RCA : l’enrôlement des électeurs décalé pour des raisons techniques

Le motif de ce décalage est dû au fait que les techniciens ne sont pas parvenus à configurer les tablettes devant favoriser l’opération d’inscription des électeurs sur la liste électorale.

Dans le cadre des élections présidentielle et législatives centrafricaines prévues pour la fin de l’année, l’enrôlement des électeurs qui devait débuter lundi 22 juin, est décalé pour des raisons techniques. C’est une indication du rapporteur général de l’Autorité nationale des élections (ANE), Rufin Ngouadé Baba.

Ngouadé Baba, les techniciens ne sont pas parvenus à configurer les tablettes devant favoriser l’opération d’inscription des électeurs sur la liste électorale, en y installant des logiciels destinés à la capture de photos et à l’intégration des informations alphanumériques concernant chaque électeur.

Au regard de cette contrainte technique, Ngouadé Baba a indiqué que l’ANE va annoncer, dans les tous prochains jours, une nouvelle date pour le démarrage de l’enrôlement des électeurs. Il a rassuré que cette contrainte n’impactera pas le processus électoral.

D’après le dernier planning délivré par l’ANE, le premier tour des élections devrait se tenir le 27 décembre prochain, précédé de plusieurs activités, dont entre autres l’enrôlement des électeurs et la cartographie électorale.

RCA-Ndélé : début du désarmement et de la démobilisation des ex-combattants

Quelque 579 ex-combattants appartenant au Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) de la ville centrafricaine de Ndélé (nord) ont démarré lundi 22 juin, le processus de leur désarmement et démobilisation.

Ce processus comporte notamment le désarmement, suivi par une visite médicale puis l’enregistrement de leur liste dans une base de données. Les ex-combattants choisiront ensuite leur orientation, soit vers les Unités spéciales mixtes de sécurité (USMS), soit la réintégration socioéconomique, a indiqué Guy-Silvère Ngoni qui dirige une mission officielle chargée de l’exécution du processus.

Dans le second cas, les ex-rebelles auront à choisir librement un métier, pour lequel ils vont subir une formation avant d’être dotés de kits d’installation. Ces métiers incluent entre autres la maçonnerie, la menuiserie, la ferronnerie, l’élevage, l’agriculture, la mécanique ou encore l’informatique, a-t-il précisé.

Le chef militaire du FPRC, Abdoulaye Hissène, a promis qu’à partir de ce processus de paix, aucune violence vis-à-vis des populations civiles ne pourra être tolérée dans la région.

Entre mars et mai dernier, la localité de Ndélé a été secouée par des affrontements interethniques entre les communautés Goula et Rounga par groupes armés interposés, occasionnant des tueries massives et des déplacements de milliers de populations.

A la mi-juin, les rebelles du FPRC avaient exprimé leur volonté de déposer les armes.

RCA : le Conseil de sécurité soutient le processus électoral

L’ONU a redit sa confiance en la Minusca, et a félicité le gouvernement pour ses avancées dans l’organisation des élections 2020-2021.

La situation en République centrafricaine était ce lundi au menu du Conseil de sécurité des Nations unies, seize mois après la signature de l’accord de paix et à six mois des élections. La récente recrudescence des attaques menées par certains groupes armés, et l’épidémie de Coronavirus, conduisent à maintenir les diplomates en alerte.

L’objectif est de faire passer un message clair en cette période où les budgets des opérations de maintien de la paix sont en train d’être arrêtés à New York. Alors que la Minusca vient de perdre un casque bleu du Covid-19, ainsi que deux hommes dans une embuscade menée par le groupe armé 3R dimanche, la force a toute la confiance du Conseil de sécurité, qui insiste pour lui donner les moyens d’accomplir son mandat.

« Il nous faut encore contraindre à la paix », a martelé la ministre des Affaires étrangères Sylvie Baïpo-Temon, qui s’adressait aux diplomates par visioconférence hier lundi. L’appel a été appuyé par l’ambassadeur de France pour que les fonds déjà versés par l’Union européenne soient renforcés par des contributions d’autres pays. La Minusca aurait besoin en priorité de nouveaux hélicoptères de combat, pour remplacer les trois hélicoptères d’attaque sénégalais que Dakar a retirés à la force, après un accident mortel en septembre dernier.

Le Conseil a également félicité le gouvernement centrafricain pour sa bonne tenue du calendrier, alors que débutait hier lundi la constitution des listes électorales pour le scrutin 2020-2021. Le premier tour des élections présidentielle et législatives est annoncé pour le 27 décembre. Enfin, le Conseil a tenu à rappeler aux groupes armés qui violeraient l’accord de paix auquel ils ont participé qu’ils seront traduits en justice.

RCA-Ouest : deux soldats tués dans une embuscade des 3 R

Deux soldats centrafricains ont trouvé la mort dans une embuscade tendue par des éléments du groupe armé 3 R « Retour, Réclamation et Réhabilitation ».

Un convoi de l’armée centrafricaine a été prise dans une embuscade du groupe armé 3R à Besson, dans l’ouest de la Centrafrique .

« Je condamne avec la dernière énergie cette attaque criminelle d’éléments du groupe armé 3R ce 21 juin (…) qui a fait deux morts », a déclaré Mankeur Ndiaye sur Twitter, ajoutant que l’attaque visait une ne patrouille mixte composée de soldats des forces armées centrafricaines et de casques bleus de la Minusca.

« Le convoi se rendait à Besson dans le cadre de l’opération de restauration de l’autorité de l’Etat, qui se poursuit actuellement. » a-t-il précisé

Depuis mercredi, la Minusca a lancé une opération militaire d’ampleur dans l’ouest de la Centrafrique pour contrer l’expansion des 3R, l’un des principaux groupes armés du pays, principalement composé de Peuls et actif dans l’ouest du pays.

Début juin, le leader des 3R, Sidiki Abass, avait annoncé qu’il suspendait sa participation à l’accord de paix signé le 6 février 2019 avec le gouvernement centrafricain et 13 autres mouvements rebelles.

RCA : le gouvernement annonce pour bientôt la reprise des cours

En République centrafricaine, le gouvernement se prépare activement à la réouverture des écoles qui ont dû fermer à cause du Covid-19.

La reprise des cours, dont la date n’a pas encore été indiquée, se prépare notamment par la formation d’environ 150 inspecteurs d’académie, chefs de circonscriptions scolaires, et membres de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves, sur les conduites à tenir dans les établissements par rapport à l’épidémie, a-t-il dit.

Dans ce contexte exceptionnel, les élèves seront appelés à observer une série des gestes barrières dont le port de masque, le lavage systématique des mains et la distanciation sociale, a précisé Aboubakar Moukadas Nouré.

Dès la confirmation du premier cas d’infection dans le pays en mars, les autorités ont décidé plusieurs mesures préventives, dont la fermeture des classes. Le gouvernement a annoncé le 12 juin l’allègement prochain de certaines restrictions, notamment la réouverture des lieux de culte, de certains lieux de distraction, ainsi que la reprise des activités scolaires.

Trois mois après la détection du premier cas, la Centrafrique a enregistré à ce jour 2.605 cas d’infections confirmées, dont 417 guérisons et 19 décès, selon un bilan publié jeudi par le ministère de la Santé et de la Population.

RCA : le Code de l’enfant vient d’être promulgué

Ce texte vient renforcer la protection des mineurs de manière générale. Notamment dans le contexte de conflit que traverse encore le pays pour les enfants associés aux groupes armés.

C’est un long processus qui vient d’aboutir en Centrafrique, avec la promulgation par le président de la République cette semaine du Code de l’enfant. Si le Code de la famille et le Code pénal prévoyait déjà certaines mesures, celui-ci permet en un texte de mettre en place un cadre juridique et normatif pour l’ensemble des droits des enfants sur le territoire centrafricain.

Aline Gisele Pana est la ministre de la Promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant. Elle explique : « C’est le premier texte qui criminalise vraiment parce que ce n’est plus l’enfant qui va être considéré comme auteur. Aujourd’hui, à travers ce Code, l’enfant devient une victime. Il était considéré comme un acteur et le Code aujourd’hui le décriminalise. Donc interdiction de l’enrôlement des enfants dans les forces et groupes armés. Il y a la question aussi de la protection des enfants contre tout abus toute exploitation toute violation de leurs droits en ce qui concerne l’utilisation des enfants à des fins pornographiques. »

Autre avancée, des mesures qui concernent les enfants en conflits avec la loi. Le texte prévoit désormais une prise en charge spécifique dans des lieux dédiés aux enfants.

« Je crois que longtemps le pays a souffert du manque de cette loi, estime la députée Béatrice Epaye, présidente de la fondation Voix du Cœur une organisation qui aide notamment à la réinsertion des enfants. Je prends un exemple. Pour le Covid-19, des enfants ont été libérés de prison. Mais ces enfants qui sont des mineurs partagaient la même prison que les adultes. Et leur témoignage. Les témoignages de vie en prison des mineurs mélangés avec les adultes c’est accablant. Donc aujourd’hui l’application de ce Code va aider la justice à mieux faire son travail. »

Béatrice Epaye se réjouit de la promulgation de ce texte et espère que les décrets d’applications seront adaptés aux organisations de terrain.

RCA : des policiers de la CCR ont failli être renversés par un chauffard à Bangui

Un homme a été placé en détention à la compagnie de circulation routière (CCR) ce mercredi 17 juin à Bangui pour avoir refusé de s’arrêter lors d’un contrôle routier et avoir blessé deux policiers.

Le conducteur, un taximan d’une trentaine d’années, au volant de son véhicule en provenance du centre-ville, sans permis de conduire, et  en état d’ivresse, a été sommé de s’arrêter par deux agents de la police de la CCR au croisement Songo-Night (ÉNERCA-TÉLÉCEL-TRIBUNAL). Mais l’homme refuse d’obtempérer aux injonctions des policiers, et fonce sur eux.

Vue l’intention criminelle du conducteur, l’un des policiers arrive à éviter de justesse le véhicule, tandis que le second saute sur le capot et arrive à se maintenir grâce aux deux essuie-glaces qu’il tenait de main de fer.

Pendant ce temps, le taximan continue de rouler au moins 2 kilomètres avec le policier sur le capot de son véhicule. Mais ce n’est pas tout. Il faisait de zigzag avec son taxi pour tenter de faire tomber le policier, mais celui-ci se tenait bien jusqu’au niveau de la cathédrale où le chauffard a été arrêté par une équipe des forces de l’ordre positionnée devant le centre artisanal, sur l’avenue de l’indépendance.

Arrêté et transféré à la compagnie de circulation routière, l’homme  pourrait être accusé des chefs de refus d’obtempérer avec mise en danger délibérée de la vie d’autrui.

RCA : le gouvernement face au coronavirus

Le 30 mai, la Centrafrique a appris le décès de Monsieur Isidore Alphonse Dibert, conseiller politique du chef de l’État. Atteint du coronavirus, il n’a pas pu être sauvé par les médecins qui sont arrivés dans la nuit pour lui poser des équipements respiratoires.

Isidore Alphonse Dibert était le deuxième décès de coronavirus en Centrafrique. Actuellement, on enregistre 2289 cas positifs, 382 déclarés guéris et 10 décès. Tous les âges sont touchés.

Au début de la pandémie mondiale, un décret avait été signé pour la mise en place des mesures barrières pour stopper la propagation de la Covid-19 en Centrafrique, Des séances de sensibilisations ont été menées, des seaux aux entrées ont été mis en place. Le masque pare les visages. Ces gestes simples nous protègent. Alors comment se fait-il que le gouvernement soit autant atteint ? Il semblerait qu’un des points du décret n’ait pas été respecté. Il s’agit du confinement de 21 jours pour les personnes arrivant en Centrafrique.

En effet, l’OMS a recommandé dès les débuts de la propagation du virus de protéger la population aux frontières  par un confinement de 21 jours, temps maximal avant l’apparition des symptômes, avant de pouvoir circuler librement dans le pays. Dès la descente de l’avion, chaque individu était testé pour détecter les personnes porteuses du virus pouvant contaminer les Centrafricains.

La plupart des étrangers a respecté ce délai en arrivant sur la terre des Bantou montrant ainsi l’importance de ne pas rendre malade la population du pays.

De sources sûres, au moins 14 personnes de  Touadera sont atteintes par le fléau. Il en est de même pour les députés et certains cadres des Ministères.

Force est de constater que certains étrangers très proches de la Renaissance n’ont pas respecté ce délai le raccourcissant ainsi à 7 jours.

Malheureusement une semaine n’est pas suffisant pour savoir si la personne va développer les symptômes de la maladie. A présent, un tiers des hauts responsables sont touchés par le virus. Ce non-respect des consignes de protections laisse penser que ce sont eux, les conseillers russes de la présidence qui ont apporté le virus au gouvernement. Ils ont leurs entrées au palais de la Renaissance et suivent le président où qu’il aille. Se sont-ils inquiété un instant de la population locale ? Ne pas respecter les gestes barrières serait-il un plan machiavélique pour affaiblir le gouvernement et le contraindre pour exploiter

Encore mieux notre terre si riche ? Les russes présents en Centrafrique ne sont ici que pour exploiter le pays, lui piller ses richesses, un point c’est tout. Mettre la poudre dans les yeux ne fonctionne plus.

Ces conseillers ont insufflé le virus dans le gouvernement. Ils ont surinvesti l’armée et plus particulièrement la garde présidentielle en délaissant totalement la population. Tous les partenaires de la république centrafricaine ont aidé pour la lutte contre le nouveau coronavirus sauf un : la Russie. Ce pays qui se considère ami n’a envoyé aucun matériel de protection, n’a fait aucune sensibilisation ni de conscientisation. Comme dit le proverbe russe « même si c’est ta perte, sauve ton camarade ». Qu’en est-il de leur aide ? De sources concordantes, inexistantes.

Congo : Umaro Sissoco Embaló et Denis Sassou N’Guesso entendent renforcer coopération

Les deux dirigeants ont manifesté leur volonté de dynamiser, de diversifier et de renforcer davantage les relations entre les deux pays.

Le Président de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embaló est arrivé à Brazzaville lundi pour une visite de travail et d’amitié. Il a été accueilli à sa descente d’avion à l’aéroport international de Maya-Maya par le premier ministre congolais Clément Mouamba.

Au cours de cette visite, le Président Umaro Sissoco Embaló a eu un entretien en tête-à-tête avec son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Le Président Denis Sassou N’Guesso accordait une grande importance au développement de ses relations d’amitié et de coopération avec la Guinée Bissau, et entendait œuvrer ensemble avec ce dernier pour enrichir et dynamiser davantage le partenariat stratégique Congo-Guinée Bissau avec des actions et des résultats concrets.

RCA: réouverture des lieux de culte

Le président Faustin Archange Touadéra a annoncé, vendredi 12 juin, l’obligation du port du masque dans les lieux publics mais aussi l’assouplissement des règles, édictées le 26 mars dernier, pour endiguer l’épidémie de Covid-19. Parmi ces mesures, la réouverture des lieux de culte était très attendue.

Hervé, masque en tissu sur le visage, attend sur le parvis de la cathédrale. « Comme on a dit qu’il y avait la reprise des églises aujourd’hui, je suis venu exprès à la cathédrale, explique-t-il. À ma grande surprise, pour l’instant je vois que la porte n’est pas encore ouverte mais bon, on attend. Comme la messe doit commencer à 9h30, on va attendre jusqu’à 9h30 pour voir ce qu’il se passe. »

Hervé se dit également très content que le président ait annoncé la reprise du culte : « Pour nous qui sommes chrétiens, ça fait trois mois que nous avons été sevrés, entre guillemets, de pouvoir nous rendre ici, à l’église et le message du chef de l’État, avant-hier, a été une grande joie. On s’attendait même à ce qu’il y ait beaucoup de monde. C’est pour ça que je suis venu avec 30 minutes d’avance », ajoute-t-il.

Les cloches sonnent mais la porte reste fermée. À la cathédrale, on précise ne pas être prêt pour rouvrir, dès ce dimanche. Une petite quarantaine de personnes s’espacent alors au pied du monument pour suivre la messe, grâce à des hauts parleurs. Nancy est parmi les fidèles.