marcel, attaque le Palais de la Nation à Kinshasa. La scène, filmée en direct, montre des hommes décidés à renverser le pouvoir. La riposte des forces loyalistes est immédiate : Christian Malanga est abattu et plusieurs complices, dont trois ressortissants américains, sont arrêtés.

Parmi eux : Marcel Malanga, Tyler Thompson et Benjamin Zalman-Polun. Leur condamnation à mort par un tribunal militaire congolais en septembre 2024 choque l’opinion internationale.

Un procès sous tension et sous secret défense

En avril 2025, le président Félix Tshisekedi accorde une grâce présidentielle, commuant leur peine en prison à perpétuité. Ce geste diplomatique permet leur rapatriement aux États-Unis, où le ministère de la Justice lance immédiatement de nouvelles poursuites.

Les chefs d’accusation sont lourds :

  • complot pour fournir un soutien à une force rebelle,

  • complot pour utiliser des armes de destruction massive,

  • complot pour bombarder des bâtiments gouvernementaux,

  • complot pour tuer ou enlever des personnes à l’étranger.

Mais le dossier se distingue par sa dimension secrète. Des sources judiciaires confirment la présence de documents classifiés, susceptibles d’imposer des audiences à huis clos. Cette confidentialité rendra la défense particulièrement complexe, notamment pour l’accès aux preuves collectées en RDC.

Dans l’Utah, les familles de Marcel Malanga et Tyler Thompson affirment qu’ils ont été « manipulés » et « trompés » sur la nature réelle de leur mission. Cet argument pourrait devenir central lors du procès.

À mesure que s’approche avril 2026, une certitude se dessine : ce procès ne sera pas seulement judiciaire. Il révélera aussi les tensions diplomatiques entre Kinshasa et Washington, et lèvera peut-être le voile sur l’une des tentatives de déstabilisation les plus audacieuses de l’histoire récente de la RDC.

l’ExpoBéton 2025, vitrine de la reconstruction et des ambitions industrielles

KINSHASA – La capitale congolaise s’anime pour la 10ᵉ édition d’ExpoBéton 2025, un rendez-vous devenu incontournable pour les acteurs des infrastructures, de l’énergie et de la construction en RDC.

À la veille de l’ouverture, le promoteur Jean Bamanisa Saidi a dévoilé les ambitions de cette édition anniversaire. « Cette édition est placée sous le signe de la reconstruction et du développement durable de la RDC », a-t-il déclaré sur Radio Okapi.

Dans un contexte marqué par les défis d’urbanisation et de relance économique, ExpoBéton 2025 veut servir de catalyseur d’idées et de solutions concrètes. Les discussions porteront sur la modernisation des infrastructures publiques et le développement durable des grandes villes du pays.

Des infrastructures à la hauteur des ambitions congolaises

Jean Bamanisa a rappelé la priorité du forum : investir dans des infrastructures résilientes et durables. Pour lui, la qualité des constructions conditionne la croissance économique et l’intégration régionale de la RDC.

Depuis dix ans, ExpoBéton 2025 réunit entrepreneurs, investisseurs, décideurs publics et experts internationaux. L’édition 2025 s’annonce comme la plus ambitieuse, à l’image des besoins massifs en infrastructures du pays.

Alors que Kinshasa s’apprête à accueillir des centaines de professionnels, les attentes sont grandes. Les participants espèrent voir émerger des innovations, des partenariats et surtout une nouvelle dynamique de reconstruction nationale. Dans un pays où le déficit infrastructurel reste important, ExpoBéton 2025 incarne plus que jamais l’espoir d’une transformation durable et inclusive.